La Chine a annoncé jeudi qu’elle n’enverra pas d’émissaire aux funérailles du pape Jean Paul II en raison des relations diplomatiques du Vatican avec Taïwan. En effet, Pékin refuse d’avoir tout contact officiel avec les gouvernements qui reconnaissent Taïwan comme Etat souverain. La Chine revendique l’île comme faisant partie de son territoire.
Ce que ne dit pas la Chine, c’est qu’elle persécute les chrétiens, contrairement à Taïwan. Le Vatican a annoncé samedi que les autorités chinoises avaient fait arrêter des dignitaires de l’Eglise catholique locale non officielle.
L’arrestation la plus récente concerne un prêtre appréhendé mercredi dans le Hebei, diocèse dont l’évêque nommé par Rome sans l’approbation de Pékin avait été arrêté le 3 janvier.
Le communiqué du Vatican indique en outre que l’archevêque de Wenzhou, Mgr James Lin Xili, un prélat de 86 ans, a été appréhendé le 20 mars et un responsable laïc deux jours plus tard. "On ne sait pas où il se trouve, ni les raisons de son interpellation", indique le communiqué du Vatican.
Les raisons : leur foi catholique.