Benoît XVI poursuit ses vacances au séminaire de Bressanone entre la prière, la lecture et le repos, tandis que 260 journalistes et techniciens attendent à l’extérieur, attentifs au moindre mouvement du pape. Comme tous les après-midi, le pape a fait une promenade dans le jardin en compagnie de son frère, Mgr Georg Ratzinger, et son secrétaire particulier, Mgr Georg Gänswein. Depuis son arrivée à Bressanone, le 28 juillet, le pape n’a pas encore fait d’excursion et les nouvelles se font rares pour les journalistes.
Sur son blog, le vaticaniste du Corriere della Sera, Luigi Accatoli, se demande si cela valait la peine de venir à Bressanone.
"La réponse à cette question dit toute l’importance de la figure du pape aujourd’hui dans le monde : comment peut-on ne pas être présent partout où il se trouve ? S’il lui arrivait quelque chose, ou s’il faisait quelque chose d’imprévu ?
La présence des journalistes au cours de ces deux semaines dans la paisible Bressanone est une nouvelle preuve de l’attente qui existe pour ce que le pape dit ou fait. Une attente qui ne cesse pas même quand la situation la décourage. Il n’y a pas grand-chose à espionner au-delà de la barrière des toiles noires qui ont été installées pour protéger les promenades bénédictines dans le jardin du séminaire, mais nous ici, nous sommes équipés pour la besogne.
Le premier rendez-vous public avec Benoît XVI sera celui de l’Angélus, dimanche 3 août, à midi. Six trains spéciaux, financés par la province de Bolzano, seront mis à la disposition des fidèles pour l’Angélus du 3 août ainsi que pour celui du 10 août. Ces trains s’ajoutent aux 31 trains ordinaires, permettant ainsi à 16 000 fidèles de s’unir à Benoît XVI pour la prière dominicale.