D’un côté, Berlusconi recule devant la pression islamiste en exigeant la démission de son ministre, de l’autre, il n’hésite pas à s’allier avec Alternative sociale (AS), parti fondé en 2004 par la petite-fille du Duce, Alessandra Mussolini. Il est vrai que les législatives sont dans deux mois. Mais verrait-on un homme de ‘droite’ en France oser s’allier un parti de droite nationale pour faire barrage à la gauche ? Rien n’est moins sûr.
Berlusconi attaque la gauche en lui reprochant de n’avoir "pas pris ses distances avec ses franges extrémistes et violentes" (comprendre l’extrême gauche : en Italie cette dernière s’est illustrée par le terrorisme). La coalition de gauche, conduite par Romano Prodi, a en effet admis sur sa liste, le chef des altermondialistes de la région de Naples, Francesco Caruso, qui a jeté le trouble en disant "comprendre la psychologie des terroristes kamikazes".