Monseigneur Aillet a fait le bilan du premier colloque pour la Vie qui s'est tenu vendredi
et samedi dernier, à Biarritz. Un bilan jugé très positif même si le traitement de l'événement par les médias laisse à
désirer.
« Après un tel succès, comment voulez vous qu'on ne réitère pas l'expérience dans les années à venir ? » «Sur les 800 participants à ce colloque, je retiens qu'ils étaient de tous les âges. Si l'assemblée bien entendu, était composée d'une bonne partie de personnes entrées dans l'âge mûr, j'ai
noté une forte participation de jeunes, de tous horizons et de toute
formation, notamment des jeunes étudiants dans le secteur médical et
dont beaucoup sont repartis avec des résolutions pratiques pour
promouvoir la dignité de la personne humaine. »
Monseigneur Aillet qui a voulu rappeler le caractère international de
ce colloque, a notamment parlé des intervenants. Des ecclésiastiques
pour la plupart mais aussi des laïcs. « Quand on cherche à protéger ou sauver la vie humaine, on ne peut être qu'en admiration, quelque soit l'état de la vie ».
Sur la manifestation, l'évêque avoue
n'avoir gardé aucune rancune quant aux choses «fort peu sympathiques» qui ont été dites à son endroit.
«
Nous avons prié samedi soir pour ceux qui ne sont pas d'accord avec
nous. Et si c'est leur droit le plus strict, qu'ils acceptent que nous
fassions de même.»« Nous avons eu le sentiment que la presse a préféré traiter de la
manifestation, extérieure au colloque, à ce qui s'est dit dans le
colloque. Se concentrer davantage sur les remous, que dans la
construction, l'éclairage. »
Selon la communication de l'évêché, la manifestation a rassemblé 280 personnes, 300 au grand maximum (photos à l'appui), alors que les chiffres officiels du ministère de l'intérieur étaient de 900. Bernard Antony y était, il raconte.
Lors de ce colloque, Grégor Puppink a déclaré que nous devons de toute urgence
« renoncer à plaire au monde, refuser
l’esprit du monde, briser le consensus ; préférer l’hostilité à
l’incompréhension ; préférer être compris et rejeté qu’incompris et
toléré ».
Tonio
Faut demander au ministère de nous mettre ces policiers-là pour compter la manifestation du 13 janvier
Robert Marchenoir
“Préférer être compris et rejeté qu’incompris et toléré.”
C’est bien, ça. Cela peut s’élargir à bien d’autres domaines.