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“Il suffirait de 1 000 hommes en France pour changer les choses”

Philippe de Villiers a été longuement interrogé dans Valeurs Actuelles. Extraits :

[…] Un peuple qui confie aux populations immigrées la tâche de faire des enfants à sa place a déjà choisi de sortir de l’histoire. D’après les démographes, le peuple historique français deviendra minoritaire aux alentours de 2070. Nous voilà écrasés entre les deux mâchoires de l’Islamistan et le Wokistan. L’Islamistan impose une religion d’État, avec ses normes culturelles propres, tandis que le Wokistan diffuse une idéologie dénonçant la masculinité forcément toxique et prône la déconstruction de ce que nous sommes.

Dans un premier temps, ces deux entités collaborent : le Wokistan décivilise pour que l’Islamistan recivilise, il décolonise pour que l’Islamistan recolonise. Et nous voilà contraints soit à la “dhimmitude”, soit à la “diminitude”. Dhimmis ou diminués. Pendant des siècles, les chrétiens et les juifs de Tolède subissaient cette capitis diminutio, considérés comme des demi-citoyens. Ce système de domination se dessine aujourd’hui pour les Français : le Wokistan nous impose une culpabilisation qui précède notre effacement, tandis que les islamistes installent leurs fiertés dans les quartiers ethniques devenus des quartiers souverains. […]

Le “mémoricide”, pour une nation, équivaut au génocide pour un peuple. Cette ablation de la mémoire se traduit par l’amnésie de nos grandeurs et l’hypermnésie de nos lâchetés. Nous en sommes là. C’est ce que j’appelle la mémoire invertie. Nous vivons à l’inverse des repères laissés par nos pères. Nous vivons à l’envers de notre civilisation, nous ne participons plus de ses héritages, et nous ignorons une loi élémentaire : ce ne sont pas les vivants qui gouvernent les morts, mais l’inverse. Un sondage récent a révélé que 60 % des Français ne savent plus ce que représente le 11 Novembre. Quand un peuple vit dans l’instant, il bascule dans un trou noir. […]

Ceux qui interviennent dans le champ culturel sont des fabricants de terreau, quand ceux qui interviennent dans le champ de la politique sont des semeurs. Mais si vous semez sur de la rocaille, rien ne pousse. Et si le terreau n’est pas utilisé, il ne sert à rien. Les deux sont nécessaires. Après avoir lu Gramsci et médité la phrase de Lénine, « Donnez-moi 1 000 hommes, et je ferai la révolution », je me suis convaincu de ce que la droite devait reprendre le terrain culturel. Il suffirait de 1 000 hommes en France pour changer les choses. Il faut non seulement des tempéraments, mais des talents, de vraies élites.

[…] On sent que la guitare à la messe, ce n’est pas votre tasse de thé…

Ils ont tourné le dos au Golgotha. À l’Orient fondateur. Ils ont tué le mystère. Au moment où l’Église a abandonné le latin, mes amis écoutaient les Beatles. Quand je leur demandais pourquoi, l’un d’entre eux m’a répondu : « Parce que je ne comprends rien. » Les jeunes cherchent le mystère. Ils n’ont pas envie de comprendre. Or, la vie est un mystère, la mort plus encore. La matrice chrétienne, pour reprendre les termes de Jérôme Fourquet, s’est effondrée. Non seulement elle ordonnait la vie des gens, mais elle canalisait la vie, la mort, l’espérance, l’héroïsme. Tout ce qui fait la grandeur des hommes. Marcel Pagnol avait une définition très juste : « Tout chef-d’œuvre s’appuie sur trois lieux communs : la souffrance, la mort, l’amour. » Aujourd’hui, que reste-t-il de l’aggiornamento ? Une “Église verte”. Un pape qui veut punir l’Europe.

[…] Soyons unis. Comme le dit souvent Vincent Bolloré, « nous ne sommes pas trop nombreux. » La division est un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre. Quand on se trouve dans la tranchée, on se serre les coudes. Nous pourrions gagner la bataille des idées.

Comment définiriez-vous le rôle de Vincent Bolloré en France ?

C’est un héros moderne. Chevalier de la vérité de notre temps. En effet, je pense que les nouveaux héros sont ces capitaines d’industrie qui, sans sectarisme, portent un amour sincère envers leur pays. Ils pratiquent un capitalisme sacrificiel, en consacrant une partie de leurs moyens au service de la liberté d’expression, qu’ils considèrent comme dangereusement menacée. Vincent Bolloré cherche à garantir quelques hauts lieux de la parole alternative. Il est rare que les entrepreneurs, qui sont des créateurs de valeur ajoutée, soient en même temps des créateurs de valeur tout court. Je le connais depuis longtemps, et j’ai pour lui une profonde affection et une grande admiration. C’est un Breton. Il est comme un roc de l’Armorique, battu par les vents de Galerne. Et comme il le dit lui-même, il sait « semer ses poursuivants avec le déhanché du lapin breton ».

[…] Jean-Marie Le Pen a assisté, depuis son balcon, à la victoire de ses idées. Il est le premier à avoir pointé du doigt la question de l’immigration. Il a expliqué que si nous cédions à l’immigration massive, la France serait en danger. Nous ne pouvons pas dire qu’il avait tort. En revanche, il y avait chez lui et chez ses amis une tendance à l’exil intérieur. Ne se considérant pas de ce monde, ils ne souhaitaient pas y participer. Son mouvement manquait d’enracinement. Un jour, je lui avais fait la remarque : « Vous savez Jean-Marie, si vous aviez été maire de La Trinité, peut-être que vous auriez été président de la République. » […]

Budget : il y a des coups de hache à donner au sein de l’Administration

Extrait d’un entretien donné par Jean-Yves Le Gallou à Politique Magazine :

Vous pouvez commander ou vous abonner à Politique Magazine ici ou le retrouver chaque mois sur Le Club de la Presse.

Le Groupe Dassault verse un don exceptionnel pour reconstruire l’église de Saint-Omer

Début septembre, l’église de l’Immaculée-Conception, à Saint-Omer (Pas-de-Calais), avait été incendiée par un multirécidiviste, lequel a été mis en garde à vue. Le curé était allé sauver le Saint-Sacrement dans l’église en flammes. L’AGRIF s’est portée partie civile car l’enquête se déroulait sous la qualification criminelle de « destruction par incendie en raison de la religion », caractère antireligieux qui est malheureusement trop souvent ignoré en bien d’autres affaires.

On apprend que la famille Dassault vient de donner un million d’euros pour reconstruire l’église, portant la cagnotte de la Fondation du patrimoine à près de 1 140 000 euros. La famille Dassault explique avoir fait ce geste en raison du rôle religieux, social et culturel que jouait l’église de l’Immaculée Conception.

Sur Facebook, le maire François Decoster communique :

Notre profonde reconnaissance au Groupe industriel Marcel Dassault et à la famille Dassault pour ce mécénat exceptionnel.

Ce vendredi restera une grande date dans l’histoire de notre belle Ville de Saint-Omer: nous avons accueilli Marie-Hélène Habert-Dassault et Benoît Habert, qui représentaient le fleuron de l’industrie aéronautique française et sa fondation, accompagnés des responsables de la Fondation du patrimoine, dont son directeur général Alexandre Giuglaris et sa Déléguée départementale Dominique Rembotte, pour la remise d’un don d’1 million d’euros pour contribuer au financement de la reconstruction de notre église dévastée par un incendie criminel le 2 septembre dernier.

Une journée qui a enchaîné les moments d’émotion: visite de l’église et présentation de la pose des échafaudages de protection et de soutien dans la perspective du chantier de reconstruction, échanges en mairie pour présenter les phases du chantier, tour de ville pour illustrer notre politique patrimoine, signature de la convention de mécénat en présence d’habitants de nos Faubourgs et d’organisateurs de manifestations contribuant à la souscription de la Fondation du patrimoine, rencontre avec les spectateurs venus à la représentation de la pièce de Germaine Acremant interprétée par la troupe des Faubourgeois.

Ce don exceptionnel rejoint 1200 donateurs de la souscription de la Fondation du patrimoine. Il montre toute l’attention d’un grand acteur de notre économie nationale, qui fait rayonner notre drapeau aux quatre coins du monde, pour le patrimoine de tous nos territoires, facteur d’identité, de fierté et de cohésion.

Franc-maçonnerie et réseaux pédo-satanistes

On peut s’attendre à ce que des médias parisiens dénoncent un film “complotiste”. Sauf que, en en juillet dernier, Libération a publié une enquête en 6 volets sur “Les hommes de la rue du Bac” : réseau pédocriminel, rituels sadiques. 

Huit femmes victimes de réseaux satanistes et pédocriminels ont choisi de prendre la parole dans le documentaire de Pierre Barnérias : « Les Survivantes ». La réalité qu’elles décrivent inclut des violences pires que les actes pédophiles.

Hélène Pelosse, l’une des femmes du film accompagnée du réalisateur Pierre Barnérias, a répondu à André Bercoff dans un entretien à Sud Radio. Les témoignages font part d’une barbarie sans limites : rituels sataniques, viols, décapitations, enfants forcés à tuer d’autres enfants…

Les Survivantes révèle l’existence de véritables réseaux organisés, composés d’individus parfois très puissants socialement, qui agissent impunément. « Au-delà de la pédophilie, il y a les réseaux ; au-delà des réseaux, il y a des sévices rituels ; et au-delà des sévices rituels, il y a des gens qui sont des psychopathes […], qui ont les moyens d’acheter leur impunité et le silence », explique Pierre Barnérias.

Selon Hélène Pelosse, l’amnésie post-traumatique est une constante chez les survivants adultes. Quand les événements reviennent en mémoire, il s’agit d’une véritable descente aux enfers. Pour elle, les souvenirs sont arrivés à l’âge de 42 ans :

« Je ne me suis pas souvenue avec ma tête, mon corps s’est mis à se souvenir. […] J’avais un grand-père maternel qui était franc-maçon satanique, pédiatre, major de l’internat sur la ville de Lyon ; qui est tombé là-dedans. […] Quand vous commencez à faire cela, le principe, c’est que vous devez sacrifier votre propre famille. Il a commencé à faire des choses avec ma mère qui ne s’est jamais souvenue de rien, et ensuite avec ses petits enfants, donc on est plusieurs à avoir été torturés. Plusieurs de mes cousins et cousines ont fait des séjours en hôpital psychiatrique. Personne ne se souvient de ça. […] En fait, quand vous vous en souvenez, c’est des billets pour l’enfer. Il n’y a pas d’autres mots. »

« Ayez conscience que le droit français protège mieux les animaux que l’enfant à naître. Et même la progéniture à venir des animaux, comme les œufs de certains oiseaux»

Le procès de Pierre Palmade a débuté ce mercredi à Melun. L’avocat des parties civiles, Me Mourad Battikh, a débuté l’audience en lançant le débat sur le statut juridique du fœtus, en particulier celui que Mila, la passagère du véhicule percuté par l’artiste, a perdu dans l’accident du 10 février 2023.

« Mila était enceinte de six mois au moment de l’accident ayant entraîné le décès de son bébé. Solin était son nom. On sait aujourd’hui que cette enfant était viable. Il y a un lien de causalité entre l’accident et sa mort. Tout le monde est d’accord pour questionner la jurisprudence, même Pierre Palmade, qui dit J’ai tué un bébé ou encore Je suis responsable de la mort d’un bébé. Ce dossier est l’occasion de rendre le droit meilleur, plus intelligent, plus en phase avec les attentes de notre société. »

« S’il y avait eu une césarienne ce jour-là (de l’accident), l’enfant serait né vivant et viable. Ayez conscience que le droit français protège mieux les animaux que l’enfant à naître. Et même la progéniture à venir des animaux, comme les œufs de certains oiseaux. C’est ahurissant ! »

« La mort de Solin a été constatée sur un acte de naissance, sur un certificat de décès. Une sépulture a été dressée. Cela fait beaucoup d’actes d’État civil pour quelqu’un qui n’est rien. Le fœtus n’est pas protégé des actes d’un tiers. C’est proprement scandaleux. Je demande solennellement de faire évoluer la jurisprudence. »

Irresponsables ? Coupables !

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

« Irresponsabilité budgétaire », « double discours », « un attentisme et une inaction dommageables », « mystification », « sentiment général d’irresponsabilité et de déni collectif ». N’en jetez plus !

Encore bravo à la Macronie ! Encore bravo pour cette performance de choix ! Ils se voulaient amateurs ? Ils étaient professionnels du mensonge et de la dissimulation. Voilà sept ans que nous subissons une politique sans vision aucune pour la France et les Français, court-termiste, que nous assistons au pillage économique de notre pays. Sept ans au cours desquelles la manifestation des intérêts privés l’a largement emporté sur la défense du Bien Commun.

Nous pourrions revenir sur les moments forts de cette désastreuse présidence, cette théâtralisation de la vie politique par un homme trop occupé à promouvoir son image de Dieu jupitérien (ni plus ni moins on croit rêver), provocateur, manipulant les symboles les plus sombres et jouissant sans retenue de ce pouvoir qu’une faible partie des Français lui a donné un soir de mai 2017, pouvoir pourtant illégitime tant le fossé entre les aspirations des Français et les objectifs cachés que lui même poursuivait se creusait de jour en jour.

Ah il est beau le fameux quoi qu’il en coûte ! Ce n’est pourtant pas faute d’avoir à maintes reprises au travers d’articles, conférences, video, alerté sur cet enfumage auquel tous les protagonistes de cette lamentable histoire ont participé, hommes politiques et media sans qui les premiers n’auraient pu maintenir la population en état d’ignorance. La dette se rembourse et il n’existe pas d’argent gratuit, celui-là pourtant tiré à profusion sous la houlette d’un ministre de l’économie s’exonérant aujourd’hui de toute faute alors que l’endettement public, insoutenable vient fragiliser les entreprises, les familles, le pays.

Le dynamisme de cette jeunesse au pouvoir suprême était suspect à biens des égards. Ils allaient renverser la table comme on dit, dépoussiérer une France vieillie, endormie, et nous faire rentrer dans le 21ème siècle en conquérants. En commençant d’abord par vouloir absolument faire table rase de notre passé, notre histoire, notre culture, nos racines. Avant eux, il n’y avait rien ; après eux, la lumière franc maçonne…

Leur logique était une logique de destruction.

Destruction de nos identités, et ce dès le plus jeune âge – le plus fragile – avec l’apprentissage de notions pornographiques les plus folles, de transition de genre, de marchandisation de nos corps.

Destruction de la Vie, avant même la naissance puisque le projet de constitutionnalisation de l’avortement est devenu une priorité présidentielle. Est ce bien utile ?

Destruction de la Vie encore, pour les plus faibles et les anciens, avec le projet de loi sur la fin de vie. Quelle société digne de ce nom peut autant promouvoir la mort des plus faibles ?

Jamais gouvernement n’a autant légiférer sur la Mort, la Mort de ces propres concitoyens.

Destruction de notre économie par de soi-disant spécialistes, des Mozarts… des tocards oui. Adeptes de la théorie du ruissellement, dont les effets positifs sur les revenus notamment n’ont pourtant jamais été démontrés, ils ont favorisé la concentration des richesses chez les plus riches et créé un niveau d’ inégalités sociales jamais observées en France.

Destruction sociétale avec la folie migratoire et l’insécurité par voie de conséquence, des banlieues surchauffées sur fond de trafic de drogue mexicanisant le pays.

Destruction de notre histoire, notre culture avec des actes ignominieux de repentance à répétition sur fond d’idéologie wokiste.

Irresponsable ? C’est le terme employé par les membres de la commission en charge du rapport d’information sur le dérapage du déficit public. Le terme est mal choisi car il reviendrait à les exonérer, un irresponsable n’ayant pas à répondre de ses actes devant la Loi.

Mais coupable oui.

Amitiés patriotes

P.MAGNERON

Président IDNF

École : pour une meilleure gestion des dépenses publiques, savoir qui paye quoi ?

Michel Valadier, Directeur général de la Fondation pour l’école, nous révèle que

  • un élève scolarisé dans le public coûte 12 300€ par an.
  • un élève scolarisé dans le privé sous contrat coûte 5 925€ à l’État auquel il faut ajouter 1 500€ de contribution des familles.
  • un élève scolarisé dans une école libre hors contrat ne coûte rien à l’État, la contribution des familles et des bienfaiteurs étant de 4 500€ par an en moyenne.

Alors que le nombre d’élèves a baissé de 4% depuis 2017, le budget de l’Éducation nationale, lui, a augmenté de 30% sur la même période. Tandis que les dépenses s’envolent, le niveau lui, continue de s’effondrer. À noter : si les écoles libres hors contrat n’existaient pas, l’État et les collectivités devraient débourser 1,6 milliard supplémentaire.

Soutenir les écoles libres, c’est donc réduire les dépenses publiques de la France ! À quand la reconnaissance par l’État de cette contribution au bien commun ?

Procès Palmade : les lois sur l’avortement (IVG et IMG) ont un impact sur la protection de tous les bébés, même “désirés”

Voici un nouvel entretien sur l’avortement, qui suit ceux de Valérie, Amélie et Noémie, témoignant de leur avortement sur la même chaîne YouTube.

Nicolas Bauer, juriste au Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), révèle des enjeux méconnus de l’avortement en France. De la constitutionnalisation controversée aux témoignages poignants de femmes, il expose les défis juridiques, éthiques et sociaux liés à cette pratique. N. Bauer souligne l’importance d’une approche plus nuancée, mettant en lumière le besoin d’alternatives et de soutien pour les femmes confrontées à des grossesses inattendues. Il évoque également les initiatives en cours pour améliorer l’accompagnement et l’information autour de l’avortement, tout en questionnant les politiques actuelles qui semblent parfois favoriser cette option au détriment d’autres choix.

Javier Milei : le G20 est dépassé, en crise et le concept de « gouvernance mondiale » est l’étiquette de cet échec

Déclaration du président de la République argentine, Javier Milei, lors de la session II du sommet des dirigeants du G20, traduite par Conflits :

Session II : « Réforme des institutions de la gouvernance mondiale ».

Chers membres de cette assemblée,

Les organismes et forums internationaux qui constituent aujourd’hui la communauté internationale ont été créés dans l’esprit que toutes les nations concernées pourraient se réunir pour coopérer sur une base volontaire, en tant qu’égales et autonomes, afin, entre autres, de sauvegarder les droits fondamentaux des personnes.

Ce principe est inscrit dans le premier article de la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui stipule que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ».

Pourtant, aujourd’hui, près de 70 ans après l’inauguration de ce système de coopération internationale auquel nous participons, nous et le reste des nations du monde, il est temps de reconnaître que ce modèle est dépassé, il est temps de reconnaître que ce modèle est en crise, parce qu’il est depuis longtemps en contradiction avec son objectif initial.

Tout d’abord, parce que nous n’avons pas réussi à remplir le mandat de coopération internationale volontaire entre égaux.

Aujourd’hui, ce qui prévaut dans la communauté internationale est un schéma d’imposition. Il ne s’agit pas d’une coopération symétrique et autonome.

Deuxièmement, et surtout, parce que de nombreuses politiques promues avec insistance par la communauté internationale violent les droits les plus fondamentaux des citoyens du monde, à savoir le droit à la vie, à la liberté et à la propriété privée.

En pensant au slogan de cette exposition, je crois que le concept de « gouvernance mondiale » est devenu l’étiquette de cet échec.

Car aujourd’hui, même si beaucoup n’osent pas le dire à voix haute, nombreux sont ceux qui, au sein de la communauté internationale, considèrent que la « gouvernance mondiale » est synonyme d’impositions de toutes sortes sur nos nations et nos citoyens.

Qu’il s’agisse de barrières à la production et au commerce, de mandats de censure sur la liberté d’expression, d’impositions culturelles ou de conditions d’accès au marché du crédit.

Le problème est que ces définitions ne sont pas des accords entre les parties, mais des exigences, car ceux qui osent avoir leur propre point de vue sont punis.

Pour nous, le consensus est toujours fondé sur un désaccord sain et un débat vigoureux. Mais aujourd’hui, le désaccord est scandaleux, et le débat n’est ni vigoureux ni sain. Il n’y a pas d’égalité souveraine qui le permette et, par conséquent, le régime international devient un corset qui nous étouffe.

La preuve en est que, dans divers milieux, nous avons même été accusés de promouvoir des discours de haine, d’être antidémocratiques ou de représenter un danger pour les droits de l’homme, simplement parce que nous avons une opinion dissidente.

Cela signifie que les mécanismes de la gouvernance mondiale n’offrent pas de canal pour une conversation entre égaux. Ils n’offrent que deux voies : la soumission ou la rébellion.

Eh bien, plutôt que d’être des esclaves, nous préférons la rébellion. Je saisis donc cette occasion pour clarifier la position de cette administration sur certains des slogans de la mal nommée « gouvernance mondiale ».

S’il s’agit de restreindre la liberté d’opinion, ne comptez pas sur nous [no cuenten con nosotros en version originale].

S’il s’agit d’empiéter sur les droits de propriété des individus par le biais de la fiscalité et de la réglementation, ne comptez pas sur nous.

S’il s’agit de limiter le droit des pays à exploiter librement leurs ressources naturelles, ne comptez pas sur nous.

S’il s’agit d’inventer des privilèges de sexe, de race, de classe ou de toute autre minorité, et de nier le principe d’égalité devant la loi, ne comptez pas sur nous.

S’il s’agit d’imposer une plus grande intervention de l’État dans l’économie, nous sommes exclus.

Nous pensons que la coopération internationale peut être bénéfique pour tous, oui, mais cela exige le respect de la souveraineté des nations et des droits individuels de leurs citoyens.

Après tout, c’est l’essence même de notre programme de liberté et c’est la direction que devrait prendre, selon nous, tout effort de réforme des institutions de la gouvernance mondiale.

Tout comme il y a eu une course à l’espace au XXe siècle, nous pensons que les prochaines décennies seront marquées par une autre course. Une course à la fiscalité et à la déréglementation, où les pays qui préservent la liberté des individus prospéreront. Ceux qui libèrent les forces productives. Ceux qui récompensent l’innovation au lieu de la punir. En d’autres termes, ceux qui s’attaquent aux vérités que la communauté internationale a négligées au cours des dernières décennies.

Aujourd’hui, nous nous engageons à être à l’avant-garde de cette course.

Et nous avons la foi et l’espoir que la communauté internationale reviendra aux principes qui lui ont donné vie : la coopération volontaire de nations souveraines sur un pied d’égalité, en défense de la liberté des individus.

Le grand remplacement n’existe pas, on construit des mosquées sans doute parce que c’est joli…

Boulevard Voltaire a fat réaliser une carte de France des mosquées : de huit mosquées en 1975, la France est passée à 2600 lieux de culte musulmans en 2024, outre-mer compris. Mais à part cela, il n’y a pas de grand remplacement :

 

Ouest-France suspend ses comptes X

C’est trop triste…

Dès qu’ils perdent leur monopole, les journaux subventionnés sont perdus. Ouest-France pourrait ainsi rembourser les 6 872 189 € de subventions

Wyoming : deux lois pro-vie retoquées par un juge

Lundi, un juge du Wyoming a considéré que deux lois visant à restreindre l’avortement « violent la Constitution » de l’Etat.

Les textes mis en cause sont le Life is a Human Right Act et une interdiction de l’avortement médicamenteux adoptée en 2023.

Pour Melissa Owens, juge du tribunal de district du comté de Teton, ces lois violent l’article de la Constitution qui stipule que « chaque adulte compétent a le droit de prendre ses propres décisions en matière de soins de santé ». Elle a accordé une injonction permanente contre les deux textes. Les pratiques demeurent donc légales « pour le moment ».

Le juge a notamment critiqué le fait que les restrictions à l’avortement commencent « dès les premiers stades du développement embryonnaire », ne faisant « aucune distinction » « entre un zygote et un fœtus », ou « entre un fœtus pré-viable et viable ».

Source : Gènéthique

Boston : Marche nationale des hommes pour l’abolition de l’avortement

La Marche nationale des hommes pour l’abolition de l’avortement a tenu sa troisième manifestation annuelle à Boston samedi lorsqu’elle a été accueillie par une foule de plus de plusieurs centaines de personnes, pour la plupart masquées, qui criaient des blasphèmes et cherchaient à bloquer physiquement le rassemblement pacifique à mi-chemin de la marche légalement autorisée.

Les forces de l’ordre locales ont appelé des renforts et, après une pause de plus de 30 minutes, ont réussi à briser le barrage physique et à permettre à la marche pacifique en faveur de la vie de reprendre. Plus d’une douzaine de personnes du camp dit « pro-choix » ont été arrêtées.

Malgré un léger retard, les marcheurs sont arrivés au rassemblement prévu au Parkman Bandstand du Boston Common, où ils ont pu proclamer publiquement leur message pro-vie avec des orateurs locaux et nationaux.

Depuis lundi matin, un groupe national appelé Socialist Alternative et le Revolutionary Communist Party figurent parmi les groupes qui se sont attribués le mérite de l’organisation et de la participation à ce blocus infructueux.

Selon Jim Havens, cofondateur de la Marche des hommes,

« il est assez révélateur que le groupe qui nous criait “nazis” et “fascistes” utilisait des tactiques totalitaires pour tenter d’arrêter notre marche et notre rassemblement légaux. Nous remercions les forces de l’ordre locales d’avoir respecté nos permis et d’avoir fait leur travail en apportant protection et ordre dans le chaos. Le mouvement pro-vie est favorable à la femme, à la famille et à l’amour authentique – et notre camp l’a clairement illustré, tandis que l’opposition manifestait clairement toutes sortes de haine et de désordre. C’était un témoignage clair pour tout le monde. La Marche des hommes appelle tous les hommes à aimer et à servir les femmes et les enfants, et à ne jamais leur faire de mal. Nous demandons également à tous de prier et de travailler pour le jour où le mensonge de l’avortement sera banni de notre monde et où toute vie humaine innocente sera appréciée et aimée sans exception – cela commence au niveau de la politique publique par un appel urgent à la Cour suprême des États-Unis pour qu’elle affirme le statut de personne constitutionnelle des enfants à naître en vertu de la clause d’égale protection du 14e amendement. Chaque être humain est une personne humaine et c’est un fait scientifique, et non une croyance religieuse, que la vie commence à la conception/fécondation.

Communiqué des Marcheurs :

Nous avons un groupe de personnes très en colère et d’autres qui sont littéralement déguisées en clowns et qui nous traitent de nazis et de fascistes. C’est très intéressant.

C’est triste de voir des gens dont la perception de la réalité est si bouleversée, mais si ce n’est pas la grâce de Dieu, j’y vais.

C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles nous organisons ces marches et rassemblements publics : pour aider ceux qui sont endoctrinés par la propagande du mal, pour les aider à sortir de leur bulle idéologique et à faire l’expérience de personnes réelles qui se tiennent du côté de ce qui est vraiment bon et beau et qui s’opposent aux meurtres de masse quotidiens de nos plus petits frères et sœurs.

L’idéologie maléfique dans laquelle ils sont tombés est celle qui est en faveur de l’assassinat d’enfants innocents. Nous défendons l’amour véritable des enfants innocents, de leurs mères, de leurs pères et de tous les autres, y compris ceux qui ont un problème avec cela.

Nous ne sommes pas vos ennemis, et vous n’êtes pas nos ennemis. Ne laissez pas ceux qui poussent et profitent de cette idéologie maléfique, de cette effusion de sang innocent, nous monter les uns contre les autres. Unissons-nous dans un amour véritable et authentique pour tous, restons unis et faisons avancer les choses pour mettre fin à ces meurtres de masse quotidiens et à l’exploitation des plus vulnérables. Il n’est pas trop tard pour abandonner vos personnages de bêtise et de haine. Et commencer le travail sérieux de l’amour véritable.

Pensez-y… le mensonge de l’avortement prend une mère enceinte et l’encourage à retourner son cœur contre son bébé, au point de tuer son propre enfant qui grandit en elle. C’est la chose la plus contre nature que l’on puisse imaginer. Pourquoi croire à cette idée horrible ?

Demandez à n’importe quel petit enfant : une mère enceinte est-elle censée aimer et protéger l’enfant vivant qui grandit dans son ventre, ou est-elle censée mépriser son enfant, ou considérer son enfant comme une menace ou un problème et le tuer ? La réponse est évidente. Que nous est-il arrivé en tant que peuple ? Comment tant de gens ont-ils pu tomber dans un mensonge aussi évident ? Pourquoi tant de gens sont-ils devenus si sombres et si froids ?

Certains disent : « Qu’en est-il des personnes en situation difficile ? Qu’en est-il ? Plus une personne a besoin d’aide, plus nous devons l’aider. Plus une mère enceinte est confrontée à des difficultés, plus elle est tentée de tourner son cœur contre son enfant (surtout dans la culture actuelle où le mensonge de l’avortement est omniprésent et épais), donc plus nous devons la soutenir et l’aider à garder son cœur tourné vers son enfant dans l’amour, comme il veut l’être naturellement, et venir à ses côtés pour l’aider à gérer et à surmonter les vraies difficultés auxquelles elle est confrontée. L’enfant n’est jamais le problème – c’est le mensonge de l’avortement : dire aux gens qu’un enfant est un problème qu’il faut tuer. Non ! Jamais ! Un enfant est une personne à aimer.

Et l’instinct maternel de chaque mère le sait au plus profond d’elle-même. Ne tombez pas dans le piège du mensonge de l’avortement qui dresse une mère contre son propre enfant et ignore les vrais problèmes auxquels elle est confrontée. Ce n’est pas un soutien que de dire « faites ce que vous voulez » – quand l’une de ces options est de tuer un enfant – c’est un soutien que de dire « je suis avec vous, nous sommes avec vous, gardez votre cœur tourné vers l’amour de votre enfant et nous vous aiderons à résoudre les vrais problèmes auxquels vous êtes confrontée ». Le mensonge de l’avortement est une propagande anti-vie, anti-femme, anti-famille, présentée comme pro-choix. Et quel est le choix : tuer des enfants innocents, bouleverser des cœurs et des vies, et nous dresser tous les uns contre les autres.

À ceux qui sont tombés dans le piège du mensonge, nous vous aimons et vous n’êtes pas seuls. Nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, défendent l’amour et s’opposent à ce mal et qui, eux aussi, sont tombés dans le piège du mensonge de l’avortement. Nous vous invitons à nous rejoindre à bras ouverts. Il y a ici une guérison, une communauté et de l’amour pour vous qui peuvent vous aider à aller de l’avant dans une nouvelle vie.

Et il y a un Rédempteur qui veut sauver et restaurer votre cœur, et son nom est Jésus.

Soyons clairs : il n’est pas nécessaire de connaître ou de croire en Jésus pour savoir que l’avortement est une erreur. C’est un fait scientifique, et non une croyance religieuse, que la vie commence à la conception/fécondation. Nous avons tous été de cette taille un jour.

Ce n’est pas de l’« extrémisme religieux » que de croire en un fait scientifique, c’est plutôt de l’anti-science que de ne pas y croire. La vie commence à la fécondation. Chaque avortement tue un être humain vivant. Ce sont des faits.

En ce qui concerne la vérité morale fondamentale selon laquelle nous ne devrions pas assassiner d’êtres humains innocents, elle devrait être naturellement évidente pour tout le monde, mais si ce n’est pas le cas, alors oui, c’est un crédit qui sert en fait de preuve du christianisme – que Jésus nous sorte des ténèbres d’une mentalité païenne qui conduit à penser que le sacrifice d’enfants et le génocide sont d’une certaine manière de bonnes idées.

Enfin, une personne naturellement raisonnable peut comprendre d’elle-même que chaque être humain est une personne digne d’amour et d’une protection égale dès le premier instant de son existence. Cependant, lorsque cela est obscurci de quelque manière que ce soit, c’est un grand cadeau que nous ayons la doctrine faisant autorité de l’Église catholique, que Jésus est mort pour nous donner, afin de nous guider avec une clarté cristalline, comme c’est le cas dans le document CCC2270 : « La vie humaine doit être respectée et protégée de manière absolue dès le moment de la conception. Dès le premier instant de son existence, l’être humain doit être reconnu comme ayant les droits de la personne, parmi lesquels le droit inviolable de tout être innocent à la vie ».

Louange et reconnaissance à Dieu tout-puissant !

Il nous ramène à nos sens naturels pour que les vérités naturelles évidentes puissent à nouveau être évidentes pour nous.

En fin de compte, nous devons faire de notre mieux pour faire appel aux meilleurs anges de ceux qui sont encore pris au piège du mensonge de l’avortement. Et je ne peux imaginer de meilleur moyen que de brandir la belle vision naturelle de la vie et de l’amour et de proclamer que non seulement c’est possible, mais que le travail est déjà en cours pour construire une civilisation de l’amour authentique qui se voit correctement les uns les autres selon ce que nous sommes vraiment – des personnes à aimer, et non des choses à manipuler, à utiliser ou à rejeter.

Voyez la mère enceinte avec son cœur tourné vers l’amour de son enfant. Voyez le père avec son cœur tourné vers l’amour de la mère et leurs cœurs tournés vers l’amour de leur enfant. Voyez la famille élargie avec son cœur tourné vers l’amour du père, de la mère et de l’enfant, les aidant dans toutes les circonstances difficiles auxquelles ils sont confrontés. Et lorsque cet idéal s’effondre, voyez la communauté dont le cœur est tourné vers le service aimant de la famille, du père, de la mère, de l’enfant, comblant le vide et les aidant à surmonter toutes les circonstances difficiles auxquelles ils sont confrontés.

Nous devons continuer à construire nos communautés avec des cœurs tournés vers le service aimant de ceux qui sont dans le besoin – en particulier les pères, les mères et les enfants qui sont les plus vulnérables au mensonge diabolique de l’avortement.

Cela doit progresser dans le cœur de chacun d’entre nous. Tout cela est naturellement raisonnable.

Et pourtant, il y a des couches de ténèbres, de péchés et de blessures que nous endossons au fur et à mesure et qui déforment nos cœurs et notre vision jusqu’à ce que ce qui est le plus naturellement évident, le plus évident, ne soit plus clair du tout. Et pour cela, nous avons vraiment besoin d’un Sauveur pour nous racheter et nous rendre nouveaux – et grâce à Dieu, nous en avons un :

Viens, Seigneur Jésus. Viens dans nos cœurs. Accorde-nous une nouvelle vie, une nouvelle innocence, pour que nous puissions à nouveau voir les vérités les plus évidentes qui s’offrent à nous. Délivre-nous du mal et libère-nous pour voir et travailler jusqu’à ce que le mensonge de l’avortement soit banni de notre monde et que toute vie humaine innocente soit appréciée et aimée sans exception.

Notre-Dame de la Victoire, priez pour nous.

S’armer pour le combat spirituel à l’approche de Noël

Comme chaque année, Meditatio propose à tous ses priants un nouveau parcours pour se préparer à la joie de Noël, à partir du 1er décembre. Cette année, le thème abordé sera celui du
combat spirituel. Une occasion de renoncer à ses idoles et de fortifier sa foi et son espérance pour se tourner résolument vers Dieu et accueillir son Fils !

Faire la volonté de Dieu, c’est s’armer dès aujourd’hui pour le combat spirituel et c’est le défi que Meditatio, application de méditation chrétienne, propose de relever cette année. Si ce thème peut sembler déroutant – et peut-être même dérangeant – il reste un passage obligé pour grandir dans sa foi. En effet, le Seigneur souhaite pour chacun une vie ardente et heureuse dans laquelle grandissent liberté et paix intérieure. Mais cette promesse est exigeante et nécessite de surmonter les épreuves de toute vie.

Du 1er au 24 décembre, Meditatio proposera donc chaque semaine d’approfondir ce combat spirituel en abordant les thématiques suivantes :

  • Première semaine : Mener le bon combat,
  • Deuxième semaine : Les armes du combat spirituel,
  • Troisième semaine : Persévérer et espérer,
  • Quatrième semaine : Il vient, le Prince de la Paix.

Chaque jour, une méditation audio exclusive sera proposée sous deux formats (10 ou 15 minutes) et permettra au priant de mesurer tous les enjeux du combat spirituel dans son quotidien. Chaque séance commence par une courte mise en condition corporelle, puis le temps de prière à proprement parler est constitué de temps d’enseignement très succinct, de réflexion personnelle, de méditation de la Parole de Dieu et de silence.

L’union des droites au Parlement européen pourrait faire sauter la Commission

La coalition du Parlement européen, suite aux élections, s’est bâtie entre le PPE, les sociaux-démocrates et Renew avec un soutien mesuré des Verts. Cette majorité, qui a permis de reconduire Von der Leyen à la tête de la commission, connait une alternative. Le PPE s’allie avec les trois groupes de droite nationale selon es textes à adopter.

Cette coalition s’est manifestée à l’occasion d’une résolution sur le Venezuela refusant de reconnaître la victoire de Nicolàs Maduro. Cette coalition s’est à nouveau reformée en octobre pour un amendement au budget européen finançant les murs à la frontière.

Le PPE négocie avec le groupe CRE de Meloni, qui fait ensuite la passerelle avec les Patriotes d’Orban et Bardella et l’Europe des nations souveraines, qui rassemble les autres droites.

Les candidats aux postes de commissaires doivent se faire confirmer individuellement par le Parlement européen. La désignation en tant que vice-président de la Commission de l’Italien Raffaele Fitto, qui ferait entrer le CRE de Meloni dans les institutions, fait débat. Pour éviter un rejet, le PPE menace de s’opposer à la vice-présidente sociale-démocrate espagnole, Teresa Ribera.

« Au lieu d’enseigner la peur de la grossesse, nous devrions enseigner la peur du refus d’avoir des enfants. »

Sur X, un journaliste suédois souligne que le taux de natalité en Suède est à son plus bas niveau depuis qu’il existe des statistiques, à savoir 1749. Et qu’il en est de même en Grande-Bretagne. « C’est un désastre », dit-il. « Pourquoi les indices de fécondité s’effondrent-ils autant ? »

Moins de dix minutes plus tard, Elon Musk lui répondait :

« Au lieu d’enseigner la peur de la grossesse, nous devrions enseigner la peur du refus d’avoir des enfants. »

Le mois dernier il avait dit à Tucker Carlson :

« Nous devons arrêter de faire peur aux femmes en leur disant qu’avoir un enfant détruit leur vie. C’est faux. Nous terrifions les filles en leur disant que si elles tombent enceintes, leur vie est finie. C’est ce que les écoles enseignent. Je suis d’accord, nous ne devrions pas avoir de grossesses chez les adolescentes. Mais en fait, avoir un enfant est l’une des choses les plus agréables et les plus heureuses que l’on puisse faire. »

La loi “controversée” sur l’interdiction de la GPA

Euractiv, l’organe de propagande de l’UE, l’a mauvaise :

En Italie, une loi qualifiant la gestation pour autrui (GPA) de « crime universel » entre en vigueur lundi 18 novembre, après sa publication au Journal officiel italien (Gazzetta Ufficiale). Elle interdit cette pratique non seulement sur le territoire national, où elle était déjà illégale, mais aussi pour les citoyens italiens qui y auraient recours à l’étranger, et ce même dans des pays où elle est autorisée.

La nouvelle loi, défendue par le parti d’extrême droite Fratelli d’Italia de la Première ministre Giorgia Meloni et adoptée mi-octobre par les sénateurs italiens, prévoit des peines de trois mois à deux ans de prison et des amendes allant de 600 000 euros à 1 million d’euros. […]

Euractiv annonce :

L’association Luca Coscioni — association en faveur de la liberté de la recherche scientifique — a annoncé son intention de contester la loi italienne devant les tribunaux, citant son impact sur au moins 50 couples prêts à entamer des procédures de maternité de substitution.

Dans une déclaration partagée avec Euractiv, l’association décrit la GPA comme une « opportunité scientifique » et juge la législation injuste et irrationnelle.

« Nous sommes prêts à défendre tous les couples touchés par cette loi injuste. Leur combat sera le nôtre devant les tribunaux », ont annoncé le trésorier de l’association, Marco Cappato, et la secrétaire générale, Filomena Gallo, dans un communiqué.

Politique et médias publics : un député PS, membre du conseil d’administration de France Télévisions, vise la mairie de Paris

Emmanuel Grégoire, ancien premier adjoint à la mairie de Paris, a été recasé au conseil d’administration de France Télévisions alors que ce poste est censé être attribué au président de la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, actuellement le député socialiste Fatiha Keloua Hachi.

Va-t-il démissionner ?

Le député de Paris Emmanuel Grégoire, ex-premier adjoint d’Anne Hidalgo aujourd’hui en froid avec elle, sera candidat à la Mairie de Paris pour les municipales de 2026, a-t-il déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) lundi 18 novembre dans la soirée.

Le député de 46 ans, qui a infligé une défaite au député macroniste sortant et ex-ministre, Clément Beaune, en emportant la 7e circonscription de Paris avec 50,87 % des voix dès le premier tour, a pendant longtemps été vu comme le dauphin d’Anne Hidalgo. Mais leurs relations se sont tendues.

Gratuité des lieux de cultes : débat entre Rachida Dati et Mgr de Moulins-Beaufort

Rachida Dati a des problèmes avec l’argent. Le Parquet national financier (PNF) a confirmé vendredi 15 novembre avoir demandé que le ministre de la culture ainsi que l’ex-patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn soient jugés pour corruption et trafic d’influence.

Lundi, elle était reçue au siège de la conférence des évêques, pour débattre de la gratuité de l’accès à Notre-Dame de Paris, au siège de l’Église catholique à Paris, avenue de Breteuil. L’archevêque de Reims a relancé ce débat en s’appuyant sur «la loi du 9 décembre 1905» qui

«nonobstant la confiscation des biens qu’elle a opérée, est une loi de liberté, garantissant la liberté de culte et ce que nous appelons désormais la liberté religieuse des citoyens».

Par conséquent «les lieux de culte sont affectés au culte exclusivement et intégralement et leur accès est gratuit».

Les églises

«ont toujours été des lieux ouverts à tous, et en premier lieu aux pauvres, aux personnes blessées par la vie, à ceux et celles qui ont besoin de pleurer, de se reprendre, de trouver un refuge. (…) En faire payer l’entrée pour en assurer l’entretien, serait autant de manières de trahir leur vocation originelle. Dans nos sociétés où tout se surveille et où beaucoup de choses sont accessibles du moment que l’on paie, les églises de France, les cathédrales de France sont une magnifique exception.»

«Permettez-moi de former le vœu cependant, que nos églises et nos cathédrales soient préservées de la marchandisation croissante que l’on constate des lieux de culture et de la pente fatale qui transforme la découverte de leur signification si riche, si pleine et l’effort que cette découverte exige en une animation qui diffuse les messages que le public est censé pouvoir recevoir. Le modèle économique qui nous gouverne, dans lequel nous vivons, possède des limites, il ne respecte pas tout de ce que l’humanité porte. »

«Il est bon que ces limites soient manifestées. Le patrimoine religieux a vocation à rendre ce service-là. Sans doute, tenir que ce patrimoine échappe aux lois économiques est coûteux pour la collectivité, mais une telle attitude, celle de notre pays pour le moment, est prometteuse pour son avenir, si celui-ci doit être encore plus fraternel.»

Le ministre de la culture a répondu :

« je ne désespère pas, Monseigneur, de vous convaincre ».

« Je suis intimement convaincue qu’un pays qui ne s’occupe pas de son patrimoine est un pays qui ne s’occupe pas de son avenir. C’est pour cela que j’ai fait de la sauvegarde du patrimoine religieux l’une de mes priorités. Et c’est aussi dans cet esprit que j’ai proposé de mettre à contribution les touristes venus visiter Notre-Dame, à travers un droit d’entrée qui serait reversé au patrimoine religieux sur tout le territoire »

« Cette idée protège la liberté de culte, et vous connaissez mon attachement à ce principe fondamental de notre droit. Surtout, elle pourrait permettre de sauver une grande part de notre patrimoine. Quoi de plus beau, de plus noble pour Notre-Dame, rebâtie par la mobilisation de tous, par une générosité inédite, que de permettre à son tour que des édifices religieux en péril puissent être sauvés ? Au-delà de la nécessité matérielle de la mesure, c’est la symbolique de la mesure qui est la plus forte. »

« cette proposition a fait débat, je le sais Mais je la trouve cohérente, et j’aimerais que nous puissions l’étudier sérieusement ensemble ».

« Je n’ai pas eu l’impression de ‘marchandiser’ le patrimoine religieux Monseigneur, loin de moi cette idée, je ‘marchandise’ pas plus ce lieu dont tant de Français ont besoin pour se recueillir. »

« Je crois à un État fort, je crois à l’État. Et la France peut être fière de cet État fort. D’où le financement public car il faut pouvoir soutenir, la liberté de culte, que j’associe au patrimoine religieux. Ainsi l’État ne devra jamais abandonner son patrimoine religieux, c’est ma conviction. » Mais elle a ajouté : « Il y a une part de responsabilité de chacun pour contribuer à cette protection du patrimoine religieux ».

Levothyrox : la fake news de la veille devient la réalité du lendemain

Une fois de plus, la fake news de la veille devient la réalité du lendemain.

L’affaire du Levothyrox ? «Il n’y a aucun scandale», nous disait avec force, le ministre de la Santé, Agnès Buzyn en septembre 2017.

«C’est une crise liée à un défaut d’information et à un défaut d’accompagnement, qu’il faut entendre. La nouvelle formule est même beaucoup plus stable que la précédente.»

La réalité :

Entre mars 2017 et avril 2018, ce sont 31 000 patients souffrant de maux de tête, d’insomnies, de vertiges et d’autres effets secondaires qui mettent en cause la nouvelle formule.

La Cour de cassation a annulé la décision de la cour d’appel de Montpellier qui rejetait les demandes d’indemnisation de 45 patients. Ces derniers avaient attribué des effets indésirables à un changement d’excipients – mais pas de principe actif – dans la formule du Levothyrox et lancé des procédures civiles.

En 2017, à la suite d’une demande de l’Agence nationale du médicament et des produits de santé (ANSM), une nouvelle formule de Levothyrox arrive sur le marché français. Elle contient le même principe actif, la lévothyroxine, mais des excipients différents. Entre mars 2017 et avril 2018, ce sont 31 000 patients souffrant de maux de tête, d’insomnies, de vertiges et d’autres effets secondaires qui mettent en cause la nouvelle formule. Une enquête pénale est ouverte à Marseille en mars 2018 et l’ANSM est mise en examen en décembre 2022 pour « tromperie », un mois et demi après de la mise en examen de la filiale française du laboratoire allemand Merck pour « tromperie aggravée ». Des procédures civiles ont été lancées en parallèle pour obtenir des indemnisations, notamment celles des 45 personnes de Haute-Garonne. Ces demandes avaient été rejetées par la cour d’appel de Montpellier en 2023. C’est ce volet qu’a cassé la Cour de cassation, renvoyant l’affaire devant la cour d’appel d’Aix-en-Provence.

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