Condamnation de Nicolas Sarkozy ? Malheur au vaincu
Analyse d’un lecteur du Salon beige, ancien praticien des cours et tribunaux, à propos du jugement Sarkozy (380 pages) :
Sur le jugement Sarkozy du 25 septembre j’ai lu avec grand intérêt l’article paru le 30 suivant dans « Les 4 Vérités » et reproduit le lendemain par le Salon Beige.
J’aurais formulé la même chose sur le fond.
Je n’exprimerai donc pas une redite.
Je me limiterai à deux observations, l’une sur les investigations, les débats et le jugement (1), l’autre sur le mandat de dépôt à effet différé (2).
Concernant les investigations, celles-ci ont débuté seulement quelques mois après la victoire de François Hollande sur Nicolas Sarkozy en mai 2012, d’abord en enquête préliminaire puis en information confiée à un juge d’instruction. Elles ont duré 11 ans et ont vu se succéder plusieurs juges du pôle financier. De nombreux recours ont eu lieu, ce qui explique la durée de la procédure.
Concernant les débats en audience publique au tribunal judiciaire de Paris, ceux-ci se sont étalés sur 3 mois, du 6 janvier au 8 avril 2025, ce qui semble excessivement long au regard des faits. Il fallait donner aux médias du grain à moudre.
Concernant le jugement, le tribunal s’est accordé un délibéré de 5 mois et demi jusqu’au 25 septembre. Cela peut paraître beaucoup mais semble peu au regard de la trêve estivale et de l’ampleur du dossier : étude des innombrables pièces du tribunal, de celles du Parquet et des avocats, délibérés sans doute multiples entre les trois magistrats de la composition, rédaction et relecture d’un jugement de 380 pages, dactylographie et impression.
Concernant le mandat de dépôt à effet différé, il est difficile de se prononcer sur sa régularité et son bien-fondé. Il s’agit d’une institution récente et encore peu usitée. Sa nature juridique reste imprécise : mesure de sûreté ou début d’exécution d’une peine ? La Cour de Cassation semble ne pas avoir jusqu’alors clairement tranché la question. Voici la motivation retenue par le tribunal judiciaire de Paris :
« L’exceptionnelle gravité des faits et le quantum prononcé rendent nécessaire le prononcé d’un mandat de dépôt. Etant observé que M. SARKOZY ne s’est jamais dérobé à la moindre convocation et a été présent à l’audience sauf dispense accordée par le tribunal, il sera tenu compte de la nécessité pour lui d’organiser sa vie professionnelle pour prononcer ce titre sous la forme d’un mandat de dépôt à effet différé. Il sera néanmoins assorti de l’exécution provisoire, mesure indispensable pour garantir l’effectivité de la peine au regard de l’importance du trouble à l’ordre public causé par l’infraction. Il appartiendra donc au condamné de répondre à la convocation du parquet national financier pour fixer la date de son incarcération. »
Cette motivation n’est pas dénuée de contradictions.
Une question ressort de ces éléments et de bien d’autres du dossier : Nicolas Sarkozy n’était-il pas précondamné dès le 6 mai 2012 à 20 heures, au soir de sa défaite à l’élection présidentielle ?
MALHEUR AU VAINCU !
L’Histoire de France, à lire et à écouter!– Oeuvre magnifique, indispensable dans les bibliothèques familiales et scolaires !
Un véritable coup de coeur en découvrant cet album ! L’Histoire de la France ! pour les enfants, à lire et à écouter (– 4CD 1QR code.)
On ne présente plus, Gwenaëlle de Maleissye, professeur des Ecoles, auteur d’un manuel d’histoire de France pour les écoliers qui fait le bonheur des écoliers et des professeurs, attentifs à l’enseignement de cette matière et loin des clichés – destructeurs ou restrictifs, on ne sait plus – de l’Education nationale.
Elle nous livre ici une OEUVRE pour la jeunesse !
Un livre de 160 pages et surtout 4 CD, quatre heures d’écoute, intelligente et instructive. Un cadeau pour toute la famille ! Magnifiquement illustrée, cette histoire de France, à lire et à écouter s’adresse à tout public, à partir de 6 ans.
Le texte d’une grande portée pédagogique invite le jeune lecteur à une réflexion sur les différentes époques étudiées. Le récit chronologique est vivant, les personnages s’animent, prennent la parole et entrainent le lecteur à leur suite dans les aventures tourmentées et belles de l’histoire de notre pays.
« Aujourd’hui, c’est un grand jour, Tancrède est adoubé ! il devient chevalier. Il est prêt, il s’est confessé hier et a passé la nuit en prières… »
– Puis avec La Fontaine, passe les grilles du château et s’avance dans les jardins. Les jardins à la française… Pourquoi ? Comment ?
– Et Louis XVI : « Je prie Dieu que mon sang ne retombe pas sur la France »… Brusquement les tambours reçoivent l’ordre de battre : ils couvrent la voix du Roi…. Et Louis XVI est entraîné vers la guillotine.
– Première Guerre mondiale, le jeune lecteur partagera les lettres des poilus, suivra leur avancée et les ordres du général Pétain, « héros de Verdun ».
Et ainsi va la France au fil des pages, belles et sanglantes d’héroïsme et de sacrifice, de gloire et de deuil. Les aquarelles fines et évocatrices de Arnaud de Maleyssie, – oncle de l’auteur-, campent le décor et appuient le texte.
En conclusion, G. de Maleissye adresse une lettre à l’enfant… « Tous nous façonnons cette Histoire car nous contribuons à l’évolution de la France dans ses frontières et au-delà en Europe et dans le reste du monde. Puis un jour, tu t’adresseras à un plus jeune que toi, il t’écoutera et tu lui livreras ce trésor, l’Histoire de France qu’il enrichira à son tour. »
Voilà un titre à noter sur vos listes de cadeaux pour Noël….
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L’Histoire de France racontée pour les Ecoliers, Gwenaëlle de Maleyssie, Editions Criterion, 4 CD, 160 pages, 39.95 €
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Attaqué dans son domicile par des miliciens antifas
Attaqué à son domicile, le 3 octobre, par un commando d’antifas, Vincent, jeune artisan et militant royaliste à l’Action française, témoigne auprès de Boulevard Voltaire. Extrait :
Il était très exactement 8h13. Je le sais parce que je finissais ma toilette et me préparais à partir travailler. J’ai entendu frapper à la porte de mon appartement. Intrigué par une visite à cette heure, j’ai demandé de quoi il s’agissait et j’ai entendu une personne répondre qu’il s’agissait de la livraison d’un colis. J’étais méfiant, car je n’avais rien commandé, et j’ai juste entrouvert la porte d’entrée. Et là, tout est allé très vite. Un type a mis son pied dans l’ouverture pour m’empêcher de refermer, et j’en ai alors entendu un autre me crier “T’es un nazi, fils de p… !” L’un d’eux a alors donné un violent coup de pied dans la porte et les quatre individus se sont engouffrés dans l’appartement. L’un d’entre eux m’a plaqué contre un mur, pendant que deux autres se sont mis à me frapper au visage. Et le quatrième, le plus grand, celui que je pense être le chef du commando, est resté en retrait et a regardé ses complices me démolir. Ils m’ont ensuite poussé sur une table, qui s’est renversée. Ils ont continué en me donnant des coups de pied. J’ai voulu me défendre et je me suis abîmé les poignets. Tout cela n’a duré qu’une grosse minute, mais c’était dense. Une pluie de coups, et je ne peux même pas dire combien j’en ai reçu… Puis j’ai entendu leur probable chef dire « on se barre ». Et ils ont détalé. […]
L’attaque a eu lieu le jour des manifs des syndicats de gauche et il y en a eu à Saint-Étienne. Des gens sont venus de toute la région. Possible, donc, que le commando qui s’est attaqué à moi ne soit pas stéphanois. […] Je me suis ensuite rendu au commissariat où j’ai déposé plainte, et j’ai donné à la police copie du certificat médical.
La Vᵉ République, comme ses sœurs avant elle, au bord de l’effondrement : et si on essayait autre chose ?
Tribune de Louis de Bourbon, duc d’Anjou et prétendant au trône de France, dans le JDD :
L’état politique, institutionnel et social de notre pays ne cesse d’empirer. J’estime être dans mon rôle de chef de la Maison de Bourbon et d’héritier de la dynastie qui a fait la France, en prenant la parole sur le sujet. C’est avec douleur que je vois mon pays s’enfoncer dans une crise politique chaque jour un peu plus insoluble où, une fois de plus, les partis et les politiciens, loin d’agir pour l’intérêt supérieur de la France et donc des Français, préfèrent mener leur propre jeu. La République, fidèle à son histoire, est soumise aux logiques partisanes. Si la constitution voulue par le général de Gaulle semblait vouloir corriger ce travers, force est de constater que, cinquante ans plus tard, ce fléau qui a tant fait souffrir la France, ressurgit avec force.
Alors que les tensions sociales, tant pour des raisons économiques qu’identitaires, traversent le pays de manière de plus en plus violente, et que des menaces extérieures s’accumulent, l’État est à l’arrêt. Comme à de nombreuses reprises par le passé, les institutions républicaines et la classe politique ne sont pas à la hauteur des défis du temps. La Vᵉ République, comme ses sœurs avant elle, semble être au bord de l’effondrement. Les gouvernements se succèdent et se ressemblent. Ils appliquent les mêmes méthodes et les mêmes mesures. Inlassablement. Je constate une absence totale de remise en question et une absence de réelle volonté réformatrice. Alors que la politique est souvent décrite comme étant le champ de tous les possibles, aujourd’hui en France, elle est devenue un espace d’immobilisme, d’impuissance et d’incapacité.
À la croisée des chemins
Notre pays, à nouveau, va se retrouver à la croisée des chemins de son histoire. À nouveau un choix va peut-être se poser. Et même si ces temps sont nécessairement source d’inquiétudes voire de souffrances, ils sont également porteurs d’espoir. En effet, c’est dans ces moments que, grâce aux hommes de bien, grâce à ceux qui sont animés d’un réel souci du bien commun, de grands et bons changements peuvent advenir. Qui connaît l’histoire de France sait que, plusieurs fois, nous avons connu des situations similaires. Il n’appartient donc qu’à nous de saisir ces opportunités pour que la France retrouve le chemin de sa destinée glorieuse et de son heureuse prospérité, si nécessaire à l’épanouissement des peuples.
Ainsi, j’invite les Français à bien considérer la situation actuelle de nos institutions et de la classe dirigeante dont la grande incurie rend insupportable sa pratique de la cooptation. À l’heure des choix, j’espère que l’héritage monarchique dont je suis le dépositaire soit encore suffisamment vivace dans le cœur de mes compatriotes, pour être une source d’inspiration et, je le dis, d’espérance. La stabilité, le temps long, la vision sur plusieurs générations, et des chefs d’État soucieux de ne pas transmettre le chaos à leur successeur : autant de points qui seraient à remettre au centre de la vie politique française. Je ne parle pas que de données institutionnelles.
Je parle également de tout un système de pensée et de valeurs. Une réflexion intégrale à faire sur notre mode de vie et de gouvernement. Français, n’oublions pas que c’est à l’ombre des lys que vos libertés se sont épanouies et que la France a connu son apogée. Il nous faut des gouvernants qui sachent que le bonheur des peuples est leur ultime mission. Que Saint Louis, modèle des chefs d’État, protège la France et les Français en ces heures d’incertitude grandissante.
L’Association des victimes du bal de Crépol dénonce France Télévisions
Coup de gueule sur Facebook contre la désinformation du service public, financé par nos impôts :
Bonjour à tous.
Petit post aujourd’hui après plusieurs jours assez dense dû à la reconstitution.
Un petit coup de gueule après certains journalistes ou réalisateurs de documentaires de France 2 qui depuis plusieurs semaines nous ont contactés pour faire une série documentaire sur “ce qui a fracturé la France” avec l’affaire qui nous lie en premier de la série.
Mais lorsque que je leur dit que nous ne parlerons pas de l’affaire tant que le procès ne sera pas passé, elle me dit on parlera pas de l’affaire, ben dans ce cas pourquoi nous appeler nous.
Pour nous rabâcher qu’il y a eu de la récupération politique d’extrême droite? Mais jamais dire qu’il y a aussi récupération politique du NFP? Et pourtant.
Je ne nommerai personne, mais nous ne sommes pas dupe.
Alors je vais vous dire une seule chose mesdames et messieurs les journalistes, les médias.
NOUS SOMMES QUE DES VICTIMES ET NOUS REPRESENTONS AUCUN PARTI POLITIQUE, NOUS VOULONS JUSTE QUE LA JUSTICE FACE SONT TRAVAIL.
NOUS DEMANDONS JUSTICE ET PAIX
VOUS POUVEZ LE METTRE DANS LE PARTI QUE VOUS VOULEZ.
Nous n’arrangerons pas notre vécu pour faire plaisir aux uns ou aux autres.
Chacun est libre de s’exprimer mais pour beaucoup nous parlerons en temps voulu et quand nous le déciderons et à des médias en qui nous avons confiance. (désolé mais les médias de france television pour le moment n’ont pas été exemplaires, je pense à Cohen, les fameux écrivains de ce livre torchon, etc…) je pense à certain journaux qui ont écrit beaucoup de bêtises car à défaut de pouvoir parler aux victimes, ils se sont rabattus sur des dire de personnes qui n’étaient pas là ce soir là et qui ne savent rien de ce qui s’est passé, mais pense savoir.
Pour nous le combat continu, Thomas était un fils, un frère, un cousin, un ami, un enfant et à chaque fois que ces médias raconte leurs versions de cette soirée, c’est à lui et sa famille que nous pensons mais aussi à tous les autres qui étaient là et qui on failli eux aussi rejoindre les étoiles dans cette folie meurtrière.
Ensemble on est plus fort et on résistera.
Législative partielle dans le Tarn-et-Garonne : Bruno Retailleau appelle à ne pas voter PS
Alors que le candidat LR a été éliminé au premier tour de la législative partielle, le président du parti Les Républicains appelle à ne pas voter pour la candidate socialiste qui fait face à celui de l’UDR, soutenu par le RN.
Bruno Retailleau appelle à ne pas voter, dimanche 12 octobre, pour la socialiste Cathie Bourdoncle. « Pas une voix pour la gauche », a affirmé le chef de la droite, mardi, sur Europe 1 et CNews.
Le candidat LR Bernard Pécou, arrivé en troisième position au premier tour (17,55 %), avait indiqué dimanche soir qu’il laissait « [s]es électeurs et électrices libres de leur choix ». Il déclare au Monde déconfit par ce refus de jouer au castor :
« J’ai pris connaissance ce [mardi] matin de l’appel de Bruno Retailleau à ne laisser aucune voix à la gauche. Je reste fidèle à ce que j’ai toujours défendu – l’indépendance d’esprit, la cohérence et la liberté de choix. J’ai pleine confiance dans les électeurs pour qu’ils exercent, en conscience, leur responsabilité citoyenne ».
Entre la constitutionnalisation de l’avortement et la légalisation de l’euthanasie, fêtons l’abolition de la peine de mort…
Cette République est lunaire et morbide. Alors que plus de 250 000 petits d’homme ont été légalement massacrés l’an dernier en vertu de la loi sur l’avortement et que les gouvernements éphémères qui se succèdent veulent légaliser l’euthanasie avant de se pencher sur le budget de l’Etat, la République va honorer en grande pompe l’abolition de la peine de mort en la personne de Robert Badinter.
Nous vivons un moment orwellien : la mort c’est la vie, tuer c’est sauver, le crime c’est le bien, la vie c’est le mal…
Le tout manipulé par les loges maçonniques, qui ne s’en cachent pas :
Retrouver des nuits de qualité avec le Pack Sommeil de Meditatio
Communiqué de Meditatio :
En novembre 2024, un Français sur deux déclarait avoir subi des problèmes de sommeil au cours de la semaine écoulée (source : Sommeil · Inserm, La science pour la santé)… Fort de ce constat et soucieuse d’accompagner ses utilisateurs sur cette problématique, l’application Meditatio vient de lancer un tout nouveau Pack Sommeil qui allie conseils pratiques de médecin, méditations chrétiennes et histoires bibliques du soir pour retrouver des nuits réparatrices et complètes.
Insomnies, difficultés d’endormissement, réveils matinaux… Les manifestations des troubles du sommeil sont variées et personne ne semble épargné. Toutes les tranches d’âges sont concernées et nombreux sont ceux qui se sentent démunis face à cette épreuve. Car le sommeil est clé à différents niveaux dans le quotidien de chacun : il favorise une bonne récupération physique et mentale, il permet la production d’hormones, il est précieux dans le bon travail de la mémoire, il contribue à la bonne régulation de l’appétit, il consolide les défenses immunitaires, il contribue à de bonnes relations sociales et permet de garder un bon équilibre psychique. L’être humain passe d’ailleurs un tiers de sa vie à dormir ! Alors si le sommeil ne se commande pas, il peut être favorisé par de bonnes habitudes, qu’elles soient cognitives ou comportementales.
Fort de ce constat et conscient de l’importance du sommeil dans la vie de chacun, Meditatio vient de lancer un tout nouveau Pack Sommeil qui combine trois approches complémentaires et indissociables: le spirituel, le psychologique et le physiologique.
Au choix, chacun pourra ainsi accéder à :
– un parcours découverte de douze jours pour se détendre et finir sa journée avec Dieu,
– des conseils pratiques livrés par des spécialistes du sommeil (médecin et coach) sous forme de podcasts,
– des méditations pour s’endormir,
– des exercices physiques de relaxation avec la méthode Vittoz,
– des méditations dans la journée pour se préparer à une bonne nuit,
– des histoires bibliques à écouter juste avant de dormir…
L’éventail est large et son contenu continuera d’être régulièrement enrichi au cours de ces prochains mois.
Et petite particularité : afin de rendre ce pack accessible au plus grand nombre, Meditatio laisse chacun définir le prix qui lui semble être le plus juste. Le tarif est donc libre !
Mais peut-être que pour mieux dormir il faudrait bannir tout écran de sa chambre ?
Découvrez le Sel de la Terre sur les réseaux sociaux !
Découvrez Le Sel de la Terre sur les réseaux sociaux !
Grande nouveauté ! La revue s’est lancée l’an dernier sur les réseaux sociaux !
Plusieurs fois par semaine une jeune équipe publie des posts en lien avec des articles de la revue accessible en ligne. Le Sel de la Terre cumule ainsi, tous réseaux confondus, un peu plus d’un millier d’abonnés.
N’hésitez pas à suivre la revue :
Sur Whatsapp : https://whatsapp.com/channel/0029Vb4ZFGQ2P59hCgigxI3K
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Ou encore à visiter son site internet : https://www.seldelaterre.fr/
La revue trimestrielle de formation catholique, éditée par les dominicains d’Avrillé, est bien plus qu’une simple revue : elle est un allié précieux pour améliorer sa formation doctrinale par la lecture et l’étude d’articles fouillés sur des sujets aussi riches que variés.
Pourquoi Le Sel de la Terre va transformer votre quotidien spirituel ?
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Le mariage n’est pas simplement une affaire privée
L’Homme nouveau a consacré un dossier aux foyers chrétiens modèles de sainteté :
Il y a dix ans, Louis et Zélie Martin étaient canonisés. Ce couple, parents de neuf enfants, dont sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, a mené une vie ordinaire, partagée entre leur maison animée, leur entreprise et une foi vécue au quotidien. Leur fidélité concrète, vécue jour après jour malgré les deuils, les maladies et les épreuves, continue d’inspirer.
Guillaume d’Alançon, fondateur de l’Accueil Louis et Zélie, reçoit aujourd’hui des couples et des familles en difficulté dans les 45 lieux d’écoute ouverts en France et à l’étranger. Tous viennent chercher un appui pour reconstruire leur vie familiale. D’autres couples chrétiens ont, eux aussi, témoigné de leur foi, parfois jusqu’à être proposés ensemble à la vénération de l’Église : Luigi et Maria Beltrame Quattrocchi, Frédéric et Marie Ozanam, Félix et Élisabeth Leseur, Charles et Zita de Habsbourg, Enrico et Chiara Petrillo… Tous ont montré que la sainteté conjugale ne naît pas de sentiments exceptionnels, mais de la fidélité aux devoirs d’État et du don répété de soi.
Le mariage n’est donc pas simplement une affaire privée. Il engage l’avenir de la société tout entière. En accueillant la vie et en s’engageant à la faire grandir, les époux posent les fondations de la famille et transmettent bien plus qu’un héritage biologique : une histoire, une culture, une espérance. Dans un monde qui doute de l’avenir, ces couples rappellent qu’il existe un amour assez solide pour durer.
Pour retrouver le dossier :
Le grand remplacement en chiffres
De Marc Vanguard à partir des chiffres de l’INSEE :
👉 Autre record, en 2024, la hausse est de 406 000 étrangers en une année. Ça n’avait JAMAIS eu lieu.
👉Pour vous donner un ordre d’idée, c’est l’équivalent de la hausse cumulée de la population étrangère sur les années 2012, 2013 et 2014 ⬇️
— Marc Vanguard (@marc_vanguard) October 7, 2025
👉 L’année dernière, on avait aussi connu une hausse record, de 280 000 étrangers en France.
🥇 Oui, vous avez bien lu, 280 000 était déjà un record et on a réussi à faire 400 000 cette année.
280 000, c’était déjà DEUX FOIS l’augmentation annuelle sous François Hollande ⬇️
— Marc Vanguard (@marc_vanguard) October 7, 2025
En fin de compte, depuis 2017, la population du pays a a augmenté de 1,7 Million d’habitants :
🌍 +1,3 Million
🇫🇷 + 0,3 Million ⬇️ pic.twitter.com/nSZMH5Iofc— Marc Vanguard (@marc_vanguard) October 7, 2025
Oui, la population étrangère en France augmente QUATRE fois plus vite que la population de nationalité française.
🔴 Je me permets d’insister : ces chiffres ne sont pas habituels. Il y a une accélération considérable du phénomène en 2024 ⬇️
— Marc Vanguard (@marc_vanguard) October 7, 2025
Par ailleurs, sur les étrangers vivant en France en 2024, 46% sont africains, et seulement 35% sont européens.
👉 Mais le nombre d’Européens augmente moins vite que les nationalités africaines ou asiatiques (ex : Afghans, etc.) ⬇️ pic.twitter.com/CijBgFiF1f
— Marc Vanguard (@marc_vanguard) October 7, 2025
Les données INSEE permettent de voir l’évolution du nombre d’étrangers par nationalité de 2019 à 2024.
👉 Les Africains contribuent à 59% de cette hausse, les Européens seulement 22% ⬇️ pic.twitter.com/iUo1OV2Z2k
— Marc Vanguard (@marc_vanguard) October 7, 2025
Macron et la crise politique : la nature du mal est d’aller au pire
Communiqué de Yann Baly, Président de Chrétienté-Solidarité :
Depuis ce dimanche 5 octobre, la France est définitivement entrée dans une crise de régime.
Alors que de multiples dangers nationaux et internationaux menacent le pays, les Français revivent la comédie politique et parlementaire qui a précédé les grandes catastrophes de son histoire contemporaine.
Facteur aggravant pour la crise actuelle : nous avons à la tête de l’État un mégalomane narcissique qui insupporte et inquiète ses plus fidèles zélateurs.
La nature du mal est d’aller vers le pire.
Pour suivre Macron, l’on doit sortir des raisonnements fondés sur les précédents politiques, les règles et traditions institutionnelles ou les logiques électorales.
C’est pour cela que sa démission ou la dissolution de l’Assemblée ne sont pas les hypothèses les plus plausibles.
Pour un moment encore, Macron entend rester sur le devant de la scène.
Il veut entrer dans l’histoire et, pour cela, être le Président qui aura étendu le champ d’application de l’assassinat légal et du suicide républicain.
Nul doute que le croque-mort en chef a encouragé Lecornu à se servir de ce projet diabolique pour unir, une dernière fois, la république des camardeux autour de lui.
La mort des plus faibles préfigure la mort d’une France assaillie de toutes parts.
Il est grand temps d’en finir avec les discours politiciens pour que se lève, enfin, la grande coalition de la résistance et de la vie !
Sacré Coeur : un film qui transforme la spiritualité
SOURCE : https://leconservateur-media.fr/2025/10/07/sacre-coeur-un-film-qui-transforme-la-spiritualite/
SACRÉ CŒUR : LE FILM QUI RÉVEILLE LES CHŒURS ET PERTURBE LES INSTITUTIONS
Le docu-fiction Sacré Cœur, réalisé par Sabrina et Steven J. Gunnell, sorti le 1er octobre 2025, est en train de devenir un phénomène. Le film retrace l’histoire de la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus, depuis ses apparitions à sainte Marguerite-Marie (entre 1673 et 1675) jusqu’à aujourd’hui. Avec ses scènes de reconstitution historique, ses témoignages contemporains (clercs, théologiens, laïcs), et son souffle spirituel, il plonge le spectateur dans un mystère autant qu’un appel : celui de l’amour divin qui cherche à convaincre les âmes.
UN VERITABLE SUCCÈS
Dans une époque marquée par le relativisme, le désenchantement et la désorientation spirituelle, Sacré Cœur répond à une attente profonde. Beaucoup de spectateurs témoignent d’une « soif de sens », d’un désir de foi vécue, d’une spiritualité qui ne soit pas abstraite. Le film arrive comme une brise fraîche, rappelant que l’Église ne vit pas de doctrines mortes, mais d’un amour personnel. Le film sort dans le cadre d’un jubilé marquant les 350 ans des apparitions de Paray-le-Monial, ce qui crée une forte charge commémorative. L’avant-première dans ce lieu même, entourée de pèlerins, de communautés religieuses, fait de la projection un moment liturgique autant que cinématographique. Les Gunnell ne sont pas des inconnus dans le cinéma chrétien. Leur style mêle rigueur historique, poésie, témoignage personnel. Le docu-fiction parvient à toucher un public plus large que les seuls croyants : ceux qui cherchent, ceux qui doutent, ceux qui veulent simplement voir. Le format, les reconstitutions, le rythme rendent le message de foi audible dans un monde bruyant !
ATTENTION CENSURE !
Le film Sacré Cœur rencontre aussi l’hostilité des régies publicitaires des transports publics de Paris. La SNCF et la RATP, via leur régie MédiaTransports, ont refusé la campagne d’affichage du film, estimant les affiches « trop confessionnelles, prosélytes » et contraires selon elles au principe de neutralité du service public. Elle montre que la neutralité est souvent un piège : qu’est-ce que « prosélyte » si ce n’est exposer une vérité, proposer une foi ? Quand un film raconte la vie de Jésus, est-ce de la publicité politique ou de la liberté d’expression religieuse ? Cela illustre la précarité de la visibilité publique du sacré dans notre culture : l’Église, ses symboles, ses messages, sont tacitement relégués hors du champ public « acceptable » alors que les promotions des films américains d »épouvante comme La None, Conjuring ou l’Exorcisme sont mises en avant comme le rappelé le réalisateur au micro de Pascal PRAUD . Privés d’affiches dans les gares ou les métros, les fidèles sont privés du droit de voir leur foi annoncée, et les curieux du droit d’être intrigués.
VERS UN SURSAUT : SURSUM CORDA !
Ce succès fulgurant de Sacré Cœur ne doit pas être vu comme un simple phénomène culturel, mais comme un avertissement et une opportunité car si ce film touche autant, c’est parce que l’Église hier ignorée ou réduite au privé, revient de plus en plus dans le visible. Que les fidèles réclament des signes, des apparitions, des mots, de la beauté. Puis le cinéma chrétien (comme les réseaux sociaux), quand il est bien fait, gagne du terrain : il peut être un vecteur de ré-évangélisation puissant.
Mais il y a un revers : la censure, la marginalisation, la crainte institutionnelle (y compris dans l’Église publique) de revendiquer une foi visible.
Sacré Cœur est plus qu’un documentaire : c’est un acte courageux. Il rappelle que le Sacré, le mystère, l’amour de Dieu ne sont pas des sujets désuets mais des urgences. Et qu’en France, la culture chrétienne, le sacré, ont tant de choses à dire — si on ne les bâillonne pas.
Le cinéma doit devenir l’un des fronts de la reconquête spirituelle : que vive la dévotion, que vive le Sacré-Cœur, que vive le Christ qui aime — et que ne soit jamais éteint ce feu dans le cœur des hommes.
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Oser la gentillesse
« La gentillesse est le langage qu’un sourd peut entendre, et qu’un aveugle peut voir. »
Mark Twain.
La gentillesse est ce langage mystérieux qui parle au coeur par delà les mots, une fragrance à la douce chaleur qui, en se répandant dans notre entourage, fait ressentir un bien être qui nous revient vite pour créer une relation bienfaisante pour tous.
Elle est créatrice de liens, le plus souvent en dehors de sentiments amoureux, mais, au fait, existe-t-il un amour sans gentillesse?
La gentillesse est cette attitude généreuse, ce don qui nous enrichit. Par essence, il n’y a pas de recherche de profit dans la gentillesse; pourtant que de cadeaux elle apporte!
Dans un monde ou la rentabilité est recherchée avec avidité, la gentillesse apparait bien souvent comme sans « intérêt », un acte gratuit déconsidéré. Au travail, le mot « gentillesse » ne se prononce pas, reste tabou; on préfère parler d’ »esprit d’équipe », concept bien souvent dénué de sens en pratique, tandis que la simple gentillesse pourrait humaniser le quotidien du travail.
La dévaluation de la gentillesse n’est-elle pas l’une des plaies les plus profondes de notre monde souvent froid et morne?
La gentillesse, c’est savoir s’oublier pour accueillir l’autre, être à son écoute, et tenter de se mettre à sa place. C’est également prendre du temps pour l’autre, dire les mots justes, évitant les mots déplacés ou blessants.
Apporter de la chaleur humaine dans son entourage familial ou professionnel, c’est se sentir au contact de la vie qui s’écoule entre les êtres; c’est savoir être attentionné, et apporter ces petits gestes, ces mots qui font briller un regard et esquisser un sourire.
La gentillesse est un art de vivre qui est contagieux. Son origine parait aussi mystérieuse que sa diffusion dans le monde, ou si elle apparaît naturelle, et source de bien-être pour certains, elle reste incongrue pour beaucoup.
Que peut-on perdre à être gentil.? La gentillesse n’est pas naïveté et n’exclut pas la prudence, et il n’est pas du tout démontré qu’elle est un obstacle à la réussite….Et quand on est gentil envers une personne qui s’avère soudainement agressive ou opportuniste, que risque-t-on? Etre gentil ne rend pas plus vulnérable, tandis que le stress consécutif à une attitude méfiante et fermée vis à vis d’autrui se paie en problèmes de santé tôt ou tard.
Et, si jamais vous avez souffert d’autrui, et que vos blessures sont encore à vif, vous incitant au repli sur vous-même, efforcez-vous alors de redoubler de gentillesse autour de vous: les autres ont soufferts tout comme vous d’autrui; vous allez bien vite créer un lien entre vous par vos blessures, qui vous rapprochera, et puis.. cela vous fera du bien en vous éloignant de votre douleur !
Le plus court chemin d’une personne à une autre, c’est un brin de gentillesse »
Confucius.
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Succès pour le film Sacré Cœur
Sorti mercredi dernier, le film Sacré Cœur a explosé les compteurs partout en France, avec une moyenne de 103 entrées par séance, meilleure score depuis 2021 (pour un film sorti sur moins de 500 séances) d’après Box-Office. De très nombreux cinémas ont dû refouler des centaines de spectateurs.
Sacré Cœur est sorti modestement sur 155 salles avec en moyenne seulement 2 séances par salle sur la semaine. Déjouant tous les pronostics, il arrive 4ème du classement des sorties de la semaine, et 15ème des films à l’affiche avec déjà plus de 32 000 entrées au compteur.
Face à ce succès, de nombreuses salles de cinéma souhaitent le diffuser à leur tour : il sera présent sur 223 copies en deuxième semaine.
Le film avait fait l’objet d’une polémique en raison de sa campagne d’affichage refusée par la SNCF et la RATP, jugée « incompatible avec le principe de neutralité du service public », ce qui lui a valu une large couverture médiatique (RTL, LCI, Quotidien, Europe 1, Cnews, W9, Sud Radio, Le Figaro…) et sur les réseaux sociaux. Effet Streisand…
Le Patriarcat arménien de Jérusalem risque la saisie de ses biens
Le Patriarcat arménien orthodoxe de Jérusalem doit parvenir à un accord avec la ville d’ici fin novembre, a décidé un juge lundi, au risque de voir ses propriétés saisies.
Le Patriarcat arménien fait face à une ordonnance de saisie émise par la municipalité de Jérusalem en raison d’une dette fiscale exorbitante d’Arnona, une ordonnance dénoncée par les patriarches et les chefs des Églises de Jérusalem comme « douteuse et moralement inacceptable ».
« Israël mène une offensive fiscale contre la présence chrétienne de Jérusalem, mettant en danger sa survie même », a déclaré Kegham Balian, un Arménien de Jérusalem.
Une audience au tribunal initialement prévue en février a été reportée au 29 septembre, au cours de laquelle le juge président a « décidé que les deux parties devaient parvenir à un accord de règlement avant le 30 novembre 2025 ». Le juge « a souligné l’importance des deux institutions et la nécessité de parvenir à un règlement équitable qui rendrait justice à chaque partie », a indiqué lundi le Patriarcat arménien.
Si le Patriarcat arménien ne parvient pas à un accord de règlement avec la municipalité de Jérusalem, la ville « saisira les propriétés immobilières appartenant au Patriarcat et les mettra aux enchères afin de recouvrer des dettes prétendument contestées qui n’ont jamais été prouvées dans le cadre de procédures judiciaires », selon le Patriarcat. Le complexe du Patriarcat arménien comprend une cathédrale et deux autres églises, un séminaire théologique, une bibliothèque, un musée d’art et de culture, ainsi qu’une école privée. On ignore encore quelles propriétés seraient saisies par la ville si les saisies se poursuivent.
« Il est inconcevable que les institutions chrétiennes, dont la mission depuis des siècles a été de sauvegarder la foi, de servir les communautés et de préserver l’héritage sacré de la Terre Sainte, soient maintenant confrontées à la menace de saisie de leurs biens en vertu de mesures administratives israéliennes qui ne respectent pas les procédures régulières », ont déclaré les dirigeants chrétiens de Jérusalem en février. Ils ont averti que cette « action imprudente » menace non seulement le Patriarcat arménien orthodoxe mais aussi les institutions chrétiennes dans toute la Terre Sainte. « Cibler une Église est une attaque contre toutes, et nous ne pouvons pas rester silencieux alors que les fondements de notre témoignage chrétien sur la terre du ministère du Christ sont ébranlés », ont clamé les prélats.
Ils ont renouvelé vendredi leur dénonciation de l’audience de saisie, appelant le Premier ministre et le ministre des Affaires étrangères à « intervenir en exhortant les autorités compétentes à suspendre les procédures judiciaires en cours » et à les renvoyer vers les « juridictions appropriées ». « C’est seulement par une telle démarche, croyons-nous, que les droits du Patriarcat arménien pourront être dûment sauvegardés, ainsi que ceux de toutes les autres communautés chrétiennes en Terre Sainte », ont conclu les patriarches et chefs des Églises de Jérusalem.
Les patriarches et chefs d’Églises comprennent des représentants des rites catholiques (latin, grec, syrien et arménien), ainsi que des Églises orthodoxes (grec, arménien, copte, syrien, maronite et éthiopienne). Sont également présents le chef franciscain de la Custodie de Terre Sainte, ainsi que les chefs des communautés ecclésiales anglicanes et luthériennes locales.
Le Parti politique chrétien européen accueille de nouveaux députés
Le Parti politique chrétien européen (PPCE) est fier d’annoncer l’adhésion des députés européens Claudiu-Richard Târziu et Șerban Dimitrie Sturdza au parti. Avec l’arrivée des députés roumains, le PPCE renforce encore sa représentation au Parlement européen (PE).
Les députés européens chrétiens sociaux-conservateurs Târziu et Sturdza sont des personnalités politiques reconnues dans leur pays et au Parlement européen. Ensemble, ils cumulent plus de vingt ans d’expérience en politique et dans le débat public. Ils sont de fervents défenseurs de la liberté, d’une gouvernance juste et équitable, ainsi que de la prospérité et du bien-être pour tous. Leur profil conservateur, fondé sur les valeurs chrétiennes fondamentales, est partagé par l’ECPP, un solide terrain de coopération. Les deux députés siègent au groupe ECR au Parlement européen.
M. Târziu est le fondateur et président du parti roumain Acțiunea Conservatoare (ACT), représenté au Parlement roumain. M. Sturdza est le cofondateur et vice-président de ce parti.
Valeriu Ghilețchi, président de l’ECPP :
Nous saluons chaleureusement les députés européens Târziu et Sturdza en tant que membres individuels de l’ECPP. Ensemble, nous renforcerons notre portée et notre efficacité dans la promotion des valeurs chrétiennes fondamentales telles que la dignité humaine et la liberté religieuse.
Député européen Târziu :
La foi chrétienne est un élément fondamental de l’identité nationale roumaine. C’est pourquoi je ne peux véritablement servir la nation roumaine qu’à partir d’une perspective chrétienne. D’autre part, le christianisme est sur la défensive au niveau européen en raison de politiques publiques qui l’ignorent ou l’attaquent constamment. C’est pourquoi je suis heureux de m’associer à d’autres responsables politiques chrétiens pour tenter de préserver la vie sociale fondée sur les valeurs chrétiennes au sein de l’Union européenne.
Député européen Sturdza :
Adhérer au Parti politique chrétien européen est une démarche naturelle pour moi. Je partage le même engagement à défendre l’héritage chrétien de l’Europe, à renforcer la famille traditionnelle et à restaurer la dignité de chaque nation au sein de l’Union. Ensemble, nous défendrons une Europe qui protège ses racines et ses citoyens, avec courage et foi.
L’arrivée de ces deux députés marque une nouvelle étape dans la croissance de l’ECPP et l’augmentation de son impact politique au niveau européen dans sa promotion des valeurs chrétiennes.
Le Parti politique chrétien européen (PPCE) annonce aussi l’arrivée de Reinis Pozņaks, député européen, au sein du parti. Avec l’arrivée du responsable politique letton, le PPCE compte désormais sept députés européens, augmentant ainsi sa représentation au Parlement européen (PE).
Le député européen Reinis Pozņaks a été élu au Parlement européen en juin 2024. Membre du groupe ECR, il est coordinateur ECR au sein de la commission Sécurité et Défense (SEDE) et membre de la commission Marché intérieur et protection des consommateurs (IMCO), ainsi que de la délégation à la commission d’association parlementaire UE-Ukraine (D-UA). Il est connu pour son engagement en faveur du peuple ukrainien en souffrance suite à la guerre d’agression russe, ainsi que pour son engagement fort en faveur du développement de la défense européenne.
Valeriu Ghilețchi, président de l’ECPP :
Nous sommes très heureux d’accueillir Reinis au sein de notre parti en tant que membre individuel. Son action au Parlement européen et son engagement en faveur du peuple ukrainien témoignent d’un engagement en faveur des valeurs chrétiennes et de la dignité humaine, en particulier des plus vulnérables. Nous nous réjouissons d’une coopération fructueuse dans le cadre de notre engagement commun envers nos valeurs fondamentales.
Le député européen Reinis Pozņaks :
C’est un honneur pour moi de rejoindre le Parti politique chrétien européen. L’Europe est confrontée à des défis sécuritaires sans précédent, et le renforcement de nos valeurs communes et de notre coopération est crucial. Faire partie de ce groupe renforcera mon travail sur la sécurité et la défense, contribuant ainsi à garantir que l’Europe reste préparée et unie face aux menaces actuelles.
Márton Gyöngyösi, directeur des relations politiques de l’ECPP :
Nous sommes en contact avec M. Pozņaks depuis un certain temps déjà. C’est un député européen exceptionnel, engagé pour une bonne cause : la protection des personnes vulnérables et la défense des valeurs chrétiennes. Nous sommes très heureux de l’accueillir au sein de l’ECPP.
La croissance de l’ECPP représente un élan pour la promotion des valeurs chrétiennes, fondamentales pour l’Union européenne. Ensemble, nous œuvrerons à promouvoir ces valeurs – telles que la dignité humaine, la liberté religieuse et la protection de la vie – tant au sein qu’à l’extérieur du Parlement européen.
En France, le parti Via de Jean-Frédéric Poisson adhère à cet organisme.
Ces escrologistes qui veulent exterminer les petits d’homme
Les sénatrices écologistes Mélanie Vogel et Mathilde Ollivier viennent de déposer une proposition de loi visant à faciliter l’accès à l’interruption volontaire de grossesse à l’étranger. 250 000 avortements par an en France, cela ne suffit pas pour ces assoiffées de sacrifices humains. Il leur faut aussi faire aller avorter les Françaises qui se trouvent à l’étranger. Elles expliquent dans leur argumentaire :
À travers le monde, 24 États l’interdisent complètement et dans de nombreux autres, il reste limité aux cas de viol, inceste, malformation du fœtus ou encore danger pour la vie de la mère. Au total, ce sont près de 40 % des femmes en âge de procréer qui résideraient dans des pays où la législation sur l’avortement est restrictive, soit 700 millions de personnes.
Cela fait du monde à avorter…
« Nos finances publiques ont tout à gagner à réinvestir dans la politique familiale »
Tribune de Ludovine de La Rochère, présidente du Syndicat de la Famille, dans Le Figaro :
Alors que la natalité française n’en finit pas de chuter et que nos politiques sont en pleine négociation sur les lois de finances 2026, de prétendus « experts » instillent l’idée que les politiques familiales seraient inefficaces et que leur abandon serait une source d’économie pour la France. Et d’aucuns rajoutent qu’une telle suppression contribuerait à sauver la planète.
Notons d’abord que s’inquiéter d’un supposé danger de la croissance démographique, c’est ignorer que, de toute façon, la quasi-totalité des Etats du monde est touchée par une baisse de la natalité et que la population mondiale devrait commencer à décroître à partir de 2060, voire même plus tôt. C’est ignorer aussi que ce n’est pas tant suivant leur nombre que suivant leur mode de vie que les habitants de la planète ont plus ou moins d’impact sur l’environnement.
Quant à estimer que l’efficacité des politiques familiales seraient nulle, c’est mal connaître l’histoire contemporaine puisque, au contraire, l’impact des politiques familiales sur la natalité a fait largement ses preuves au fil des dizaines d’années de leur existence.
Ainsi, lorsqu’au sortir de la Seconde guerre mondiale, la Sarre s’est trouvée sous la tutelle de la France, elle a bénéficié de sa politique familiale d’alors et a connu une fécondité dynamique. Et sitôt qu’elle a quitté, en 1957, le giron français et donc les bénéfices de cette politique, sa fécondité a rejoint la moyenne basse de l’époque.
Plus proche de nous, on se rappelle qu’en 2014, la politique familiale française a été largement déconstruite. Résultat : la baisse du taux de natalité s’est nettement accentuée dès l’année suivante. Et comme rien n’a été reconstruit depuis, la chute se poursuit et atteint désormais un niveau historiquement bas. Certes, la quasi-suppression de la politique familiale n’explique pas à elle seule cette évolution, mais elle l’a clairement nourrie comme le montre l’étude fine de l’évolution démographique en parallèle des choix politiques, ainsi que le hiatus entre nombre d’enfants désirés et nombre d’enfants nés.
Alors on ne cesse de citer le cas de la Hongrie, qui semble bien arranger une certaine idéologie individualiste qui tend à être anti-famille. La Hongrie, en effet, investit depuis quelques années dans une politique familiale ambitieuse, mais son taux de natalité reste faible. Pourtant, s’en tenir à cela, c’est omettre de voir que la courbe de la natalité de la Hongrie a bien été inversée. Reste à voir les années qui viennent pour tirer des conclusions valables, au-delà des aléas conjoncturels.
D’autre part, affirmer que l’abandon des politiques familiales libèrerait des gisements d’économies, c’est omettre – ou ignorer – que soutenir la famille n’est pas une dépense à fond perdu, mais un investissement, qui en plus rapporte gros !
Même si elle est non-marchande, il n’en reste pas moins que la famille a une production domestique très importante. Et elle dépense, cotise, paye des taxes et impôts. Et plus encore, elle est un capital humain, soit une réalité concrète prise en compte par les économistes depuis la 2e moitié du 20e siècle. Ce capital humain repose sur l’accueil de l’enfant, mais aussi son éducation, c’est-à-dire l’apprentissage des compétences du savoir-être, lesquelles conditionnent la capacité d’acquérir une formation académique et de produire à son tour.
Comme le souligne l’économiste Jean-Didier Lecaillon, « les ordres de grandeur de la richesse produite par la famille sont tellement importants qu’en ce qui concerne l’intérêt qu’il y a à s’en préoccuper, il n’y a aucun doute ».
Ainsi, contrairement aux rumeurs infondées qui circulent, nos finances publiques ont tout à gagner à réinvestir dans la politique familiale. Et même, vu la dégradation de la situation démographique, dès le budget 2026 !
4e Assises de la Tradition : une belle journée d’amitié catholique
Communiqué de Renaissance catholique :
Les 4e Assises de la Tradition, qui se sont tenues samedi 4 octobre à Paris, ont tenu toutes leurs promesses. Réunis au centre Athènes (près de la Gare Saint-Lazare), les nombreux participants – avec une belle affluence de jeunes – ont répondu à l’appel de l’association Renaissance Catholique, à laquelle s’étaient jointes plusieurs associations amies : Notre-Dame de Chrétienté, Academia Christiana, Oremus, Una Voce, Oremus, Lex Orandi et l’Homme nouveau.

Cette année encore, des témoignages de conversion émouvants ont été portés – en particulier celui de Sabrina et Steven J. Gunnell, réalisateurs du film Sacré Coeur, sorti tout récemment sur les écrans français – et le point a été fait par Guy de Beaucorps, de l’association Lex Orandi, avec la collaboration de fidèles laïcs de Rennes et Quimper, sur la situation de la messe traditionnelle en France, en ce début du pontificat de Léon XIV. A l’occasion de la réédition récente de l’ouvrage de référence Vatican II, l’histoire qu’il fallait écrire, de Roberto de Mattei, le professeur Luc Perrin est revenu, dans une conférence passionnante et originale, sur le choc qu’a constitué le concile pour l’Eglise du XXesiècle.
Philippe Maxence, directeur de la rédaction de L’Homme nouveau, a animé en direct une émission du désormais célèbre Club des hommes en noir, avec la participation des abbés Barthe et Célier, du père Danziec et de Jean-Pierre Maugendre, à l’occasion du centenaire de l’encyclique Quas Primas du pape Pie XI sur la Royauté sociale du Christ.
Le président d’Una Voce France Patrick Banken a évoqué, dans une intervention très construite et d’une grande richesse spirituelle et doctrinale, les 60 ans de la Fédération internationale Una Voce avant que le président de Notre-Dame de Chrétienté Philippe Darantière ne conclue la journée dans un appel au Saint-Père très structuré et argumenté.

Tout au long de la journée les participants ont pu se retrouver autour de la buvette tenue par de jeunes militants d’Academia Christiana, échanger avec les auteurs présents (Abbé Barthe, Gilles Bexon, Rémi Fontaine, Jean-Pierre Maugendre, Philippe Pélissier, Jean Sévillia, Reynald Secher) ou acquérir les récentes publications des éditions Contretemps sur le stand de livres de Renaissance Catholique.
Au terme de cette belle journée d’amitié catholique, rendez-vous est d’ores et déjà pris pour les prochaines Assises en 2026.
L’inscription “Christ est mort pour nos péchés” au bord de l’A7 à Marseille vandalisée
Le ou les auteurs du tag ont remplacé le nom “Christ” par “Gaza”, quasiment deux ans jour pour jour après les attaques terroristes du 7-Octobre.
L’inscription “Christ est mort pour nos pêchés”, peinte depuis 7 décennies à hauteur de Saint-Antoine, a été vandalisée dans la nuit du samedi 4 au dimanche 5 octobre.
“On m’a averti lundi matin, par téléphone, confirme Jean-Louis Kérimian, président de l’église évangélique arménienne de Saint-Antoine, qui est à l’origine de l’inscription.
L’inscription “Christ est mort pour nos pêchés” a été peinte à la fin des années 1950, pour “prêcher la bonne parole” aux conducteurs.
Concours de légendes !
En attendant la nomination d’un nouveau Premier ministre sorti du chapeau, la dissolution de l’Assemblée, la démission d’Emmanuel Macron ou encore la chute de la République et le retour du Roi, nous vous proposons ce concours de légende.
Les commentaires sont ouverts.
Pour les gouvernements, les lois sociétales sont des pierres tombales : nouvel épisode
En juillet 2024, le Salon beige titrait :
“Pour les gouvernements, les lois sociétales sont des pierres tombales “
Et le texte :
En avril 2013, un démographe a démontré que la dénaturation du mariage allait couler Hollande et le PS.
« Avec le “mariage pour tous”, le PS a fait une erreur électorale énorme »
La Macronie avait accéléré sur l’avortement, et avait disparu lors des Législatives de juin.
Le gouvernement Bayrou a accéléré sur la fin de vie… et cela a euthanasié le gouvernement.
Le Salon beige titre alors “Ni fleur, ni couronne”
Et cela se vérifie encore avec Lecornu.
Le gouvernement voulait la loi sur l’euthanasie avant le budget de la sécu.
Et c’est le gouvernement qui est de nouveau euthanasié.
“Je suis hanté par la disparition du peuple auquel j’appartiens”
Emission Face à Philippe de Villiers du vendredi 3 octobre, dans lequel Philippe de Villiers présente son nouveau livre Populicide, en vente le 8 octobre :
Stanislas Berton : Pourquoi la France doit-elle être catholique ?
Lors des Journées Catholiques de France 2025, organisées les 28 et 29 juin à Betton, Stanislas Berton est intervenu sur le thème : « Pourquoi la France doit-elle être catholique ? ». Cette conférence revient sur les fondements historiques et spirituels de l’identité française, la place du catholicisme dans la construction de la nation et les conséquences de son effacement dans la société contemporaine.
Il paraît qu’il y a un “nouveau” gouvernement. [En fait non]
Je cherche, dans la liste, un nouveau ministre mais je n’en trouve pas.
Un gouvernement vient d’être nommé.
Conformément à mes engagements, il rassemble et ressemble au socle commun qui nous soutient au Parlement. Pas de surprise.
Ces ministres auront la mission difficile de donner un budget au pays avant le 31 décembre et de servir la France.…
— Sébastien Lecornu (@SebLecornu) October 5, 2025
Il paraît que LR n’est pas content mais je ne comprends pas pourquoi…
La composition du Gouvernement ne reflète pas la rupture promise.
Devant la situation politique créée par cette annonce, je convoque demain matin le comité stratégique des Républicains.
— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) October 5, 2025
Addendum 10h45 :
Finalement il n’y a pas de nouveau gouvernement : Sébastien Lecornu a démissionné. Retour à la case départ. Il reste peu d’options à Macron : la dissolution ou la démission.
De l’Italie fière de ses racines chrétiennes à une France honteuse d’elle
Du père Danziec dans Valeurs actuelles :
Alors que la France traverse une crise de régime, l’Italie semble marcher sur l’eau. Décomplexée par Giorgia Meloni et le sens de l’histoire, la péninsule assume son histoire chrétienne quand la France reste prisonnière de sa déprime existentielle.
La “Meloni mania” n’en finit pas. « Je suis Giorgia, je suis une femme, je suis une mère, je suis italienne, je suis chrétienne » déclarait-elle, enflammée lors du congrès de son parti, en 2021. Aujourd’hui, elle fait la couverture des grands hebdomadaires. Le JDNEWS le 15 juin dernier, Le Point le 24 juillet, Valeurs le 30 juillet, L’Express le 18 septembre. Autant de Unes pour un même message, sans équivoque, au sujet de l’actuelle responsable des destinées de l’Italie : « La méthode Meloni », « Enquête sur un phénomène », « Mamma miaGiorgia ! », « La femme forte de l’Europe ». Depuis sa prise de fonction à la tête du Conseil, trois années ont beau déjà avoir passé et la popularité de la leader de Frattelli d’Italia n’en finit pourtant pas de grimper. Présentée comme une paria postfasciste au début de son ascension politique, la voici devenue désormais l’égérie d’une ligne libérale-conservatrice en plein boom, véritable modèle pour les droites françaises.
Tout récemment, aux antipodes du gouvernement Bayrou qui ambitionnait de supprimer le jour férié du lundi de Pâques, la droite gouvernementale italienne décidait de faire du 4 octobre, jour de la fête de saint François d’Assise dans le calendrier liturgique de l’Eglise catholique, un jour chômé. Vu de Paris, tout laisserait supposer que cette proposition avait dû rencontrer une vive opposition dans les rangs de la gauche et devenir le théâtre de débats houleux à la Chambre des députés. On assista à l’exact contraire. Le projet passa aussi simplement qu’une lettre à la poste. Avec 247 voix pour, 2 voix contre et 6 abstentions, l’unanimité était de mise. Imagine-t-on un seul instant l’Assemblée Nationale rendre férié le jour de sainte Thérèse de Lisieux, fêtée elle aussi début octobre, le tout voté d’un seul cœur : du RN à LFI en passant par le socle commun ?
La mauvaise foi manifeste de Media Transports
Ironie de l’actualité : quand l’Italie déclarait chômée la saint François d’Assise, en France la campagne publicitaire du film Sacré-Cœur, envisagée par son distributeur Saje, dans les couloirs des métros parisiens et sur les réseaux de la SNCF,recevait une fin de non-recevoir. Ce docu-fiction retraçant l’histoire des apparitions du Christ à une religieuse visitandine à Paray-le-Monial au XVIIe siècle, se trouvait frappé d’interdit au motif de relayer une thématique jugée trop confessionnelle et prosélyte. La mauvaise foi était manifeste. La régie Media Transports se montrait en effet moins regardante lorsqu’il s’agissait d’autoriser les encarts de l’opérateur téléphonique Lebara souhaitant à ses abonnés un « Ramadan Moubarak », un « joyeux Ramadan ». Pas de gêne non plus à placarder en gros caractères les slogans du site de rencontre Muzz (qui s’adresse spécifiquement aux musulmans) tels que « Trouve babouche à ton pied » ou « 6 millions de musulmans en France et t’es toujours célibataire ? »
La haine de soi et la défiance en son passé sont deux cancers avancés qui rendent mortel un peuple. Edmund Burke rappelait que la vie en société nécessite un contrat entre ses membres. Non seulement les vivants, mais encore avec ceux qui sont morts et ceux qui sont à naître. En prophète, Chesterton avertissait, dès le début du XXe siècle, du grave danger que font peser sur l’Occident les petites oligarchies arrogantes en soif de rupture avec les permanences, les traditions et l’enracinement. Mettre à l’index publicitaire un film évoquant un fait mystique aux implications concrètes dans l’Histoire de France relève d’une bêtise crasse et d’uneméconnaissance coupable de ce qui fonde une unité nationale. Peut-on faire taire nos aïeuls sans conséquence pour notre avenir se demandait Chesterton ?
« On pourrait définir la tradition comme une extension du droit de vote au passé. Elle consiste à accorder le droit de suffrage à la plus obscure de toutes les classes, celle de nos ancêtres. C’est la démocratie des morts. »
En finir avec la haine de notre passé
A force de privatiser la religion chrétienne, de reléguer aux catacombes la foi chrétienne et de négliger les racines chrétiennes de la France au point de croire que « Ce qui fait la France, c’est la Déclaration des droits de l’homme » (Vincent Peillon), les décideurs actuels nourrissent l’archipellisation de la France dont ils se lamentent. Ils oublient que l’homme, son unité intérieure, sa place dans la société et la place de la société dans son ensemble sur un sol historique ne s’improvisent pas. « La nation, comme l’individu, est l’aboutissant d’un long passé d’efforts, de sacrifices et de dévouements » écrivait Renan. Les conditions essentielles pour être un peuple se résume selon lui à un patrimoine degloires communes accomplies dans le passé jointes à une volonté commune dans le présent d’en réaliser encore dans l’avenir. Quelle leçon !
Vivre dans un pays qui en arrive à proscrire le Sacré-Cœur de l’espace public en dit long sur le chemin qu’il reste à parcourir pour refaire son unité. Ne craignons rien cependant, le réel finit toujours par l’emporter sur l’idéologie. Ce n’est qu’une question de temps et de courage. De patience et de bon zèle. Et de fidélité surtout.
Législative partielle dans le Tarn-et-Garonne : l’alliance RN-UDR en tête
Le premier tour de l’élection législative partielle, organisé dimanche 5 octobre dans la 1ʳᵉ circonscription du Tarn-et-Garonne après l’inéligibilité de Brigitte Barèges, a placé en tête le candidat RN/UDR, Pierre-Henri Carbonnel, un agriculteur de 35 ans, devant la socialiste Cathie Bourdoncle.
Avec 29,25 % des voix, Pierre-Henri Carbonnel (RN/UDR) est suivi par la socialiste Cathie Bourdoncle, soutenue par une large alliance de gauche (PS, Écologistes, Génération·s, PCF, PRG), qui atteint 24,3 %.
Derrière Bernard Pécou (LR) suit avec 17,5 %. Samir Chikhi, de la gauche radicale (Générations, LFI, NPA), atteint 10,5% tandis que la RN dissidente Brigitte Poma (7,34 %) et la candidate macroniste Catherine Simonin-Bénazet (5,27 %) ferment la marche. Le taux de participation ne dépasse pas les 34,32 % des inscrits.
Pierre-Henri Carbonnel (RN/UDR) et Cathie Bourdoncle s’affronteront au second tour, le 12 octobre.
Le parti de Bruno Retailleau ne donnera pas, a priori, de consignes de vote pour le second tour.
Cette élection partielle fait suite à l’inéligibilité de Brigitte Barèges (UDR/RN), sanctionnée pour financement illégal de sa campagne. Son ancien suppléant, Pierre-Henri Carbonnel (RN), agriculteur de 35 ans, bénéficie du soutien de la nouvelle maire de Montauban. Il espère conserver le siège de la sortante, mais doit affronter la candidature dissidente de Brigitte Poma, ancienne déléguée départementale du RN.
Evolution des votes par rapport au scrutin de 2024 :
- UDR-RN + RN dissidente = 36,59 (vs 43,93 en 2024)
- PS + LFI + LO = 34,79 (vs 36,8)
- LR 17,55 + ENS 5,28 = 22,83 (vs 16,2)
Le Sacré-Cœur et la France : “je t’aime moi non plus” ?
Aymeric Pourbaix reçoit dans En quête d’esprit :
𝗣𝗲̀𝗿𝗲 𝗠𝗮𝗿𝘁𝗶𝗻 𝗣𝗥𝗔𝗗𝗘̀𝗥𝗘, prêtre de la communauté de l’Emmanuel et auteur de “Les trois appels du Cœur de Jésus” (Éditions du Carmel)
𝗦𝗮𝗯𝗿𝗶𝗻𝗮 𝗚𝗨𝗡𝗡𝗘𝗟, réalisatrice du film “Sacré-Cœur”
𝗦𝘁𝗲𝘃𝗲𝗻 𝗚𝗨𝗡𝗡𝗘𝗟, réalisateur du film “Sacré-Cœur”