Participez au Congrès Mission avec Notre-Dame de Chrétienté et Mgr Rey
Communiqué de Notre-Dame de Chrétienté :
Chers pèlerins,
📣 « Vous serez mes témoins jusqu’aux extrémités de la Terre ! »
Tel est le thème de notre prochain pèlerinage de Chrétienté, à la Pentecôte 2026
Avec ce thème, Notre Dame de Chrétienté entend participer à l’effort d’évangélisation
Auparavant, dans ce même esprit missionnaire, Notre-Dame de Chrétienté a répondu favorablement à l’invitation du Congrès Mission pour participer à l’édition 2025 de cet évènement, qui se tiendra à Paris du 7 au 9 novembre prochain !
Ce grand rassemblement réunit autour du thème de la mission les forces vives catholiques de notre pays, occasion pour nous de pèleriner dans les rues de Paris et de montrer combien la tradition, dans sa liturgie et dans son enseignement, participe pleinement au culte rendu à Dieu et sont missionnaires.
Retrouvons-nous :
📅 Samedi 8 novembre – 15h
📍 à l’Église Saint-Sulpice (2 rue Palatine – M° St Sulpice / Mabillon)
Au programme : nous bénéficierons d’une prédication donnée par Monseigneur Dominique Rey, évêque émérite du Diocèse de Fréjus-Toulon, puis après les vêpres, nous partirons en procession dans les rues de Paris, jusqu’à Notre-Dame de Paris.
Une fois à la cathédrale, nous rejoindrons trois autres cortèges pour former une immense procession qui se dirigera vers Bercy, où se tiennent les animations principales du Congrès Mission.
Le soir, après un programme plus « festif », une adoration nous réunira, au sein même de Bercy.
RETENEZ LA DATE ET INSCRIVEZ-VOUS. 🔥VENEZ AVEC VOS AMIS !
Attention, il n’est pas nécessaire de s’inscrire au Congrès Mission pour participer aux vêpres et à la procession dans les rues de Paris.
⚜️Important : Venez avec vos bannières de chapitre !
Le succès du Puy du Fou n’est plus une Confidence
Nicolas de Villiers, président, Olivier Strebelle, directeur général et Maxime David, présentateur, annoncent la fréquentation record de l’année 2025 !
Le final de la Confidence, chanté par les élèves de Puy du Fou Académie
Une conférence de presse sous le titre d’une « Confidence » et sous la forme d’annonces et de courts spectacles auront permis à Nicolas de Villiers et Olivier Strebelle, respectivement président et directeur général du Puy du Fou de rendre public et les excellents résultats de la saison qui s’achève, et d’annoncer les prochaines étapes du développement dans les prochaines années.
D’abord le franchissement de la barre symbolique de trois millions de visiteurs le site vendéen, du Puy du Fou, auquel s’ajoute le 1,7 million de visiteurs du Parc espagnol de Tolède. Le parc vendéen est dorénavant le second en France, fréquenté par 65% des visiteurs en famille qui se déclarent satisfait à plus de 9 sur 10. Ils s’y retrouvent dans l’ambiance émouvante du légendaire historique français, dont les qualités artistiques et techniques des spectacles et des activités ludiques qui leur sont proposées sont mondialement récompensées.
Les développements en cours
Cette année, le Parc restera ouvert jusqu’au 11 novembre en hommage au centenaire de la création du Bleuet de France. Militaires et pupilles de la Nation y sont gracieusement invités.
Occasion également pour les responsables d’annoncer la première bande dessinée de Puy du Fou Éditions qui raconte la Résistance pour les enfants de 8 à 13 ans, et plus. Seconde annonce, celle de la mise sur rail du Grand Tour, un voyage de 5 jours dans un train spécialement aménagé qui permettra de visiter dans des conditions optimales Paris, Reims, les Hospices de Beaune, les Cévennes, Saint Malo et le Mont-Saint-Michel avec un terminus au Puy du Fou. Nicolas de Villiers réserve l’annonce de la date, les difficultés administratives et technique étant surpassées.
C’est à Olivier Strebelle qu’est revenu l’annonce de la création d’un Puy du Fou britannique, sur 250 ha, avec un investissement de 700 millions d’Euros, près de Bicester dans l’Oxfordshire à l’horizon 2029. Ce Puy du Fou proposera 13 spectacles et permettra la création de 2000 emplois. Occasion également de donner des nouvelles d’Efteling, parc hollandais dans lequel le Puy du Fou anime un spectacle équestre devant 13 millions de spectateurs depuis 13 ans qui sera bientôt renouvelé. Exkalibur et sa course au trésor annonce 200000 participants auxquels Nicolas a accordé un indice à déchiffrer.
Le Puy du Fou au Zénith et à Noël !
C’est la confidence inattendue : un spectacle itinérant de deux heures se déplaçant dans tous les Zéniths de France et reprenant les grandes réussites visuelles et esthétiques des « Mousquetaires de Richelieu » dès novembre 2027 sous le thème historique du Grand Siècle. Enfin, et c’était très attendu, le retour de Noël au Puy du Fou, cette fois dans le stadium gallo-romain avec 150 acteurs et de nombreux animaux, du 19 décembre 2026 au 3 janvier 2027 sur le thème évident de l’histoire de Bethléem au premier jour de notre ère !
Cette Confidence était précédée, comme on sait le faire au Puy du Fou, de courts spectacles rappelant ceux du Parc, accompagnés des musiques, de petits films et de surprises chorégraphiques à la hauteur de sa réputation d’excellence. Clou final, la chorale des enfants de l’école Puy du Fou Académie, reprenant des airs connus, notamment de Noël !!!
Henry Renoul
La France peut-elle accéder à la souveraineté numérique ?
Dans une tribune récemment publiée cette semaine (cliquez ici) sur le Figaro Vox, trente cinq personnalités de renom se sont interrogées sur la place de la France aujourd’hui au regard de la souveraineté numérique et après un constat accablant de la situation de faiblesse dans laquelle notre pays se trouve, pour ne pas dire situation de soumission dans le domaine technologique, a conclu l’article par cette question, qui résonne telle une sentence : Voulons-nous subir ou décider au XXIe siècle ?
De toute évidence, le réveil d’une partie de nos élites, signataires de cette tribune, dans lesquels nous retrouvons d’anciens responsables du renseignement, d’anciens ministres, des dirigeants d’entreprise, des généraux etc… est salutaire à plus d’un titre même si, reconnaissons le, il apparait quelque peu tardif et en l’état des volontés politiques du moment, vain tant la tâche apparait immense pour inverser une tendance largement engagée.
Pour quelle raison cette tribune a t-elle vu le jour ? Le critère de qualification SecNumCloud, délivrée par l’ANSSI, impose le recours à des prestataires étanches au droit américain pour héberger les données de l’État et de ses agences. Or, ce critère risque de disparaître, ou tout du moins de ne plus permettre cette étanchéité qui garantit notamment la protection des données, en raison de rapprochement visant clairement à contourner les dispositions légales en vigueur entre les fameux GAFAM et nos fleurons technologiques français. Ainsi, les offres hybrides « BLEU » (Microsoft-Orange-Capgemini) et S3NS (Google-Thalès) pourraient voir le jour et de fait permettre (si ce n’est déjà fait) l’accès à des données sensibles pour la sécurité du pays à nos « amis » américains…
Mais franchement est ce bien nouveau quand l’essentiel de nos données financières sont déjà largement consultées, pour ne pas dire espionnées, par nos chers « amis » américains via le système bancaire SWIFT ?
Mais est ce bien nouveau quand, au coeur même du pouvoir, des cabinets de conseils anglo-saxons (McKinsey étant le plus connu) ont « offert » leurs services, (2,5 milliards d’euros…, uen paille) et ont de toute évidence eu accès aux « secrets » de la République afin de mieux les transmettre à la Maison Blanche ?
Mais est ce bien nouveau quand dans différents dossiers, dont celui le plus connu d’Alsthom, notre classe politique (Sarko, Pécresse, Macron etc…) s’est compromise pour autoriser la vente d’actifs stratégiques à nos chers « amis » américains ?
Depuis des dizaines d’années, notre pays s’est progressivement féodalisé abandonnant sciemment sa souveraineté à qui la veut. D’abord à l’Europe en abandonnant l’instrument même son indépendance monétaire, le franc, puis en acceptant que lui soit dictée sa politique budgétaire via des directives toujours plus alambiquées. Mais aux Etats-Unis aussi en acceptant naïvement l’implantation sur notre territoire de véritables parasites commerciaux sur fond de libre-concurrence alors que, et l’avenir l’a démontré, c’est bien l’exact contraire qui s’est produit avec la main-mise par les géants monopolistiques de la tech (comme c’est joli à entendre) de notre économie.
La plate-formisation de notre économie n’était pas inéluctable mais, imposée à marche forcée par ceux qui y avait intérêt, elle s’est transformée en débâcle pour notre tissu commercial et ses acteurs, précarisés, pardon uberisés, au profit de fortunes toujours plus florissantes.
Et une fois de plus, de la même façon que l’implantation de ces GAFAM avait largement été encouragée par nos « élites » (Bezos a quand même la légion d’honneur… Au nom de quoi ? ça…), cet épisode de la protection de nos données semble constituer un énième épisode dans la trahison d’individus se comportant davantage en petits oligarques qu’en défenseurs de notre Nation et du Bien Commun.
Alors à la question « voulons-nous subir ou décider au XXIe siècle ? », il semble malheureusement que la réponse soit déjà connue et c’est bien en cela que, pour les raisons évoquées ci-dessus, nous avons déjà un train de retard dans notre réflexion.
La question ne serait-elle pas plutôt : quand arrêterons nous de subir et quand reprendrons nous notre destin en main ?
P.MAGNERON
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Missionnaires : Les Baroudeurs du Christ
Dans les ruelles écrasées de chaleur de Calcutta, un centre d’accueil résonne des rires des enfants.
Sur les eaux silencieuses du Cambodge, une présence discrète tente d’apaiser les blessures d’un passé encore brûlant.
Des silhouettes discrètes franchissent la frontière nord-coréenne, guidées par une main tendue.
Dans une recyclerie taïwanaise, des âmes marquées au fer rouge trouvent enfin un regard qui ne les condamne pas.
Dans un village reculé de Madagascar, une fresque prend vie sous les doigts hésitants d’enfants.
Cinq lieux, cinq prêtres. Cinq missionnaires qui ont renoncé au confort de leur vie d’avant pour partager le quotidien parfois rude de peuples dont ils ne connaissaient rien. Des peuples qu’ils se sont engagés à servir corps et âme.
Après le succès de son précédent film Sacerdoce — qui a réuni plus de 100 000 spectateurs en salle et a été élu meilleur documentaire de l’année sur AlloCiné — Damien Boyer présente ici un nouveau regard sur des vocations encore méconnues. Cinq missionnaires français sont envoyés à vie dans des pays d’Asie qu’ils n’ont pas choisis, pour y vivre une mission radicale et solitaire. Héritiers de 360 ans de tradition missionnaire, ils mêlent foi et action dans des engagements extrêmes : accueil de réfugiés Nord-Coréens, accompagnement de jeunes handicapés, lutte contre l’exploitation… Parfois maladroitement mais avec tout ce qu’ils sont, ces baroudeurs incarnent une génération renouvelée de missionnaires, qui n’a qu’un message : dire aux oubliés combien ils sont aimés.
En salle le 5 novembre.
Toussaint – Fête de tous les saints
Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.
La Toussaint, c’est la fête du Ciel. L’Église honore en ce jour tous les hommes qui nous ont précédés et qui ont déjà mérité la récompense éternelle. Parmi eux il y a les saints canonisés que l’on connaît mais aussi tous les autres que l’on ne connaît pas, cette foule immense que personne ne peut dénombrer, dont parle l’Apocalypse.
► Introït
Nous nous réjouissons en leur compagnie de la victoire qu’ils ont remportée. C’est ce que chante l’introït de la fête, le célèbre Gaudeámus.
Son texte n’est pas tiré de la Sainte Écriture. Il a été composé pour la fête de sainte Agathe, le 5 février, puis il a été repris pour d’autres fêtes, notamment certaines fêtes de la Sainte Vierge. Sa mélodie très joyeuse et pleine de grands élans convient tout à fait pour nous unir à la joie des anges et de tous les saints du paradis.
Cet introït est le même que celui de la fête de Notre Dame du Très Saint Rosaire que nous vous avons passé le 7 octobre. Il suffit de remplacer les mots « Maríæ Vírginis » par « Sanctórum ómnium », c’est-à-dire « tous les saints » et le 1er verset du psaume 44 par celui du psaume 32.
Exsultáte justi in Dómino : rectos decet collaudátio.
Justes, exultez dans le Seigneur, la louange convient aux cœurs droits.
► Graduel :
C‘est le seul chant de la messe de cette fête qui soit tiré d’un psaume, le psaume 33, chant de louange envers la bonté du Seigneur, un des plus utilisés dans la liturgie. Timéte Dóminum omnes sancti ejus quóniam nihil deest timéntibus eum. Craignez le Seigneur, tous les saints, car rien ne manque à ceux qui le craignent Et le verset : Inquiréntes autem Dóminum non defícient omni bono. Ceux qui cherchent le Seigneur ne manqueront d’aucun bien. Il ne s’agit pas ici de crainte au sens moderne de peur, mais d’un adoration pleine de soumission à la volonté divine. D’ailleurs le verset précédent du psaume, que nous avons déjà rencontré à plusieurs reprises, disait : Goûtez et voyez comme le Seigneur est doux ! Quant aux saints, il s’agit dans le psaume des fidèles du peuple élu, qui observent cette soumission pleine de respect, et ne manquent de rien au sens spirituel. Cela s’applique à plus forte raison aux élus du ciel qui sont en possession du bien infini ; ils l’ont obtenu grâce à cette parfaite soumission toute leur vie, quoi qu’il en coûte.
La mélodie est ample et solennelle, déroulant des formules que l’on rencontre dans d’autres graduels avec de belles vocalises, en particulier celle qui termine de façon identique la première et la deuxième partie, descendant dans le grave pour une cadence paisible et majestueuse convenant parfaitement à l’évocation de la bienheureuse éternité.
► Alléluia :
Ces textes de l’alléluia et de la communion de la Toussaint sont tirés de passages de l’Évangile où notre Seigneur nous apprend à supporter les épreuves par lesquelles nous devons passer sur cette terre pour mériter le bonheur éternel dont jouissent les élus ; le verset alléluiatique est pris en saint Mathieu au chapitre XI. C’est donc notre Seigneur qui parle ici, après avoir rappelé sa divinité :
Veníte ad me, omnes qui laborátis, et oneráti estis, et ego refíciam vos.
Venez à moi, vous tous qui peinez et êtes accablés, et moi je vous soulagerai.
Non seulement les élus dans le ciel ne manquent de rien et sont comblés par la possession du bien infini, mais ils reçoivent la récompense de toutes les peines et des souffrances de cette vie. Notre Seigneur lui-même est là pour les accueillir et la leur accorder.
Cette invitation pleine de douceur est accompagnée ici d’une mélodie très riche et très ornée dans une ambiance joyeuse et affirmative évocatrice du bonheur du ciel. On remarquera particulièrement la grande vocalise du mot laborátis qui commence et s’achève par deux envolées à l’aigu identiques, entre lesquelles se déroule un passage plus grave reprenant un des thèmes du júbilus de l’alléluia que l’on retrouve à la fin du verset.
►Offertoire :
L’antienne d’offertoire est empruntée au commun des martyrs. En effet la fête de tous les saints fut à l’origine, à Rome, une fête de tous les martyrs, et on sait que dans les premiers siècles de l’Église tous les saints auxquels on rendait un culte étaient des martyrs. Le texte est tiré du livre de la Sagesse ; s’il s’applique en premier lieu aux martyrs, il convient à tous les saints, qui ont tous eu à souffrir sur cette terre pour être fidèles à la volonté divine.
Justórum ánimæ in manu Dei sunt, et non tanget illos torméntum malítiæ
Les âmes des justes sont dans la main de Dieu et le tourment du mal ne les atteindra pas.Visi sunt óculis insipiéntium mori : illi autem sunt in pace.
Aux yeux des insensés ils ont paru mourir, mais eux, ils sont dans la paix.
La mélodie empruntée à un ancien offertoire de la fête de l’Ascension exprime de façon saisissante le contraste entre les souffrances de la terre et le bonheur et la paix du ciel. Toute la première partie se tient de plus en plus dans le grave jusqu’à rester presque immobile à ras de terre. Puis soudain elle s’élance dans l’aigu en une immense et somptueuse vocalise chantant éperdument la récompense éternelle.
►Communion :
Comme celui de l’alléluia, le texte de la communion de la Toussaint est tiré de l’Évangile, et il s’agit cette fois de l’évangile du jour, celui des béatitudes. Ceux qui sont maintenant dans le ciel, et qui sont les bienheureux, beáti comme l’Évangile les appelle à huit reprises, sont ceux qui ont conformé leur vie à ces exigences. Ce sont les trois dernières des huit béatitudes qui sont reprises ici :
Beáti mundo corde, quóniam ipsi Deum vidébunt
Bienheureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.Beáti pacífici quóniam fílii Dei, vocabúntur
Bienheureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.Beáti qui persecutiónem patiúntur propter justítiam, quóniam ipsórum est regnum cælórum.
Bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice, car le royaume des cieux est à eux.
Ce texte est assez long pour une antienne de communion, et il est chanté simplement dans un style de récitatif en partie syllabique. La première phrase commence légèrement à l’aigu, avant de redescendre tranquillement. La deuxième au contraire commence dans le grave en s’y attardant un peu, avant de monter en un bel élan vers les mots fílii Dei. La troisième enfin, la plus longue, débute hardiment par une grande montée enthousiaste, sommet de toute la pièce, suivie d’un récitatif dépouillé s’achevant par une cadence en demi-ton un peu douloureuse pour évoquer les persécutions, avant de retrouver le calme et la paix du début.
Selon les services de renseignement, les églises sont des cibles privilégiées
Les services de renseignement s’alarment, dans une note datée du mardi 28 octobre, du fait que les musées et les églises soient devenus des cibles privilégiées des groupes criminels organisés, en raison des valeurs et des œuvres qu’ils détiennent. Ce phénomène connaîtrait une « accélération ».
Pologne : la lutte entre le gouvernement et les milieux conservateurs s’intensifie
On assiste à une nouvelle vague d’annonces d’arrestations de politiciens de l’opposition et à des mesures répressives à l’encontre d’organisations sociales catholiques. Parmi celles-ci figure notamment la Fondation Saint-Benoît, dont le président a accordé une interview à ce sujet au magazine conservateur « Tygodnik Do Rzeczy ».
Répressions pour le Fonds pour la justice ? « Il faut prononcer quelques jugements exemplaires »
Sans entrer dans le conflit politique qui oppose l’actuelle direction du ministère de la Justice à l’ancienne direction, ce qui est sans doute fondamental dans cette affaire, il y a selon moi encore la question de la « mise au pas » des bénéficiaires du Fonds pour la justice. Les représailles ne concernent que les bénéficiaires qualifiés de conservateurs et de catholiques, déclare Bogusław Kiernicki, président de la Fondation Saint-Benoît, à DoRzeczy.pl.
DoRzeczy.pl : Les « règlements de comptes » dans le cadre du Fonds pour la justice se poursuivent. Parmi ses bénéficiaires, mais aussi parmi les entités auxquelles le ministère de la Justice, sous la direction d’Adam Bodnar puis de Waldemar Żurek, fait des reproches, figure également la Fondation Saint-Benoît. Quel montant la Fondation Saint-Benoît a-t-elle reçu du Fonds pour la justice ?
Bogusław Kiernicki, président de la Fondation Saint-Benoît : Le contrat a été signé pour la réalisation d’un projet qui devait durer jusqu’à la fin de l’année 2025. Le montant total qui devait être versé s’élevait à 4,7 millions de zlotys. Nous avons reçu 2 millions de zlotys en plusieurs versements trimestriels. Pendant cette période, nous avons créé un portail moderne et constitué une équipe rédactionnelle expérimentée et compétente.
Pour quel projet la fondation a-t-elle reçu des fonds ?
La demande portait sur la création d’un portail de soutien aux familles – afirmacja.info. Les fonds ont été alloués à la prévention dans le cadre du programme de lutte contre la criminalité. Dans notre offre, nous avons écrit que « l’objectif principal du projet est la création et le fonctionnement d’un portail/média d’information professionnel qui, de manière attrayante et objective, fournira des arguments en faveur de la famille – fondée sur un lien conjugal durable entre mari et femme – en tant que meilleur incubateur d’attitudes sociales appropriées et souhaitables, qui contribuent à éliminer toutes les formes de violence et de comportements pathologiques, et donc à lutter contre les causes de la criminalité ». Nous avons présenté et justifié la thèse assez évidente selon laquelle une famille qui fonctionne bien est une protection efficace et le berceau de la vie sociale, tandis que toutes les pathologies et dysfonctionnements familiaux constituent un terrain fertile pour de multiples formes de criminalité.
Les fonds ont donc été dépensés conformément à leur destination, si je comprends bien ?
Nous avons travaillé très dur pendant cette période. Nous avons créé un portail, nous avons créé un studio (avec nos propres fonds). Des réunions éditoriales avaient lieu tous les jours. Nous avons produit 2 500 documents, environ 2 000 textes et environ 500 vidéos. Nous avons enregistré plusieurs millions de visites sur le portail, dépassant ainsi les paramètres fixés dans le projet. Nous avons soumis des rapports mensuels, trimestriels et semestriels au Fonds pour la justice. Tous ont été acceptés. Nous avons toutefois parfois dû fournir des explications supplémentaires.
Et quels sont les résultats sociaux ? Est-il possible de les vérifier d’une manière ou d’une autre ?
Bien sûr, nous avions prévu cela. L’évaluation est un élément naturel d’un tel projet. De plus, nous étions nous-mêmes curieux de connaître les résultats. Malheureusement, nous avons été arrêtés presque au tout début de notre activité. Il est difficile de résumer quelque chose qui vient à peine de commencer. D’autant plus que les premiers mois ont été consacrés à la création technique du portail et au lancement de la rédaction. Tout semblait encourageant, avec un intérêt considérable et une portée croissante. Mais le travail principal était encore devant nous. Il convient de souligner que les changements de conscience, la promotion de modèles ou la formation d’attitudes sont des choses très difficiles à mesurer sur une courte période.
Le pouvoir a changé et a annoncé des « règlements de comptes » au sens large. Et qu’est-ce qui est arrivé à la Fondation Saint-Benoît ?
Bien que nous ayons signé un contrat pour 2024 et que notre rapport précédent ait été accepté, ce qui était une condition préalable, nous n’avons pas reçu de fonds pour 2024. Le ministère de la Justice a suspendu le financement. Nous l’avons appris par les médias. Nous n’en avons pas été informés selon la procédure prévue par la loi et les règles définies dans le contrat. Par la suite, pendant un an et demi, nous avons reçu diverses informations. Le ministre Bodnar a continué à informer les médias que nos contrats étaient tout simplement nuls et non avenus. Dans le même temps, les fonctionnaires du Fonds pour la justice exigeaient des rapports mensuels sur la poursuite de la mise en œuvre du projet, tandis que d’autres fonctionnaires nous informaient de la prolongation de la procédure administrative concernant nos rapports antérieurs.
Mais finalement, la Fondation Saint-Benoît a reçu une décision ?
Oui. En mars 2025, le ministre de la Justice de l’époque, Adam Bodnar, nous a envoyé une lettre nous demandant de rembourser la subvention reçue avec intérêts. Sans justification particulière, mais avec un message clair indiquant que nous n’y avions pas droit. Le discours des fonctionnaires avait été préparé par les équipes médiatiques. Les informations ne correspondaient pas à la nature des relations juridiques. Dans ses communiqués officiels, le ministère indiquait que les fonds avaient été indûment perçus, alors que c’était lui-même qui, sur la base d’une demande formelle dans le cadre du programme applicable, avait accordé et versé ces fonds à la Fondation. Après tout, la Fondation ne pouvait pas retirer des fonds d’un distributeur automatique ministériel. Nous avons refusé le remboursement et avons envoyé au ministre la justification de cette décision. Quelques mois plus tard, nous avons reçu une nouvelle lettre du ministre Żurek, qui était en fait une décision administrative reprenant le même message. Il s’agissait donc du remboursement intégral de la subvention indûment versée, majorée des intérêts calculés à compter de la date de son versement.
Quelle est la justification de cette décision ? L’acceptez-vous ?
Nous avons fait appel de cette décision dans les délais impartis. Cette fois-ci, M. le ministre Żurek a également présenté sa justification, qui est inacceptable pour nous pour de nombreuses raisons. Non seulement pour la simple raison que nous avons dépensé chaque zloty reçu pour les objectifs précisément définis dans le contrat. Nous sommes également en désaccord fondamental avec les accusations qui, premièrement, sont contraires aux faits, ont un caractère idéologique et politique, voire discriminatoire. Et je le répète encore une fois, il ne s’agissait pas de fonds prélevés, mais de fonds accordés à l’issue d’un concours, sur la base d’une offre soumise et d’annexes dans lesquelles l’ensemble de notre projet était décrit. C’est sur cette base que les fonctionnaires du Fonds pour la justice ont décidé de nous accorder une subvention et de signer un contrat avec nous. Entre-temps, rien ne s’est produit qui aurait pu modifier cette décision pour des raisons de fond. À l’exception des changements politiques à la tête du ministère.
Quelles accusations spécifiques figuraient dans la lettre de l’ancien ministre de la Justice Adam Bodnar ?
En résumé, que la Fondation Saint-Benoît est une organisation religieuse, qu’elle n’a pas suffisamment d’expérience dans le domaine du soutien aux victimes de la criminalité, ou que la question du soutien aux familles ne relève pas du domaine d’activité du Fonds pour la justice. Or, nos statuts mentionnent différents objectifs, y compris sociaux, qui correspondent clairement à ceux du Fonds pour la justice. Les fonctionnaires du ministre Żurek ne les ont pas remarqués, ils n’ont vu que les objectifs religieux. Et pour qu’il n’y ait aucun doute, nos statuts étaient joints à l’offre, de sorte que les membres du jury n’avaient pas à se baser sur notre opinion ou notre déclaration. Il en allait de même pour notre expérience et nos compétences. Nous les avons décrites en détail dans notre offre. La Fondation Saint-Benoît existe depuis 20 ans et a organisé à ce jour plus de 1 000 événements dans la sphère publique. Nous avons également clairement justifié dans notre offre pourquoi la question du soutien à la famille est si fondamentale du point de vue de la lutte contre la criminalité. Outre les arguments évidents, nous avons également rappelé au ministre Żurek que l’avortement, l’euthanasie, la violence domestique ou la démoralisation des enfants sont des actes interdits. Et leurs victimes, celles qui sont vivantes comme celles qui ont été anéanties à la suite d’un avortement ou d’une euthanasie, sont victimes de crimes.
Vous avez évoqué les motivations politiques du ministère, voire la discrimination. Considérez-vous ce qui arrive actuellement à la fondation comme une forme de répression ?
Sans entrer dans le conflit politique entre l’actuelle direction du ministère de la Justice et l’ancienne direction, qui est sans doute au cœur de cette affaire, il s’agit selon moi d’une question de « mise au pas » des bénéficiaires du Fonds, en particulier ceux auxquels on peut attribuer une étiquette idéologique. Les représailles ne concernent que les bénéficiaires qualifiés de conservateurs et de catholiques. La Fondation Saint-Benoît en fait certainement partie. Il est assez symptomatique, par exemple, que juste après le changement de pouvoir, la vice-ministre de la Culture de l’époque, Joanna Scheuring-Wielgus, membre de la gauche, ait déclaré depuis la tribune du Sejm qu’elle était choquée d’apprendre que des organisations catholiques radicales, telles que la Fondation Saint-Benoît, recevaient des fonds du ministère de la Culture et du Patrimoine national. Elle a déclaré que cela était inacceptable, car cet argent devrait être versé aux artistes et non à de telles fondations. Il était impossible de dire à la vice-ministre que pendant 20 ans, grâce à nos festivals, concerts, conférences et publications, de très nombreux artistes et créateurs avaient reçu cet argent. Car c’est ainsi que fonctionne le système de financement de la culture. De même, le ministre de la Culture de l’époque, Bartłomiej Sienkiewicz, a immédiatement envoyé, après son entrée en fonction, une demande de coopération à plusieurs organisations, parmi lesquelles figurait la Fondation Saint-Benoît, à diverses collectivités locales. Bien sûr, il n’a pas écrit explicitement qu’il était interdit de coopérer avec nous, mais c’était un signal très clair pour les mécènes culturels de l’État et des collectivités locales.
Quelle est donc la situation actuelle pour des organisations telles que la Fondation Saint-Benoît ?
Pour les raisons que j’ai évoquées précédemment, c’est une période extrêmement difficile. Nous sommes conscients que la sanction infligée à la Fondation doit servir d’avertissement à tous ceux qui s’efforcent d’être objectifs et indépendants, s’exposant ainsi au pouvoir. Tout le monde doit comprendre que cela ne vaut pas la peine, que non seulement ils n’obtiendront rien, mais qu’on leur enlèvera ce qu’ils ont ou que leurs organisations perdront tout simplement leur raison d’être. Dans cette logique, plusieurs jugements exemplaires doivent être rendus. Une autre chose m’inquiète également. J’ai déjà mentionné une certaine exclusion. Cela concerne en particulier les organisations catholiques. Selon les normes actuellement en vigueur dans l’administration gouvernementale, les organisations qui s’inspirent des valeurs chrétiennes devraient être confinées dans la sacristie ou dans l’enceinte de l’église. Ce sont là des signes de discrimination et d’exclusion. Bien sûr, cela ne concerne pas ceux qui soutiendront chaleureusement les dirigeants. Ceux-ci peuvent compter sur des avantages, comme autrefois dans le cadre de l’organisation catholique progressiste « PAX ». Il y a encore un autre problème. Un problème profondément systémique. L’idée des organisations non gouvernementales, du « quatrième secteur », reposait autrefois sur la conviction qu’elles serviraient de relais entre la société civile et le pouvoir. De bas en haut. Transmission d’initiatives, d’actions et d’idées. Aujourd’hui, il s’avère que c’est tout le contraire. Transmission de tâches du pouvoir à la société. Car c’est ce pouvoir qui distribue les subventions. Ceux qui obéissent et agissent conformément aux attentes du pouvoir peuvent compter sur des avantages, sinon ils peuvent oublier le soutien public à leur organisation.
Est-il possible de survivre à cela ?
Au vu de ce que nous avons accompli au cours des deux dernières années, ce n’est certainement pas du temps perdu. La Marche nationale pour la vie que nous avons organisée est devenue à cette époque le plus grand événement en faveur de la vie et de la famille dans toute l’Europe. Le Poznań Katharsis Festival est l’un des festivals internationaux les plus importants liés à la musique ancienne et traditionnelle en Pologne. Nous avons organisé de superbes célébrations tout au long de l’année pour le millénaire du couronnement royal. Le dernier acte en date a été la messe solennelle dans son ancienne forme près de la tombe de Boleslas Chrobry, au cours de laquelle a été interprété le Missa Mater Dei, composé spécialement pour l’occasion et basé sur des motifs de la Bogurodzica. Nous continuons également à gérer nos portails Christianitas et Aleteia, ainsi que Afirmacja, qui, bien qu’il ne bénéficie plus de subventions depuis deux ans, s’efforce de servir les valeurs pour lesquelles il a été créé.
Fermeture du compte bancaire : une méthode de contrôle de la pensée
Ses plaintes ont été à la base de la procédure contre Ursula von der Leyen dans le désormais tristement célèbre Pfizergate, c’est-à-dire la négociation par sms entre le président de la Commission et le PDG de Pfizer Alberto Bourla de l’énorme lot de vaccins à ARNm anti Covid arrivés en Europe. Cette plainte, qui lui a coûté le retrait de l’accréditation en tant que lobbyiste régulièrement inscrit au registre de l’UE, est alors devenue un livre, publié en Italie par Guerini et associés, dans la série Scintille dirigé par Marcello Foa (lire ICI la préface publiée en avant-première par Bussola).
Or, pour Frédéric Baldan, le Belge qui, par sa plainte publique, a dévoilé le système de lobbying qui guide les intérêts de la direction von der Leyen, se présente la facture d’une nouvelle rétorsion. C’est lui qui l’a dénoncé sur son profil X :
« Banca Ing et Nagelmackers ont fermé tous les comptes courants qui m’ont été attribués, en particulier celui de « Edizioni Diritti e Libertà » (Titulaire des droits du livre Ursula Gates), celui de mon cabinet de conseil, mon compte personnel, celui de mon ménage et celui de mon fils, âgé de seulement 5 ans ».
Ainsi, comme cela est déjà arrivé à Nigel Farage et aux camionneurs canadiens non vaccinés, la fermeture du compte bancaire devient une méthode efficace de contrôle de la pensée et reprend le test du crédit social chinois qui s’enracine également dans le monde occidental et débarque maintenant également au cœur de l’Europe.
Il est évident, en effet, que la motivation de la clôture des comptes a à voir avec l’affaire juridique qui voit Baldan s’opposer à von der Leyen.
Et ce n’est pas un hasard si les représailles dont est victime l’ancien lobbyiste auprès de l’UE, représentent d’un certain point de vue une vengeance des puissances européennes non seulement pour le scandale Pfizergate dénoncé par Baldan, mais aussi pour avoir dévoilé, avec des documents en main et des preuves irréfutables, le système de crédit social à la chinoise, que l’UE a mis en place, théorisant d’abord et réalisant ensuite le capitalisme de surveillance que nous avons vu à l’œuvre avec le Green Pass, ainsi appelé en Italie, mais né des esprits européens rusés.
En effet, dans son livre, Baldan retrace toutes les étapes qui ont conduit à la création de l’instrument adopté par les États pour contrôler la contagion ou la vaccination, l’insérant dans la politique de contrôle de la liberté personnelle importée en Europe par ce Bill Gates qui a collaboré avec le gouvernement chinois pour la création des premiers outils de suivi par le biais du crédit social.
À la page 169 de son livre “Ursula Gates“, Baldan documente qu’en mars 2015, Bill Gates a rencontré le président Xi Jinping. Les deux se sont mis d’accord sur la nécessité de mettre en œuvre les politiques de contrôle social que la Chine avait déjà développées l’année précédente à travers le plan de construction d’un système de crédit social. Dans sa création, le Dragon a utilisé – écrit Baldan – “les instruments conçus et promus par Gates”.
Et bien, Baldan certifie que le système de crédit social est ensuite entré dans l’agenda 2030 de l’ONU et ensuite, en cascade, à travers un réseau dense de lobbies dont ceux des Gates, le Wellcome Trust, les Rockfeller, le Word Economic Forum et l’Atlantic Council, il est arrivé en Europe grâce à Ursula, soutenue par ces lobbies. C’est la genèse du Green Pass et comme le reconstitue Baldan « c’est à travers Ursula von der Leyen que l’équivalent occidental du projet de socialisme aux caractéristiques chinoises est mis en œuvre au sein de l’UE. C’est un modèle de socialisme non plus national, mais global.
Et maintenant, ce modèle ne s’applique pas seulement en Europe, mais a été appliqué sur lui.
Comme il l’explique lui-même à Bussola dans cette conversation : « Ce n’est que le début de ce qui va arriver à tout le monde avec la combinaison du système de crédit social de l’UE et de l’euro numérique », a déclaré Baldan -. L’UE veut créer des plateformes numériques intermédiaires pour surveiller et contrôler nos vies. Mais ne vous faites pas d’illusions, il s’agit d’espionnage et de contrôle de masse 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. Vos droits et libertés deviendront des privilèges des utilisateurs soumis à des décisions arbitraires.
Mais quel serait l’objectif ? Selon Baldan, « c’est réduire les êtres humains au statut d’objets, l’État pénétrant et dirigeant tous les aspects de nos vies, détruisant en fin de compte la dignité humaine en nous privant d’autonomie. Ce qui se prépare est un “camp de concentration numérique”, et nous avons le devoir d’empêcher la Commission européenne de le mettre en œuvre. J’espère que ce que ch et cela m’arrive sert d’exemple révélateur de la laideur des institutions européennes, qui ne respectent plus le projet d’une Europe des nations, ni les traités, ni les valeurs européennes. Nous devons nous battre pour la démocratie et la liberté.
Mais comment était-il possible que sic et simpliciter, certains prêteurs décident unilatéralement d'”extroder” un client dont, d’ailleurs, aucune infraction financière d’aucune sorte n’est en l’accusation sur la tête ? Nous demandons si les banques ont avancé une explication, même vaguement attribuable à des raisons qui peuvent nous faire penser à autre chose. La réponse laisse perplexe : « Les banques n’ont fourni aucune justification. Il s’agit d’une décision purement arbitraire. Comme deux banques l’ont fait en même temps, je dois supposer que les services secrets, poussés par les politiciens, ont fait pression sur mes banques pour obtenir mes informations financières. Pour éviter de continuer à aider l’État à m’espionner volontairement, les banques ont dû choisir de me licencier en tant que client, ainsi que tous les comptes qui me sont liés. Je ne vois pas d’autres explications.
Mais la bataille de Baldan ne s’arrête certainement pas là, au contraire comme il l’a écrit lui-même sur X « à Mme von der Leyen, à ses partisans et à ses subordonnés, je le dis haut et fort : l’intimidation ne fonctionne jamais. Il ne fait que renforcer notre engagement.
Un engagement que Baldan a décidé de poursuivre malgré le tribunal de Liège auquel il s’est adressé pour déposer la première plainte, a déclaré son incompétence : « Notre enquête judiciaire a prouvé la culpabilité d’Ursula von der Leyen, notamment à travers un rapport de police de 1 000 pages. A ce stade, l’EPPO (le Parquet europa ndr.) – qui est subordonné à Ursula von der Leyen s’est déclaré illégalement compétent et a tout fait pour clore notre affaire ».
Le tribunal de Liège, en revanche, a statué « que nous n’avons subi aucun préjudice suite à la violation de nos droits de l’homme et que la corruption ne nuit pas aux contribuables car l’argent de l’État n’est pas leur argent ». Mais, selon Baldan « c’est un jugement contraire à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme et qui viole la constitution à laquelle les juges ont prêté serment d’obéissance. La sentence, en fait, est politique, non fondée sur le droit. Le chef de l’EPPO a également menti au Parlement européen en affirmant qu’il n’y avait pas de soupçons, malgré le fait que le titre de la couverture du dossier est Ursula von der Leyen contre laquelle d’autres poursuites judiciaires suivront car nous avons suffisamment de preuves ».
Celle des crédits sociaux semblait être un récit suggestif aux contours dystopiques et orwelliens vagues, mais l’histoire de Baldan nous montre clairement qu’elle est devenue réalité et qu’elle l’est devenue au cœur de l’Europe.
« Le diable existe, et l’Eglise continue de lutter »
Le cardinal albanais Ernest Simoni, ancien prisonnier du communisme, a prononcé les paroles de la prière du pape Léon XIII à saint Michel archange dans la basilique Saint-Pierre, rappelant que le combat spirituel contre le mal demeure au centre de la foi catholique.
Le cardinal Simoni a profité de la messe pontificale célébrée le 25 octobre 2025 par le cardinal Raymond Burke, pour proclamer avec force la prière à saint Michel archange du pape Léon XIII, introduite en 1886 dans les prières léonines, un exorcisme contre les anges mauvais.
Le cardinal Ernest Simoni Troshani est une figure emblématique de la résistance chrétienne au communisme. Né en 1928 en Albanie, le haut prélat connut la persécution dès sa jeunesse. Ordonné prêtre clandestinement, il fut arrêté la veille de Noël 1963 pour avoir célébré une messe jugée « illégale » par le régime.
Condamné à mort avant que sa peine ne soit commuée en vingt-cinq ans de travaux forcés, il endura la torture, le travail forcé dans les mines et les égouts, et la surveillance constante du pouvoir. Malgré tout, il continua à célébrer la messe de mémoire et à confesser ses compagnons de détention
Libéré en 1981, il resta considéré comme un « ennemi du peuple » et fut contraint de travailler dans les égouts de Shkodër. Ce n’est qu’après la chute du régime communiste en 1990 qu’il put exercer librement son ministère.
La prière de Léon XIII
Cette prière, qui demande à saint Michel de nous défendre « contre la malice et les embûches du démon » a été introduite dans les prières à réciter après la messe basse par le pape Léon XIII en 1886. Il ne faut pas la confondre avec l’exorcisme « contre Satan et les anges apostats » publié par ordre du même pape en 1890, qui reprend des éléments de la prière, mais qui est beaucoup plus long.
Le cardinal albanais Ernest Simoni, qui a tant souffert pour la messe, a récité les paroles de la prière du pape Léon XIII, rappelant que la lutte spirituelle contre le mal reste au cœur de la foi catholique, qu’elle est récitée à la fin de la messe et peut continuer à être récitée en privé.
Le cardinal Simoni a solennellement proclamé :
« Implorons le Dieu de la paix d’écraser Satan sous nos pieds, afin qu’il ne puisse plus retenir les hommes captifs ni nuire à l’Eglise… Nous chassons de vous tout esprit impur, toute puissance satanique, toute attaque de l’ennemi infernal… au nom et par la puissance de notre Seigneur Jésus-Christ. »
Cet élan de foi du cardinal Simoni rappele opportunément que la lutte contre Satan n’appartient pas au passé, mais elle traverse tous les siècles et se poursuit aujourd’hui dans l’Eglise elle-même. A une époque où même les catholiques ne croient plus au démon, le vieil exorciste albanais a rappelé l’essentiel.
Prière de Léon XIII :
« Saint Michel Archange, défendez-nous dans le combat, soyez notre protecteur contre la malice et les embûches du démon. Que Dieu exerce sur lui son empire, nous vous en supplions : et vous, Prince de la milice céleste, par le pouvoir divin qui vous a été confié, précipitez au fond de l’Enfer Satan et les autres esprits mauvais qui sont répandus dans le monde en vue de perdre les âmes. Ainsi soit-il. »
La tromperie d’Halloween, la beauté de la Toussaint
Par le père Francesco Bamonte, vice-président de l’Association internationale des exorcistes :
Peu de gens savent qu’à partir du 22 septembre de chaque année, les groupes et mouvements de la néo-sorcellerie Wicca et du satanisme commencent un « carême » blasphématoire qui dure quarante jours, caractérisé par des actions et des rituels de plus en plus sordides pour atteindre leur apogée dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre, qu’ils appellent la nuit d’Halloween, mais qui pour les catholiques du monde entier est plutôt la belle nuit lumineuse de la fête de la Toussaint.
Contrairement à la fête de la Toussaint, Halloween propose des thèmes sombres tels que la violence meurtrière, l’irrisation de la mort ou son exaltation désespérée, le macabre, l’horreur, l’occulte, la sorcellerie, le démoniaque. Les personnages d’Halloween, qui inspirent le déguisement des mineurs et des adultes, sont des monstres, des vampires, des fantômes, des squelettes, des loups-garou, des zombies, des sorcières, des diables.
L’attrait et l’attrait pour ces coutumes et pour ces thèmes sont le signe évident d’une forme grave de malaise intérieur répandu dans la société d’aujourd’hui. Halloween exalte ainsi la laideur et célèbre l’horreur et l’obscurité, inculquant l’horreur dans l’esprit des plus petits et des jeunes, puis les expose à des cauchemars et à des terreurs nocturnes.
Cette fête collective, consumériste et en même temps irrationnelle, confirme d’une part les profondes transformations culturelles provoquées par la sécularisation avec sa récupération contradictoire de la mentalité magique culminant dans un renouveau néo-païen ; d’autre part, elle nous montre la machine commerciale qui l’alimente et qui s’impose dans les contextes géographiques et culturels les plus disparates, y compris l’Afrique, ne respectant pas les traditions et les sensibilités religieuses locales.
Depuis quelques années, en Italie et à l’étranger, des cercles occultes et sataniques déguisés sous l’étiquette d’associations culturelles, organisent pour l’occasion, déjà dans les semaines précédant le 31 octobre, des spectacles qui font partie d’une stratégie précise qui n’est pas du tout accidentelle. On va même jusqu’à organiser des écoles de magie et de sorcellerie avec des intentions ludiques, apparemment inoffensives… c’est une tromperie pour les familles et un piège pour les enfants et les jeunes.
Rappelons qu’Halloween, considéré par de nombreuses familles comme une occasion de jouer et de s’amuser pour leurs enfants, est une célébration marquée par l’occulte, la magie, la sorcellerie et le démoniaque qui plonge ses racines dans une célébration religieuse païenne : la fête de Samhain qui a pris naissance chez les Celtes, une population qui s’est installée dans le passé dans de nombreuses régions du continent, des îles britanniques au nord de l’Italie.
Halloween n’est donc pas du tout une récurrence laïque, une fête de masse mondiale inoffensive, car en réalité nous sommes confrontés à une véritable réapparition et à la relance d’une fête religieuse païenne au cours de laquelle des rituels magiques étaient exécutés avec des sacrifices d’animaux et même humains.
La néo-sorcellerie de notre temps, qui s’est organisée en mouvement sous le nom de Wicca, dans ses principales fêtes de l’année célèbre, comme le faisaient les Celtes, l’anniversaire de Samhain. Cette célébration, selon le calendrier Wicca, donne le coup d’envoi de la nouvelle année de la sorcellerie, la nuit du 31 octobre au 1er novembre.
Même pour les délecteurs du diable, les satanistes, la principale fête de leurs célébrations immondes – le début de l’année satanique – est cette nuit-là.
Le fait que cette récurrence, qui au cours des cinquante dernières années a de plus en plus exalté la mort, la violence, l’horreur et le démoniaque, et a incorporé en elle-même la représentation occulte de la sorcellerie et du satanisme, soit même insérée dans la programmation scolaire, est un autre fait d’une gravité inouïe. Célébrer Halloween sur le plan social avec une superficialité dangereuse au lieu de promouvoir les valeurs de non-violence, de paix, de beauté et d’harmonie, est un signe d’obscurcissement grave des consciences.
Ceux qui célèbrent Halloween, par conséquent, même s’ils n’ont pas l’intention de rejoindre la sorcellerie et n’ont pas l’intention de célébrer le diable, se mettent en fait en communion avec ces réalités sombres.
Orienter par Halloween les nouvelles générations vers le laid et l’obscur, c’est leur indiquer une direction opposée à ce qui est bon et vrai, et donc à Dieu qui est la source du vrai, du bon et du beau.
Les satanistes, par exemple, sont bien conscients et heureux que les chrétiens célèbrent Halloween, précisément parce qu’ils sont convaincus que ceux qui le célèbrent honorent implicitement le diable et s’ouvrent par conséquent à son influence néfaste. Le fondateur de l’Église de Satan aux États-Unis, Anton LaVey, a déclaré avec satisfaction : « Je suis heureux que les parents chrétiens permettent à leurs enfants d’adorer le diable au moins une nuit par an. Bienvenue à Halloween ! ».
Cette atmosphère maléfique, ce halo sombre qui enveloppe Halloween fait de la période préparatoire à cette fête un moment privilégié de contact entre les enfants et les jeunes et les groupes du monde de l’occultisme. Certains sites Internet pour enfants, où des personnages et des scénarios d’horreur sont décrits, proposent même des liens qui mènent directement à des sites de satanisme et de magie noire.
Face à ce scénario sombre indéniable, comment peut-on encore prétendre qu’Halloween est une fête inoffensive et innocente ? Sous la forme du jeu et du divertissement, elle introduit et habitue les enfants et les jeunes à l'”ténure” à la fois physique et morale, car elle rend la “culture de la mort” normale pour eux. Tout ce phénomène a pour conséquence l’extinction de l’espoir chez les nouvelles générations et l’exaltation du désespoir et de la violence.
Comment endiguer et transformer ce triste et douloureux phénomène ? Tout d’abord, on ne peut pas ignorer une étape fondamentale : favoriser une nouvelle évangélisation. Le phénomène Halloween s’est développé au moment où le christianisme a commencé à avoir de moins en moins d’influence sur la société.
La nouvelle évangélisation sera donc d’autant plus efficace et libérera les cœurs de la laideur et de l’obscurité qui découlent d’Halloween, ainsi que d’autres phénomènes négatifs de la société d’aujourd’hui, dans la mesure où les cœurs des évêques et des prêtres, des consacrés et des consacrés, des parents et des éducateurs, de tous les chrétiens connaîtront profondément et aimeront passionnément Jésus et la Vierge Marie, sa et notre Sainte Mère, transmettant aux nouvelles générations la fascination pour le monde divin dans lequel on contemple la merveilleuse beauté à laquelle nous sommes appelés et dans laquelle notre existence est pleinement réalisé. Le monde divin surnaturel est en effet porteur de la vérité et de la bonté que Dieu, infiniment vrai, infiniment bon et infiniment beau, veut partager à ses créatures.
Les enfants, les adolescents, les jeunes ont besoin de beauté, pas de laideur ; ils ont besoin de bonté, pas de méchanceté ; ils ont besoin de vérité, pas de mensonge ; ils ont besoin de bien, pas de mal. La beauté surnaturelle, celle qui brille en Christ, en la Vierge Marie, chez les Anges et les Saints les aide à faire la distinction entre ce qui est vrai et ce qui est faux, entre ce qui est bon et ce qui est mauvais.
Il est réconfortant et remplit le cœur de joie que dans la soirée et la nuit entre le 31 octobre et le 1er novembre, comme alternative à Halloween, de plus en plus de prêtres organisent diverses initiatives, telles que des processions des saints, des représentations de la vie des saints dans les salles paroisssiales, des heures d’adoration du Saint-Sacrement en réparation et diverses autres propositions orientées vers la sensibilisation chrétienne à la célébration de la fête de la Toussaint. Tout comme la lumière est la belle alternative à l’obscurité, ces initiatives relancent les magnifiques visages des saints parmi les nouvelles générations au lieu des horribles masques d’Halloween.
Parmi ces initiatives, il convient de mentionner, depuis quelques années, la “Nuit des Saints” organisée dans divers diocèses.
Les Veillées de prière avec des tours d’adoration du Saint-Sacrement sont également très louables. L’année dernière, divers groupes de jeunes à travers l’Italie se sont relayés toute la nuit en adoration devant le Saint-Sacrement. Le culte s’est terminé le matin avec le tirage au sort du saint. Le saint qu’ils ont extrait a été leur propre patron pendant un an. Celui qui l’a extrait s’est engagé à lire sa vie et à demander son intercession auprès de Dieu.
D’autres initiatives louables, de la part des prêtres, sont d’aider les petits et les adultes à distinguer ce qui est inoffensif de ce qui ne l’est pas, y compris en leur parlant de nos saints et de la communion qui nous lie avec eux et avec nos proches décédés.
Une belle initiative dont je vous parle était celle d’une mère qui a organisé un groupe de 6/7 garçons, dont son fils de 9 ans, les envoyant le soir du 31 octobre habillés normalement, dans les maisons et les magasins, pour distribuer des images de Santi. Dans les maisons et les magasins, les garçons ont été accueillis en s’attendant à ce qu’ils disent la formule “trick or treat ?” et les gens étaient déjà prêts à donner des bonbons ou des chocolats. À leur grande surprise, cependant, les gens se sont vus donner par les garçons simplement l’image d’un saint sans dire aucune formule. Tout le monde l’a pris et certains même volontiers. Après cela, ils leur ont également donné des bonbons. Cette belle initiative m’a été rapportée par un séminariste qui était précisément cet enfant de 9 ans que maman avait envoyé avec ses autres amis dans les magasins et les maisons le soir du 31 octobre. Et le séminariste conclut son témoignage en disant : “J’ai un bon souvenir de cette soirée en compagnie de mes amis et du panier plein d’images. En y repensant maintenant que je suis plus âgé, je me rends compte à quel point la fête d’Halloween cache et fait oublier la vraie fête, celle de la Toussaint.
Cette année, l’Association internationale des exorcistes a réalisé l’importante initiative d’une vidéo qui a été produite jusqu’à présent en italien, anglais, espagnol, portugais, allemand et coréen. La vidéo dure 4 minutes et demie, et propose un décalogue efficace et médité qui démasque la réalité occulte qui se cache derrière ce phénomène de masse. La vidéo est un outil éducatif et pastoral que notre Association diffuse à travers son site. Il suffit d’écrire sur le moteur de recherche Association internationale des exorcistes d’Halloween et vous obtiendrez cette vidéo que vous pourrez télécharger et partager avec vos contacts.
J’espère que ce qui a été écrit jusqu’à ce jour a été utile pour mieux découvrir les racines du phénomène Halloween avec sa valeur négative et comprendre à quel point il est important pour les catholiques de célébrer les saints, qui ont témoigné de Dieu, la lumière et la joie de l’existence et qui avec leur intercession peuvent nous obtenir tant de grâces. Aux côtés des Saints, nous n’oublions pas de commémorer nos chers défunts, qui attendent nos prières et avec lesquels nous espérons un jour nous unir, pour l’éternité.
“Si j’ai pu surmonter mes démons, tu le peux aussi.”
Laurent Gay est un rescapé de l’enfer de la drogue. Désormais, il met sa vie et sa foi en Dieu au service des jeunes pour leur apporter un message de force et d’espoir. Il leur livre dans Espère ! Petit manuel pour avoir foi en la vie, une expérience précieuse pour avancer dans la vie et se trouver soi-même.

En 10 chapitres, agrémentés de témoignages et d’une liste de films en rapport avec chaque thème, il donne des conseils, des défis, pour aller plus loin, un grand choix de paroles de Dieu pour nourrir son âme. Son Credo c’est que nulle déchéance n’est insurmontable. Les obstacles, les blessures, les peurs et les tourments, rien de tout cela ne nous condamne et ne peut empêcher de trouver son bonheur.
« Quel que soit l’endroit où tu en es aujourd’hui, tu peux toujours choisir une nouvelle direction. Ne laisse pas les erreurs du passé déterminer ton avenir ! Si j’ai pu surmonter mes démons, tu le peux aussi. Tu es plus fort que tu ne le penses, à condition de t’appuyer sur le Christ. » Laurent Gay
Film d’animation sur saint Maximilien Kolbe
Voici un extrait du film d’animation consacré à Saint Maximilien Kolbe : MAXIMILIEN. Saje mettra ce film à disposition des écoles (entre le CE2 et la 5e) pour des projections scolaires à la demande, entre janvier et avril 2026.
Un vieil homme esseulé prend sous son aile un adolescent rebelle. Il lui raconte le destin bouleversant du prêtre polonais Maximilien Kolbe, qui sacrifia sa vie en échange de celle d’un autre prisonnier au camp de concentration d’Auschwitz. Le jeune homme découvre le sens profond du sacrifice et de l’amour.
Si vous travaillez dans l’enseignement catholique et êtes intéressé par la perspective de séances scolaires autour de cette grande figure, n’hésitez pas à contacter Coralie ([email protected] – Est de la France) ou Joséphine ([email protected] – Ouest de la France).
Les fabuleuses aventures de Jean et Henri au JT de TF1
Nous en avons souvent parlé ici.
Le reportage est à retrouver ici.
Une consécration bien méritée pour cette famille nombreuse attachée à son identité.
Retour de la Marche pour la vie à Paris en 2026
Chaque mois de janvier, des milliers de personnes de France et du monde entier viennent à Paris pour marcher pour la Vie. Cette année encore, nous vous donnons rendez-vous
le dimanche 18 janvier 2026
pour une nouvelle édition de la Marche pour la vie !
La loi sur la fin de vie sera de nouveau débattue en février, a annoncé hier le ministre des relations avec le Parlement. Cette Marche, qui précèdera de quelques jours ces débats, est donc essentielle pour défendre les plus vulnérables et s’opposer à la légalisation du suicide assisté.
Réservez dès maintenant cette date et préparez-vous à venir ! Nous vous donnerons les détails plus précis d’ici quelques semaines.
Soyez notre intermédiaire !
Nous vous invitons à faire connaitre cette date à votre famille, vos connaissances, et tous les groupes susceptibles de mobiliser pour la cause de la Vie. Il est essentiel de montrer que de très nombreux Français sont attachés à la protection de la vie humaine de la conception à la mort naturelle.
Comme chauqe année, organiser la Marche à un coût, et vous pouvez déjà nous aider pour l’organisation de la campagne de communication, et de l’organisation logistique.
« Ex Tenebris Lux – Dark Halloween » : l’AGRIF dépose un référé-liberté contre la Ville de Montpellier pour interdire la profanation
Communiqué de Yann BALY, Président de l’AGRIF
La Mairie de Montpellier a autorisé, programmé et financé un événement clairement antichrétien dans une ancienne église du XVIIᵉ siècle, Maison des Chœurs, où reposent deux évêques et un chanoine.
« Ex Tenebris Lux – Dark Halloween » est prévu ce vendredi 31 octobre.
Ce jeudi 30 octobre, l’AGRIF a chargé Maître Jérôme Triomphe de déposer un référé-liberté auprès du Tribunal administratif de Montpellier contre la décision de la Mairie d’octroyer une salle pour un spectacle antichrétien qui porte atteinte à la dignité humaine.
Le règne du chaos : François Bert dénonce la perte d’autorité
L’Abbé Raffray reçoit François Bert – ancien officier parachutiste, coach en discernement, catholique engagé et expert en transmission humaine et vocation.
Dans cet épisode, François Bert dialogue avec l’Abbé Raffray sur la vocation masculine aujourd’hui : leadership, foi, famille, combat culturel et transmission des valeurs dans notre société moderne. Il partage son parcours d’officier (Saint-Cyr, Légion étrangère), ses expériences de formation, ses réflexions sur le sens et la responsabilité, et le rôle de la foi dans la prise de décision.
Un témoignage fort, inspirant et sans concessions, animé avec respect et profondeur.
En avant Noël avec saint Louis ! Calendrier de l’Avent. « Noël, Noël, Noël ! »
Quand l’histoire de France et l’histoire de l’Eglise se conjuguent pour fêter Noël : c’est un chemin fort original qui s’ouvre pour le jeune lecteur – et moins jeune !-, jusqu’à la crèche, le 24 décembre. Noël Noël Noël criait le peuple au Moyen Age pour saluer un événement heureux…
Quelle aventure ! Préparer son cœur à recevoir Jésus avec saint Louis. C’est le prendre en protecteur dans cette croisade personnelle pour délivrer notre cœur du Malin et adorer, à genoux, le tout petit, le tout puissant à Noël.
Un livret, illustré avec panache et détail par le dessinateur bien connu Jérôme Brasseur, raconte chaque jour un épisode de la vie de saint Louis, donne une leçon de morale tirée de cette l’histoire et une prière à réciter pour affermir son coeur.
Le 18 décembre… :
– Un légat du pape vient trouver le roi en Terre Sainte : – Sire je viens vous annoncer une bien triste nouvelle. Votre mère, Blanche de Castille, est morte… […] La France n’est plus gouvernée…[…] le roi d’Angleterre voit maintenant votre absence comme une opportunité pour envahir notre pays. …
– Louis IX est très partagé sur ce qu’il doit faire et quelle est sa place : poursuivre et achever la croisade au péril de sa vie ou retourner dans son pays d’origine pour le gouverner, le protéger d’une invasion anglaise…[…]
– Enfant Jésus, avant de décider, apprends-nous à te demander de l’aide dans nos choix. Guide-nous pour que nous fassions toujours ce qui est bon pour nous et pour les autres.
Les bonus du calendrier de l’Avent:
– Guide de confession, examen de conscience
– Grand concours de dessin autour de saint Louis
– Mots fléchés, coloriages, points à relier, grand quizz
– Un chant de Noël
– Prière pour la France du bienheureux Marcel Van
– 25 stickers en couleurs à placer sur la grande fresque historique.
Plus d’informations et commandes sur LIVRES EN FAMILLE
https://www.livresenfamille.fr/de-5-a-8-ans/29388-en-avant-noel-avec-saint-louis.html?ref=043193205
En avant Noël avec saint Louis, calendrier de l’Avent avec 25 stickes (autocollants) et livret, texte d’Inès d’Oysonville, illustrations de Jérôme Brasseur, 9.90 €
Par quantités, pour les paroisses ou écoles, nous consulter sur le site.
Bon et saint Avent.
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Sanctions britanniques contre un dirigeant conservateur du Caucase
Dans un long post publié en septembre sur Facebook, Levan Vasadze, dirigeant géorgien du World Congress of Families (et l’un des principaux dirigeants conservateurs de ce pays du Caucase), s’est adressé à ses amis conservateurs britanniques pour protester contre les sanctions que le gouvernement de Keir Starmer lui a imposées:
🔶 Hier, vendredi 19 septembre 2025, le gouvernement britannique, via son site web officiel www.gov.uk, m’a placé sous sanctions en utilisant la formulation mensongère suivante : « Le politicien et magnat des médias géorgien Levan Vasadze est visé pour avoir utilisé ses plateformes afin de diffuser de la désinformation pro-russe. » Nous démontrerons ici que chacune des trois affirmations de cette formulation est fausse. Je ne suis ni un politicien géorgien, ni un magnat des médias, et je n’ai jamais diffusé de désinformation pro-russe.
🔶 Immédiatement après cette annonce, le système bancaire de mon pays d’origine, la République de Géorgie, a persécuté non seulement moi, mais aussi les membres de ma famille, un comportement que seuls les bolcheviks et les nazis ont adopté par le passé.
Il est intéressant de relever que, bien que Levan Vasadze s’oppose activement à la propagande de l’Union européenne en Géorgie, il refuse tout aussi activement la domination russe sur son pays – au point d’avoir dû fuir… au Royaume-Uni en 2008 lors de l’invasion russe de la Géorgie pour éviter d’être contraint de collaborer avec Moscou si l’armée russe parvenait jusqu’à Tbilissi.
Les guerres civiles ! Une grande leçon d’histoire – de la Renaissance à nos jours- qui a valeur d’avertissement pour le présent et l’avenir ! Sous la direction de J.C. Buisson et J. Sévillia
« Des hommes qui la veille encore, partageaient un repas à la même table, et le matin suivant, s’entretuent avec une rage incompréhensible. Des familles qui, du jour au lendemain, se retrouvent déchirées, ennemies sans aucune perspective de réconciliation. Des soldats brûlant la maison de leurs voisins, qui étaient aussi des amis. Des pères de familles massacrant des enfants qui ont le malheur d’être nés d’une ethnie différente …. »
Guerre … civile ! Deux termes antinomiques pour dire l’indicible, soit la lutte fratricide dressant une partie d’un peuple contre une autre. Submergeant le militaire conventionnel, les conflits intérieurs mobilisent les sociétés, divisent les cités et broient les familles, générant des massacres au nom d’une valeur suprême revendiquée, qu’elle soit d’origine religieuse, idéologique, sociale ou ethnique.
Dans la lignée de leur précédent ouvrage collectif à succès Le dernier carré, Jean-Christophe Buisson et Jean Sévillia ont rassemblé historiens et journalistes de renom pour raconter et expliquer ces dérives barbares qui ont défiguré l’histoire de l’humanité depuis le XVI° siècle. – Frédéric Pons, Stéphane Courtois, Edmond Dziembowski, Jean-Christian Petitfils, Rémi Kauffer, Marie-Hélène Baylac, Isabelle Schmitz, Pierre Joannon, Arnaud de la Grange, Lorraine de Meaux, Philippe Maxence, Thierry Sarmant, Geoffroy Caillet, J.R. Von der Plaetsen, Vincent Bernard, J. Macé-Scaron, Emmanuel Hecht -.
Les récits écrits au scalpel et puisés aux meilleures sources, éclairent les guerres civiles les plus emblématiques, en particulier celles du terrible XX° siècle. Les conflits célèbres – la Guerre de Sécession, la guerre civile russe, la tragédie du Liban, le génocide rwandais côtoient des épisodes plus méconnus – Les guerres carlistes, la révolte des Taiping, les Cristeros, les guerres civiles yougoslave et grecque, l’Angola. Cinq chapitres sont consacrés à la France – Guerre de Religion, Fronde, Vendée Commune, fin de l’Algérie française – soulignant l’écartèlement de notre pays entre sa propension à la division et sa quête d’unité. Une préface d’envergure place l’ensemble en perspective avant d’interroger l’actualité.
Une guerre civile serait-elle possible en France aujourd’hui ? Sa récurrence à travers notre longue histoire nationale oblige par conséquent à se poser une question grave : le phénomène pourrait-il se reproduire ? La brutalisation de la société française est aujourd’hui considérable, fruit d’une conjugaison sans précédent qui donne l’impression que nous dansons au bord de l’abîme…
Raconter l’histoire des guerres civiles non seulement en France mais dans le monde entier, en dresser la typologie – pourquoi, comment, dans quelles circonstances et à quelles conditions une grave crise politique peut dégénérer – n’est pas seulement un objet d’étude pour ceux qui s’intéressent au passé : c’est une nécessité pour conjurer le pire. L’étude de l’histoire est utile non seulement pour y lire le passé, mais pour y lire l’avenir.
Plus d’informations, sommaire détaillé et commandes sur LIVRES EN FAMILLE :
https://www.livresenfamille.fr/histoire-du-monde/29485-les-guerres-civiles-de-la-renaissance-a-nos-jours.html
Les Guerres civiles, de la Renaissance à nos jours, sous la direction de J.C. Buisson et J. Sevillia, Editions Le Figaro-Histoire & Perrin, 396 pages, Edition brochée avec rabats, 22 €,
Le dernier carré, combattants de l’honneur et soldats perdus, De l’Antiquité à nos jours. sous la direction de J.C. Buisson & Jean Sevillia, Editions Le Figaro-Histoire & Perrin, 23 €
https://www.livresenfamille.fr/histoire-militaire/25356-le-dernier-carre-combattants-de-l-honneur-et-soldats-perdus.html
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Risques et potentiels de l’intelligence artificielle
Depuis quelques années, l’intelligence artificielle a fait irruption dans nos vies. Mais l’ensemble des pratiques réunies sous ce nom génériques pose régulièrement des questions éthiques – qui se résument toutes plus ou moins à cette question fondamentale: la technique est-elle bonne pour les personnes humaines ou vise-t-elle à développer une “post-humanité”?
Dans ce cadre, il est intéressant de lire la tribune que plusieurs centaines de personnalités (y compris des personnalités plutôt attachées au transhumanisme ou liées au monde de la technologie) visant à fixer des “lignes rouges” – tribune qui commence par ce paragraphe:
L’intelligence artificielle (IA) recèle un potentiel immense pour le progrès humain, mais sa trajectoire actuelle présente des dangers sans précédent. L’IA pourrait bientôt dépasser de loin les capacités humaines et exacerber des risques tels que le développement de pandémies artificielles, la manipulation des individus, y compris des enfants, la désinformation à grande échelle, les menaces pour la sécurité nationale et internationale, le chômage de masse et les violations systématiques des droits humains.
Mais, surtout, il est intéressant de lire ce que le Vatican lui-même dit du sujet. Ainsi Mgr Gallagher, secrétaire pour les Relations avec les États et les organisations internationales, est-il intervenu le 29 septembre lors de la dernière assemblée plénière de l’ONU pour attirer l’attention sur les risques de l’IA. L’agence de presse Vatican News résumait ainsi l’intervention du diplomate ecclésiastique sur ce thème:
Outre les grands défis mondiaux, comme l’a déjà souligné le Pape Léon XIV, la communauté internationale est confrontée à «une autre révolution industrielle», celle de l’intelligence artificielle (IA). Elle représente «une avancée technologique extraordinaire» qui se forme grâce à la créativité humaine, mais qui produit des résultats pouvant dépasser ses capacités, «suscitant des inquiétudes quant à son impact sur notre société». Ces préoccupations reposent sur le risque que l’IA alimente un «paradigme technocratique», selon lequel tous les problèmes du monde ne peuvent être résolus que par la technologie. Une approche qui risque de subordonner la dignité et la fraternité humaines à l’efficacité. Le Saint-Siège a donc appelé à l’élaboration et à l’adoption de lignes directrices éthiques et de cadres réglementaires clairs pour l’IA.
Préserver les droits des travailleurs
L’utilisation de plus en plus répandue de l’IA, a poursuivi le diplomate du Saint-Siège, met en péril de nombreux emplois. Il devient donc nécessaire de mettre en place des systèmes économiques qui mettent l’accent sur la création de nouveaux emplois, en favorisant l’esprit d’entreprise. Des salaires équitables et des conditions de travail durables, en particulier pour les femmes, sont également essentiels pour renforcer les cellules familiales. Le Saint-Siège a également appelé à un engagement renouvelé en faveur des jeunes qui souhaitent fonder une famille.
Les principes de la doctrine sociale de l’Eglise (défense du bien commun, principe de subsidiarité, dignité de la personne humaine, etc.) demeurent d’actualité, quelles que soient les techniques envisagées…
La Royauté sociale du Christ est-elle toujours d’actualité?
A l’occasion du colloque organisé par Ichtus pour le centenaire de l’encyclique Quas Primas sur la Royauté du Christ, nous avons interrogé Guillaume de Prémare, délégué général d’Ichtus et rédacteur en chef de la revue Permanences:
- Pouvez-vous nous présenter brièvement Ichtus ?
Ichtus est une association au service de l’engagement des catholiques dans la vie civique sous toutes ses formes : politique, sociale, culturelle, etc. Héritière de la Cité catholique fondée par Jean Ousset, elle s’attache à donner aux catholiques une formation solide – par exemple sur la doctrine sociale de l’Église, l’anthropologie, l’action culturelle ou encore la compréhension du contexte historique de la Modernité dans lequel s’inscrit l’action civique des catholiques. Elle propose également la revue trimestrielle Permanences, dont l’objectif est d’éclairer les lecteurs sur les grands enjeux contemporains, politiques, anthropologiques, sociaux et culturels.
- Vous organisez le 22 novembre un colloque sur le Christ-Roi. Pourquoi ce sujet ?
Jean Ousset a publié en 1959 un ouvrage, intitulé Pour qu’il règne, qui a fortifié et éclairé l’engagement de nombreux catholiques afin qu’il gardent à l’esprit que l’horizon de leur action était le règne du Christ sur les cœurs, les familles et la société. Nous souhaitons, à l’occasion du centenaire de Quas Primas, non seulement manifester une fidélité à notre héritage, mais également actualiser cet horizon du Christ-Roi. La question religieuse se pose aujourd’hui de nouveau sous différents aspects. Par exemple, pourrons-nous tenir longtemps, dans le contexte contemporain, le paradigme irréfragable de la neutralité religieuse de l’État et de la société ? C’est une question tout à fait actuelle. Sous certains aspects, la stricte laïcité nous protège par exemple de l’avancée de l’islamisme, mais elle constitue également un obstacle puisqu’elle nous empêcher en quelque sorte d’affirmer pleinement ce que nous sommes en tant que communauté politique. Or notre pays doit aujourd’hui interroger de manière décisive sur les conditions de la continuité historique d’une nation « de marque catholique », comme le dit Pierre Manent dans Situation de la France.
- L’enseignement de Quas Primas est-il toujours d’actualité dans une société pluraliste et assez largement postchrétienne ?
C’est précisément l’une des grandes questions qui sera étudiée au cours du colloque. Cet horizon du Christ-Roi semble en effet si lointain aujourd’hui ! Comment comprendre, dans une société post-chrétienne, la doctrine du Christ-Roi, à la fois d’un point de vue théologico-politique et d’un point de vue pratique ? En quoi l’horizon de la royauté sociale du Christ peut-il inspirer l’action politique et sociale concrète des catholiques ? Que peut signifier aujourd’hui l’objectif de tendre vers une société chrétienne ? Le colloque tentera – avec la contribution d’universitaires, d’intellectuels et de catholiques engagés dans la vie civique – de répondre à ces questions et de dresser des perspectives pour les catholiques en action.
- Comment peut-on participer à ce colloque ?
Il suffit de s’inscrire en ligne ici : Colloque du samedi 22 novembre sur le Christ Roi – Ichtus. Le colloque se tiendra dans les locaux d’Ichtus, au 49 rue des Renaudes à Paris 17, de 14h à 18h. Il sera suivi d’un cocktail amical. Le tarif est de 30 €, avec un prix réduit à 15 € pour les étudiants et ceux qui ont peu de moyens. Ce colloque est organisé en partenariat avec France Catholique et La Nef, qui en feront un large écho. Les actes seront publiés dans la revue Permanences de janvier 2026.
Neuvaine de préparation au centenaire de l’apparition de Notre-Dame à Soeur Lucie
On nous prie d’annoncer la neuvaine de prière lancée par le Cardinal Burke à l’occasion du centenaire des apparitions de Notre-Dame à Soeur Lucie de Fatima. Commencée le 8 octobre, cette neuvaine se poursuivra jusqu’au 10 décembre (c’est le 10 décembre 1925 que Soeur Lucie a reçu l’annonce de la dévotion des premiers samedis du mois).
Vous pouvez en savoir plus en cliquant ici. Et vous pouvez télécharger ici la prière à réciter quotidiennement pour nous préparer à ce centenaire.
“Confiance en la médecine, espérance dans la Toute-Puissance de Dieu”
Historien et spécialiste de l’histoire du catholicisme contemporain, Yves Chiron tient depuis l’âge de dix-sept ans un Journal. Il en a publié à plusieurs reprises des extraits liés à des circonstances particulières.
Un cancer lui a été révélé le 6 mars 2024. Cette “traversée”, titre de cet extrait de son Journal, du 8 mars 2024 au 4 février 2025, a été à la fois une épreuve, une sorte de voyage, une exploration et un itinéraire spirituel.
Yves Chiron a pensé que ce témoignage, au jour le jour, pouvait être utile à d’autres. Il n’y est pas question seulement de la maladie et de son traitement, mais aussi des travaux et des rencontres qui ont accompagné cette traversée. De fait, l’auteur alterne récit de ses rendez-vous médicaux, traitements, et travaux intellectuels divers et variés : rédaction de livres, d’articles, recherches, entretiens, lectures, critiques, rédaction de préfaces, commentaire de l’actualité politique… Si Yves Chiron parvient à mener cette activité intellectuelle alors qu’il est affaibli par la maladie, qu’est-ce que cela doit être quand il est en pleine forme !
L’évêque dénonce un spectacle antichrétien à Montpellier
Déclaration de Monseigneur Norbert Turini, Archevêque de Montpellier :

Conclusion des 4e Assises de la Tradition : Les défis du nouveau Pontificat
Philippe Darantière, président de l’association Notre Dame de Chrétienté, a conclu la journée de réflexion sur les défis du nouveau pontificat.
Pour clore cette journée de réflexion sur les défis du nouveau pontificat, je voudrais souligner que ces défis valent pour nous, fidèles laïcs attachés à la tradition liturgique et doctrinale de l’Église, mais constituent également des défis pour le nouveau souverain pontife.
Il y a 55 ans, en 1970, Jean Madiran adressait au Pape Paul VI une première lettre qui annonçait sa célèbre supplique au Saint-Père de 1972 : « Rendez-nous la sainte Écriture, le catéchisme et la messe. »
En quels termes pourrions-nous adresser aujourd’hui une supplique au Pape Léon XIV ?
En synthèse des travaux d’aujourd’hui, je proposerais cette humble supplique :

Premier défi : redonner sa place à la Tradition
Nous autres Français savons bien le mal qu’inculque dans une société le dénigrement de son passé et le mépris de son histoire. Depuis la Révolution, la France vit dans le rejet de tout ce qui évoque l’ancien régime : sa monarchie est raillée, ses anciennes institutions ignorées. Avant la Révolution, la France était dans les ténèbres ; pire, la France véritable n’a vu le jour qu’en 1789 ou même en 1793 avec la mort du Roi. Voilà la conviction dominante…
Un exemple récent nous en a été donné par le spectacle blasphématoire de l’inauguration des Jeux Olympiques de Paris, ou était mise en scène une parodie d’exécution de la Reine Marie-Antoinette.
Dans l’Église, depuis le concile Vatican II, le mépris de la tradition provoque la même fracture. “L’esprit du Concile” a forgé une ecclésiologie nouvelle, fondée sur le rejet de l’ecclésiologie traditionnelle.
Ainsi, un évêque m’écrivait au début de cette année pour inciter Notre-Dame de Chrétienté à adopter « la liturgie traditionnelle de Saint Paul VI » — visiblement, pour lui, la tradition de l’Église a commencé en 1969… Comme si l’Église avait dérivé depuis 2000 ans et que Vatican II l’avait rendue à sa pureté originelle.

C’est cette herméneutique de la rupture que le Pape Benoît XVI dénonçait.
Pourtant, le Concile Vatican II rappelle bien la permanence de la Tradition : le décret conciliaire Dei Verbum affirme l’autorité de la tradition comme source de la foi catholique avec l’Écriture sainte, en tant que transmission vivante de la tradition reçue des apôtres, accomplie dans l’Esprit Saint comme composante de la Révélation.
« Tradition et Écriture Sainte sont reliées et communiquent étroitement entre elles. Car toutes deux jaillissent d’une source divine identique » (DV).
Et ailleurs :
« La charge d’interpréter de façon authentique la Parole de Dieu, écrite ou transmise, a été confiée au seul Magistère vivant de l’Église, dont l’autorité s’exerce au nom de Jésus-Christ » (DV).
Aucune évolution dans l’enseignement de la foi n’est tolérable ; ce qui est révélé est immuable.
Hélas, le magistère récent a erré dans l’enseignement de la foi : Amoris laetitia, Fratelli tutti, Fiducia supplicans ou la déclaration d’Abu Dhabi…
Le premier défi du Pontificat est donc de restaurer l’amour de la Tradition, l’étude du Magistère constant, afin que ne soit enseigné que ce que l’Église a toujours enseigné.
Il y a urgence : depuis soixante ans, tant d’approximations ou même d’erreurs se sont glissées dans les enseignements des hommes d’Église que cette instabilité étouffe la vérité. Il sera de plus en plus difficile de discerner les conceptions fausses de la foi catholique sans une restauration courageuse de la Tradition.
Deuxième défi : retrouver les pédagogies traditionnelles de la foi
Quelles sont ces pédagogies ?
Sans prétendre à l’exhaustivité, je rappellerai trois enseignements traditionnels qu’il est urgent de restaurer.
- Jésus-Christ est la vérité

Pour avoir rappelé cela, Charlie Kirk a été assassiné le 10 septembre aux Etats-Unis frappé d’une mort brutale et choquante. Elle nous rappelle une première vérité : le but de notre vie est d’assurer le salut de notre âme.
C’est ce qu’enseigne le 1er principe des exercices de saint Ignace : « L’homme est créé pour louer, révérer et servir Dieu notre Seigneur, et pour sauver son âme ; et toutes choses sont créées pour l’homme et pour l’aider dans la poursuite de la fin pour laquelle il est créé. »
Malheureusement, l’Église hésite aujourd’hui à annoncer que le Christ est la seule vérité, depuis que le concile Vatican II a cessé de proclamer ce qui relève de la vérité et ce qui s’en écarte en renonçant à définir ce qui est anathème.
Pourtant, il s’agit d’une mission essentielle de l’Église depuis les temps apostoliques : « Mais quand nous-même, quand un ange du ciel annoncerait un autre Évangile que celui que nous avons prêché, qu’il soit anathème » dit Saint Paul (Galates 1,8).
Toute forme de tolérance, même seulement apparente, à l’égard de l’erreur ruine la foi catholique.
Le Christ l’enseigne lui-même (Saint Matthieu 5,37) : « Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu’on y ajoute vient du malin. »
Comment comprendre, dès lors, ces propos d’un évêque français, membre éminent de la Conférence des Evêques de France, sur l’euthanasie : « Chacun est libre de choisir sa mort ? Oui et non, car nous ne sommes pas tout seuls. »
Avec de tels propos, cet évêque ne risque certes pas de subir le sort de Charlie Kirk…
- Nous sommes faits pour le Ciel
Avec l’abandon de la prédication sur les fins dernières, c’est la prédication sur le péché qui s’est affadie, rendant inutile la prédication sur la pénitence.
« Les paroles les plus consolantes de la Bible ne signifient plus rien si la damnation n’est pas un risque réel », écrivait le Père Molinié (Le Courage d’avoir peur, 1975).
La miséricorde de Dieu, dont on fait aujourd’hui un tel absolu que le Pape François affirmait sa conviction que l’enfer est vide, ne peut se comprendre sans référence à la justice de Dieu.
Le Christ lui-même nous a enseigné ce que sera cette justice : « Liez-lui les mains et les pieds et jetez-le dehors, dans les ténèbres extérieures, là où il y aura des pleurs et des grincements de dents. » (Matthieu 22,14) ou encore : « Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi » (Luc 19,24).
En Dieu, la miséricorde est indissociable de la justice. C’est pour satisfaire à la justice divine que le Christ s’est incarné et qu’Il est mort sur la croix. En accomplissant toute justice, le sacrifice de la croix nous ouvre le ciel. Rachetés par le Christ, notre vie n’a d’autre sens que de nous réunir à Lui. C’est la vérité qu’il faut annoncer à notre monde déboussolé.
- « Hors de l’Église, point de salut »
L’insistance conciliaire et postconciliaire sur la fraternité humaine universelle, sur le salut offert à ceux qui cherchent Dieu dans les autres religions, la conviction du pape François que la pluralité des religions est voulue par Dieu (Déclaration d’Abu Dhabi), affaiblissent le dogme du salut en Jésus-Christ et celui de l’institution divine de l’Église.
Nous voudrions entendre rappeler l’enseignement de saint Augustin : « Chacun de nous, en tant qu’issu de la race maudite, naît d’Adam méchant et charnel, et n’est bon et spirituel qu’à la condition de renaître et de croire en Jésus-Christ » (La Cité de Dieu).
Mais le Pape Léon XIV a cru devoir reprendre à son compte les intentions de prière d’octobre 2025 rédigées par son prédécesseur : « Prions pour que les croyants des différentes traditions religieuses travaillent ensemble afin de défendre et promouvoir la paix, la justice et la fraternité humaine. »

Or il n’y a pas de paix sans Jésus-Christ, car c’est Lui notre paix.
Il n’y a pas de fraternité humaine sans la charité théologale, qui est d’abord la vertu par laquelle nous aimons Dieu par-dessus tout et notre prochain comme nous-mêmes pour l’amour de Dieu.
A cet égard, la restauration de l’enseignement sur l’unique salut en Jésus-Christ devra clarifier les ambigüités du concile Vatican II sur la liberté religieuse, car il ne peut exister dans l’Eglise de contradiction dans son enseignement. Certes, des théologiens ont exploré cette question pour en donner une interprétation conforme à la Tradition. Mais il leur a fallu trente années pour expliciter dans un sens traditionnel cet enseignement conciliaire : c’est dire qu’il manquait de clarté…
Troisième défi : approfondir le mystère de la messe traditionnelle
Je ne développerai pas ce point qui mériterait à lui seul un colloque entier. Je soulignerai seulement deux points qui font obstacle à une authentique compréhension du mystère salvifique du sacrifice de la messe et de l’obligation dominicale d’assister à la messe :
- Il y a une contradiction doctrinale entre l’orientation du prêtre tourné vers le Seigneur et celle du président d’assemblée tourné vers le peuple.
- La messe anticipée du samedi tenant lieu d’eucharistie dominicale est en contradiction avec le précepte de sanctification du dimanche.
Ces deux points, parmi beaucoup d’autres concernant la théologie de la messe et sa traduction dans la liturgie, font partie des défis du nouveau pontificat.

Il est temps de conclure, d’autant que ce colloque organisé le premier samedi du mois ne doit pas servir d’excuse à une omission de notre communion réparatrice, en l’honneur de la Sainte Vierge Marie, surtout en ce 1er samedi du mois du Rosaire.
La crise que traverse l’Église résulte avant tout de son incapacité à affirmer avec force les grandes vérités qui fondent la foi catholique. Ce qui fait la splendeur de la vérité, c’est aussi la force de ceux qui la défendent. À l’heure où de nombreux convertis ou recommençants frappent à la porte de l’Église, les pédagogies traditionnelles de la foi et la liturgie traditionnelle, forme parfaite d’expression de cette foi, constituent les remèdes que nous proposons à cette crise de l’Église.
« Prenez courage, nous dit le Christ, j’ai vaincu le monde ».
Armons-nous de ce courage et prions pour qu’il soit donné en abondance à nos pasteurs et à notre Saint Père, le Pape Léon XIV.
Philippe Darantière, Président de Notre-Dame de Chrétienté
Priez pour votre défunt avec votre famille
À l’approche de la fête des fidèles défunts, l’application Rosario vous propose de prier une neuvaine de chapelet, en famille, pour le salut de l’âme de l’un de vos défunts.
Il ne s’agit de prier qu’une seule dizaine par jour à cette intention, et de valider votre dizaine sur l’application.
Ainsi, chacun voit que vous avez prié, et est sûr de ne pas oublier de prier sa dizaine, que vous attendez pour compléter le chapelet quotidien !
Rien de plus simple, et pourtant, les fruits au Ciel peuvent être immense !
Prier ainsi est également un très beau moyen d’évangélisation ! Il est facile, même sans la foi, de vouloir le repos de la personne décédée. Prier une dizaine par jour, par amour pour elle, est une étape facile à atteindre !
En famille, ou avec les proches d’un défunt, priez une dizaine pendant 7 jours, sur Rosario :
1. Téléchargez Rosario : https://rosario.app/fr_defunts_281025
2. Créez un groupe de chapelet vivant
3. Sélectionnez une durée de 7 jours
4. Invitez des proches à rejoindre votre groupe !
Belle commémoration des fidèles défunts,
Mathilde, de Rosario
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Avec nos amies les âmes. Le “Kervizic pour le mois de novembre !
Les « Kervizic », cette série d’albums indispensables dans toutes les bibliothèques familiales et scolaires !
POUR LE MOIS DE NOVEMBRE : AVEC NOS AMIES LES ÂMES !
Ce sont toujours des histoires vraies. A la fin de chaque histoire, une parole, un rappel de la fête du saint du jour, ou une courte prière, parfois une strophe d’un cantique, ou un exemple d’effort à faire, de sacrifice, de prière. En regard de chaque texte, un dessin en pleine page, illustre le propos :
– La providence active, avec Jeanne-Marie qui préféra demander une messe pour les âmes plutôt que d’acheter de la nourriture alors qu’elle n’avait plus beaucoup de sous en poche.
– A saint Philippe de Néri, les âmes du purgatoire venaient demander des prières et elles ne furent pas ingrates…
– Le poids de nos prières et la balance du père Paul Monterfano !
– Et tant d’autres histoires qui nous font aimer prier pour nos amies les âmes du purgatoire et attise le désir profond de les délivrer.
Aurélie Kervizic a mis son talent merveilleux d’écrivain et de dessinatrice au service des plus jeunes, pour les aider à vivre sous le regard du Bon Dieu. Et quand la plume et le pinceau s’allient pour un tel idéal, c’est enchantement pour le cœur et l’âme. Pas seulement pour les plus jeunes, mais aussi pour les parents, les grands-parents réquisitionnés pour la lecture. Quelle douce obligation !
Déjà des milliers de petites mains ont tourné les pages de ces album ravissants. Dessins clairs, frais, illustrant à merveille des vies de saints, des anecdotes véridiques. Un texte aéré, des mots choisis pour accompagner l’enfant et lui faire lever les yeux vers le ciel. Un format à l’italienne permet une lecture partagée et animée en découvrant ces dessins fourmillants de détails.
– Mes amies les âmes, novembre avec les âmes du purgatoire.
Retrouvez tous les titres de Aurélie Kervizic sur LIVRES EN FAMILLE :
https://www.livresenfamille.fr/3077_aurelie-kervizic
Vous pourrez y découvrir les illustrations, les sommaires, recensions et avis des lecteurs.
Albums en belle édition reliée, format à l’italienne, 100 pages, Editions Maélic, 17 €.
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