Nouvelle tentative tchèque contre le Traité de Lisbonne
Le ministre tchèque des Affaires européennes, Stefan Fuele, a exprimé le 19 août sa crainte de voir la ratification du traité de Lisbonne encore repoussée à la suite d’une nouvelle tentative d’un groupe de sénateurs, appartenant pour la plupart au parti ODS de centre droit, d’introduire des changements à une loi récemment adoptée.
Le « mandat spécial en relation avec l’UE », validé comme condition préalable à la ratification du traité de Lisbonne, oblige le gouvernement à rechercher l’approbation parlementaire à chaque fois que des compétences nationales sont transférées à l’UE. Un groupe de parlementaires, mené par le sénateur Jiri Oberfalzer (ODS), insiste aujourd’hui pour que de tels transferts de pouvoirs donnent lieu à un vote du Parlement avec une majorité constitutionnelle des 3/5ème, en lieu et place d’une majorité simple. M. Oberfalzer insiste également sur le fait que la Cour constitutionnelle tchèque devrait avoir le dernier mot dans l’interprétation du droit européen résultant du traité de Lisbonne. Il réclame que de nouvelles prérogatives soient attribuées à la Cour constitutionnelle afin que ses juges puissent décider de la conformité à la Constitution tchèque des mesures prises à Bruxelles. Le groupe de parlementaire plaide en faveur d’une suspension du processus de ratification du traité de Lisbonne jusqu’à l’approbation des changements législatifs réclamés. Ce groupe prépare une autre plainte devant la Cour constitutionnelle, qui se concentrera sur certaines dispositions du traité de Lisbonne. Celle-ci devrait être déposée début septembre.
L’Afrique ne veut pas des ONG qui répandent la culture de mort
La responsable de la section africaine de l'Aide à l'Eglise en Détresse (AED), Christine du Coudray, a déclaré :
"Beaucoup d'ONG croient aider les femmes en leur offrant l'avortement, la pilule du lendemain et des contraceptifs artificiels, mais les Africains considèrent cela comme des choses étrangères. Pour eux, ce n'est pas une culture de vie mais une culture de mort".
Dans l'est de la République démocratique du Congo, les rebelles ont cherché à détruire le peuple. Des femmes ont été violées, certaines devant leurs maris et leurs enfants ; de nombreuses jeunes filles ont été séquestrées et transformées en esclaves sexuelles, les enfants ont été utilisés comme soldats dans les forêts… Quand des femmes, des hommes et des enfants ont été victimes de ces horreurs inimaginables, la guérison de la personne est nécessaire. Les familles traumatisées ont besoin d'être soutenues et aidées pour pouvoir construire ensemble un avenir meilleur. Une organisation travaille dans cet objectif : la Fédération africaine d'Action familiale, où des médecins, des théologiens, des prêtres et des responsables de la pastorale des laïcs oeuvrent pour construire des familles saines et pour la défense de la vie humaine.
La perte du sens du péché accroît le sentiment de culpabilité
Il y a 35 ans était publié le nouveau rituel en italien du Rite de la pénitence. Le pape a déclaré :
"Il sera intéressant de vérifier, si, au-delà du changement rituel, on a formé une mentalité théologique, spirituelle et pastorale adéquate".
Le pape diagnostique en effet une des «priorités pastorales» pour notre temps, dans le fait de
"former de façon droite la conscience des croyants, parce que, au fur et à mesure que l'on perd le sens du péché, augmente aussi hélas un sentiment de culpabilité, que l'on voudrait éliminer avec des moyens palliatifs insuffisants".
Assurance-maladie : le débat américain pourrait concerner la France
Le débat aux Etats-Unis sur le possible monopole de l'Etat sur la sécurité sociale devrait crever le tabou français. On lit en effet sous la plume d'Alain Dumait dans Les 4 Vérités :
"Pour sa réforme de l’assurance maladie, le président Barack Obama [a promis] de procurer une couverture santé aux 47 millions d’Américains qui en sont dépourvus […]. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres!… […] Il a d’abord fallu admettre que 25% environ de cette population de 47 millions de personnes n’avaient pas de couverture d’assurance maladie parce qu’elles n’en voulaient pas, et à aucun prix ! D’autres, parce que cette couverture leur paraissait trop chère. D’autres, parce qu’elles attendaient d’entrer comme ayant-droit dans un système public, « medicaid » pour les pauvres, ou « medicare » pour les vieux. D’autres encore, parce qu’elles se font soigner gratuitement par toutes sortes d’associations, souvent émanant des universités [par exemple, les Luthériens ont une caisse de sécurité sociale qui rembourse l'avortement, y compris l'avortement tardif ou "par naissance partielle"…NDMJ] . Bref, le caractère non universel de la sécu américaine n’était donc pas si scandaleux que ça… Il est vrai que pour 60% des Américains, la couverture santé est largement, voire totalement, prise en charge par les entreprises. […]
Obama avait une deuxième raison pour vendre son projet de réforme de l’assurance santé : globalement les États-Unis consacrent 17% de leur PIB aux dépenses de santé, alors qu’elles ne sont « que » de 11% en France. Pour des résultats très voisins. Tout ça, selon Obama, parce que les compagnies d’assurances, les laboratoires pharmaceutiques et même les professionnels de santé s’en mettent plein les poches ! Le président veut donc créer une concurrence publique à l’offre privée et évidemment cette dernière a des raisons de craindre que les prix subventionnés de la première fassent venir à elle tous les clients. Labos et assureurs sont donc vent debout!… Mais tout ça ne serait rien pour le président si les experts des commissions compétentes du Congrès n’avaient pas fait tourner leurs calculettes et prévenu l’opinion que la réforme allait coûter très cher aux contribuables, quelque 1000 milliards de dollars en quelques années, alors que le Trésor public américain n’a jamais été aussi endetté ! Du coup, les représentants démocrates modérés des États du sud conservateur, dont le mandat vient à renouvellement en novembre 2010, comme tous les deux ans, ne veulent plus voter sans état d’âme la belle promesse du nouveau président. […]
Qu’importent d’ailleurs les modalités et les variantes : il s’agit toujours de transférer de la personne à la collectivité une part essentielle de sa responsabilité naturelle. Et, comme le déjeuner n’est jamais gratuit, il y a, à la clé, toujours plus de redistribution, c’est-à-dire toujours moins de revenus libres pour les individus. L’assurance maladie, la sécurité sociale en général, sont des institutions qui appartiennent à la même famille que l’éducation nationale gratuite et obligatoire, l’emploi garanti à vie, le logement « social », le contrôle général des prix, le monopole des banques centrales et leur monnaie de papier, ou la retraite par répartition…: tout le monde sait parfaitement qu’elles ne peuvent pas fonctionner durablement."
Malgré les mensonges d'Obama, les soins médicaux ne sont pas un droit et ce n'est pas à l'Etat à en assurer le monopole.
On attend une déclaration imminente du ministre de l’Intérieur
L'église du Sacré-Coeur, à Maubeuge, qui vient de fêter ses 50 ans, a été la cible de dégradations hier en fin d'après-midi, alors que l'édifice religieux était ouvert. Un paroissien qui pénétrait dans l'église, vers 18h30, a vu trois jeunes garçons âgés d'une vingtaine d'années prendre la fuite à son arrivée, avant de découvrir ces actes de vandalisme.
Des carreaux d'un vitrail ont été brisés de l'intérieur à l'aide d'un vase utilisé comme projectile, un aigle en orfèvrerie a été désolidarisé d'un porte-livre et dérobé, et surtout, une croix surmontant le tabernacle a été arrachée et jetée à terre.
Une inscription "Allah on t'aime" a été retrouvée sur un cahier de prières conservé au fond de l'église. Le curé devait déposer plainte cet après-midi au commissariat de Maubeuge.
Depuis Toul, on connaît l'efficacité de la police et la réactivité de Brice Hortefeux. Nul doute que ce scandale sera condamné et que les auteurs seront rapidement attrapés.
L’égalitarisme, une maladie de l’Education nationale
Nommé ministre de l'éducation en mai 2009, Luc Chatel fait sa première rentrée scolaire mercredi 2 septembre. Malheureusement, il semble n'avoir rien compris au rôle de l'Education nationale :
"On compte, à l'entrée en 6e, 16% d'enfants de cadres et 55% d'enfants d'ouvriers et d'employés. En classe préparatoire, les proportions sont exactement inversées. Mon défi est là. Il faut que chacun ait sa chance. L'éducation nationale doit être un réducteur d'inégalités.[…] Je revendique le caractère national de l'éducation nationale. Je revendique qu'il y ait des programmes nationaux, des orientations nationales, c'est vraiment le gage de l'égalité des chances sur l'ensemble du territoire."
Le nationalisme jacobin hérité de la Révolution dans toute son horreur. M. le ministre ne veut voir qu'une seule tête et la même ! Pour rappel, la Congrégation pour l'éducation catholique écrivait aux conférences épiscopales en mars 2009 :
"- L’éducation se présente aujourd’hui comme une tâche complexe, vaste et urgente. La complexité d’aujourd’hui risque de faire perdre l’essentiel, c'est-à-dire la formation de la personne humaine dans son intégralité, en particulier en ce qui concerne la dimension religieuse et spirituelle.
– L’œuvre éducatrice bien qu’accomplie par plusieurs acteurs, repose sur les parents comme premiers responsables de l’éducation.
– Cette responsabilité implique le droit de choisir une école qui garantisse une éducation conforme aux propres principes religieux et moraux."
A la place de la recherche d'une pseudo égalité, la déclaration du Concile Vatican II sur l'éducation disait à propos de l'école :
"entre des élèves de conditions sociales et de caractères différents, elle fait naître des relations d'amitié, elle favorise les dispositions à bien se comprendre".
Saint Louis, roi de France
Prière de St Louis tirée d'un missel Carolingien, prière favorite du Père de Foucauld, prière officielle des scouts de France instituée par le Père Sevin :
"Dieu Tout-Puissant et éternel, Qui avez établi l'empire des Francs pour être dans le monde L'instrument de vos divines volontés, Le glaive et le bouclier de votre sainte Eglise, Nous vous en prions, prévenez toujours et partout de votre céleste lumière, Les fils suppliants des Francs, Afin qu'ils voient ce qu'il faut faire pour réaliser votre règne en ce monde, Et que pour accomplir ce qu'ils ont vu, Ils soient remplis de charité, de force et de persévérance, Par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Amen"
L’Etat du Wisconsin veut obliger l’Eglise à financer la contraception
Lu sur le blog de Daniel Hamiche, à propos de l'Etat du Wisconsin :
"Le législateur vient d’y voter la loi de finances 2009/2010 dans laquelle on trouve une disposition rendant obligatoire l’inclusion dans toute assurance-santé du remboursement de la contraception artificielle. Cela obligerait donc les diocèses, paroisses et organismes catholiques de ce diocèse contractant des assurances-santés pour leurs clercs ou leurs personnels de payer obligatoirement le « service » de la contraception, ce que l’enseignement catholique considère comme gravement immoral.
Les évêques du Wisconsin ne l’entendent pas de cette oreille et ils viennent conjointement – au sein de la Conférence des évêques catholiques du Wisconsin – d’adresser une lettre circulaire à tous les fidèles catholiques du diocèse pour dénoncer cette disposition législative qui violerait les droits constitutionnels et les principes religieux des catholiques […] :
"Cette obligation ne viole pas que nos valeurs religieuses, elle viole nos droits constitutionnels. Le droit à la liberté de conscience, qui est présent dans la Constitution du Wisconsin, protège la minorité de la majorité. C’est-à-dire qu’il nous protège tous. Car dans une société pluraliste, toute personne, quelle que soit la croyance, fait partie d’une minorité religieuse. Le droit constitutionnel à la liberté religieuse embrasse d’avantage que le droit à l’expression privée de la croyance, mais affirme des valeurs personnelles. Une telle liberté inclut également la possibilité de témoigner publiquement de nos valeurs – de ce que nous faisons et de ce que nous refusons de faire. C’est avec de tels témoignages qu’on change les cœurs et qu’on transforme la culture. (…) En tant que citoyens, nous protestons aussi contre la manière avec laquelle cette loi a été adoptée. Des obligations de cette sorte mérite un débat ouvert et une délibération en bonne et due forme. Cette obligation n’a fait l’objet ni de l’un ni de l’autre (…) Nous entendons faire savoir aux catholiques du Wisconsin que nous continuerons (…) à affirmer et à diffuser les enseignements de la foi. Aucune législation ne pourra abroger ou annuler notre engagement au maintien de la dignité de la vie humaine et des moyens grâce auxquels chaque vie est conçue."
Exclu du PCD, il voulait rejoindre le MPF
Patatras ! Emmanuel Delhoume déclare :
"je n'ai pas rejoins le MPF, comme cela était pourtant prévu. la raison est simple : le MPF a décidé d'opter pour une stratégie "d'union" ou plutôt d'inféodation à l'UMP. C'était déjà la raison de ma rupture avec Christine Boutin."
L'ancien secrétaire national en charge de la thématique de la culture au FRS appelle à ne pas voter pour Jean-Frédéric Poisson dans la législative partielle des Yvelines "car celui-ci a voté le travail dominical".
On apprend dans Minute à paraître demain qu'Emmanuel Delhoume envisage de rejoindre le Parti de la France de Carl Lang.
Le Ramadan, signe du repli communautariste
Abdelwahab Meddeb enseigne la littérature comparée à l’université Paris-X-Nanterre. Il s'insurge contre le ramadan obligatoire :
"[A]ujourd’hui, le jeûne est essentiellement un phénomène social. Que les gens jeûnent ou pas ne regarde qu’eux. Mais si c’est un jeûne coercitif, violent, et que celui qui jeûne méprise celui qui dé-jeune, voire exerce sur lui une forme de police des mœurs, il faut dire stop. […] Dans l’islam, il y a un dit du prophète selon lequel si vous ne respectez pas la pratique, faites-le en secret. Cet aspect de la tradition est un peu hypocrite, c’est l’esprit Tartuffe. Or, la modernité, c’est de pouvoir dire «non». Il faut que les gens puissent dire : «C’est ma conviction et je la montre par un acte, celui de jeûner ou non». La liberté de l’individu est le préalable à la liberté politique. […] Ce retour vers la pratique religieuse est le reflet d’une panique sur la question de l’identité, de l’origine. […] L’air du temps en France comme ailleurs est au repli communautaire. […]
J’ai une position très ferme sur le voile, je ne le supporte pas, mais j’essaie de comprendre. Quand on me dit que le voile est parfois un choix, je dis «certes», mais je continue de me méfier car ce que l’on croit être un choix peut être en réalité une servitude inconsciente. Quand je discute avec certaines filles voilées, je découvre parfois qu’il y a derrière une pression tue, cachée, et c’est cette pression-là qu’il ne faut pas accepter."
Combien va nous coûter ce maroquin ?
Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, pourrait être nommé aujourd'hui secrétaire d'Etat à la Consommation auprès d'Hervé Novelli.
Fausse “bonne année” pour la natalité française
La presse se félicite des dernières données de l'Insee montrant que le taux de fécondité en France françaises approche les 2,07 enfants par femme. Or, le taux de renouvellement des générations est estimé à 2,1 enfant par femme. La France est donc toujours un pays qui se meurt.
Il y a eu ainsi 828 404 naissances en 2008 dont 32 400 dans les départements d'outre-mer… et plus de 200 000 avortements. L'autre mauvaise nouvelle, c'est que plus de la moitié de ces nouveaux-nés (435 156) naissent hors-mariage, signe du délitement de la cellule de base de la société.
Enfin, dernière réalité, et pas la moindre, celle de l'immigration : les enfants issus d'au moins un parent étranger représentaient 8% des naissances en 1998 et 12, 7% l'année dernière. Tandis que les enfants nés dans un ménage aux deux parents étrangers se situe autour de 6,9%. Ainsi, un enfant sur cinq a des racines en partie étrangères. Chiffre sous-évalué si l'on tient compte des parents d'origine étrangère ayant obtenu récemment la nationalité française.
Le sursis du Ramadan…
Une Malaisienne de 32 ans, mannequin de profession, condamnée à recevoir des coups de bâton pour avoir bu de la bière et brièvement interpellée lundi, a obtenu un sursis pendant le ramadan.
Ces musulmans sont trop bons…
La lutte contre l’avortement, une constante dans l’histoire du christianisme
Francesco Agnoli a écrit un article dans "Il Foglio" le 29 juillet 2009 dans lequel il montre que le massacre des enfants à naître et des nouveaux-nés existe depuis des millénaires et que c'est seulement le christianisme qui a permis de stopper ce massacre :
"ceux qui s’intéressent à l’histoire savent que ce qui se passe aujourd’hui […] a toujours existé dans le passé, y compris dans la vieille Europe ou le Nouveau Monde. Jusqu’à la venue du christianisme. En effet l’une des idées les plus récurrentes dans les écrits des premiers chrétiens est leur désir de rappeler souvent un concept : nous, chrétiens, différons des païens entre autres parce que nous ne tuons pas nos enfants, ni dans le sein de nos femmes ni une fois nés. Comparant l'enseignement du Christ à celui des païens, Minucius Felix, apologiste du IIe siècle, écrit au chapitre XXX, paragraphe 2, de son "Octavius" :
"Vous exposez vos nouveaux-nés aux fauves et aux oiseaux, ou vous les faites mourir misérablement en les étranglant ; certaines femmes, en ingérant des médicaments, étouffent dans leur sein le germe destiné à devenir une créature humaine et commettent un infanticide avant d’avoir accouché. Cela, vous l’apprenez de vos dieux : en effet Saturne n’a pas exposé ses enfants, il les a dévorés".
A son tour, le grand Tertullien affirme dans son "Apologétique", chapitre IX :
"A nous chrétiens, l'homicide est expressément défendu ; il ne nous est donc même pas permis de faire périr le fœtus dans le sein de sa mère. Empêcher une naissance, c’est un homicide anticipé. Peu importe qu'on arrache la vie après la naissance ou qu'on la détruise au moment où elle naît : ce qui va naître est déjà un être humain. Tout fruit est déjà dans son germe".
Un autre document chrétien très important du IIe siècle, provenant d'Asie Mineure, la Lettre à Diognète, reprend les mêmes idées en une formule très synthétique :
"les chrétiens se marient comme tout le monde et ont des enfants, mais ils n’abandonnent pas leurs nouveaux-nés".
L’historien A. Baudrillart a écrit, précisément sur cette question de l'infanticide :
"Il n’y a peut-être pas de point où l'opposition entre la société antique et païenne et la société chrétienne et moderne soit plus marquée que leur vision respective de l’enfant".
En effet l’étude du monde antique montre que l'avortement et l'infanticide y étaient très répandus. […] A Rome comme en Grèce, les enfants étaient donc tranquillement tués, vendus, ou exposés à la faim et au froid jusqu’à la mort si quelqu’un ne les sauvait pas, bien souvent pour en faire des esclaves. […] Les victimes d'infanticide étaient le plus souvent des filles, comme en Chine et en Inde aujourd’hui, et l'avortement impliquait souvent, en plus de la mort du fœtus, le décès ou la stérilité de la mère.
Le refus des premiers chrétiens de recourir à l’avortement et à l’infanticide, auquel est liée leur forte fécondité, n’est pas seulement une grande conquête de l'humanité, c’est aussi, avec les conversions, l’un des facteurs qui ont permis aux premiers chrétiens d’être de plus en plus nombreux, au point de dépasser numériquement les païens. […] Avec la diffusion du christianisme dans une bonne partie du monde, l’avortement et l’infanticide sont devenus des phénomènes beaucoup plus rares et circonscrits, tandis que les législations, à partir de Constantin, intervenaient pour protéger les nourrissons et que se développaient des œuvres de charité et d’assistance pour les enfants abandonnés et les familles en difficulté. Jusqu’au retour de l’avortement dans les législations communistes et nazies, au XXe siècle, et de l'infanticide aux Pays-Bas, avec la nouvelle loi sur l'euthanasie des enfants jusqu’à 12 ans."
Au Premier ministre indien Morarij Desai qui l'accusait en 1979 d’aider les enfants, à travers les écoles et les orphelinats, uniquement pour les baptiser et les convertir, Mère Teresa a répondu :
"Je crois que vous ne vous rendez pas compte du mal que l'avortement fait à votre peuple. L'immoralité augmente, beaucoup de familles se désagrègent, les cas de folie chez les mères qui ont tué leurs enfants innocents augmentent de façon alarmante. Monsieur Desai, vous serez peut-être bientôt face à face avec Dieu. Je ne sais pas quelle explication vous pourrez lui donner pour avoir détruit la vie de tant d’enfants non nés, mais sûrement innocents, quand vous serez devant le tribunal de Dieu, qui vous jugera pour le bien que vous aurez fait et pour le mal que vous aurez provoqué du haut de votre responsabilité gouvernementale".
La pilule contraceptive contamine l’eau potable
De l’archevêque de Denver, Mgr Charles Chaput, lors d'une allocution d’ouverture d'un colloque sur «Foi et environnement : questions et défis» :
"Lorsque, voici quelques années, des scientifiques de l’Université du Colorado se livrèrent à une étude sur la truite de la rivière Boulder en aval de l’usine de traitement des eaux usées de la ville de Boulder [Colorado], ils découvrirent que sur 123 truites, 101 étaient des femelles, 12 des mâles et que 10 manifestaient des signes curieux de mutation et présentaient des aspects mâles et des aspects femelles. Le biologiste John Woodling, l’un des défenseurs les plus connus de la pureté de l’eau dans les rivières du Colorado et dans les zones urbanisées, et David Norris, professeur de physiologie à l’Université du Colorado (…), découvrirent que les antibiotiques, la caféine et principalement les hormones contenues dans les pilules contraceptives pouvaient gravement contaminer l’eau potable de toute une région. […]
Quand l’histoire de ces découvertes fut lancée dans les journaux de Denver et de Boulder, Norris s’attendait à une réaction rapide des écologistes. Il fut surpris de l’absence totale de tintamarre. En fait, un des portes parole du milieu écologiste local à qui l’on demandait de commenter cette affaire de poissons génétiquement malformés et du lien avec l’eau potable contaminée, haussa les épaules en disant que personne ne devait être inquiet qu’on diminue la consommation de pilules contraceptives afin d’éviter de polluer l’eau du robinet. “Personne n’est à blâmer pour ça, et, de toute manière, je n’ai pas de solution”.
On me permettra de ne pas être d’accord. Et le pourquoi est évident. Nous, les êtres humains, dans nos choix et dans nos actes nous sommes responsables de tous les gâchis que nous faisons de nos mains à la nature, depuis les produits chimiques de Love Canal 1, en passant par l’irradiation de Tchernobyl, pour arriver aux hormones de la rivière Boulder. Et nous devons trouver une solution. Une solution morale. Je veux dire une solution qui découle d’une rencontre respectueuse de la foi avec la raison, d’une réponse qui nous aidera, collectivement, à procéder aux changements de comportement nécessaires pour protéger le monde si beau que nous partageons, pour garantir non seulement l’harmonie voulue par Dieu, mais notre propre bien être."
PCD : à peine créé, déjà du rififi
Les membres du Parti Chrétien-Démocrate ne comprennent pas la stratégie de Christine Boutin.
La « pure objectivité » est une « pure abstraction »
C'est Benoît XVI qui le dit, dans un message aux participants du Meeting de Rimini, organisé par l'association Communion et Libération. En effet, pour Benoît XVI, la connaissance advient comme
"une vraie rencontre entre un sujet et un objet, qui ne se maintiennent à une distance aseptisée, mais s'influencent réciproquement justement lorsqu'ils entrent en contact".
Ce processus de connaissance passe à travers "l'honnêteté intellectuelle" et la "disponibilité à l'écoute" de qui veut connaître, en accueillant l'objet de la connaissance avec «sympathie».
"C'est la force cognitive de l'amour et aimer signifie connaître. Et c'est justement l'amour, l'instrument privilégié pour connaître la vérité, et l'événement de la rencontre [avec le Créateur]".
Notre seul bonheur sur cette terre
Extrait des paroles prononcées par le Pape avant l'Angélus :
"Aujourd'hui encore, beaucoup restent « scandalisés » devant le paradoxe de la foi chrétienne. L'enseignement de Jésus semble « dur », trop difficile à être accueilli et à mettre en pratique. Il y en a alors qui le refusent et abandonnent le Christ ; il y en a qui cherchent «à adapter» sa parole aux modes de notre époque en dénaturant son sens et sa valeur. «Ne voulez-vous pas aussi vous en aller ? ». Cette provocation inquiétante résonne dans notre cœur et attend de chacun une réponse personnelle. Jésus en effet ne se contente pas d'une appartenance superficielle et formelle, une première et enthousiaste adhésion ne lui est pas suffisante ; il faut, au contraire, adhérer pour toute la vie «à sa pensée et à sa volonté». Le suivre remplit notre cœur de joie et donne un plein sens à notre existence, mais cela comporte des difficultés et des renoncements parce que très souvent on doit aller à contre-courant.
«Ne voulez-vous pas aussi vous en aller ?». À la question de Jésus, Pierre répond au nom des Apôtres : «Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Et nous avons cru et nous avons connu que tu es le Christ, le Saint de Dieu. ». Chers frères et sœurs, nous aussi pouvons répéter la réponse de Pierre, conscients certes de notre fragilité humaine, mais confiants dans la puissance de l'Esprit Saint, qui s'exprime et se manifeste dans la communion avec Jésus. La foi est un don de Dieu à l'homme et, en même temps, une confiance libre et totale de l'homme à Dieu ; la foi est une écoute docile de la parole du Seigneur, qui est une « lampe » sur nos pas et une « lumière » sur mon sentier. Si nous ouvrons avec confiance notre cœur au Christ, si nous nous laissons conquérir par Lui, nous pouvons expérimenter aussi, avec le saint Curé d'Ars, que «notre seul bonheur sur cette terre est aimer Dieu et savoir qu'Il nous aime»."
Les évangéliques saluent Caritas in Veritate
À l’initiative de trois importantes organisations évangéliques, 68 dirigeants, théologiens et professeurs évangéliques ont signé un appel invitant leur coreligionnaires à répondre avec enthousiasme à l’appel qu’a lancé Benoît XVI dans sa dernière encyclique :
"Les récents événements survenus globalement, nous ont éveillés à l’importance d’une réflexion chrétienne soutenue sur la nature et le but de la vie économique, à la fois dans nos sociétés et dans les autres régions du monde. Par conséquent et en tant que protestants évangéliques nous applaudissons la publication de Caritas in Veritate du pape Benoît XVI. Nous appelons les chrétiens partout où ils se trouvent, et tout particulièrement nos confrères évangéliques de l’hémisphère Nord, à lire, à travailler et à répondre à Caritas in Veritate qui identifie le double appel à l’amour et à la vérité dans nos vies de citoyens, d’entrepreneurs, de travailleurs et, plus fondamentalement, chez les disciples du Christ que nous sommes. (…) Nous recommandons la manière dont cette encyclique envisage le développement économique comme authentique chemin pour l’épanouissement de l’homme."
Le plâtre du Pape a été retiré
Le plâtre qui enserrait le poignet droit de Benoît XVI a été retiré ce matin, et une radiographie a "mis en évidence la consolidation de la fracture". "Le résultat final peut être qualifié d'optimal. La récupération des fonctions sera atteinte grâce à un programme adéquat de rééducation", a ajouté son médecin personnel.
“Rendre capitaliste, c’est rendre économe”
Gérard Mulliez, le fondateur du groupe Auchan, réagit à la dernière encyclique du Pape :
"Le pape a raison. Que nous le voulions ou non, l'homme est au centre de tout. C'est lui qui va sauver la nature, pas l'inverse ! C'est lui aussi qui sauvera les entreprises, pas l'inverse. Il est le premier capital à sauvegarder et à valoriser. Le développement ne peut se faire que par la formation de l'homme, par la valorisation de sa personne. Quand j'ai créé Auchan dans les années 1960, c'était pour améliorer le pouvoir d'achat des ouvriers du textile avec lesquels j'ai travaillé pendant cinq ans. La vie n'était pas facile alors. J'ai souhaité ensuite rapidement institutionnaliser l'actionnariat salarié. A partir de 1976, les collaborateurs d'Auchan sont aussi devenus actionnaires. Le calcul de la valorisation de l'entreprise se faisait alors sur une base simple, à savoir cinq fois le cash-flow dégagé l'année précédente. Ainsi, nos collaborateurs ont tiré bénéfice de leurs propres performances, placé cet argent, pour ensuite le réinvestir, le plus souvent dans l'achat de leur maison, les études de leurs enfants ou le complément de leur retraite. Rendre capitaliste, c'est rendre économe. Mon rêve serait que chacun ait un ou deux ans de salaire dans son portefeuille. A partir de là, vous n'êtes plus esclave de votre chef, vous pouvez vous permettre de lui dire la vérité. Si on veut que les hommes et les femmes soient plus efficaces, il faut que leur intérêt coïncide avec leur devoir."
Le Ramadan n’est pas un jeûne
Alors que le concert médiatique en faveur du Ramadan a débuté, voici quelques rappels d'Alain Sanders :
"On veut bien admettre que le fait de ne pas boire, pendant toute une journée, soit contraignant quand on fait le ramadan du côté de Tombouctou avec des températures flirtant avec les 45° à l’ombre. Mais en France […] où est l’exploit ?
D’autant que, le soleil couché, on met – au sens propre du terme – les bouchées doubles. Et que l’on s’empiffre – histoire de rompre le « jeûne » – comme on ne le fait à aucun autre moment de l’année. Tout commence avec une soupe, la harira. Une soupe qui tient au corps : viande de mouton, pois chiches, lentilles, ails et oignons. On continue avec un méchoui ou/et différents tajines d’agneau. Pour suivre, un couscous vert aux légumes. Et des pâtisseries. Orientales. A savoir des cornes de gazelle, une chamia (ou kalb el louz), des mlaoui, des balkanas, des beghrirs, des makrouds aux dattes, etc. La plupart de ces pâtisseries sont à bases de semoule, de pâte d’amande, de miel. Vingt secondes sur le palais, une nuit sur l’estomac, vingt ans sur les hanches…
On peut ainsi manger (et je n‘évoque là que la nourriture) toute la nuit avec la famille et des amis dans une ambiance festive et bruyante. D’où l’expression « faire du ramdam »."
Le ramadan a ceci de particulier qu'il est une période de jeûne durant laquelle les musulmans mangent le plus…
Darwin, le créateur des “races inférieures”
Lu dans Présent, sous la plume d'Yves Chiron :
"Dans son dernier livre important, La descendance de l’homme (1871), Darwin applique sa théorie de l’évolution-sélection à l’homme et aux races humaines. Anticréationniste, il ne croit pas à l’unité du genre humain. Et il distingue, parmi les races humaines, les « races humaines civilisées » (ce que d’autres appelleront les « races supérieures ») et les « races sauvages » (ou « inférieures »). […] Les races inférieures (notamment le « nègre », l’ « Australien » – c’est-à-dire l’aborigène) sont appelées à disparaître. Darwin l’envisage froidement :
"Dans un avenir assez prochain, écrit-il, si nous comptons par siècles, les races humaines civilisées auront très certainement exterminé et remplacé les races sauvages dans le monde entier. Il est à peu près hors de doute que, à la même époque, ainsi que le fait remarquer le professeur Schaaffhausen, les singes anthropomorphes auront aussi disparu. La lacune sera donc beaucoup plus considérable encore, car il n’y aura plus de chaînons intermédiaires entre la race humaine, qui, nous pouvons l’espérer, aura alors surpassé en civilisation la race caucasienne, et quelque espèce de singe inférieur, tel que le Babouin, au lieu que, actuellement, la lacune n’existe qu’entre le nègre ou l’Australien et le Gorille. »
Le Parlement européen : Ubu
Lu dans L’Album secret du Parlement européen écrit par Jean-Claude Martinez, eurodéputé vingt ans durant, et Norma Caballero, avocate au barreau de Bogota et chargée de mission depuis 2005 au Parlement européen (via Présent) :
"Avec 732 députés depuis juillet 2009, 1 552 assistants parlementaires et 5 933 employés qui travaillent dans son administration, le Parlement européen représente aujourd’hui une ville de 9 000 habitants, équivalente à Canet-en-Roussillon, Limoux ou Briançon. Mais, avec un budget annuel de 1,5 milliard d’euros, il pèse financièrement beaucoup plus que toute la région Languedoc-Roussillon avec ses cinq départements, ses 2,5 millions d’habitants et au simple budget d’un milliard d’euros."
Avorter = interrompre la vie d’un être humain vivant
Une juge fédérale du Dakota du Sud a statué jeudi que les médecins devront, dans cet Etat du nord des Etats-Unis, avertir leur patiente choisissant d'avorter du fait que cela revient à «interrompre la vie d'un être humain vivant». Dans une longue décision, la juge Karen Schreier affirme qu'
«avant de pratiquer un avortement, le médecin doit informer la patiente du fait qu'un avortement interrompt la vie d'un être humain vivant, unique et à part entière. Mais rien n'interdit au médecin de donner davantage d'informations à sa patiente en rappelant notamment que le terme ''être humain'' est utilisé au sens biologique et non idéologique».
Cette décision conclut la contestation devant les tribunaux par le planning familial d'une nouvelle loi sur l'avortement adoptée en 2005 dans le Dakota du Sud. La juge décide en revanche que les médecins n'auront pas à avertir leur patiente enceinte qu'elle s'apprête à rompre «une relation existante avec un être humain non-né protégée par la Constitution des Etats-Unis et les lois du Dakota du Sud», contrairement à ce que prévoyait la nouvelle loi. Ils n'auront pas non plus à citer parmi les dangers post-opératoires encourus, une augmentation des risques de pensées suicidaires et de suicide.
Recours contre la construction de la mosquée de Bayonne
Le Comité de Défense des Paysages de France (CODEPAF) a décidé dimanche de poursuivre ses actions en justice contre la construction de la future mosquée à Bayonne, même si une première requête présentée par le même collectif a été rejetée vendredi dernier par le Tribunal de Pau. Le Comité a déposé 2 nouvelles plaintes, devant le Procureur de la République et devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) à Strasbourg.
Fin juillet, le CODEPAF avait adressé au Tribunal administratif de Pau un recours pour "excès de pouvoir", demandant la suspension du permis de construire accordé par la ville de Bayonne à l'Association des musulmans de la Côte Basque. Cette requête a été rejetée vendredi 14 août par le Tribunal. Le juge a estimé que "les moyens de droit soulevés au fond (…) ne contenaient en l'état de l'instruction aucune argumentation juridiquement sérieuse".
Après avoir reçu la décision du juge, les plaignants ont décidé de poursuivre leurs actions en justice, sans attendre la décision sur le recours au fond qui est toujours en cours. D'un côté, le Comité a déposé devant le Procureur de la République (Tribunal de Grande Instance) à Bayonne, une plainte visant le Maire de Bayonne, Jean Grenet, et l'Association des musulmans de la Côte Basque pour "faux, usage de faux et escroquerie". La plainte concerne la vente d'un terrain à l'Association des musulmans de la côte basque et l'attribution d'un permis de construire à cette association "avec de plus, atteinte à la constitution du 4 octobre 1958 et à la loi du 19 décembre 1905 qui imposent la laïcité de la république et l'interdiction de toute subvention sous quelque forme que ce soit à des associations religieuses". De l'autre côté, le Comité a déposé le même jour une plainte visant la République française devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) à Strasbourg, suite à l'ordonnance rendue le 14 août par le Tribunal administratif de Pau. Le CODEPAF estime qu'il n'a pas eu accès à un "procès équitable".