Sarkozy part à la reconquête de ses militaires en colère
Ainsi titre 24 heures dans un article qui souligne d’un côté les efforts que tente de faire le chef de l’Etat pour se rabibocher avec les militaires et d’un autre les raisons de ce "divorce" parmi lesquelles :
- Le défilé devant Bacahr al-Assad,
- la suppression de 54000 postes,
- l’affaire "Surcouf",
- le drame de Carcassonne,
- l’opposition des valeurs.
Sur ce dernier point, on peut lire :
"C’est sans doute le point central de la discorde. L’hédonisme,
l’individualisme, la passion de la nouveauté, l’attrait de l’argent
font partie de l’image que donne le président français. Il lui est donc
difficile d’appréhender les militaires qui défendent des principes
rigoureusement opposés. Et qui, à leur tour, ne doivent pas comprendre
grand-chose à ce président qui, publiquement, revendique son «droit au
bonheur» alors qu’eux-mêmes ont accepté de sacrifier leur vie.
Dès lors, il faudra plus que de belles paroles pour combler ce fossé".
La “droite” ne défend pas les valeurs
Franck Debié dirige la Fondation pour l’innovation politique, un think tank créé en marge de l’UMP. Il est interrogé dans Le Monde :
"Nous avons gagné la bataille idéologique", s’est récemment réjoui François Fillon. Est-ce si sûr ?
Si la droite française a remporté une bataille, c’est davantage celle des principes que des valeurs. Le travail, l’autorité qu’elle met en avant ne sont pas des valeurs typiquement de droite. En outre, elle s’est beaucoup imprégnée des idées de la gauche au lendemain de Mai 1968. C’est clair sur un sujet comme la famille, où elle a préféré accompagner les évolutions plutôt que de s’y opposer."
Belgique : l’impasse
Le Premier ministre belge Yves Leterme ne croit plus en la possibilité de conclure d’ici à demain une grande réforme des institutions belges pour réconcilier Flamands et francophones. Le président des libéraux flamands, Bart Somers, a déclaré :
"Il est clair pour chacun qu’un accord sur la réforme de l’Etat n’est plus possible pour le 15 juillet. Nous devons voir maintenant ce qu’il faut faire pour l’avenir sans plonger le pays dans le chaos et sans que le gouvernement tombe. C’est lui (Yves Leterme) qui a fait le constat qu’il n’y aurait pas d’accord dans l’immédiat et qu’il fallait maintenant imaginer comment construire l’avenir à moyen et long terme".
Le MNR envisage un rapprochement avec le FN
Nicolas Bay répond à NPI, qui lui demande s’il envisage des rapprochements avec le FN :
"Oui. Le MNR reste un mouvement indépendant mais je pense qu’une coopération peut s’établir. D’autant que le MNR n’est pas — ou n’est plus — un concurrent du Front national, à la fois en raison de son poids électoral devenu très modeste mais aussi et surtout parce qu’il s’inscrit dorénavant dans une démarche résolue de rassemblement."
MJ
L’Union pour la Méditerranée : quoi de concret ?
L’UPM a été lancée hier. Outre les déclarations diplomatiques de façade (soutien à la démocratie, condamnation du terrorisme, etc.), l’UPM s’est engagée sur des objectifs en "projets régionaux concrets" :
- La dépollution de la Méditerranée : la Commission européenne a déjà présenté en mars des projets concrets qui visent à éliminer 80% des sources de pollution d’ici à 2020 et devraient coûter au moins 2 milliards d’euros.
- La construction d’autoroutes maritimes et terrestres pour améliorer la fluidité du commerce entre les deux rives de la Méditerranée.
- Le renforcement de la protection civile.
- La création d’un plan solaire méditerranéen.
- Le développement d’une université euroméditerranéenne, déjà inaugurée en juin à Portoroz (Slovénie).
- Aider au développement des PME.
Que recherche Bachar el-Assad ?
D’Alain Chevalérias dans L’Homme Nouveau :
"le 24 avril, déjà , Haaretz, journal israélien, annonçait l’enclenchement de négociations entre Damas et l’État hébreu. Ces indices et d’autres encore semblent prouver le changement de cap de la politique syrienne. Dans un premier mouvement on ne peut que s’en réjouir. Dans un second temps, néanmoins, on s’interroge sur la crédibilité du retournement du régime syrien. […]
en 1990, déjà , le prédécesseur de Bachar, son père Hafez, avait amorcé un rapprochement avec l’Occident. L’Union soviétique, son pourvoyeur d’armes, s’effondrait et refusait d’effectuer des livraisons à crédit. En outre, le conflit libanais arrivant à son terme grâce aux accords de Taëf, la Syrie se voyait installée par le même Occident et les Arabes dans son rôle de gendarme du Pays des cèdres. Besoin d’armes d’un côté, de s’assurer la reconnaissance sur le long terme de son emprise sur le Liban de l’autre, Hafez Al-Assad voyait la route de Damas passant désormais par Washington. Mais, acculé, le maître de la Syrie savait bien l’entrée dans le camp des États-Unis impossible sans un accord avec Israël. Sans état d’âme, il demanda alors à l’Égypte, en paix avec les Israéliens, de servir d’intermédiaire. […] L’éclatement de la première guerre du Golfe, le 17 janvier 1991, transformant la Syrie en pays de la ligne de front contre l’Irak, permit à Assad de s’éviter l’humiliation d’une reconnaissance d’Israël. […]
Bachar n’a fait que s’inscrire, une fois de plus, dans la continuité de son père car, comme lui en 1990, il se voit acculé. L’Iran, son allié, mène une politique de plus en plus aventureuse en Irak, en Afghanistan et au Liban. […] D’un autre côté, le procès des assassins de Rafic Hariri, l’ancien Premier ministre libanais, apparaît désormais inéluctable. Or, il est de plus en plus certain que le régime syrien ne manquera pas de se voir impliqué. Il ne reste plus à Bachar qu’à négocier sur le terrain politique en jouant son atout, la paix avec Israël.
Demeure un problème de taille. Le régime syrien est une oligarchie tyrannique aux mains d’une secte religieuse, les alaouites, qui représentent environ 16 % de la population, contre 70 % de musulmans sunnites et 13 % de chrétiens. […] dans le cadre d’un rapprochement avec l’Occident, l’abaissement de la garde du régime, au nom de la démocratie, serait suivi d’une montée en puissance d’une population sunnite largement gagnée à l’influence islamiste. Si, par contre, les États-Unis fermaient les yeux sur la nature du régime des Assad, c’est à un accord entre celui-ci et Israël auquel nous pourrions assister, pour un partage du Liban entre les deux pays. En d’autres termes, la paix risque de jouer longtemps l’Arlésienne dans la région."
In Memoriam
23 octobre 1983. 58 parachutistes français trouvent la mort et 15 sont blessés, à Beyrouth dans un attentat-suicide au camion piégé dit attentat du Drakkar :
"La France pleure ses enfants, tombés là -bas au Levant
Nous garderons leur souvenir, comme eux nous voulons bien mourir.
Nos anciens du Liban, nous précèdent en avant,
Vivant pour la même raison, pour la France nous servirons." (paroles et musique)
La Syrie n’est pas concernée par la mort des 58 paras français en 1983
C’est ce qu’affirme l’Elysée! Lisez bien :
"L’Elysée a ainsi qualifié dimanche d’ «erreur historique» le fait
d’imputer à Damas cet attentat. «Le Drakkar, ce n’était pas la Syrie.
La Syrie, c’était l’attentat contre l’ambassadeur de France au Liban
Louis Delamare en 1981. Le Drakkar, c’était l’Iran et le Hezbollah», a
déclaré à la presse une source élyséenne. «C’est une polémique qui n’a
absolument pas lieu d’être», estime-t-on à la présidence de la
République".
Le malaise est quand même présent, surtout que la version officielle de cet attentat a toujours été remise en cause depuis 20 ans par les spécialistes et la familles des victimes (vidéo avec les parents du lieutenant Antoine de la Batie, parrain d’une promotion actuelle d’officiers de l’armée de terre, avec les témoins, des spécialistes, etc.) :
- Le président syrien a toujours été considéré comme impliqué dans l’attentat qui a couté la vie à 58 soldats français au Liban en 1983, jusqu’à l’ère Sarkozy;
- Les anciens des opérations extérieures manifestent contre sa présence à Paris demain pour le défilé;
- Une promotion d’officiers de Coëtquidan qui porte actuellement le nom d’un officier mort dans cet attentat doit défiler demain devant le président syrien.
Si, il y a bien un grand malaise, l’origine réelle de la mort de 58 de nos soldats français que rien ne doit souiller…
L’article se termine ainsi :
"Nombre d’observateurs y ont vu la main de la Syrie, mais aucune preuve
de l’implication des services secrets de Damas n’a jamais été produite".
On comprend mieux cet échappatoire sordide losqu’on visionne cette émission.
L’été, la période idéale pour les annonces impopulaires…
C’est le titre de cet article du Post qui liste :
- le livre blanc sur la défense nationale;
- la baisse de remboursement de certaines maladies longue durée;
- Suppression de postes à l’Education Nationale;
- Suppression de postes dans la fonction publique;
- etc.
Une pratique vieille comme le monde ou comme la République au moins.
Armées : tout va très bien
Le ministre de la Défense a annoncé que la prochaine carte militaire sera publiée avant la fin du mois :
"M. Morin conteste par ailleurs l’existence d’un malaise dans l’armée.
"Je
me rends chaque semaine dans une unité militaire. J’y rencontre des
hommes et des femmes certes dans l’attente de connaître le
redéploiement territorial de nos forces. Mais je vois aussi des soldats
fiers de ce qu’ils font, impatients de savoir quelle sera leur
prochaine mission, quand ils partiront en opération extérieure, avec
quel nouveau matériel", déclare-t-il".
Débat sur les OGM (suite)
Dans L’Homme Nouveau, Alexis Arette répond à un lecteur, suite à l’un de ses articles sur les OGM :
"J’ai été stupéfait d’apprendre, par le courrier des lecteurs du 7 juin 2008, que j’avais soutenu les multinationales des O.G.M. dans mon article intitulé : « L’Écologie de Mammon ». Je me suis donc relu pour faire mon « mea culpa », au cas où il m’eût échappé quelque bêtise ! Mais non. Je persiste dans ce que m’ont appris plus de 60 années d’agriculture, après avoir écrit ceci dont on semble m’accuser :
«Depuis plusieurs années, le maïs O.G.M. est cultivé en France sans qu’on en ait relevé de fâcheux effets sur les animaux consommateurs.»
Le docteur B.P. (78) m’oppose qu’une officine de Caen aurait montré la toxicité du maïs Mosanto. Les éleveurs qui l’utilisent, eux, n’ont rien constaté, et le chroniqueur R. Gaurenne, dans la Revue du Palais de la découverte, donne quelques arguments mesurés en faveur des O.G.M. ! Autant dire que le débat est ouvert, et il ressemble terriblement à celui de la vaccination qui est, elle aussi, une technique à risque. Mais si ce risque a pu entraîner quelques victimes, combien de millions d’enfants seraient morts sans avoir été vaccinés ?
Je vais aggraver mon cas : pour échapper à l’agriculture chimique dont on a dit presque autant de mal que des O.G.M., j’ai pratiqué la culture «biologique» (méthode Lemaire), et j’ai donc un peu d’avance sur les théoriciens en chambre. Je puis donc dire que s’il n’y avait pas une clientèle «aisée» pour acheter les produits «biologiques», elle disparaîtrait car, jusqu’ici, elle n’a pu rivaliser (hélas !) avec les rendements de la détestable culture «chimique» ! Par exemple, quel agrobiologiste a-t-il réussi à dépasser 40 quintaux de maïs grain à l’hectare ? Or, le seuil de rentabilité se situe à partir de 80 quintaux, et dans les Landes on a obtenu des 130 quintaux en culture «chimique» ! Or, même avec ces rendements, près d’un milliard de personnes souffrent de la faim dans le monde ! Qu’en serait-il si nous voulions passer à un mode de culture, idéal certes, mais à ce point réducteur, alors qu’on nous presse d’augmenter la production ?
On estime généralement que les O.G.M. pourraient augmenter la production de 10%, ce n’est pas énorme […]. Mais voilà , nous n’avons pas le temps, et on ne peut laisser mourir de faim l’humanité, sous prétexte que les nouvelles denrées ne sont pas tout à fait conformes à l’idéalité souhaitable. Le choix ? Il est entre la certitude de voir mourir les affamés, et le risque qu’en mangeant ils aient mal à l’estomac. Où est le moindre mal ? Je ne suis pas du tout sûr que les O.G.M., puissent résoudre le problème de la faim dans le monde. Mais comment en éviterait- on l’essai, en l’absence de toute autre immédiate solution face à la prévision d’un milliard de victimes ? L’homme est un être qui adapte sa déchéance."
Pour rappel : notre réflexion.
La mosquée de Créteil construite avec les impôts des Franciliens
Le Conseil régional d’Ile-de-France, sur proposition du groupe socialiste, a décidé de financer la construction de la mosquée de Créteil. Le groupe Front National, qui a voté contre, a pris la décision de déférer ce rapport aux autorités administratives compétentes, en vue de son annulation pure et simple.
Aux origines du MFPF : une idéologie raciste et eugéniste (II)
Encore un extrait de l’Homme Nouveau :
"Le grand modèle des fondateurs du Planning familial français reste Margaret Sanger. Cette infirmière américaine, née en 1879, assiste en 1912 à la mort d’une jeune femme qui s’est avortée elle-même. Elle décide alors de lutter pour le contrôle des naissances. En mars 1914, elle lance une revue, intitulée Woman rebel (Femme en révolte). Le sous-titre de la revue exprime toute la philosophie de la jeune femme : «Ni dieux ni maîtres». Deux ans après, elle ouvre une première clinique de contraception, fermée dans les 10 jours par l’autorité publique. Margaret Sanger est condamné à la prison. Après un exil londonien où elle ouvre une nouvelle clinique, elle revient aux États-Unis et crée, en 1923, le premier centre de planning familial.
Profondément rebelle, Margaret Sanger estime que
«le lit du mariage est l’influence la plus délétère de l’ordre social».
Mais, au-delà de cette vision favorable à la sexualité hors mariage, la fondatrice du Planning familial développe une philosophie eugéniste, en écrivant en 1919 dans sa revue :
«Plus de naissances chez les personnes aptes et moins chez les inaptes, voilà le but principal du contrôle des naissances».
En novembre 1921, la manchette de la revue indique :
«Le contrôle des naissances, pour créer une race de pur-sang !».
Dans ce contexte, il n’est pas étonnant qu’elle apporte son soutien aux nazis qu’elle reçoit chez elle ou qu’elle publie dans sa revue. Ainsi, en 1933, est publié «La stérilisation eugénique : un besoin urgent» de Ernst Rüdin, directeur de la stérilisation génétique sous Hitler, puis fondateur de la Société nationale-socialiste pour l’hygiène raciale."
Le Mouvement français du planning familial (I)
L’Homme Nouveau a fait un historique du Mouvement français du planning familial :
"En mars 1956, Marie-Andrée Weill-Hallé et le docteur Pierre Simon fondent un mouvement qu’ils baptisent « Maternité heureuse ». […] Il s’agit de promouvoir le contrôle des naissances. […] Sous couvert de la prise en compte de la santé des femmes, « Maternité heureuse » milite pour contrer la loi de 1920 encore en vigueur et qui « réprime la provocation à l’avortement et la propagande anticonceptionnelle ». […]
C’est en 1947 que le docteur Marie-Andrée Lagroua Weill-Hallé découvre aux États-Unis le mouvement Planned Parenthood fondé par une infirmière américaine, Margaret Sanger. En mars 1955, le docteur Lagroua Weill-Hallé prononce une conférence à l’Institut de France sur la « maternité volontaire ». Le retentissement est énorme et elle reçoit le soutien de plusieurs grands intellectuels. Dans la foulée, elle fonde donc « Maternité heureuse » avec un certain docteur Pierre Simon. Gynécologue, Pierre Simon sera à deux reprises Grand- Maître de la Grande Loge de France (en 1969-1971 et en 1973- 1975). Homme politique, il fonde également, en 1951, avec Charles Hernu le Club des Jacobins. Il rejoint le parti radical en 1967. Toujours à la pointe du la lutte en faveur de la libération sexuelle, lui donnant une caution médicale, il fonde en 1973 l’Institut de formation de recherche et d’études sur la sexualité et le planning familial. […]
En 1960, « Maternité heureuse » devient le Mouvement français pour le planning familial (MFPF). […] Le mouvement se radicalise et entre dans une perspective politique. Le féminisme est clairement revendiqué. Entre 1961 et 1967, le MFPF ouvre illégalement les premiers centres du Planning familial, à Grenoble d’abord puis à Paris. […] Alors que onze propositions de loi successives ont été repoussées en dix ans, la loi Neuwirth qui autorise la contraception est votée le 28 décembre 1967. Dans le calendrier liturgique, c’est le jour des Saints Innocents. Qui est Lucien Neuwirth ? Un homme de gauche ? Absolument pas ! Fidèle du général De Gaulle dès l’époque de la France libre, élu gaulliste sous les étiquettes UNR, UDR et RPR, Lucien Neuwirth n’a pas cessé de batailler pour la contraception avant de lutter pour le droit à l’euthanasie. Cet homme de droite est actuellement membre du Comité consultatif national d’éthique."
Dernières nouvelles des Scouts d’Europe
Tandis que le commissaire fédéral, Jacques Mougenot, a salué la désignation des deux nouveaux commissaires généraux, Marie-Camille Borde et Edouard Colin, on apprend que les anciens commissaires généraux, qui avaient contesté leur remplacement par le Président de l’AGSE Gwënael Lhuissier devant la justice, ont été déboutés. La décision du Conseil d’Administration du 21 juin était donc légale.
Espérons que l’affaire s’en termine là , que la situation s’apaise et que les camps se déroulent sereinement.
L’Agriculture : une affaire de technocrates à Bruxelles !
Michel Barnier, ministre de l’Agriculture et de la Pêche, a parlé des questions européennes et des réformes au sein de son ministère, lors des Rencontres de la modernisation de l’État. Il a déclaré que le ministère de l’Agriculture est le seul ministère dont la politique est européenne depuis 50 ans :
"Depuis le Traité de Rome, nous décidons avec les autres des normes, des orientations politiques et du budget. Tous les problèmes sont locaux, sur le terrain, avec des crises quotidiennes et des hommes et des femmes qui en souffrent. Et toutes les solutions sont à Bruxelles".
Michel Janva (merci à lesloups)
Rebondissement dans l’affaire Perruche : préjudice d’être né
Marie-Noëlle Lallement a obtenu de la Cour de cassation, mardi 8 juillet, le bénéfice d’une indemnisation intégrale de son préjudice après la naissance d’un de ses fils, dont le handicap n’avait pas été détecté pendant la grossesse. Dans un arrêt qui devrait faire jurisprudence, la haute juridiction a estimé que les dispositions de la loi dite "anti-Perruche" du 4 mars 2002, qui exclut tout "préjudice du seul fait de la naissance", ne s’appliquent pas aux enfants nés avant son entrée en vigueur. Cette décision devrait conduire d’autres familles à faire valoir leur droit à réparation. Historique des faits :
- En 1994, Mme Lallement a accouché de jumeaux, l’un mort-né, l’autre atteint d’une malformation cérébrale gravissime. Pendant sa grossesse, les médecins l’avaient prévenue que l’un de ses enfants n’était pas viable, mais ils n’avaient pas détecté le handicap du second, privant ainsi Mme Lallement de la possibilité de tuer son enfant par avortement.
- En 2000, la Cour de cassation a accordé une indemnisation personnelle à un enfant né handicapé des suites d’une erreur médicale. Cette décision -l’arrêt Perruche- avait créé une vive polémique, créant le préjudice d’être né.
- Le 4 mars 2002, le Parlement a mis fin à la jurisprudence Perruche par une loi.
- En 2003, dans l’affaire Lallemant, la justice a reconnu que le gynécologue et l’échographiste avaient commis des "fautes caractérisées". Mais elle n’a indemnisé les époux Lallement qu’en vertu de leur préjudice moral : la compensation du préjudice découlant du handicap, qui donne lieu aux plus fortes indemnités, est interdite depuis la loi dite anti-Perruche.
- En 2005 La disposition rétroactive de la loi anti-Perruche a été jugée contraire à la Convention européenne des droits de l’homme, qui a condamné le principe de non-rétroactivité de l’anti-arrêt Perruche.
Aujourd’hui, la Cour estime que toutes les familles dont les enfants sont nés avant l’adoption de la loi, en 2002, pourront demander une réparation intégrale de leur préjudice.
Le Liban a un gouvernement
Un gouvernement d’union nationale de 30 membres a été formé aujourd’hui au Liban, après la levée des obstacles concernant la répartition des portefeuilles entre la majorité et l’opposition. Comme prévu par l’accord interlibanais de Doha conclu le 21 mai, l’opposition obtient 11 postes contre 16 à la majorité, tandis que 3 doivent être désignés par le président de la République, Michel Sleimane. Ce gouvernement d’union nationale devra mener le pays jusqu’aux prochaines élections législatives de 2009.
Voir ici la liste des ministres, avec leur parti et leur religion. Un vrai gouvernement d’union nationale.
Turquie : que Sainte-Sophie redevienne une église
Lu sur Orthodoxie :
"Lors d’une conférence de presse dans les bureaux du Parlement européen à Athènes, hier, Chris Spyrou, président du Conseil mondial pour le rétablissement de Sainte Sophie, a lu la lettre qu’il a adressée au premier ministre de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, dans laquelle il lui demande de prendre l’initiative pour que Sainte Sophie ne soit plus un musée, mais redevienne une église.
Une copie de cette lettre a été envoyée au pape Benoit XVI, au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, au président Nicolas Sarkozy, président en exercice du Conseil européen, ainsi qu’à des organisations internationales, des chefs d’Etat et des personnalités du monde entier."
Attention aux nourrices
Caroline Parmentier raconte dans Présent cette histoire abominable :
"Un bébé de 18 mois a été frappé à mort. Chez sa nourrice. Les faits se sont déroulés à Goussainville (Val-d’Oise). La nourrice était sortie en laissant les enfants qu’elle gardait à son mari et à son fils de 13 ans. Ce qu’elle n’a absolument pas l’autorisation de faire et ce que font à peu près toutes les « assistantes maternelles ». Le fils de la nourrice a commencé à frapper le bébé de 18 mois parce qu’il « refusait d’arrêter de sucer son pouce ». Il a reconnu lui avoir donné des gifles et des coups de pied. L’enfant est mort quatre jours plus tard à l’hôpital. Voilà les « dégâts collatéraux » d’un système où l’on dépense beaucoup plus d’argent dans des systèmes de garde antinaturels que pour donner un véritable choix financier aux mères qui souhaitent garder leurs enfants.
D’autres exemples le montrent : le statut d’assistance maternelle agréée n’est en aucun cas une garantie sûre notamment en matière de conjoint ou de progéniture de ladite nourrice. La demande est telle aujourd’hui pour les gardes d’enfants que certains responsables de crèche familiale (système de nourrices dépendant de la mairie) disent ne pas pouvoir être trop « regardants » (sic). Avoir un conjoint alcoolique au dernier degré ou un fils déjà inquiété pour attouchement sur mineurs ne sont pas des éléments rédhibitoires pour garder aujourd’hui des enfants. Deux cas vécus. En région parisienne."
La burqa incompatible avec la nationalité française
Une Marocaine de 32 ans, mariée à un Français et mère de 3 enfants nés en France, vient de se voir refuser la nationalité au motif qu’elle
"a adopté, au nom d’une pratique radicale de sa religion, un comportement en société incompatible avec les valeurs essentielles de la communauté française, et notamment le principe d’égalité des sexes".
Jusqu’à présent, seules des personnes jugées proches de mouvements fondamentalistes ou ayant publiquement tenu des propos relevant de l’islam radical se sont vu refuser la nationalité française. Dans ce cas, ce sont la tenue vestimentaire et la vie privée qui sont mises en avant pour confirmer ce refus. Le commissaire du gouvernement a indiqué que cette femme s’est présentée
"recouverte du vêtement des femmes de la péninsule arabique, longue robe tombant jusqu’aux pieds, voile masquant les cheveux, le front et le menton et une pièce de tissu masquant le visage et ne laissant voir les yeux que par une fente".
Le couple reconnaît son appartenance au salafisme. La femme a affirmé qu’elle n’était pas voilée quand elle vivait au Maroc et a indiqué
"qu’elle n’a adopté ce costume qu’après son arrivée en France à la demande de son mari et qu’elle le porte plus par habitude que par conviction". "D’après ses propres déclarations, elle mène une vie presque recluse et retranchée de la société française. Elle n’a aucune idée sur la laïcité ou le droit de vote. Elle vit dans la soumission totale aux hommes de sa famille."
Même pas à "un" homme, "aux hommes" ! Ces déclarations sont
"révélatrices de l’absence d’adhésion à certaines valeurs fondamentales de la société française".
Le Monde estime (s’inquiète ?) :
"le Conseil d’Etat, dans un arrêt du 27 juin, a pris en compte le niveau de pratique religieuse pour se prononcer sur la capacité d’assimilation d’une personne étrangère"
Or, il ne s’agit pas de pratique religieuse (prières quotidiennes, pèlerinage à La Mecque…), mais d’une pratique socio-politique, voire d’une pure provocation. Preuve en est du non-port de la burqa au Maroc. Le Conseil d’Etat a eu raison et, si l’Etat n’a pas à prendre position sur des critères religieux, il doit le faire sur des critères sociaux-politiques, au nom du bien commun.
Michel Janva (merci à SP)
Le Livre Blanc des Affaires étrangères
Pendant diplomatique du livre blanc de la défense, le livre blanc sur la politique étrangère et européenne, qui sera remis ce matin à Bernard Kouchner, préconise une hiérarchisation des postes diplomatiques en fonction de l’importance du pays et de la région où ils sont implantés. Ce document est le fruit des travaux d’une commission d’une quarantaine de membres présidée par Alain Juppé et Louis Schweitzer.
Dans des capitales de moindre importance, l’amabassae sera réduite, voire un seul diplomate sera présent. Surtout, le livre blanc envisage une petite révolution avec la création d’«ambassades réÂgionales». Il s’agirait d’attribuer à certains postes (comme le Guatemala pour l’Amérique centrale) des fonctions d’animation politique et de soutien logistique dont seraient déchargés les petits postes enviÂronnants qui se recentreraient sur l’influence.
Le livre blanc souligne également qu’un «effort de rationaÂlisation» devra être mené concernant une vingtaine de grosses ambassades dont les budgets excèdent 5 millions d’euros par an.
Patron de l’Europe
Aujourd’hui, l’Eglise fête Saint Benoît, patron de l’Europe, Père des moines d’Occident :
"Benoît naquit dans une petite ville des montagnes de l’Ombrie, d’une des plus illustres familles de ce pays. Le Pape saint Grégoire assure que le nom de Benoît lui fut providentiellement donné comme gage des bénédictions célestes dont il devait être comblé. Craignant la contagion du monde, il résolut, à l’âge de quatorze ans, de s’enfuir dans un désert pour s’abandonner entièrement au service de Dieu. Il parvint au désert de Subiaco, à quarante milles de Rome, sans savoir comment il y subsisterait; mais Dieu y pourvut par le moyen d’un pieux moine nommé Romain, qui se chargea de lui faire parvenir sa frugale provision de chaque jour.
Le jeune solitaire excita bientôt par sa vertu la rage de Satan; celui-ci apparut sous la forme d’un merle et l’obséda d’une si terrible tentation de la chair, que Benoît fut un instant porté à abandonner sa retraite; mais, la grâce prenant le dessus, il chassa le démon d’un signe de la Croix et alla se rouler nu sur un buisson d’épines, tout près de sa grotte sauvage. Le sang qu’il versa affaiblit son corps et guérit son âme pour toujours. Le buisson s’est changé en un rosier qu’on voit encore aujourd’hui: de ce buisson, de ce rosier est sorti l’arbre immense de l’Ordre bénédictin, qui a couvert le monde. Les combats de Benoît n’étaient point finis. Des moines du voisinage l’avaient choisi pour maître malgré lui; bientôt ils cherchèrent à se débarrasser de lui par le poison; le saint bénit la coupe, qui se brisa, à la grande confusion des coupables.
Cependant il était dans l’ordre de la Providence que Benoît devînt le Père d’un grand peuple de moines, et il ne put se soustraire à cette mission; de nombreux monastères se fondèrent sous sa direction, se multiplièrent bientôt par toute l’Europe et devinrent une pépinière inépuisable d’évêques, de papes et de saints."
L’affichage du ticket horodateur n’est pas obligatoire
Lu dans Le Parisien :
"C’est une véritable petite bombe juridique que s’apprête à lâcher l’association 40 Millions d’automobilistes […] Le 30 mai, […] la juridiction de proximité de Versailles a accordé la relaxe d’une automobiliste « contrevenante » défendue par l’association et poursuivie pour le non-paiement d’une trentaine de PV de stationnement […]. Le juge, face aux arguments avancés, n’a eu d’autre solution que de conclure à l’abandon des poursuites, reconnaissant que «l’élément légal de l’infraction n’est pas constitué».
«Dans un Etat de droit, seul un texte fonde les poursuites et détermine les peines, explique Rémy Josseaume, président de la commission juridique de 40 Millions d’automobilistes. C’est la règle telle que décrite dans l’article 111-3 du Code pénal. Or, dans le cas précis de notre adhérente, nous avons découvert qu’aucun texte du Code de la route, aucun article du Code pénal et aucun arrêté municipal en France n’impose à un automobiliste d’afficher son ticket horodateur. On doit régler le stationnement là où il est payant, mais le fait de ne pas afficher son ticket n’est pas une preuve du non-paiement.»
Problème : les fonctionnaires chargés du stationnement verbalisent systématiquement toutes les infractions au stationnement payant sur le seul et unique motif de «non-affichage du ticket horodateur». La mention est d’ailleurs inscrite, à la main ou dans certains cas en cochant une case prévue à cet effet, sur le volet du papillon de la contravention laissé sur le pare-brise des voitures jugées en infraction. Avec plus de 7 millions de contraventions délivrées chaque année en France (le parc d’horodateurs s’élève à 35 000 machines environ dont 14 000 pour la seule ville de Paris), ce sont donc plusieurs centaines de milliers de PV encore non acquittés qui peuvent profiter aujourd’hui de cette jurisprudence."
Le Saint-Siège victime de la crise du dollar
Mgr Velasio De Paolis, président de la Préfecture des affaires économiques du Saint-Siège, explique le déficit dans La Croix :
"La première raison, c’est la baisse du dollar par rapport à l’euro. Nous effectuons l’essentiel de nos investissements en dollars, et nous payons la quasi-totalité de nos dépenses en euros. La conjoncture internationale a donc provoqué une crise financière. Ainsi, le solde du secteur financier, qui, pour les comptes 2006, avait clos avec un excédent confortable de 13,7 millions d’euros, enregistre un solde positif de seulement 1,4 million d’euros. Ce manque à gagner de 12 millions d’euros explique principalement le solde négatif que nous avons, globalement, de 9 millions. Les investissements en dollars ne se sont pas révélés être une bonne chose pour nous. Je pense que nous devrons en tenir compte pour les prochaines années et changer nos manières de faire. […] Ainsi, la contribution de l’Église des États-Unis est l’une des plus importantes (28 %) et, évidemment, la mauvaise évolution du taux de change dollar-euro ne nous a pas été favorable.
L’autre raison majeure est la charge financière des moyens de communication, qui pèse lourdement sur le budget du Saint-Siège. Principalement le quotidien L’Osservatore Romano et surtout Radio Vatican. Dire cela est uniquement un constat à partir des chiffres. Il s’agit d’argent mis au service de l’évangélisation, et d’un instrument pour que la doctrine de l’Église soit bien comprise à travers le monde. C’est le problème du message de l’Église, et ce poste n’a pas à dégager du profit. C’est un choix pastoral, et il ne nous appartient pas de le remettre en cause ni d’en juger l’efficacité. Le Gouvernorat de la Cité du Vatican, pour l’administration du territoire stricto sensu, a été mis à contribution et a couvert la moitié du déficit de Radio Vatican (12,2 millions d’euros). Cela a été rendu possible grâce aux excellents résultats des Musées du Vatican, qui ont enregistré un nouveau record avec 4,3 millions de visiteurs en 2007."
Les députés ont-ils la liberté de vote ?
Une dizaine de députés UMP s’apprêtent à voter contre la réforme des institutions lors de la réunion du Parlement en Congrès à Versailles, le 21 juillet. : les UMP Henri Cuq, Guy Geoffroy, François Goulard, Jean-Pierre Grand, Jacques Le Guen, les CNI Gilles Bourdouleix et Christian Vanneste ainsi que Jacques Myard, Bernard Debré et Lionnel Luca. Jean Bardet, André Flajolet et André Wojciechowski n’ont pas définitivement arrêté leur choix. Hervé de Charette, Georges Tron et Hervé Mariton pourraient s’abstenir.
Mais voilà : plusieurs députés ont affirmé qu’ils avaient reçu un coup de téléphone du secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant, et d’autres qu’ils avaient rendez-vous, vendredi, avec le président Nicolas Sarkozy à l’Elysée.
La défaite nationale du 14 juillet 2008
Communiqué de Bernard Antony :
"Ce 14 juillet 2008, l’armée française sera contrainte par Nicolas Sarkozy de défiler devant les dictateurs Bouteflicka et Bachar el Assad et de leur présenter les armes en passant devant la tribune du déshonneur. Ainsi ce 14 juillet ne sera pas un jour de fête nationale mais pour tous les patriotes français et aussi pour les patriotes libanais qui nous sont chers un jour hélas de défaite nationale.
Chrétienté-Solidarité lance un appel pour que partout, selon toutes les formes possibles, soit fait mémoire des immenses massacres, des tortures et des enlèvements perpétrés en Algérie par le FLN de Mr Bouteflicka qui ne manifeste aucune repentance.
Mémoire doit être faite aussi de nos paras du Drakkar et de nos diplomates assassinés au Liban et des milliers de libanais enlevés, torturés, disparus dans les lieux d’enfer du régime alaouite syrien.
Chrétienté-Solidarité souhaite que se répercute par tous les canaux possibles la directive de ne pas assister au défilé parisien ou de se joindre alors aux manifestations de deuil des associations représentant les victimes des terreurs algériennes ou syriennes. Chrétienté-Solidarité souhaite que partout où cela sera possible les intentions de prière des messes du 13 juillet aillent aux victimes de régimes dont rien n’imposait d’honorer les dirigeants non repentis."
La Banque Mondiale fait la propagande de la culture de mort
La Banque mondiale a appelé aujourd’hui à donner aux femmes des pays pauvres un meilleur accès à la contraception et à l’éducation pour contribuer à réduire le nombre de grossesses :
"Chaque année ont lieu dans les pays pauvres, 51 millions de grossesses non voulues [le bébé serait arrivé comme par magie : c’est le nouveau mythe de la cigogne ! NDMJ] chez des femmes n’utilisant pas de moyens de contraception. L’éducation des filles et des femmes est tout aussi importante pour réduire à long terme le taux de natalité que la promotion de la contraception et du planning familial".
Demain, c’est la journée mondiale de la population. Il faut comprendre : la journée mondiale pour la réduction de la population.