Quel seuil pour le référendum sur l’adhésion de la Turquie ?
L’UMP, divisé sur la question de l’éventuelle adhésion de la Turquie Ã
l’UE, a trouvé un compromis pour mettre d’accord les députés et les
sénateurs de la majorité. La solution qui a été retenue est un «référendum
d’initiative populaire» spécifique aux questions d’adhésion à l’UE. Il reste à régler les modalités du «seuil de
déclenchement» du référendum (nombre de signataires nécessaires)…
Le dispositif devrait être finalisé aujourd’hui par la
commission des Lois de l’Assemblée nationale, qui doit examiner en deuxième lecture le projet remanié par le Sénat, avant le débat en séance
plénière programmé le 8 juillet.
Présidence française de l’UE : des promesses sans lendemain
Lu sur Bruges Europe, cette réflexion de The Economist à propos du catalogue de promesses débitées par Nicolas Sarkozy:
"Peu,
voire aucune, parmi ces propositions n’aboutira au cours des six mois
de la présidence française. Et M. Sarkozy le sait forcément."
Oui, mais les Français ne le savent pas forcément.
Pas de pétrole et bientôt plus d’armée
Lu dans Minute :
"Après avoir réalisé une difficile mission en Birmanie […] le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Mistral devait ramener son équipage se reposer en France. […] Opération annulée. Motif : il n’a plus d’essence pour rentrer au port ! […] Les budgets prévisionnels avaient tablé sur un cours du pétrole à 65 dollars le baril au cours de l’année 2008. Fin juin, il a atteint 142 dollars. Et la Marine ne peut compter « sur aucun crédit ». Elle vit actuellement sur ses « stocks de combustible stratégique ». Selon le Sirpa, la seule solution est de limiter le programme d’activité des navires. Autrement dit, renoncer aux missions. […] il y a eu trois autres annulations pour cause de pénurie de carburant ! […]
[S]’il n’y a plus d’essence, il n’y a plus d’argent non plus pour nos armées. Un nouveau concept : l’escale discount ! D’ailleurs le Roosevelt, ainsi que son frère, l’Eisenhower, embarqueront cet été des Rafale français. Parce que le Charles-De-Gaulle est toujours immobilisé et que le projet de second porte-avions (PA 2) a lui aussi été « reporté ». […] en dix ans, de 1996 à 2006, le ministère a réduit sa consommation de carburants de 28 %".
Du rififi dans la fédération FN des Yvelines
Lu dans Minute de demain :
"Ça tangue dans la fédération du Front national des Yvelines […] Danielle Weber, membre du comité central du FN, [s’est] déclarée « ouvertement favorable » à l’euthanasie et [a] reçu le soutien non seulement du secrétaire départemental, Philippe Chevrier, mais aussi du secrétaire général du FN, Louis Aliot. Contacté par « Minute », Philippe Chevrier, qui a pris la succession de Myriam Baeckeroot à la tête de la fédération départementale, minimise l’incident.
"Danielle Weber [membre de l’Agrif et de Renaissance catholique ! NDMJ] avait simplement dit, lors de l’affaire Chantal Sébire […] qu’il fallait regarder ces choses-là de manière circonstanciée. On a voulu faire pression sur moi pour que je la vire du FN, c’était d’autant plus inacceptable qu’elle fait du bon boulot. Et comme à chaque fois que je réunissais le bureau on m’empêchait de parler ou on en appelait au vote pour me mettre en minorité, j’ai donc dissous tout le bureau. Les gens ont compris qu’ils étaient virés, ce n’est pas le cas : je reprends tous ceux qui veulent bien travailler avec moi."
De son côté, un sympatisant de la fédération FN m’explique :
"Philippe Chevrier a été parachuté pour remplacer Myriam Baeckeroot, alors que celui-ci ne mettait jamais les pieds au bureau du temps de Myriam Baeckeroot. Les divergences avec le bureau n’ont fait que croître, si bien qu’à la dernière réunion, c’est Chevrier lui-même qui est sorti au bout de dix minutes. Mais ils préfèrent saborder la fédé plutôt que remplacer Chevrier. Ce sont les ordres de Jean-Marie Le Pen, Marine et Aliot."
Quant à Le Pen, il refuse d’arbitrer ce conflit.
Lisbonne : l’alliance des non
Le président tchèque Vaclav Klaus soutient la décision de son homologue polonais Lech Kaczynski de ne pas ratifier le traité européen de Lisbonne. Le porte-parole de M. Klaus a expliqué :
"Il considère l’opinion (de M. Kaczynski) sur le traité de Lisbonne comme très raisonnable et très proche de la sienne".
Avec le grain de sable allemand, on peut considérer, comme Henri Védas, que l’un des ressorts principaux que les fédéralistes veulent utiliser contre les Irlandais, une illusion d’unanimité pro-Lisbonne dans les 26 autres pays, est cassé.
Les parents se méfient de l’Education nationale
Le médiateur de l’Education nationale présentait ce matin son rapport d’activité 2007 :
"Depuis 2 ans, on remarque une saisine plus importante des usagers, c’est-à -dire des parents, des élèves ou des étudiants. Souvent, ils remettent en cause une décision d’orientation, une notation, la manière dont s’est passé un examen… […] C’est certainement dû dans un premier temps à une meilleure connaissance du médiateur, qui était très peu connu auparavant. Mais c’est aussi un phénomène de société. Les gens ne veulent plus être passifs, ils veulent comprendre, prendre part à l’éducation de leur enfant au sein des établissements scolaires, qu’on leur explique les décisions concernant leur enfant. Les parents ont aussi une plus grande méfiance envers l’Education nationale."
La fin du périple pour le « Clémenceau »?
Le démantèlement de l’ancien porte-avions « Clémenceau » sera finalement assuré par la société britannique Able UK Ltd installée dans le nord-est de l’Angleterre, d’après un communiqué du Ministère de la Défense. La dépense nette pour l’Etat français de cette ultime opération serait estimée entre 2,5 et 4,5 millions d’euros hors taxes.
L’ancien porte-avions français cherchait depuis cinq ans un pays pour être démantelé. Le 15 février 2006, Jacques Chirac avait ordonné le rapatriement du « Clémenceau » à Brest, après la décision du Conseil d’Etat de suspendre le transfert du porte-avions en Inde où il devait être démantelé. Le coût de ce périple inutile en Asie avait été estimé à 2,5M€.
C’est donc finalement en Angleterre que le « Clémenceau » devrait donc finir sa course. A défaut de construire un porte-avions avec les Anglais, la France en détruira un avec eux. C’est mieux que rien.
Triste fin pour ce prestigieux bâtiment qui porte le nom de celui qui disait: "L’Angleterre est une ancienne colonie française qui a mal tourné"…
Le drame de Carcassonne : du pain bénit pour Sarkozy ?
Ce blog n’a pas relayé le drame qui s’est déroulé lors de l’exercice public au 3e RPIMA à Carcassonne. Et pour cause : les médias ont abondamment traité cette information (désolé pour ceux qui ne lisent plus que le Salon Beige…).
Néanmoins, l’actualité de ces dernières heures nous pousse à réagir. La spectaculaire démission du général d’armée Bruno Cuche, chef d’état-major de l’Armée de terre, s’il fait suite au drame, semble surtout être la conséquence de l’attitude du président de la République, hier à Carcassonne, qui se serait montré "particulièrement désagréable" avec cet officier général. Il lui aurait notamment déclaré, en pointant son doigt vers lui :
"Vous êtes tous des irresponsables, pas des professionnels !".
Il n’avait précédemment dit bonjour à personne, sinon au ministre de la Défense et au préfet. Plus tôt, il aurait pris 2 autres décisions spectaculaires : supprimer tous les officiers généraux de la promotion de la Légion d’honneur du 14 juillet ; et ajourner toutes les nominations de généraux prévues pour le conseil des ministres de demain. Seul le général Elrick Irastorza, promis depuis plusieurs semaines à la succession du général Cuche, aurait échappé à la colère présidentielle.
Le drame de Carcassonne ne semble être qu’un prétexte : le président n’est pas satisfait des réactions qu’a suscitées le Livre blanc. Nicolas Sarkozy, ancien ministre de l’Intérieur, n’apprécie pas l’armée. C’est le conflit de deux cultures : celle de l’immédiat et du bling-bling contre celle de la retenue, de la pudeur et du sens des responsabilités. Un officier général résume l’état d’esprit :
"l’erreur [] consiste à jeter l’opprobre sur toute une institution, quand cette terrible et impardonnable faute méritait une réaction adaptée. Pas de jeter 130.000 hommes et leur chef plus bas que terre".
Sur Secret-Défense, Jean-Dominique Merchet ne cache pas sa colère :
"Sans faire de procès d’intention, ce que le président de la République a montré aujourd’hui, c’est ce qu’il pense vraiment de l’armée. Il ne la comprend ni ne l’aime. La grogne des militaires lui reste manifestement en travers de la gorge. L’imagine-t-on, un instant, tenir les mêmes propos de la police ? L’antimilitarisme de droite est-il un fantasme ?
Je rappelle que le régiment-frère du 3ème RPIMa de Carcassonne, le 8ème RPIMa de Castres est arrivé ce matin même en Afghanistan. Envoyé par ce même président de la République sur un théâtre de guerre. Sur leur VAB, les paras du 8 devront servir leur mitrailleuse de 12,7 mm sans protection. Les blindés AMX-10 RC, envoyés pour les soutenir, ont un plancher en aluminium, évidemment à l’épreuve de toutes les mines ! Rappelons-nous cette phrase, prononcée aujourd’hui par le chef des Armées : "Il y a eu des négligences inacceptables. Elles devront être sanctionnées"."
Bernard Antony réagit :
"le Chef des Armées et le bout de la chaîne de commandement, c’est bien le Président de la République, qui n’est pas plus et pas moins responsable d’une erreur de manipulation de chargeur par un sous-officier que le général démissionnaire. La logique, le sens de la responsabilité au plus haut niveau et l’honneur de Nicolas Sarkozy lui imposent évidemment de suivre l’exemple du général. Il devrait donc dans les prochaines heures annoncer sa démission."
Un prêtre catholique tué au Népal
Un prêtre catholique salésien d’origine indienne a été tué au Népal, dans la nuit de lundi à mardi par des inconnus qui pourraient être des terroristes selon la police. Le père John Prakash, 62 ans, se trouvait dans la résidence où il habitait avec d’autres religieux quand un groupe de personnes armées y a pénétré. Ces personnes ont demandé de l’argent au père Prakash après quoi une bombe a explosé.
La communauté catholique du Népal compte environ 7.000 fidèles sur une population de 25 millions d’habitants.
MJ
FSSPX-Rome : la réponse
Le supérieur de la Fraternité, Mgr Bernard Fellay, a adressé au pape Benoît XVI une lettre de réponse aux conditions posées par le Cal Hoyos. La Fraternité sacerdotale Saint-Pie X a demandé au Pape de lever les excommunications prononcées contre elle.
Mgr Fellay demande que le dialogue "se situe au niveau doctrinal" et qu’il évite toute "précipitation". Il souligne également que "le retrait préalable des décrets d’excommunication de 1988 favoriserait la sérénité d’un tel dialogue".
Les 5 conditions demandées par Rome "semblent viser à obtenir un climat favorable à un dialogue ultérieur plutôt que des engagements précis sur des points déterminés", estime la Fraternité.
Mgr Castet et le rôle public de l’Eglise
A la fin de son ordination comme nouvel évêque de Luçon, Mgr Castet s’est adressé directement à nos gouvernants et élus dans ses termes :
"Monsieur le préfet,
Monsieur le Ministre,
Mesdames et messieurs les parlementaires,
Mesdames et Messieurs les élus,
Si la présence des autorités civiles honore ma personne, elle manifeste plus encore la place que tient l’Eglise catholique dans le champ social. Dans notre pays, elle avance avec humilité tout en sachant qu’elle est porteuse de sens. Sa parole est publique, dans le respect des consciences. Avec les apôtres, elle affirme que : « nous ne pouvons pas nous taire sur ce que nous avons vu et entendu ». Puisqu’elle a la certitude, selon le mot de Saint Irénée, que « la vie de l’homme, c’est la vue de Dieu », sa parole portant sur la dignité de toute personne humaine du jour de sa conception à celui de l’entrée dans l’éternité bienheureuse mérite d’être librement exprimée dans le concert légitime des opinions."
Michel Janva (merci à AB)
SOS Femme en détresse
Un mini-clip va être diffusé sur les plateformes de partage de vidéos d’internet. Il montrera les souffrances d’une futur mère en difficultés puis l’aide concrète que pourra lui apporter des associations pro-vie. Ce mini film est ni choquant, ni conformiste. Il est clair, net, et précis. C’est un clip de 4’28 min, réalisé par SOS Tout-Petits Isère -sans gros budget.
Le sommet du ridicule
Le portrait d’Ingrid Betancourt flotte depuis ce matin au sommet du Mont-Blanc. 3 alpinistes ont déployé le portrait de la Franco-Colombienne ainsi qu’un drapeau colombien et un drapeau français.
De là à ce que le portrait soit visible depuis la forêt colombienne…
MJ
Les familles nombreuses vont payer
Dans Le Parisien, Jean-Louis Borloo déclare :
"Nous allons amplifier le bonus-malus. Le malus des véhicules extrêmement polluants sera payé, non plus simplement à l’achat, mais tous les ans".
MJ
Guide politique de bioéthique
La revue Liberté Politique vient de publier un Guide politique de bioéthique, qui sera envoyé à tous les évêques de France, aux députés ainsi qu’aux sénateurs :
"La première loi de bioéthique a été votée en France en 1994. Révisable tous les cinq ans, la loi revue en 2004 sera réexaminée en 2009. Ce guide a pour but d’éclairer le citoyen et de l’aider à prendre toute sa part dans un débat qui ne doit pas être confisqué par le législateur et les scientifiques. Plusieurs questions fondamentales doivent se reposer. Qu’est-ce que la bioéthique ? Pourquoi une révision tous les cinq ans ? Depuis l’aube des siècles, il n’y eut besoin ni de lois, ni de bioéthique : Hippocrate et Antigone guidaient les consciences. De nos jours, le droit suit les mœurs, et c’est le progrès qui décide de la personne humaine : le législateur et le scientifique disposent-ils du « droit à l’enfant » et du « droit à la santé » ? Le politique peut-il transférer à des comités d’experts le pouvoir de délivrer des autorisations de recherche ? Qu’il s’agisse de procréation (PMA, DPI) ou de médecine régénératrice (la thérapie cellulaire), c’est le destin de l’embryon qui est au cœur de la réconciliation entre l’homme et la science."
Aspects scientifiques, éthiques, juridiques et politiques, tous les aspects de la question sont traités.
Jean-Marie Le Pen remercie Nicolas Sarkozy
Le président du Front National estime que l’intervention du président de la République a permis de révéler aux Français que
"le gouvernement français ne peut pas agir parce qu’il faut l’accord des 27 et que cet accord est généralement impossible à obtenir"
"Qu’il s’agisse des prix dans les supermarchés, des marins-pêcheurs, de la fiscalité sur les produits pétroliers, sur les disques ou dans la restauration, de l’énergie, de l’environnement, des négociations à l’OMC, de l’immigration, etc. […] Grâce à votre intervention de ce soir, les Français ont bien compris qu’il faut sortir de cette Europe-là , et que c’est vraiment devenu urgent, car la France est paralysée par la dictature eurocratique."
MJ
Année Saint Paul et oecuménisme avec les orthodoxes
Gérard Leclerc replace la rencontre de Rome entre le Pape et le patriarche de Constantinople dans l’approche de la question Å“cuménique par Benoît XVI :
"Bartholomée Ier, patriarche de Constantinople et primat d’honneur de l’orthodoxie présent à Rome au côté de Benoît XVI, pour la solennité de saint Pierre et de saint Paul, le symbole est fort ! Qui plus est, la fête des deux apôtres correspond au lancement d’une Année saint Paul, à l’occasion du deux millième anniversaire de sa naissance. Les historiens établissent, en effet, approximativement que l’apôtre des nations est né à Tarse entre l’an 6 et l’an 10 […]
Les nombreux colloques qui auront lieu à travers le monde sur la pensée de Paul permettront aux exégètes et aux théologiens de revenir sur les fondamentaux du christianisme. On comprend qu’un penseur aussi avisé que Benoît XVI ait mûri un tel projet qui, recevant l’aval de tous sera susceptible d’un approfondissement commun et donc d’une résolution par le haut des éventuelles divergences. C’est incontestablement la façon dont le Pape conçoit le dialogue Å“cuménique. Plutôt que de décréter arbitrairement que les différences entre confessions doivent être dépassées, les examiner avec l’attention nécessaire pour parvenir à une meilleure compréhension des positions de chacun. Et, si des divergences graves subsistent, les reconnaître comme telles. Il vaut mieux faire entendre des désaccords reconnus que de maintenir la confusion sur des malentendus."
L’UE en crise
Dans Le Figaro, on peut lire :
- la critique de Jean-François Mattei, qui estime que la crise de l’UE provient de la négation de son identité, grecque et chrétienne :
"L’Europe sera promise à elle-même quand elle fera vivre la culture commune qui a forgé son âme. Elle saura alors qui elle est et quels pays peuvent s’en réclamer, car une promesse n’a de sens que si elle tient à elle-même, c’est-à -dire à son identité."
- la critique de Jean-Thomas Lesueur, délégué général de l’Institut Thomas-More, qui estime que la technocratie asphyxie l’Union :
"elle n’a pas su négocier son virage politique et se débarrasser de sa nature historiquement technocratique. […] C’est aux élites européennes désormais de faire le premier pas, en se souvenant enfin que l’Europe n’est pas un concept, qu’elle a une géographie, qu’elle est plongée dans l’histoire, qu’elle est au service d’êtres concrets et identifiés, les Européens. […] Comme le suggère Hubert Védrine, il convient qu’elle mette fin à son obsession constitutionnelle pour ouvrir les chantiers concrets d’une action dans laquelle les peuples se reconnaîtront et lui reconnaîtront une légitimité. Il n’y aura pas d’Europe sans cela."
Le président polonais refuse de ratifier le Traité de Lisbonne
La présidence française commence bien : le président Lech Kaczynski estime que le non irlandais a rendu le traité sans objet et ne veut pas ratifier le traité européen de Lisbonne. Il ajoute dans un entretien que
"l’affirmation selon laquelle il n’y a pas d’Union s’il n’y a pas de traité n’est pas sérieuse".
Le président polonais a mis en garde ses homologues européens contre une tentation d’isoler l’Irlande.
"Si on brise la règle de l’unanimité une fois, elle n’existera plus jamais. Nous sommes trop faibles pour accepter ce genre de solution".
Le parlement polonais a approuvé en avril la ratification du traité. Mais, selon la Constitution polonaise, c’est le président qui ratifie en dernier ressort les traités. Aucune disposition ne l’oblige, même si le Parlement le lui a demandé.
Le grand rabbin de France contre les unions homosexuelles
Le 22 juin, Gilles Bernheim a été élu Grand Rabbin de France. Il avait déclaré son opposition à l’adoption par des homosexuels dans Ouest France, le 7 mai 2008 :
"Pour le couple homosexuel, ce que je ne comprends pas, sur le fond, c’est son souci de vouloir adopter la formule du couple marital alorsque dans la société civile, tant de couples ont des soucis avec l’idée du couple qui dure. Je suis surpris que l’homosexuel, qui revendique sa différence quant à son identité, demande les mêmes structures que les hétérosexuels. Nous sommes contre. Le talmud et la psychanalyse nous l’apprennent : la capacité d’un enfant à rencontrer l’autre sexe se construit à partir de l’image sexuelle différenciée de ses parents".
Lors du débat sur le Pacs, il avait écrit son opposition à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles dans Information juive, en octobre 1998 :
"la légalisation d’une union homosexuelle fraude le sens de la vie, sa direction comme enjeu […] Que signifierait une société qui accepterait de livrer à la manipulation juridique l’instance réelle et symbolique (comprendre le couple hétérosexuel), fondatrice de l’histoire des générations de l’humanité ?"
Michel Janva (source : Faits et Documents via Novopress)
Cynique hypocrisie
Lors de son intervention sur France 3, Nicolas Sarkozy a jugé que l’Europe devait "changer". Il a estimé qu’il y avait eu "des erreurs dans la façon de contruire l’Europe".
Comme, par exemple, d’ignorer le non des peuples à la Constitution européenne ?
MJ
Sarkozy a-t-il mentionné son concours Lépine lors de son intervention télévisée ?
Jean-Marie Le Pen a dénoncé le "concours Lépine des inventions" de Nicolas Sarkozy pour sensibiliser les Européens :
- La France veut réunir à Paris après les J.O. de Pékin tous les médaillés olympiques des 27 Etats membres
- elle veut faire gravir le Mont Blanc à 27 femmes des 27 Etats européens, deux cents ans après l’exploit de Marie Paradis (au nom prédestiné) pour défendre la cause des femmes et du changement climatique
- Sarkozy veut renvoyer les dirigeants européens dans le collège de leur enfance pour expliquer l’Europe aux jeunes
- Il veut organiser un Davos de la culture à Avignon, etc… […]
- La France ruinée annonce fièrement l’organisation de plus de 300 manifestations dans tout le pays, à l’occasion des 6 mois de la Présidence française, soit plus de deux évènements par jour, payés par le contribuable ou par la dette abyssale que nous lèguerons à nos enfants.
La bonne nouvelle du soir
Les profanateurs satanistes de Saint Tugdual en Bretagne ont été condamnés. Bravo à l’Agrif.
MJ
Combien coûte l’UE ?
Ce que nous coûte l’Europe est une étude publiée par Contribuables Associés (pdf, 48 pages) et réalisée par Christophe Beaudouin, avocat, secrétaire général de la Fondation politique européenne pour la Démocratie, conseiller du groupe Indépendance et Démocratie au Parlement européen.
Alors que Nicolas Sarkozy vient de faire son show télévisé pour ‘vendre’ la présidence française de l’UE, cette étude vient à point pour nous dire combien nous coûte cette UE au regard de ce qu’elle nous rapporte.
Au solde budgétaire officiel net – déficitaire de près de 7 milliards d’euros – s’ajoutent d’autres dépenses européennes directes, les charges d’administration déconcentrée assumées par l’État et les collectivités locales au nom de l’Union, ainsi que le coût administratif de la législation européenne pour les entreprises, soit, par an, au moins 60 milliards d’euros de coûts directs quantifiables, pour la France.
Sachez notamment (p.47) que la Turquie a reçu 3,7 milliards d’euros du budget européen destinés à financer les réformes nécessaires à son adhésion…
Mères porteuses : réaction de Mgr Descubes
L’Archévêque de Rouen, président du conseil pour les questions familiales et sociales de la Conférence des évêques de France, a publié un communiqué sur la gestation pour autrui, qu’il considère comme une remise en cause du modèle familial, de fililiation et de la parenté.
MJ
Traité de Lisbonne : grain de sable
Le président allemand Horst Köhler a annoncé qu’il attendrait, pour signer le traité européen de Lisbonne, que la plus haute juridiction du pays confirme la constitutionnalité de la loi entérinant le document. Les deux chambres du parlement allemand ont déjà adopté une loi approuvant le traité de Lisbonne, mais le président doit le signer pour que la décision parlementaire soit officiellement ratifiée.
En Allemagne, le conservateur non-conformiste Peter Gauweiler et le parti d’extrême gauche Die Linke ont déposé des recours auprès de la Cour constitutionnelle en vue de bloquer le document. Ils font valoir que le traité est incompatible avec les principes démocratiques de l’Allemagne et empiéterait sur les droits des députés du pays. La Cour constitutionnelle devrait prendre sa décision l’automne prochain.
On peut lui dire que point n’est besoin d’attendre la décision de la Cour : le Traité est caduc depuis le non irlandais.
Emeutes : les Français prêts à tout
Depuis les incidents du 14 juin à Vitry-le-François (Marne), où des groupes de jeunes avaient détruit une soixantaine de voitures et s’en étaient pris aux forces de l’ordre après le meurtre d’un de leurs camarades tué au cours d’une rixe, les habitants se sont précipités vers l’armurier de la ville dans l’idée de s’équiper en moyens de défense. Lequel témoigne :
"En quinze jours, depuis les émeutes, j’ai eu près d’une centaine de visiteurs supplémentaires. Des particuliers qui viennent pour s’informer et pour acheter, parce qu’ils veulent pouvoir se défendre dans les quartiers les plus chauds".
"Ils m’ont dit qu’ils venaient à cause des émeutes. Je leur ai expliqué qu’il n’était pas possible d’acheter des armes sans permis. Du coup, une partie s’est repliée vers des armes non létales".
Bombes lacrymogènes, pistolets tirant des balles en caoutchouc, poings électriques…
Le maire confirme :
"La situation est apaisée mais la ville reste en état de choc, comme en apesanteur. J’ai ressenti la psychose dès le lendemain matin : quand je rencontrais les victimes, certaines me disaient qu’elles allaient sortir les fusils."
USA : le vote des chrétiens n’est pas acquis pour McCain
John McCain divise les chrétiens, qui jugent le candidat républicain trop laxiste sur des questions de société comme le mariage homosexuel, l’avortement, et menacent de s’abstenir en novembre. Ils avaient joué un rôle clef dans le maintien de George W. Bush à la Maison Blanche en 2004, car celui-ci avait répondu à leurs attentes en matière de politique intérieure pro-vie. Les chrétiens ne s’embarassent pas de savoir si leur défection va favoriser l’élection d’Obama : si un candidat ne répond pas à leurs attentes, tant pis pour lui, il saura d’où vient sa défaite et y songera la prochaine fois.
Pour que John McCain apparaisse crédible aux yeux des électeurs pro-vie, il lui faudrait s’engager a nommer à la vice-présidence une personnalité pro-vie.
Division chez les Anglicans
La scission couvait depuis plusieurs mois, en raison de la part croissante de l’homosexualité (ordination d”évêques homosexuels). Le sommet dissident qui s’est tenu à Jérusalem du 22 au 29 juin a entériné cette division. Quelque 300 évêques ont annoncé la création d’une nouvelle communion qui aura son propre clergé et ses séminaires, contestant l’autorité du chef de l’Eglise anglicane, l’archevêque de Canterbury Rowan Williams. Les dissidents disent représenter 35 millions de fidèles soit presque la moitié des anglicans dans le monde.
L’UE de Waterloo
Ailleurs dans Présent :
"Pour marquer la présidence française à l’Union européenne, une Valse européenne a été composée et vingt-sept « musiques à danser » ont été sélectionnées pour les bals du 14 Juillet. Dont Waterloo du groupe suédois Abba. On aurait pu sélectionner aussi la bande originale du film Titanic…"
MJ