Blogs avec images

Un justice française plus musulmane que laïque

La cour d’appel de Paris a ordonné l’inhumation d’Amar Bergham, donnant ainsi raison à sa veuve et avalisant la fatwa de la Ligue islamique du Nord, dont elle reprend les arguments sans la moindre réserve. Amar Bergham, mort le 13 mai, avait demandé à être incinéré et ses enfants s’apprêtaient à le faire. Mais sa veuve (qui n’est pas la mère des enfants et qui était en instance de divorce avec le défunt) refusait l’incinération, au motif que son mari était musulman. Ce à quoi les enfants répondent que leur père se proclamait athée. L’affaire a été portée devant la justice. En première instance, le tribunal a donné raison aux enfants. L’affaire a été renvoyée devant la cour d’appel de Paris, qui a donné raison à la veuve.

L’arrêt est un modèle de justice islamique, comme on peut le constater en comparant ses attendus avec la fatwa de la Ligue islamique du Nord, produite par la veuve devant la justice, et appuyée par le témoignage de son président Amar Lasfar. La fatwa disait ceci: "Seule une autorité judiciaire musulmane dans un pays musulman doit définir et vérifier les causes de l’apostasie d’une personne." En effet, un musulman est réputé rester musulman, quels que soient ses propos et son attitude vis à vis de la religion. Seul un tribunal islamique officiel, dans un pays musulman, peut constater l’apostasie. Procédure impossible puisqu’il était Français.

La cour d’appel de Paris avalise la fatwa, et tout le droit islamique en la matière. En effet, tout en considérant qu’il "résulte des attestations produites qu’Amar Bergham n’était pas un pratiquant régulier", elle estime que "rien ne permet d’affirmer qu’il avait entendu rompre tous liens avec ses traditions, l’absence de respect des obligations de l’Islam n’étant pas déterminante". C’est exactement ce que dirait un tribunal islamique. De ce fait, M. Bergham n’ayant "pas fait le choix expressément et de manière certaine d’un mode de funérailles ayant un caractère irréversible, violent et contraire à sa tradition", il convient d’ordonner l’inhumation de son corps.

Michel Janva

Constitution : le coup de grâce annoncé

Les Britanniques ne devraient pas se prononcer sur la Constitution européenne,  le ministre des Affaires étrangères Jack Straw devant annoncer le gel du référendum cet après-midi à la Chambre des communes. Sur le plan intérieur, cela évite une défaite cuisante au Premier ministre Tony Blair : un sondage publié vendredi par The Sun montre que le camp du non rassemble 72% en Grande-Bretagne, contre 57% avant les référendums français et néerlandais.

A dix jours du Conseil européen de Bruxelles et à trois semaines du début de la présidence britannique de l’UE le 1er juillet, la décision de Londres agace ses partenaires européens. La plupart se sont prononcés pour la poursuite de la ratification, comme le président de la Commission européenne Barroso, hostile à toute "décision unilatérale" d’un Etat membre. Samedi soir, le chancelier allemand Schröder et le président français Chirac, soucieux d’affirmer l’"unité de vue" du couple franco-allemand affaibli par la crise, ont à nouveau demandé la poursuite de cette ratification.

Richard Whitman, responsable du programme européen au Royal Institute of International Affairs à Londres pense qu’"il est probable que la décision britannique de suspendre sa ratification provoquera une petite avalanche de pays qui feront de même". Déjà, le Danemark, le Portugal et l’Irlande l’ont laissé entendre.

Michel Janva

Elections truquées au Liban

Le Liban vote pour les premières élections sans présence syrienne depuis trente ans. Ces élections législatives ont débuté à Beyrouth le 29 mai, pour s’étaler durant trois semaines dans les autres circonscriptions du pays. Mais les modalités du scrutin ont été fixées par une loi électorale adoptée en 2000, pensée par l’ancien chef des renseignements syriens au Liban, le général Ghazi Kanaan, et cette loi a été rejetée par le patriarche maronite Nasrallah Sfeir. Elle découpe le Liban en 14 circonscriptions élargies, dont 9 dominées par une majorité d’électeurs musulmans.

À Beyrouth, les sunnites ont le pouvoir d’élire des députés chrétiens de leur choix. Dans le Sud et dans la Bekaa, ce pouvoir appartient aux chiites. Dans le Chouf et à Baabda Aley, c’est aux druzes (Walid Joumblat) et aux chiites. Comme les chrétiens sont répartis dans toutes les régions car ils habitent avec les autres confessions, ils sont minoritaires dans tout le Liban, sauf la montagne chrétienne.

À Beyrouth, les électeurs chrétiens qui se sont déplacés n’ont représenté que 10 % du total des votants. L’étonnant est que la France a qualifié ces élections de très démocratiques. L’étape suivante des élections s’est déroulée ce week-end dans le Sud et la Bekaa où les chiites d’Amal et du Hezbollah se sont alliés avec les forces de Saad Hariri (sunnite, homme des Saoudiens, des Américains et protégé du Président français) et ont gagné. De même, le Hezbollah a fait une alliance électorale avec Walid Joumblat (chef des druzes) dans la montagne du Chouf et dans la région de Baabda-Aley pour battre la liste du général Michel Aoun.

Les musulmans supposés anti-syriens se sont donc alliés avec le Hezbollah et Amal, tous deux toujours soutenus par ces mêmes Syriens. La bataille est dirigée contre les communautés chrétiennes. La seule bataille électorale aura lieu dans la montagne chrétienne, entre chrétiens. La dictature syrienne étrangère est remplacée par une autre dictature, musulmane, proche de l’Arabie saoudite et de l’Iran. Les chrétiens risquent d’être réduits au statut de dhimmis, face aux forces intégristes qui ne tarderont pas à faire surface dans une pareille situation.

Michel Janva

La Slovaquie sous le feu des “pro choice”

Alors que la Slovaquie s’apprêtait à signer un traité avec le Saint Siège garantissant entre autres à tous  l’objection de conscience face à l’avortement, des députés de tous pays ont signés une pétition afin de s’y opposer.

Cette contestation envoyée à l’initiative de "pro choice catholic" à monsieur Mikula Dziurinda, premier ministre,  affirme que la doctrine morale catholique est en opposition  aux droits fondamentaux des femmes (avortement et contraception).

Le lobby proavortement ne désarme pas et est de tous les combats, il risque à nouveau de faire échouer un traité internationnal . Et ce avec la signature de députés français.

François Tievre

Le Président tchèque contre la poursuite de la ratification

Depuis toujours opposé au traité constitutionnel, Vaclav Klaus estime que les deux "non" français et hollandais suffisent à interrompre le processus de ratification : "Il suffit d’un seul ‘non’ pour faire sombrer ce navire inutilement grandiose".

Son gouvernement a déjà déclaré qu’il procèderait à un référendum, dont la date n’a pas encore été fixée.

Lahire

Si l’Allemagne votait par référendum

… sur le Traité constitutionnel, quel serait le résultat ?

Une "experte (allemande) de l’Union européenne", citée dans le Herald Tribune, dit qu’elle n’aurait pas été surprise, si la voie référendaire avait été choisie, que le "non" l’emporte.

Le tabloid Bild a posé la question à ses lecteurs : le non emporte les suffrages de 96,6 % d’entre eux (source). Certes, le journal est réputé droitiste et l’échantillon de ses lecteurs n’est pas représentatif de la population allemande. Mais le quotidien vend tout de même 4 millions (oui, millions !) d’exemplaires par jour, ce qui donne un certain poids à son enquête.

Henri Védas

L’autre votation suisse

Simultanément à leur entrée dans l’espace Schengen, les électeurs suisses ont donné leur aval à un projet similaire au PACS français. Parmi les principales voix opposées à ce projet : les évêques de Suisse et l’UDC.

Un fait intéressant est que 42 % des électeurs ont voté contre cette loi, alors que les sondages ne prévoyaient que 24 % de "non" – une différence qui a peut-être fait croire à certains opposants que les jeux étaient faits, alors qu’ils ne l’étaient pas. La leçon est à retenir !

Henri Védas

Biométrie : un projet liberticide pour gérer le cheptel humain?

Une lectrice appelle notre attention sur deux faits de l’actualité : les bracelets pour les malades d’Alzeihmer et les essais biométriques à Roissy.

Sous couvert d’assistance aux malades, le débat devrait s’ouvrir sur l’utilisation de ces nouvelles technologies qui peuvent en un tour de main, devenir totalement liberticides.
Dans ce domaine scientifique, nous avions déjà évoqué le projet Inès en France après avoir écrit sur la fameuse puce "espionne".

Mais voilà, curieusement, le silence règne sur ce sujet. Il faudrait sans doute creuser davantage, car le danger semble réel. Un forum propose des informations régulières, s’appuyant sur des faits ou des dépêches de presse. L’occasion de creuser l’affaire pour ne pas se laisser surprendre trop tard

Lahire

Le “oui” à Schengen de la Suisse

C’est finalement le "oui" qui l’emporte en Suisse avec 52% des suffrages exprimés. Ce pays rejoint les autres pays de l’Europe dans le grand manège des "peuples sans frontières".

Lahire

Sacrilège à Notre-Dame de Paris

Des militants d’Act-Up ont pénétré dans Notre-Dame de Paris où ils ont plagié un mariage, avec un des membres du groupe déguisé en prêtre.
Cette parodie est scandaleuse et sacrilège, d’autant qu’aux insultes proférées contre Benoît XVI se sont joints des coups qui ont blessé l’archiprêtre, monseigneur Patrick Jacquin.

L’Etat est co-responsable de ce type d’actions. La Direction Générale de la Santé subventionne cette association au nom de la recherche et de la prévention du sida. Une fois de plus, les problèmes du sida, du préservatif et d l’homosexualité sont mélangés, confondus, ce qui participe grandement à la désinformation et à la haine de l’Eglise.

Lahire

PS : pour appeler courtoisement l’attention du nouveau ministre de la Santé sur l’usage qui est fait de ses subventions, on peut, faute d’adresse électronique sur son site, s’adresser au standard du ministère : 01 40 56 60 00. Et pour appeler courtoisement l’attention de M. Sarkozy sur le trouble à l’ordre public créé par Act-Up, le ministère de l’Intérieur nous offre un formulaire.

A propos de Benoît XVI

Benoitxvi_150pixelsUn livre de plus sur Benoît XVI, serions-nous tentés de dire. Celui-ci a la particularité d’être écrit par quelqu’un qui a connu le Cardinal Razinger. il s’appelle Eric Lebec.
"Benoît XVI : les défis d’un pape"  propose une lecture des problèmes actuels de l’Eglise et son auteur a ouvert un blog pour donner suite régulièrement, en quelque sorte, à son livre.
Une initiative très intéressante sur laquelle Eric Lebec s’étendra sur Radio Notre Dame demain à partir de 19h00.

Lahire

La Suisse dit aussi non à l’Europe?

Aujourd’hui la Suisse vote par référendum pour l’adoption ou non du traité de … Schengen! Le oui pointait en tête dans les sondages, mais le non semble prendre le dessus, par contagion de la France et des Pays-Bas.
Réponse ce soir.

Lahire

Les AFC s’inquiètent:

Les Associations Familliales Catholiques nous alertent dans un communiqué de presse intitulé : Alerte Rouge, Banalisation
du mariage, faux déficit de la branche famille : un mauvais
calcul.

Elles appellent le gouvernement "à retrouver son sang-froid et sa maîtrise du
droit ; à soutenir le mariage, moyen efficace pour restaurer le lien social
et contrer le chacun pour soi, au lieu de poursuivre sa
banalisation."

En effet la CNAFC estime que "le gouvernement fait peser des
menaces sur les derniers avantages économiques qui sont accordés aux couples
mariés en contrepartie de leurs apports à la société
."

La totalité du communiqué est à lire et à étudier. Il serait en effet grand temps que nous investissions sur une vraie politique familiale,  seule apte à reconstruire ce fameux "lien social".

Si certains articles de presse nous affirment un trou d’un milliard d’euros pour la Branche famille en 2005, ils oublient tous de nous rappeler que le fond de solidarité vieillesse qui a été transféré à la branche famille représente à lui seul 1,9 milliard. Ils oublient aussi de nous rappeler que depuis des années c’est l’Etat qui limite la politique familiale sur les ressources excédentaires préférant utiliser ces dernières pour financer des politiques sociales.

Mais l’aveuglement et la surdité des ouiouistes semblent tellement profonds qu’il nous faudra encore beaucoup de travail pour que les réelles priorités soient prises en compte.

François Tievre

Ca y est, Chirac imite De Gaulle!

Alors que la colère gronde en France, que la division règne, c’est en Allemagne que le chef de l’Etat va chercher du réconfort! Ca n’est pas sans rappeler De Gaulle à une certaine époque où il allait chercher de l’aide auprès d’un général français…
Aujourd’hui, c’est dans les bras du chancelier allemand que s’est jeté le "benêt oui-oui". Tous deux sont d’accord pour poursuivre la ratification du traité rejeté par les peuples.
Chirac sourit, il vient de se trouver un ami, le dernier… Il est pitoyable.

Lahire

Presse libre : répondre Présent!

Une presse quotidienne, une presse catholique, une presse libre qui ne soit pas aux ordres du politiquement correct, une presse qui lutte pour la foi, la culture et l’identité française. Ca existe!

Cependant, elle existe seule. Elle survit difficilement sans aucune subvention d’un état qui paye avec nos impôts la formation des imams, qui porte financièrement des associations perverses et qui rembourse le crime des enfants à naître.

Cette presse est en sursis jusqu’en septembre. Elle a un nom et un seul : Présent.
Elle recentre son action sur une devise "Dieu, famille, Patrie" qui prend tout son sens après la volonté de la France de continuer d’exister.
Jean-Paul II redéfinit cette notion de Patrie dans "Mémoire et Identité" (chapitre 12) : "La patrie est le bien commun de tous les citoyens et, comme telle, elle est aussi un grand devoir".
Benoît XVI relance l’Evangile de la famille et prône une Europe où l’héritage des pères ne soit pas oublié.

Alors, oui, Présent a été affublé d’une étiquette politique, voire accusé d’appartenir à un parti. Il est évident que la désinformation a fait son oeuvre selon l’adage "qui veut tuer son chien, l’accuse de la rage".
Et  quand bien même, Présent prend aujourd’hui un nouveau départ : "C’est à nous de contribuer à mieux faire connaître la doctrine sociale de l’Eglise" (Jeanne Smits)… jusqu’en septembre?
Nous pouvons aider et faire en sorte qu’il poursuive sa route au delà.
Dans un monde où la désinformation est la loi et où le mensonge est roi, Il semble impensable d’assister à la disparition du seul quotidien catholique libre. Ce n’est pas tout de dénoncer, il faut savoir agir.

Lahire

Les Pays-Bas donnent une leçon à la France

Les députés hollandais ont entendu la voix du peuple et ont entériné le référendum consultatif sans vote particulier en ne ratifiant pas le traité européen.
Le gouvernement a même décidé de le retirer sans attendre la réunion du conseil européen de la mi-juin.

"La hollande n’a jamais digéré la disparition du florin" dit même l’article.

Décidemment, la technocratie europénne est allée trop loin, trop vite. Les hommes sensés et désintéressés qui se sont exprimés par référendum en France comme aux Pays-Bas souhaitent une Europe où les pays ne se renient pas, gardent leur culture, leur histoire. Mais en France, les politiques semblent sourds…

Lahire

11 000 élus français contre l’union homosexuelle

Ils sont plus de 11 000 maires de France  à avoir signé une pétition contre le "mariage homosexuel".

"le mariage est bien pour nous l’engagement d’un homme et d’une femme à
fonder un foyer… nous ne désirons pas voir modifié ce qui participe
fondamentalement à la construction sociale de notre pays
".

Un évènement très important dans une France qui semble vouloir renouer avec des valeurs plus naturelles, plus saines. Le chemin est encore long, mais le bon sens réapparaît.

Lahire

PS : Malheur aux vainqueurs!

La gauche face à ses contradictions. La gauche dans sa collusion avec la droite perd tous ses repères.

Il y eut une droite, il y eut une gauche. Même si elles se définissaient en fonction de l’endroit où les députés posaient leur derrière à l’Assemblée Nationale, elles correspondaient à deux mouvances intellectuelles distinctes, mais nées de la même révolution. Force est de constater un glissement à gauche de toute la classe politique et Chirac a beau s’escrimer tant et plus, il fait aujourd’hui la politique prônée, il y a 20 ans par la gauche : social, Europe, etc.
Issues d’une seule et même idéologie révolutionnaire, il est logique, qu’après les différences d’appréciation de situation ou de mise en oeuvre de cette idéologie qui ont jalonné la politique française du XX° siècle, la gauche et la droite se fondent aujourd’hui face aux grands problèmes dans un même ensemble. Celui-ci se caractérise par le même fond intellectuel : l’abandon et le reniement de la primauté social du Christ, de ce qui fit la France, de  sa place dans l’Eglise, de son rôle réel dans l’évangélisation du monde et la construction de l’Europe chrétienne unie derrière les étendards du Christ.

Certains gauchistes s’apercevant de ce magma sans délimitation claire qu’est devenu le champ politique, ont voulu se démarquer et ont récupéré des idées de la droite des années 70 pour clamer le "non" au référendum. Sortis du "politiquement correct", ils ont permis à d’autres "non" de s’exprimer et à d’autres meneurs politiques de donner des arguments pour le "non" : racines chrétiennes, respect de la personne humaine, etc, soit autant de valeurs niées par le fond commun de tous nos politiques qu’est l’idéologie révolutionnaire. Et ça, c’est impardonnable.

Ils sont aujourd’hui vainqueurs, et comme au gouvernement, seront exclus du débat et des grands appareils qui pourraient relayer leurs idées. Le premier d’entre eux s’appelle Fabius.

Le totalitarisme idéologique bat son plein dans la dictature de la pensée unique qu’on appelle le débat politique en France, pays où l’on enferme les opposants dans le goulag du silence.

Lahire

La Comece persiste et signe !

Le déni continue.

On a connu l’avis très médiatisé de la COMECE sur le traité constitutionnel.
Hier c’est son secrétaire général qui réagissait aux résultats en affirmant que le vote négatif est "le résultat d’une mauvaise information et d’une communication inadéquate concernant les fins et le contenu du Traité Constitutionnel". Cette explication, que beaucoup des ouiouistes ont soutenu ne tient pas face à une analyse des faits. En France comme aux Pays-Bas, plus le traité a été discuté, plus il a été étudié et plus le non a progressé. C’est aussi ce qui se passe actuellement au Luxembourg et au Danemark.

Heureusement, la Comece n’a aucune existence canonique et ses avis n’engagent aucunement.

Mais on ne peut qu’être attristé par l’aveuglement de certains des notres.

François Tievre

Le programme des JMJ 2005

Les Journées Mondiales de la Jeunesse qui se dérouleront à Cologne cet été seront l’occasion de montrer à Benoît XVI l’attachement des jeunes à l’Eglise, comme le souhaitait Jean-Paul II.
Pour ceux qui ne sont pas décidés ou qui ne disposent que de quelques jours de congés, voici le programme détaillé de ces journées.
Zenit propose également une préparation spirituelle à travers les catéchèses du Pape. Autant arriver avec un coeur bien préparé, les grâces n’en seront que plus fructueuses.

Lahire

Villepin, de Villepin ou De Villepin?

Les presses étrangères et françaises se perdent dans l’orthographe du nouveau premier ministre. Blanche de Kersaint du bottin mondain donne quelques explications.

En allant un peu plus loin, les règles d’orthographes et d’élision de la particule sont relativement simples :
– toutes les particules s’écrivent toujours en minuscule : de Villepin.
– quand on met un titre (monsieur, madame, etc) ou le prénom devant le nom, la particule est systématique : monsieur de Villepin, Dominique de Villepin.
– quand on nomme la personne par son nom, on ne met pas la particule à l’exception des apostrophes (Jeanne d’Arc par exemple) ou des noms monosyllabiques (de France). Exemple :  "Villepin, au boulot!"

Précision : De Gaulle n’est pas un nom à particule. il s’écrit donc " De Gaulle" systématiquement.

Lahire

Une enquête au CM2

Le Ministère de l’Education nationale fait parvenir aux enseignants de CM2 une enquête sur "les attitudes à l’égard de la vie en société." Les instituteurs sont invités à faire cocher individuellement à leurs élèves des réponses à 89 questions.

Les élèves doivent par exemple indiquer s’ils jugent les propositions suivantes normales, "pas normal(es) mais pas grave(s)" ou inacceptables : "il y a des gens qui pensent que les hommes sont plus ou moins intelligents selon leur race", "certains pensent que les femmes doivent obéir aux hommes."

Le syndicat de gauche SE-UNSA s’offusque de cette enquête. Il fait divers reproches à cette enquête, parmi lesquels celui qu’il fallait faire : les questions "font ingérence dans la sphère familiale."

Poser des questions à des enfants d’une dizaine d’années dans le but de connaître les préjugés de leurs parents, cela rappelle étrangement 1984 d’Orwell. Et encore une fois, après le Lundi de Pentecôte et le référendum, on se retrouve dans une situation à fronts renversés : un ministère "de droite" se voit à juste titre rappeler à l’ordre sur la question des libertés individuelles et familiales par un syndicat marxiste…

Henri Védas

Villepin-Sarkozy : du grand cinéma

EmbrouilleDans la série "je t’aime, moi non plus", un lecteur nous transfère l’image jointe qui circule beaucoup sur internet. Un peu d’humour ne nuit pas…

Lahire

l’Econmist veut la démission de Chirac

Le Figaro relaye un article de l’Economist. On y trouve ce que l’on ne peut trouver dans notre presse aux ordres :

"La cause des problèmes de la France n’est pas
l’Europe, ni le capitalisme mondial, ni les socialistes rebelles, ni
l’extrême droite, ni l’extrême gauche. C’est M. Chirac
Son incapacité à se montrer franc avec les Français concernant la nécessité des réformes revient le hanter. C’est pourquoi une meilleure réponse de sa part : accepter sa responsabilité et démissionner".

"Les Français avaient beaucoup de raisons de rejeter
la constitution
, mais sous-jacent à leur défiance, on trouve quelque
chose de simple: les temps sont durs, les emplois rares, rien ne
change, les promesses ne sont pas tenues, on en a marre, et vous les
politiciens, vous ne voulez rien entendre
".

A remarquer la facilité du Figaro à éditer un tel article après avoir défendu ouvertement le oui!

Lahire

Chirac : Ca va mieux en “l’dix ans”?

Merci au lecteur qui nous transmet cette comparaison intéressante (et même le titre!) :

Chirac le 31 mai 2005 :
"Nous devons nous rassembler autour de l’intérêt
national
"( …)
M. Chirac a déclaré que l’emploi serait la "priorité de l’action
gouvernementale
" du nouveau Premier ministre et exigerait une "mobilisation
nationale
".

Le même dans un discours dix ans plus tôt (7 mai 1995, soir de sa première élection) :

"Mes chers
compatriotes, (…) Je mesure la difficulté de la tâche qui nous attend. Comme
vous, je veux (…) un Etat qui n’isole pas ceux qui gouvernent du peuple qui les
a choisis
. Notre bataille principale a un nom : la lutte contre le chômage. Les
remèdes classiques ont fait long feu. Il faut une nouvelle approche, de
nouvelles méthodes. Il faut, avant de prendre toute décision, se poser la
question : est-ce que c’est bon pour l’emploi ?

Toutes les initiatives seront soutenues. Toutes les énergies
seront mobilisées. Toutes les réussites seront encouragées. Il en sera de même
pour la lutte contre l’exclusion. Lorsque nous aurons fait reculer ces fléaux,
alors la France redeviendra elle-même, terre de liberté, de fraternité,
d’égalité des chances, terre de solidarité. De nouveau, naîtra dans notre pays
l’espoir de l’ascension sociale, de nouveau le progrès sera attendu et l’avenir
désiré. De nouveau, la patrie des droits de l’homme rayonnera dans le monde, de
nouveau la France sera le moteur de l’Union européenne, gage de paix et de
prospérité pour notre continent.
(…)"

Et oui, en 10 ans, rien n’a bougé!
Raymond Barre donnait en son temps quelques solutions bien pragmatiques : "il faut mettre un frein à l’immobilisme" ou encore : "la meilleure façon de lutter contre le chômage, c’est de travailler". Lui au moins nous faisait rire.

Lahire

Le Traité est-il mort ?

Il y a une semaine, les européistes restaient déterminés à ne pas baisser les bras, même face à un "non" français, et même suivi d’un "non" néerlandais. La stratégie qu’ils avaient prévue consistait à forcer les pays à poursuivre le processus de ratification pour isoler les récalcitrants et les faire revoter (voir ici, ici, ici et ici.)

L’ampleur inattendue des victoires du "non" pourrait toutefois laisser espérer que le Traité est mortellement atteint.

D’après le Figaro, Tony Blair "s’apprêterait à enterrer son référendum" sur le Traité en 2006, et à suspendre son processus de ratification. Il compterait décider cela unilatéralement, s’affranchissant des décisions du Conseil européen (qu’il présidera d’ailleurs à partir de juillet.) Le Conseil est pourtant le seul autorisé à interrompre les ratifications d’après les européistes. Paris pousserait à la poursuite du processus, mais si la France insiste,

… (l)e Royaume-Uni s’engagera à tenir, en 2006, le référendum promis à la condition que la France organise une nouvelle consultation sur le traité constitutionnel inchangé. Une exigence que les diplomates britanniques savent irrecevable.

Le chef du Foreign Office, Jack Straw, prononcera lundi prochain un discours devant les Communes. Pour le Telegraph, il pourrait à cette occasion annoncer la suspension de la loi de ratification britannique.

L’excellent blog britannique EU Referendum ne parvient pas à être pleinement rassuré : il pense que Blair voudra gagner du temps, sans renoncer à une ratification à terme. Le Telegraph (et déjà Michel ici), citant des fonctionnaires bruxellois, évoque la possibilité que le Conseil reporte le butoir de fin octobre 2006 initialement fixé pour les ratifications,

… afin de donner à la France et à la Hollande une occasion de voir s’ils peuvent tenir de nouveaux scrutins et obtenir un "oui."

Soyons donc attentifs : si le Conseil européen des 16 et 17 juin reportait la limite de 2006, l’arrière-pensée serait un nouveau référendum en France, par exemple dans la foulée des élections présidentielle et législatives.

Henri Védas

“L’euro, c’est pour toujours”

Une porte-parole de la Commission de Bruxelles l’a affirmé aujourd’hui, confirmant que l’européisme tient plus de l’acte de foi que de la politique rationnelle.

Cette citation restera peut-être dans les annales de la présomption humaine, à côté des prétentions du Titanic ("Même Dieu ne pourrait couler ce navire") ou des paroles du gouverneur de l’Alabama en 1963 ("La ségrégation aujourd’hui, la ségrégation demain, la ségrégation pour toujours !")

HV

le bon sens des Pays-Bas

Contrairement à la désinformation et au mépris qui sévissent en France, Balkenende, le premier ministre néerlandais, semble avoir compris le non des Pays-Bas. En effet, le chef de la coalition de centre-droit a lancé ce qui sera sans doute le grand débat européen de demain.

Lors de sa rencontre avec le président de l’Union, Jean-Claude Juncker, mercredi 8 juin, Jan Peter Balkenende, qui s’est déjà entretenu avec le prochain président de l’UE (Tony Blair), compte évoquer les thèmes qui, selon lui, ont fait gagner le non dans son pays : la souveraineté, l’identité nationale et le rythme de la construction de l’espace européen.

Déjà, l’entrée de la Bulgarie et de la Roumanie, pourtant prévues début 2007, sont menacées, celle de la Croatie exclue, et les Pays-Bas envisagent de réduire leur contribution financière à l’Union.

Après avoir dit non, les Pays-Bas remettent en cause le fonctionnement actuel de l’Union et nous, Français, à qui ce débat a été interdit, nous les en remercions.

Michel Janva

Mary Pierce en finale : “Dieu en premier”.

Décidemment, les joueuses françaises ne cessent de nous surprendre. Après Virginie Razzano, c’est au tour de Mary Pierce de témoigner de sa Foi : "C’est mon équipe qui me permet de jouer à ce niveau". "De qui se compose-t-elle ?" -" En premier de
Dieu, puis de mon frère
…"

L’Huma dit qu’elle "place Dieu avant tout le monde dans sa vie".

Bon courage samedi pour la finale, Mary!

Lahire

Mgr Vingt-Trois

Lors de la messe solennelle de la fête des saints Pierre et Paul, présidée par le pape Benoît XVI en la basilique Saint Pierre de Rome, les archevêques métropolitains nommés dans l’année recevront le pallium, dont Mgr André Vingt-Trois, archevêque de Paris.

Le pallium est une bande de laine blanche, en forme d’étole, décorée de six croix. La laine provient de la tonte des agneaux bénis chaque année par le pape le 21 janvier, en la fête de sainte Agnès. Le pallium symbolise le lien spécial de communion qui unit les archevêques métropolitains au Siège de Pierre et l’autorité que l’Archevêque métropolitain acquiert de plein droit dans sa province ecclésiastique. C’est l’expression de l’universalité de l’unique Eglise du Christ, fondée sur le roc de la foi apostolique.

Les archevêques portent ce pallium dans les liturgies eucharistiques qu’ils célèbrent dans leur diocèse ou dans les diocèses de la province ecclésiastique qu’ils président. Mgr Vingt-Trois préside la province ecclésiastique d’Ile de France.

"Le pallium exprime avant tout que nous sommes portés par le Christ. Mais, en même temps, le Christ nous invite à nous porter les uns les autres. Ainsi, le pallium devient le symbole de la mission du pasteur", a souligné Benoît XVI au cours de la Messe solennelle d’inauguration de son pontificat, le 24 avril dernier.

Michel Janva

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services