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Benoît XVI appelle au respect de la loi morale universelle

Benoît XVI a reçu ce matin Francis Rooney, nouvel Ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique près le Saint-Siège. Dans son discours, Benoît XVI a observé que "seul le respect de la loi morale universelle dont les principes dérivent du Créateur, peut limiter la préoccupante diffusion du désordre social, de la guerre, de l’injustice et de la violence". "Reconnaître le riche patrimoine des valeurs et des principes contenus dans cette loi est essentiel pour l’édification d’un monde qui reconnaît et promeut la dignité, la vie et la liberté de chaque personne tout en construisant les conditions de justice et de paix qui permettent aux individus et aux communautés de prospérer. C’est précisément la promotion et la défense de ces valeurs qui doivent régir les relations entre les nations et les peuples…et qui inspirent la présence et l’activité du Saint-Siège au sein de la communauté internationale". (source : VIS)

Michel Janva

Assistanat social supprimé : le courage d’un maire

Le député-maire UMP de Draveil dans l’Essonne, Georges Tron, a annoncé la suspension "immédiate" dans sa commune des aides sociales aux familles des fauteurs de troubles. Selon le communiqué, le maire "a donné instruction aux services sociaux de sa mairie de suspendre immédiatement la distribution des aides du Centre communal d’action sociale pour toutes les familles dont un membre aura été à l’origine d’un acte de violence ou d’une dégradation sur un bien public et privé".

Ces aides concernent "l’aide alimentaire, le complément EDF, l’aide au secours d’urgence (un ou deux loyers), aide à la cantine, aide aux vacances pour les enfants, aide au financement de médicaments, l’eau, l’énergie, le téléphone". Le tout était payé grâce à nos impôts. Ces aides sont attribuées par la mairie "sans aucune obligation, aux habitants s’estimant en difficulté qui en font la demande". Le critère de suspension sera la condamnation en justice. Le maire a indiqué avoir "identifié des auteurs de violences comme étant des habitués des services sociaux".

Un premier pas vers la fermeture totale des pompes aspirantes ?

Michel Janva

Pourquoi Baudis ne veut pas de KTO ?

Dans une interview dans le journal La Croix d’aujourd’hui (version papier), interrogé sur son refus de voir KTO figurer parmi les chaînes de la TNT, Dominique Baudis, président du CSA, affirme sa préférence pour une chaîne de ‘spiritualité’ rassemblant toutes les religions. Elles se partageraient les horaires, les jours, les programmes. Bref ce serait un formidable outil de dialogue interreligieux et surtout de syncrétisme… Bref, Dominique Baudis ne veut pas de chaîne authentiquement catholique. Alors que près de 70000 personnes, appuyées par de nombreux parlementaires, ont demandé à ce que KTO rejoignent la TNT…

Michel Janva

18è nuit : bilan en baisse

Le nombre de véhicules incendiés s’établit à 284 contre 374 la nuit précédente. 115 voyous ont été interpellés, ce qui porte leur nombre à 2.767 depuis le début des violences le 27 octobre. L’état d’urgence devrait être prolongé pendant trois mois, lors du conseil des ministres de ce matin.

Michel Janva

“Gay Games” : enfin une bonne nouvelle !

C’est Cologne, et non Paris ou Johannesbourg, également sur les rangs, qui a été désignée hier pour accueillir des "jeux olympiques homos" de 2010 (source – attention, site "gay"). On peut imaginer que les récentes images de voitures en flammes n’auront pas incité les organisateurs à faire la fête chez nous. Comme quoi à quelque chose malheur est bon.

HV

L’avis de Le Pen

Interrogé  sur RTL en fin d’après-midi, Jean-Marie Le Pen a affirmé que la police a reçu l’ordre de ne pas aller au contact des émeutiers afin d’éviter toute bavure (comme la mort de l’un d’eux par exemple). "Si le prix du fait qu’il n’y ait pas de mort soit l’impuissance, je ne suis pas d’accord". Le Pen a accusé les politiques: "Il n’y a à tous ces événements qu’une seule catégorie de responsables et de coupables, ce sont les politiciens français exclusivement".

Et, le président du Front National a exprimé sa "compassion" à l’égard des auteurs des violences : "Ces gens-là sont des êtres humains, ce sont les victimes des gouvernements français" ; "on les a mis dans une situation intenable". "Que vont devenir ces gens (…) qui font l’apprentissage de la vie en attaquant les gendarmes et les policiers à la grenade incendiaire? Des terroristes ou des bandits".

Il a estimé que la réaction du gouvernement était "très insuffisante" : "on se contente de voir une situation d’émeute se prolonger plusieurs semaines. On se félicite quand il n’y a que 450 voitures brûlées."

Michel Janva

Chirac “perd la main” d’après le Times

de Londres. Le quotidien spécule sur la santé du Président :

Il avait l’air pâle et sans énergie jeudi, lors d’une rare apparition en public, suscitant des rumeurs selon lesquelles le problème de vaisseau sanguin qui avait justifié son hospitalisation pendant une semaine en septembre – certains l’avaient décrit comme une légère crise cardiaque – a pu faire plus de dommages qu’il n’avait été reconnu précédemment.

Le chef d’état de 72 ans est déstabilisé depuis que les électeurs l’ont défié en rejetant la constitution de l’Union Européenne en mai. Même ses lieutenants dans l’équipe gouvernante de centre-droit semblaient tirer sur l’ambulance. On a prêté à Jean-Louis Debré, le président de l’Assemblée nationale, cette citation : "Chirac avait l’air abasourdi, presque dépassé par les événements".

Chirac, qui a connu des batailles politiques sans nombre, a dérouté ses adversaires en laissant à un porte-parole le soin d’annoncer la remise en vigueur d’une loi d’état d’urgence pour mettre fin aux troubles.

Henri Védas (via NRO)

“Egalité des chances” et “non-discrimination”

Dans Présent de vendredi dernier, Jean Madiran s’est penché sur ces deux notions en apparence inattaquables. Qui pourrait être pour des discriminations, ou contre l’ "égalité des chances" ? Il y a maintenant une Haute Autorité pour lutter contre les premières, et un ministre délégué pour promouvoir la seconde.

Pourtant, Madiran attaque de front le caractère profondément corrosif des "deux mythes les plus subversifs remis en circulation, à l’occasion des émeutes ethniques."

D’abord l’ "égalité des chances" : "née d’une intention anti-égalitaire", la notion était à l’origine limitative. Elle devait signifier "égalité seulement des chances", pour s’opposer à un égalitarisme plus large. Or "C’est le contraire qui s’est produit" :

"Egalité" voulait dire : en droits fondamentaux. Y ajouter "des chances" eut un effet extensif et non pas limitatif. La principale "chance" est la naissance dans une famille : avec toutes les chances que cela comporte et toutes celles que cela ne comporte pas. […] La plus décisive inégalité des chances, c’est de ne pas naître orphelins.

On devine que la poursuite de l’ "égalité des chances" est condamnée ou bien à demeurer perpétuellement insatisfaite, ou bien à s’immiscer gravement dans la sphère familiale.

Quant à la discrimination, "parce qu’elle est le contraire et l’antidote de la confusion, elle est partout", par exemple "la discrimination entre les malhonnêtes qu’il faut mettre en prison et les innocents qui doivent rester en liberté".

Il serait normal de distinguer entre les discriminations qui sont vraies et justes, et celles qui sont fausses et injustes : mais ce serait faire une discrimination entre les unes et les autres. Le principe d’éliminer toute discrimination, même s’il ne peut être absolument et toujours mis en pratique, est un facteur de nihilisme.

Et Madiran conclut :

Les hommes politiques de droite ou de gauche ne croient pas vraiment [à ces deux mythes subversifs] […]. Mais les victimes, ceux qui y croient, deviennent les acteurs de ce nihilisme que l’on voit à l’oeuvre dans nos sociétés sans Dieu.

Henri Védas

Pologne : la confiance au nouveau gouvernement, et la recomposition du paysage politique

Le gouvernement de Kazimierz Marcinkiewicz (PiS) a obtenu la confiance des députés du parlement par 272 voix contre 187. L’ensemble des députés du parti des frères Kaczynski Droit et Justice (PiS), mais aussi Samoobrona d’Andrzej Lepper, la Ligue des familles polonaises (LPR) et le parti paysan (PSL) ont décidé de s’unir pour permettre aux nouveaux gouvernants de mettre en place une véritable politique de réformes. La Plate-forme Civique (PO) de Donald Tusk ainsi que les Sociaux-démocrates (SLD) ont, comme cela était attendu, voté contre le nouveau gouvernement. Un seul député SLD s’est abstenu. (Source.)

La presse étrangére fustige encore et toujours les victoires successives des dirigeants du PiS qui se sont fixés une véritable "feuille de route" qu’ils respectent à la lettre. Selon un journaliste de la ZDF, Dietmar Barsig : "K. Marcinkiewicz a obtenu la majorité parlementaire grâce aux populistes et aux catholiques nationalistes. C’est un véritable virage à droite". Selon lui, une telle chose n’a été possible que grâce aux concessions faites aux partis "populistes".

"Nous savons à combien se sont élevées les factures. Elles ont été étonnamment basses" a répliqué Jaroslaw Kaczynski, le chef du PiS. Le parti des frères Kaczynski a tout naturellement inclus dans son programme certains projets qui tenaient à coeur aux partis qui l’ont soutenu, en particulier une aide financière importante pour chaque nouveau-né, dans la lignée des convictions pro-familles de la LPR. Mais la formation d’une coalition n’a pas été une condition sine qua non permettant le vote de confiance en faveur du gouvernement Marcinkiewicz.

Jaroslaw Kaczynski, critiqué à cause de ses entretiens avec des partis considérés comme "politiquement incorrects", a fait savoir que si le chef de l’Auto-défense (Samoobrona) Andrzej Lepper est décidé à soutenir les projets de loi du PiS et collabore dans la création d’une nouvelle conception de la République "alors, il pourra compter sur un changement de sa position sur la scéne" politique. Il faut rappeler que le chef de Samoobrona est actuellement l’un des cinq vice-présidents du parlement polonais , élu avec les voix du PiS. "Si quelqu’un fait quelque chose de bien,…, alors cela devrait être récompensé d’une manière ou d’une autre" rajouta Jaroslaw Kaczynski. Andrzej Lepper s’est dit quant à lui prêt à former une coalition gouvernementale avec le PiS. Selon lui, une telle coalition permettrait inéluctablement au gouvernement de se maintenir au pouvoir durant les 4 prochaines années.

Marek

[La tentative de diabolisation de ce gouvernement sous prétexte que Samoobrona le soutient est assez extraordinaire : on semble oublier que Samoobrona avait soutenu le gouvernement précédent, de gauche, sans que cela n’inquiète personne en Europe. Et deux députés de ce parti, que Le Monde qualifie maintenant d’ "extrémiste", sont membres du groupe socialiste au Parlement européen – où est l’indignation du quotidien ? HV]

Bienheureux Charles de Foucauld : ça y est !

La cérémonie de la béatification à Rome du "frère universel" peut être revue sur le site de KTO.

HV

17e nuit d’émeutes : calme à Paris, poursuite de violences en province

L’indicateur des "voitures brûlées" est en baisse de 25 % par rapport à la nuit précédente (elle-même en hausse par rapport à celle d’avant). Les mesures prises à Paris semblent avoir payé.

Nicolas Sarkozy ne va pas pouvoir féliciter la "communauté musulmane" de Carpentras pour sa retenue, comme il l’avait fait pour la "communauté catholique" : la nuit y a été agitée, sans doute à la suite de l’agression contre une mosquée avant-hier.

HV

Emeutes : un “mai 68” des cités ?

Non, bien plus pour Ivan Rioufol :

[L]es faits sont têtus. Ce qu’ils donnent à voir est plus grave que le «mai 68 des cités», décrit par les crédules. C’est un terrorisme urbain qui est apparu. La désolation laissée par les razzias le prouve. Les écoles, bibliothèques et églises incendiées ou prises pour cible témoignent, plus précisément, d’un rejet de la France. Elle est devenue, pour de nombreux incendiaires, un pays haï. Les sourds ne veulent pas l’entendre.

HV

Benoît XVI parle aux communiants

Nous avions évoqué son entretien sur l’Eucharistie avec des enfants. Catholique.org reproduit intégralement ce très beau dialogue : à ne pas manquer !

Dans un extrait, notre bon Pape parle de sa première Communion en 1936 :

C’était un jour ensoleillé, l’église était très belle, la musique aussi, il y avait beaucoup de belles choses dont je me rappelle. Nous étions une trentaine de garçons et de filles de notre petit village, qui ne comptait pas plus de 500 habitants. Mais au centre de mes beaux et joyeux souvenirs se trouve la pensée – et c’est également ce qu’a dit votre porte-parole – que j’ai compris que Jésus était entré dans mon coeur, m’avait rendu visite, précisément à moi. Et avec Jésus, Dieu lui-même est avec moi. Et cela est un don d’amour qui vaut réellement plus que tout ce qui peut être donné d’autre par la vie ; et, ainsi, j’ai réellement été rempli d’une grande joie, car Jésus était venu à moi. Et j’ai compris que commençait alors une nouvelle étape de ma vie, j’avais 9 ans, et qu’il était à présent important de rester fidèle à cette rencontre, à cette Communion. J’ai promis au Seigneur, dans la mesure de mes possibilités : "Je voudrais être toujours avec toi" et je l’ai prié : "Mais toi, surtout, sois avec moi".

HV

Emeutes : et ce soir ?

Après les violences à Lyon cet après-midi, les services de police sont sur les dents, notamment à Paris, où Sarkozy vient de subir un jet d’insultes en faisant un petit tour médiatique du côté des Champs-Elysées.

Mais comme depuis quelques jours, c’est encore Toulouse qui s’enflamme : à 20h00, des véhicules brûlaient déjà.

Michel Janva

Le “mariage” gay, étape vers l’abolition du mariage

Les partisans du "mariage" homosexuel prétendent souvent en substance : "En quoi ça vous dérange ? Nous, ça nous fait plaisir, et cela ne retire rien à votre mariage à vous…"

Or les expériences de légalisation de ce pseudo-mariage montrent d’une part que peu d’homosexuels profitent de leur nouveau droit. Et d’autre part que les effets de cette mesure sur les institutions et la société sont dévastateurs.

Dans le quotidien américain Star Tribune, une éditorialiste raconte l’expérience canadienne depuis la légalisation en juin dernier :

[…] [Q]uand le mariage homme-femme et le mariage homosexuel deviennent égaux aux yeux de la loi, les traiter de manière différente devient de la discrimination. Au Canada, "privilégier" le mariage homme-femme de quelque manière que ce soit est maintenant une violation des droits de l’Homme.

Et ce, y compris dans la manière dont est abordé le mariage dans l’éducation à l’école. Les conséquences institutionnelles sont calamiteuses :

Aujourd’hui, le Canada passe au peigne fin ses lois et ses institutions pour en extirper toute trace de discrimination hétérosexiste. Des termes tels que mari et femme sont maintenant interdits à travers le spectre de la loi canadienne et des programmes gouvernementaux. La signification légale de la parentalité est en train d’être transformée, avec des conséquences que personne ne peut prédire.

Si, les conséquences sont très prévisibles. Lors de la mobilisation anti-PACS, tous les opposants prévoyaient que l’étape suivante des revendications serait le mariage et l’adoption. De même, chacun peut aujourd’hui prévoir que si le "mariage" homosexuel était adopté, la conséquence serait le "mariage de groupe" et à terme l’abolition du mariage. Un rédacteur du magazine néoconservateur américain Weekly Standard le prédisait en 2003 :

Parmi les effets les plus probables du mariage homosexuel, il y a le fait de nous entraîner sur la pente glissante vers la polygamie et la "polyamorie" (le mariage de groupe). Le mariage sera transformé dans une variété de relations contractuelles, liant deux, trois individus ou plus (même faiblement et temporairement). […] Des institutions juridiques aux Etats-Unis et au Canada ont présenté des programmes radicaux de réforme du mariage. Certaines de ces proposition quasi-gouvernementales vont jusqu’à suggérer l’abolition du mariage.

Ces avertissements ne sont plus de la science-fiction : le 30 septembre, les Pays-Bas (légalisation du "mariage gay" en 2001) ont reconnu un "mariage" (en fait, une union civile) de trois personnes.

Triomphe du relativisme, le "mariage" homosexuel conduirait à ce que le "mariage" ne soit plus que la reconnaissance de n’importe quelle combinaison hédoniste. Le parti suédois Feminist Initiativ a déjà proposé l’étape suivante : l’abolition pure et simple du mariage.

D’institution divine, le vrai mariage ne sera jamais aboli. La question, c’est de savoir si les institutions humaines conserveront, dans le mariage civil, le reflet du sacrement, ou s’ils refuseront explicitement le plan de Dieu.

Henri Védas

Les mensonges du ministère de l’intérieur

En cette période d’émeutes proches de la guerre civile, voici ce que l’on peut lire sur le site du ministère de l’intérieur :

La baisse de la délinquance constatée en octobre depuis 2002 se poursuit au mois d’octobre 2005 avec – 0,83 % des crimes et délits constatés. Pour la ville de Paris, la baisse est de – 5,04 %. La délinquance de voie publique (vols, vols avec violence, cambriolages, vols d’automobiles, dégradations volontaires…) diminue de – 3,21 %. Le taux d’élucidation s’améliore encore de 2,6 points. Le nombre total des faits constatés (police et gendarmerie) s’élève à (seulement) 309 348.

J’ai du vivre sur la planète Mars ces trois dernières années pour ne pas avoir su qu’il y avait chaque mois précédent, plus de délinquance, plus d’incendies criminels, plus de voyous. En fait, l’explication de ces chiffres surréalistes est plus simple, tellement simple qu’ils n’ont aucune valeur : ce sont des chiffres établis à partir des plaintes déposées par les agressés. Ces derniers ne portent plus plainte, car ils ont peur. Ou parce que ça ne sert à rien. Pas de plainte, pas de procès-verbal, pas de chiffre.

La vérité de ces chiffres, c’est que le nombre de plaignant a considérablement baissé depuis 3 ans. Mais cela, ça n’intéresse personne.

Michel Janva

Le scandale de la cathophobie de nos dirigeants

Remarquable synthèse de Chrétienté.info dénonçant la cathophobie ambiante :

Les FAITS :

"Aux alentours de 18H15, la mosquée [de Carpentras] a fait l’objet du jet de deux engins incendiaires artisanaux. Seul l’un d’entre eux a pris feu et légèrement endommagé le porche d’entrée", a indiqué le sous-préfet de permanence, Xavier Daudin-Clavaud. Les dégâts ont été qualifiés de "très minimes" par une source policière.Il n’y a eu aucun blessé. Le culte a repris dès les constatations faites par la police.

Voici ensuite le déroulement des évènements :

21:53  Mosquée de Carpentras : "solidarité" de Sarkozy qui parle d’un acte "indigne"

23:45  Mosquée de Carpentras : Chirac "condamne avec la plus extrême fermeté"

02:40  Mosquée de Carpentras : le MRAP condamne une "action islamophobe"

12:15  Mosquée de Carpentras : le préfet de Vaucluse vient "soutenir" les musulmans

12:21  Le CFCM condamne "l’ignoble attentat" contre la mosquée de Carpentras

13:21  Mosquée Carpentras : SOS Racisme dénonce une "incitation à la haine raciale"

14:19  Mosquée Carpentras : Borloo condamne un "acte odieux", dit sa "solidarité"

14:33 Le PS "condamne avec force" l’acte perpétré contre la mosquée de Carpentras

15:31  Le PCF condamne "l’attentat" contre la mosquée de Carpentras

PENDANT CE TEMPS LA :

Une chapelle était saccagée dans le nord de la France, après que deux églises aient été incendiées la semaine dernière. Pour la chapelle, dont les dégâts sont considérables, aucune réaction. Pour les deux églises de la semaine dernière, nous avons eu droit à la télévision aux… REMERCIEMENTS DE SARKOZY (sic !) pour ne pas nous être énervés !

MJ

Un mot de l’éducation

Du fait de l’actualité de ces dernières semaines, un événement important, au Royaume-Uni, est passé inaperçu chez nous : la présentation par le secrétaire d’Etat à l’Education, la catholique Ruth Kelly, d’un projet de réforme du système scolaire.

Le gouvernement Blair étant travailliste, on pouvait peut-être s’attendre à un train de réformes socialistes : moins de liberté pour les parents, plus pour les syndicats. Or c’est tout l’inverse : le projet est conforme aux intentions qu’on prêtait à Tony Blair.

Le "livre blanc" qui sert de base à la réforme est sous-titré, de manière prometteuse : "davantage de choix pour les parents et les élèves". Parmi les mesures proposées, la possibilité pour les écoles publiques de "privatiser" leur gestion, tout en conservant des fonds publics. Une autre est un plus grand choix de l’école, y compris publique, par les parents – quitte à ce que la loi de l’offre et la demande amène à étendre les écoles publiques qui donnent satisfaction et à fermer celles où personne ne veut aller.

La réforme peut être qualifiée de "libérale" dans le sens où elle souhaite que les insuffisances, criantes, du système scolaire britannique soient réglées par les mêmes mécanismes qui régulent les marchés concurrentiels. L’expérience dira si ce pari réussira. Mais surtout, la réforme est saine dans le fait qu’en leur rendant un choix scolaire, elle réinstitue les parents dans leur rôle : celui de premiers décideurs, selon la loi naturelle, de l’éducation de leurs enfants.

Premiers responsables de l’éducation de leurs enfants, les parents ont le droit de choisir pour eux une école [italiques d’origine, NDR] qui correspond à leurs propres convictions. Ce droit est fondamental. Les parents ont, autant que possible, le devoir de choisir les écoles qui les assisteront au mieux dans leur tâche d’éducateurs chrétiens. Les pouvoirs publics ont le devoir de garantir ce droit des parents et d’assurer les conditions réelles de son exercice. (CEC §2229)

Qui sera (sur ce plan-là !) le Tony Blair français ?

HV

Réussite de la manifestation catholique à Madrid

Pancarta03 Plusieurs centaines de milliers d’Espagnols – un million selon la télévision nationaleont manifesté à Madrid en présence d’évêques et de dirigeants de l’opposition de droite, contre le projet de réforme de l’éducation, prévoyant notamment de rendre facultatif l’enseignement de la religion catholique. Les associations catholiques de parents d’élèves ayant convoqué cette marche ont exigé le retrait du projet de loi du gouvernement socialiste de José Luis Rodriguez Zapatero.

Les organisateurs ont avancé en début de soirée une participation de 1,5 million de personnes. Une foule dense arborant autocollants et pancartes pour une "éducation libre" ou hostiles au gouvernement Zapatero s’est pressée sur plusieurs kilomètres dans le centre de la capitale. Beaucoup de personnes âgées, des enfants et quelques religieuses défilaient au sein de ce cortège, commenté en direct par la radio de l’Eglise catholique, la Cadena Cope, à travers des haut-parleurs.

Le chef de l’opposition, le président du Parti populaire (PP) Mariano Rajoy, et la Conférence épiscopale espagnole avaient appelé leur sympathisants à manifester. Plusieurs dignitaires de l’Eglise sont descendus dans la rue : le secrétaire de la Conférence épiscopale, José Antonio Martinez Camino, et six évêques et archevêques.

Le projet de loi contesté, qui doit être débattu bientôt par le Parlement, abroge notamment une réforme de l’ancien gouvernement Aznar qui faisait de l’enseignement de la religion catholique une matière obligatoire comptant pour le passage en classe supérieure ou l’entrée à l’université. Les élèves pourraient ainsi choisir entre la religion catholique et un nouveau cours d’instruction civique, qualifié par le PP de "cours d’idéologie".

Les manifestants reprochaient aussi au gouvernement de vouloir limiter le choix des parents, en gérant lui-même les inscriptions dans les établissements scolaires et en indroduisant des quotas de places réservées aux élèves en difficulté, notamment issus de l’immigration, dans les écoles privées financées par l’Etat.

Les jours de Zapatero l’anticatho sont comptés…

Michel Janva

Les étrangers voyous : dehors.

Le Conseil d’Etat a rejeté le référé-liberté déposé par SOS-Racisme contre Nicolas Sarkozy, qui voulait expulser les étrangers condamnés dans les violences urbaines. Nicolas Sarkozy avait annoncé mercredi devant les députés à l’Assemblée nationale qu’il avait demandé aux préfets d’expulser les étrangers, en situation irrégulière ou non, condamnés pour leur participation aux violences urbaines de ces derniers jours.

Mais, selon Dominique Sopo, président de SOS Racisme, les instructions données aux préfets "ne sont pas celles qui ont été dites à l’Assemblée nationale". "On peut aussi faire remarquer que pour l’heure le nombre d’étrangers expulsables" après les violences urbaines, "ne dépasse pas la dizaine". Nicolas Sarkozy a déclaré que "les instructions données aux préfets pour expulser les étrangers troublant gravement l’ordre public sont parfaitement légales et ne portent atteinte à aucune liberté fondamentale. Par conséquent, dans tous les cas où la loi le permet, les étrangers fauteurs de troubles seront expulsés vers leur pays d’origine. Des procédures sont en cours".

Michel Janva

Ce n’était pas Paris mais Lyon

Nous attendions des affrontements à Paris, ils ont eu lieu sur la place Bellecour dans le centre de Lyon, où une confrontation a eu lieu entre des jeunes et les forces de l’ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogènes.

Un peu moins de dix personnes ont été interpellées. Les jeunes s’en sont pris à des étals de magasins et ont endommagé des véhicules à coups de pied. Les incidents qui ont éclaté en fin d’après-midi étaient en train d’être résorbés vers 17h20.

Michel Janva

Persécution au Pakistan

Les émeutes anti-françaises feraient-elles des émules au Pakistan ?

Une foule d’environ 1.500 musulmans a attaqué et incendié deux églises daaujourd’hui dans l’est du Pakistan. Une école, un hôtel accueillant des étudiants et la maison d’un prêtre ont aussi brûlé près de la ville de Sangla Hill, à environ 130 kilomètres au nord-est de Lahore.

MJ

Les chiffres qui dérangent

Selon Le Point, qui a mené l’enquête, c’est l’un des tabous les plus ancrés de la République : la part des enfants de l’immigration dans la criminalité et la délinquance relève du secret d’Etat. La lecture des synthèses quotidiennes de la Direction centrale de la sécurité publique et de la Direction centrale de la police judiciaire, où sont recensés une partie des faits perpétrés en France, laisse sidéré : 60 à 70% des suspects répertoriés ont des noms à consonance étrangère.

Au 1er janvier 2004, les étrangers représentaient 12 241 détenus dans les prisons françaises, sur une population carcérale de 55 355 personnes. Mais le problème ne concerne pas tant les étrangers que les Français issus de l’immigration. Les fichiers mentionnant les origines des Français sont interdits et empêchent des travaux statistiques fouillés.

Il y a près de dix ans, la commissaire Lucienne Bui Trong, chargée des violences urbaines à la Direction centrale des RG, relevait que 85 % de leurs auteurs sont d’origine maghrébine et qu’ils agissent en raison d’une sorte de «paranoïa» vis-à-vis de la société française. «J’ai vu une liste de 3 000 auteurs de violences urbaines établie par les RG parisiens, et il n’y avait que 59 noms "gaulois"», relate le criminologue Xavier Raufer.

L’analyse de ces chiffres devrait pousser quiconque à conclure sur l’échec de la politique d’intégration. Ce qui devrait pousser à l’arrêt net de toute politique d’immigration. Mais l’idéologie ambiante préfère continuer à nous mener dans le mur… ou les flammes !

Michel Janva

Pourquoi les policiers ont-ils perdu leur sang-froid ?

La suspension de policiers a provoqué quelques réactions, qui demandent à être approfondies.

Reprécisons tout d’abord que, selon le certificat médical, l’individu molesté n’a eu que quelques blessures superficielles. Les policiers lynchés par les médias ne sont donc pas des tortionnaires ni des brutes épaisses. Ils ont mesuré leurs actes, même si on considère que ceux-ci n’auraient pas du être commis.

Mais la question n’est pas là. L’essentiel est de comprendre pourquoi ces policiers ont, soudainement, perdu leur sang-froid. Et cela, c’est la ‘victime’ qui peut nous l’apprendre. En fait, il s’agit d’un voyou interpellé la nuit et relaché peu après faute de preuve. Se trouver au mauvais endroit au mauvais moment n’est pas condamné en France, même en période d’émeute. Et le voyou, sortant du commissariat et voulant se moquer de l’impuissance des policiers, les a insultés. Puis il a été dénicher une bouteille dans une poubelle et l’a balancée sur la façade du commissariat… Quand on sait que 90% des personnes interpellées ressortent en toute impunité…

Si ces policiers se sont excités, c’est parce que la justice ne fait pas son boulot. Eux travaillent toute la nuit et les personnes qu’ils arrêtent se retrouvent le soir même face à eux pour une nouvelle nuit. Les voyous interpellés en période d’émeute ne devraient pas être relachés immédiatement, car il faut encourager les policiers. Il faut rappeler que provoquer un incendie est un acte criminel, qui ne mérite pas quelques mois de prison, mais quelques années. Si la justice ne rend plus la justice, il ne faut pas s’étonner que ce type de bavure ait lieu. Il ne faut pas oublier que les policiers risquent leur vie chaque nuit.

Michel Janva

Et voilà ce que j’apprends à l’instant : le jeune homme qui avait été frappé par les policiers lors de son interpellation le 7 novembre a été à nouveau repéré après un incendie de véhicule dans un groupe qui lançait des pierres sur les sapeurs-pompiers au Bourget. Identifié par un pompier, il a été interpellé par la police samedi matin. C’est la justice qui doit être mise au banc des accusés !

Emeutes à la hausse

Le nombre de véhicules incendiés au cours de la 16e nuit d’émeutes est en légère hausse et s’établit à 502 contre 463 la nuit précédente. Pourtant, il y a moins de voitures dans les quartiers chauds !? 206 fauteurs de troubles présumés ont été interpellés durant la nuit, ce qui porte leur nombre à 2.440 depuis le début des violences le 27 octobre. Combien seront condamnés ? Combien relachés ? 163 communes concernées par les violences sur toute la France, soit une légère augmentation, surtout en province.

La guerre est loin d’être terminée. La soirée de samedi risque d’être chaude et bouillante, voire l’après-midi…

Michel Janva

Traitement médiatique des émeutes : enfin la vraie raison

Est-ce que c’est pour favoriser le retour de la paix civile que les médias français ont désinformé ces deux dernières semaines ? Non, pour le directeur général de LCI, cité dans le journal de gauche britannique The Guardian. Lors d’une conférence à Amsterdam, il a expliqué que c’est pour ne pas favoriser l’ "extrême-droite" :

Un des principaux responsables de l’information télévisuelle en France a avoué qu’il censure sa couverture des émeutes dans le pays, de peur qu’elle n’encourage le soutien à des hommes politiques d’extrême-droite. […]

"La politique française est en train de se droitiser, et je ne veux pas que des hommes politiques d’extrême-droite [right-wing] soient à nouveau en deuxième position, ou même en première parce que nous aurons montré des voitures en feu à la télévision" […].

HV

“Légère reprise” des violences

Le nombre de voitures brûlées est stable, mais d’autres actes graves se poursuivent, rapporte l’AP à 4H20 :

Trois cent quatre-vingt-quatre véhicules ont été incendiés sur tout le territoire samedi à 4h00, contre 395 la veille à la même heure, ce qui témoigne d’une légère reprise de ces dégradations en cette 16e nuit consécutive de violences urbaines en France, a-t-on appris auprès du ministère de l’Intérieur. En marge de ces violences, 162 personnes ont été interpellées dans tout le pays, contre 168 la veille à la même heure, et deux policiers ont été blessés, dont un souffrant de brûlures au second degré au visage. A Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne), l’accueil et la garderie d’une école primaire ont été entièrement détruits par un incendie, tandis qu’à Rambouillet (Yvelines) un incendie important a endommagé deux magasins de papier peint et de meubles en début de soirée.

Le site d’Europe 1 continue d’appliquer la méthode Coué: "Nuit plus calme que la veille, mais encore quelques incidents"…

HV

Comment démotiver des policiers de leur métier ?

Suite à la suspension de policiers de Seine-Saint-Denis, on nous communique :
"Après 6 heures passées au palais de "justice" de Bobigny, je suis ressorti totalement accablé de la décision du juge des libertés. Malgré tous les efforts de maître de Berck, avocat du cabinet de Gilbert Collard, que nous avions mis à disposition des collègues fonctionnaires visés par la procédure, l’un d’entre eux est ce soir en prison à la Santé.
Cette disproportion irresponsable du traitement des évènements par la justice francaise va créer une véritable fracture entre les fonctionnaires et l’Etat qu’ils doivent servir.
L’ambiance ce soir était chargée d’une immense émotion, accompagnée de larmes et d’une immense amertume, pour tous ces jeunes gens qui pensaient servir encore l’Etat français.
Je suis profondément choqué et écoeuré par la mise à mort médiatique et juridique de notre collègue.
Le Président d’action police CFTC
Jean-Christophe Carme"

L’effacement de Benoît XVI intrigue Le Monde

Dans l’édition datée de demain, Henri Tincq affirme que l’effacement du Pape intrigue le Vatican, alors qu’il n’intrigue que les journalistes antipapistes de son espèce…

En effet, "Benoît XVI ne présidera pas (…) la béatification de Charles de Foucauld (…) il fera une brève apparition à la fin de la cérémonie et adressera quelques mots." Pour le journaleux du Monde, "Benoît XVI reste une énigme". Pourquoi donc ? "Voudrait-il souligner sa différence avec son prédécesseur" ? Tincq, pourtant anti-romain, "est dans l’attente de décisions qui sont l’ordinaire de tout nouveau pape : la nomination d’un secrétaire d’Etat (numéro 2), une profonde réforme de la Curie, des changements d’hommes au sommet de l’Eglise, une lettre-encyclique traçant les axes du pontificat, des créations de cardinaux, etc."

"Mais tout se passe comme si Benoît XVI prenait un malin plaisir à faire régner le doute sur ses intentions, à laisser spéculer les observateurs (comme Tincq), qui avaient (trop) hâtivement tracé de lui l’image d’un pape conservateur. Rien ne filtre plus et les "vaticanistes" (comme Tincq) s’ennuient. Le nouveau pape (…) ne reçoit même plus dans sa chapelle privée (…). Le nouveau pape reçoit peu, sauf les évêques en visite à Rome, qu’il écoute longuement. Il réfléchit, écrit, travaille, assurent ses proches, mais de manière solitaire."

En fait, Benoît XVI n’est pas Jean-Paul II, ça nous le savions, mais s’il ne gouverne pas de la même façon c’est parce que la Providence donne à l’Eglise le Pape dont elle a besoin. Jean-Paul le Grand Lui a redonné l’espérance, la visibilité. Benoît XVI veut pour sa part ancrer la foi des fidèles. "Il lui est arrivé d’éconduire courtoisement des "conseilleurs" venus l’entretenir de l’urgence d’une réforme de la Curie ou d’un consistoire de cardinaux."

Mais, insatisfait, Tincq veut continuer à spéculer, à intriguer : "les noms circulent pour la succession du secrétaire d’Etat, le cardinal Angelo Sodano (…) : [le] cardinal Giovanni-Battista Ré", (…) le "cardinal indien Ivan Dias"…"Y aura t-il bientôt une encyclique fondatrice ? Même les plus proches disent l’ignorer. Et Tincq spécule encore sur une possible encyclique, tout en se résignant car, "à la télévision polonaise, le 16 octobre, Benoît XVI avait indiqué que, plutôt que d’attendre de nouveaux documents, les fidèles devaient d’abord absorber tous ceux de Jean Paul II." Et ça, Henri Tincq ne peut l’admettre car, s’il a lu Jean-Paul II, il n’a jamais voulu admettre que le défunt Pape puisse énoncer des vérités universelles, catholiques !

Alors, il poursuit sa lamentable spéculation sur les prochains voyages, lesquels "seront plus rares et brefs."

Bref, l’anticatholique Tincq ne comprend pas que ce Pape si discret, "qui rompt avec les usages de son prédécesseur, attire pourtant les foules. Tout Rome fait observer qu’il y a beaucoup plus de monde aux audiences générales du mercredi ou lors de l’angelus du dimanche que sous la fin du règne de Jean Paul II. Vingt mille personnes descendent chaque jour à la crypte de la basilique Saint-Pierre, où est enterré le pape polonais. Mais cela ne suffit pas à expliquer l’afflux. Les pèlerins se disent conquis par la "simplicité" du nouveau pape."

En fait, Henri Tincq a la mémoire courte : lorsque Jean-Paul II avait été élu, il avait surpris le monde (et pas seulement le journal…) par son style, son verbe. Et c’est un fait : l’Eglise surprend le monde à chaque moment de son histoire. L’élection du Cardinal Ratzinger a surpris, car nos médias n’en voulaient pas, son style surprend car les médias attendent qu’il imite son prédécesseur. Mais les fidèles catholiques, attachés au Souverain Pontife comme à un "doux Christ sur Terre", n’attendent pas du Pape des décisions, même s’il est amené à en prendre, mais qu’il les conforte dans la Foi, comme Notre-Seigneur l’a commandé à Pierre. Et c’est cela que le monde ne comprend pas.

Michel Janva

Tariq Ramadan accuse la France de racisme

Sur Saphir news Tariq Ramadan, inspirateur des barbus français, traite de la situation dans les banlieues. Au fond, la seule cause de l’émeute, c’est que la société française est entièrement raciste. Extraits :

"En amont du débat sur la fracture sociale, il est urgent d’engager une critique rigoureuse de la façon dont, depuis quinze ans, la classe politique et les intellectuels français abordent les questions de l’unité de la République et de l’intégration. On a assisté à des débats passionnés, et répétitifs jusqu’à l’obsession, sur la laïcité, l’école, la compatibilité de l’islam avec les valeurs républicaines, en passant par la représentation ou la formation des imams. (…) Il est aussi impératif que la société française remédie à sa propre méfiance et à sa surdité en écoutant [les muslmans] et en cessant d’exiger d’eux une perpétuelle justification. (…)

L’unité de la République, idéalisée jusqu’à l’ivresse dans le discours politique, est, sur le plan social, un mythe et un mensonge. Les débats sur l’islam, l’intégration et l’immigration, avec en toile de fond, l’entretien de la peur, sont des stratégies quasiment idéologiques permettant de ne pas regarder en face la réalité: des citoyens français sont traités comme des citoyens de seconde classe (…). Le racisme institutionnel est une réalité quotidienne (…).

Une révolution des mentalités s’impose d’urgence : la France a changé et il faut que ses programmes d’enseignement l’intègre et l’exprime (…) : l’égalité des chances passe par un triplement des investissements dans les zones scolairement sinistrées de la République.

On ne verra de changement que lorsque les citoyens des banlieues seront respectés comme Français à part entière (…). La confiance s’est délitée et seules des initiatives locales basées sur le dialogue, la citoyenneté, la démocratie participative et accompagnées de l’établissement de services sociaux effectifs et de plans emplois et habitations à long terme sont de nature à renverser la spirale du pire.

La France a besoin de politiciens déterminés et courageux qui regardent en face les peurs et les racismes qui traversent ce pays. De politiciens au souffle long dont la vision et les horizons politiques dépassent les échéances déjà tristement obsessionnelles de 2007 et affirment avec force leur refus de continuer à pervertir et à fausser les débats en « islamisant » les questions sociales. Des politiciens qui respectent la dignité égale de tous les citoyens et qui refusent au nom de l’unité sociale de la République de continuer à parler de « Français d’origine immigrée» quatre générations après leur installation. (…) C’est ce que crient « les voyous » et « les sauvageons » des banlieues et ce sont les partis qui, somme toute, se discréditent de ne pas les entendre et de les traiter ainsi."

Pour caricaturer, si votre voiture a brûlé, si vous avez peur dans la rue après 20h, si vous avez été racketté, insultén maltraité, c’est que vous êtes un immonde raciste. Vous feriez mieux de changer de comportement car vous n’avez que ce que vous méritez…

MJ

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