Terrorisme en Russie
Au moins 16 personnes ont été tuées lundi lors d’une explosion dans un magasin d’Oukhta (nord de la Russie), a annoncé le ministère russe des Situations d’urgence. On ne dispose pas de plus amples informations dans l’immédiat sur l’origine de cette explosion, a-t-il dit. D’après l’agence de presse russe Interfax, l’explosion a été suivie d’un incendie. Oukhta est située dans le grand nord russe, à environ 1.300km au nord-est de Moscou.
Les projecteurs sont braqués sur Londres. N’oublions pas la Russie, victime des même maux.
Le général Bentegeat sur le Liban
Le chef d’état-major des Armées répond, dans Valeurs actuelles (version papier) de vendredi, à des rumeurs sur un engagement français au Liban :
La France prépare-t-elle un "scénario" pour le Liban ?
Une coopération militaire ancienne s’est poursuivie avec le Liban au-delà de toutes les péripéties. Après de retrait syrien, si l’armée libanaise éprouve un besoin de coopération supplémentaire, nous étudierons la possibilité de lui apporter notre aide. (…)
Les modalités d’une intervention sont-elles prêtes ?
Non, clairement non. (…) Envisager ajourd’hui au Liban le déploiement d’une force internationale indépendamment du règlement du problème israélo-palestinien, est impensable.
Le ‘oui’ du Luxembourg et la désinformation
Selon nos médias et nos gouvernants, les Français n’ont pas dit non à la Constitution mais à Chirac et à son piteux gouvernement. En revanche, les Luxembourgeois, eux, ont dit oui à la Constitution. Or, c’est justement l’inverse qui s’est produit.
En France, le débat enflammé avant le référendum a permis aux Français de se prononcer sur le texte. Devant le risque d’une contagion du ‘non’, le Premier ministre du Luxembourg, très populaire, a promis de démissionner si le non l’emportait. Résultat : les Luxembourgeois ont voté pour que Juncker reste à la tête du Luxembourg et n’ont pas donné leur avis sur la Constitution européenne !
Ceci pour dire que l’on peut faire dire n’importe quoi au résultat d’un référendum. Il convient donc de prendre en compte le résultat selon la question posée et non d’ignorer les électeurs. Pour entrer en vigueur cette Constitution devait être ratifiée à l’unanimité. Or, la France et les Pays-Bas ont voté non. Donc elle est morte. Point final.
Conversions au christianisme en Tunisie
Voilà plusieurs mois que l’on entend parler de conversions nombreuses dans les pays du Maghreb, conversions suivies de représailles en Algérie, par exemple.
Aujourd’hui, c’est de la Tunisie dont il est question avec de nombresues conversions au protestantisme ou à la religion catholique. Le fait le plus marquant est bien qu’elles sont quasiment de notoriété publique. En tous cas, certains anciens musulmans devenus chrétiens, n’hésitent pas à décliner leur identité, malgré les possibilités de représailles.
Les témoignages nombreux sont édifiants. Les Tunisiens, comme beaucoup d’hommes aujourd’hui, ont soif de spiritualité, surtout depuis le règne d’Habib Bourguiba qui, selon l’avis d’un missionnaire le Père Geers, a provoqué un mouvement de "déspiritualisation".
Face à la terreur : retrouver le christianisme
Voici des extraits d’une conférence donnée par l’ex-Cardinal Ratzinger – aujourd’hui Benoît XVI – en juin 2004, sur le terrorisme.
"On ne peut pas venir à bout de la terreur, c’est-à-dire de la force opposée au droit et coupée de la morale, par le seul moyen de la force. Un pacifisme absolu qui dénie au droit tout moyen coercitif, serait la capitulation devant l’iniquité, sanctionnerait sa prise de pouvoir et livrerait le monde au diktat de la violence. Mais pour que la force du droit ne devienne pas elle-même iniquité, il faut qu’elle se soumette à des critères stricts qui doivent être reconnus comme tels par tous.
Elle doit interroger les causes de la terreur qui prend très souvent sa source dans une situation d’injustice à laquelle ne s’opposent pas des mesures efficaces. Surtout il est important d’accorder toujours à nouveau une caution de pardon, afin de briser le cercle de la violence.
Mais dans la collusion actuelle entre les grandes démocraties et la terreur à motivation islamique entrent en jeu des questions dont les racines sont plus profondes encore. Il semble qu’on assiste ici à la collusion entre deux grands systèmes culturels – l’“Occident” et l’Islam. Cependant, qu’est l’Occident ? Et qui est l’Islam ? Il est faux d’opposer ainsi globalement l’Occident et l’Islam. Certains tendent cependant à creuser plus profondément l’opposition : la raison éclairée ferait face ici à une forme de religion fondamentaliste-fanatique. Il s’agirait alors d’abattre avant tout le fondamentalisme sous toutes ses formes et de promouvoir la victoire de la raison pour laisser le champ libre aux formes éclairées de la religion, mais en les qualifiant bien d’éclairées, parce que soumises en tout aux critères de cette raison.
Il est vrai que, dans cette situation, le rapport entre la raison et la religion est d’une importance décisive et que la recherche du juste rapport entre elles est au cœur de nos efforts en matière de paix. Il ne peut y avoir de paix dans le monde sans la véritable paix entre la raison et la foi, parce que sans la paix entre la raison et la religion, les sources de la morale et du droit tarissent.
Pratiquement cela signifie que nous, chrétiens, nous devons nous efforcer, avec tous nos concitoyens, à donner au droit et à la justice un fondement moral s’inspirant des idées chrétiennes fondamentales. Mais pour que de telles convictions rationnelles communes soient possibles, pour que la "droite raison" ne perde pas la faculté de voir, il importe que nous vivions avec énergie et pureté notre propre héritage, afin qu’il soit rendu visible et efficace, avec toute sa force intérieure de persuasion, dans l’ensemble de la société.
Je voudrais conclure par un mot du philosophe de Kiel, Kurt Hübner, qui laisse apparaître clairement ce souhait : "Nous pourrons éviter le conflit avec les cultures qui nous sont aujourd’hui hostiles, à condition seulement de démentir le reproche véhément de l’oubli de Dieu, en redevenant pleinement conscients du profond enracinement de notre culture dans le christianisme. Certes cela ne suffira pas à écarter le ressentiment que la supériorité de l’Occident provoque en beaucoup de domaines façonnant largement la vie aujourd’hui, mais cela pourra contribuer de façon importante à éteindre le feu religieux qui, à y regarder de près, alimente naturellement sa flamme… " C’est un fait : si nous ne faisons pas mémoire du Dieu de la Bible, du Dieu qui s’est fait proche en Jésus Christ, nous ne trouverons pas le chemin de la paix."
Face au terrorisme, le rationnalisme est en échec.
Le Jihad à travers l’Histoire
Un lecteur, que je remercie, me fait suivre un excellent article pour comprendre le Jihad, histoire de tordre le cou à la propagande expliquant que le Jihad ne consiste qu’en un effort spirituel. Tout au long de l’histoire, ce terme a désigné essentiellement une «guerre d’inspiration spirituelle». Extraits choisis :
Les conquêtes de Mahomet. Pendant ses années au pouvoir, le prophète de l’Islam entreprit en moyenne neuf campagnes militaires par an, soit une campagne toutes les cinq à six semaines. Ainsi, le djihad participa à la définition de l’Islam dès ses premières heures. La conquête et l’humiliation des non-Musulmans constituaient un aspect essentiel du djihad du prophète.
Les conquêtes des Arabes et au-delà. Au cours des premiers siècles de l’Islam, «l’interprétation du djihad était exclusivement agressive et expansive». Après la fin des conquêtes, les non-Musulmans se montrèrent très peu menaçants et la notion soufiste d’un djihad consacré à l’amélioration de soi se développa en marge de la signification guerrière.
Les Croisades, les efforts centenaires des Européens pour reprendre le contrôle de la Terre sainte, donnèrent au djihad une nouvelle urgence et inspirèrent ce que David Cook qualifie de théorie «classique» du djihad.
Les invasions mongoles du XIIIe siècle provoquèrent l’assujettissement d’une grande partie du monde musulman, une catastrophe modérée en partie seulement par la conversion nominale des Mongols à l’Islam. Certains penseurs, comme Ibn Taymiya (†1328) notamment, en vinrent à établir une distinction entre vrais et faux Musulmans et à donner au djihad une importance nouvelle en évaluant la qualité de la foi d’une personne en fonction de sa volonté à faire le djihad.
Des «djihads de purification» furent menés au XIXe siècle, dans différentes régions, contre d’autres Musulmans. Le plus radical et le plus lourd de conséquences de ces djihads fut celui des wahhabites d’Arabie. Inspirés par Ibn Taymiya, ils qualifièrent la plupart des Musulmans non wahhabites d’infidèles (kafirs) et lancèrent le djihad contre eux.
L’impérialisme européen suscita des efforts de résistance djihadistes notamment en Inde, dans le Caucase, en Somalie, au Soudan, en Algérie et au Maroc. Mais tous échouèrent. Ce désastre signalait la nécessité d’un changement de stratégie.
Une nouvelle pensée islamiste fit son apparition en Égypte et en Inde dans les années 1920, mais le djihad n’acquit sa forme moderne de guerre offensive radicale qu’avec le penseur égyptien Sayyid Qutb (†1966). Qutb reprit à son compte la distinction d’Ibn Taymiya entre les vrais et les faux Musulmans, affirma que les non-islamistes étaient des non-Musulmans et déclara le djihad contre eux. Le groupe qui assassina Anouar El-Sadate en 1981 ajouta à la notion de djihad celle de voie vers la domination mondiale.
La guerre contre les Soviétiques en Afghanistan conduisit à la dernière étape (actuelle) de cette évolution. En Afghanistan, des djihadistes se rassemblèrent pour la première fois depuis les quatre coins du monde pour combattre ensemble au nom de l’Islam. Un Palestinien, Abdullah Azzam, devint le théoricien du djihad mondial dans les années 1980. Il accorda au djihad une importance sans précédent, jugeant les Musulmans uniquement en fonction de leur contribution au djihad, lequel devint la voie même du salut des Musulmans et de l’Islam. C’est dans ce décor que sont apparu le terrorisme kamikaze et Oussama Ben Laden…
Le “oui” luxembourgeois change-t-il quelque chose ?
Pour Fillon, non. Et cela paraît logique : rappelons que la population du Luxembourg est la moitié de celle du Finistère. L’écart entre le "oui" et le "non" y est de 25.000 voix : cent fois moindre que celui entre le "non" et le "oui" au référendum français.
Pourtant, Libé écrit que "sur quatre référendums, deux ont été positifs et deux négatifs" : la Constitution n’est donc pas morte ! L’impayable Juncker a déclaré que le résultat dans son pays est "tout aussi important" que celui en France.
Les “grandes oreilles” face au terrorisme
Charles Clarke, ministre britannique de l’Intérieur propose une série de mesures pour lutter contre le terrorisme. Certaines sont parfaitement recevables et sûrement efficaces. Par exemple, le regroupement au niveau international des bases de données des armes et explosifs volés dans les pays de l’Union permet de renforcer efficacement la coopération et l’efficacité de la lutte anti-terroriste.
Mais sous prétexte que "Le terrorisme est par nature international" (Ah bon, les Corses, l’IRA seront ravis de l’apprendre!), il propose d’archiver pendant 6 à 12 mois tous les appels et tous les mails des citoyens européens!
Certains crient à la violation des libertés individuelles. Mais que nenni, c’est légal en France!
La Loi Perben II, votée dans l’ombre de la médiatique loi sur le port des insignes religieux, concerne entre autre, l’utilisation judiciaires des télécommunications. En effet, elle autorise les écoutes téléphoniques de tout individu et la lecture des mails. Dès que pèse un soupçon…
Techniquement, les systèmes Echelon (détails ici) et Frenchelon offre déjà toutes ces possibilités. Le Parlement européen a dressé un rapport sur l’existence et l’utilisation de ce premier système. Pour ceux qui veulent creuser davantage, cette revue de presse me paraît plus fiable que certains sites, facilement localisés par Google, qui prennent parfois un ton hystérique qui dépasse l’entendement.
En tout, il faut savoir raison garder.
La réunion des ministres de l’intérieur de l’UE qui se déroulera mercredi à Bruxelles sur ce sujet, ne devrait pas être trop compliquée pour Sarkozy. Il a déjà toutes les cartes en main…
Fin de la guerre contre les chrétiens au Sud-Soudan ?
Le principal leader de la rébellion chrétienne et animiste du Sud-Soudan, John Garang, a prêté serment hier à Khartoum. Simultanément, une nouvelle constitution entre en vigueur, accordant davantage de représentation aux minorités du pays. La cérémonie a eu lieu en présence du sud-africain Mbeki et de l’Ougandais Museveni, un des soutiens traditionnels de la rébellion sudiste.
Cependant, les divisions internes à la rébellion imposent la prudence : s’agit-il d’un ralliement de Garang, ou d’une vraie réconciliation ?
Cour suprême américaine : l’appel de l’épiscopat
Après la vacance ouverte à la Cour suprême par le départ du juge O’Connor, le président de la conférence épiscopale américaine a écrit au président Bush pour l’orienter dans son choix d’un remplaçant :
"Je vous enjoins d’envisager, pour siéger à la cour, des juristes qualifiés qui, avant tout, soutiennent la protection de la vie humaine de la conception à la mort naturelle, surtout avant la naissance, en cas de handicap ou de maladie en phase terminale." (Source, v.o.)
Il a également évoqué d’autres points qui lui tiennent à coeur, et sur lequels la Cour suprème pourra avoir à statuer dans les années à venir : le droit des minorités et des pauvres, la place de la religion et les libertés religieuses, le choix des parents dans l’éducation, et son désir de voir disparaître la peine de mort. Mais il ne s’est pas trompé de priorité : son "avant tout" porte sur le respect de la vie.
Alors que le départ de O’Connor est une bonne nouvelle, puisqu’elle a très majoritairement voté avec la gauche laïciste et pro-avortement sur les questions de société, une moins bonne s’annonce : les rumeurs vont bon train sur une prochaine démission du juge Rehnquist, un des trois juges pro-vie de la Cour suprême. (Source, v.o.)
Attentats de Londres : la réaction des Britanniques
L’an dernier, une série d’attentats islamistes en Espagne avait accordé aux terroristes une de leurs plus grandes victoires stratégiques : au lieu de s’unir dans l’adversité, une majorité d’électeurs s’étaient retournés contre leur gouvernement. Votant trois jours plus tard, dans un climat d’hystérie médiatique entretenu dans la rue par l’extrême-gauche, ils avaient donné la victoire aux socialistes, comme le souhaitaient les islamistes, et fait mentir Aznar pour qui une "minorité de fanatiques" ne pouvaient imposer leur volonté à l’Espagne.
La réaction des Britanniques est bien différente : alors qu’ils auraient pu eux aussi se retourner contre le premier ministre qui les avaient emmenés en Irak, un sondage (ici, v.o.) montre qu’ils soutiennent davantage qu’avant le gouvernement et ses initiatives anti-terroristes. 60 % pensent que les services de renseignement devraient concentrer leurs efforts sur "les musulmans dans ce pays et ceux qui cherchent à y entrer." Le nombre de personnes pensant que l’Islam lui-même représente une menace pour la démocratie est passé de 32 % après le 11 septembre 2001 à 46 % aujourd’hui.
Enfin, la cote de popularité de Blair a atteint 49 % d’opinions favorables, contre 32 % en début d’année. L’occasion pour les tenants du conspirationisme de nous dire que c’est lui qui a posé les bombes ?
Un “oui” inutile au Luxembourg
Les Luxembourgeois ont voté pour l’adoption de la Constitution Européenne avec 56,52% des suffrages. Mais comme dit Fillon, ancien ministre : "Ce vote ne change rien à la situation de blocage dans laquelle nous sommes".
Le Luxembourg devient le 13ème pays qui accepte de disparaître en donnant son accord à l’adoption de la Constitution Européenne.
Culture de mort : le président de la Région Centre met Simone Veil à l’honneur
Une des femmes qui aura le plus marqué le XX° siècle par le mal terrible qu’elle a répandu et les millions d’assassinats auxquels elle a collaboré est bien Simone Veil.
Une loi mortifère porte son nom ainsi que la dernière promo de l‘ENA qui décidemment n’a honte de rien. Mais maintenant, c’est l’Etablissement Régional d’Enseignement Adapté d’Amilly dans le Loiret qui va se voir affubler ce nom grâce à Michel Sapin, président de la Région Centre.
L’association Choisir la Vie fait part de sa consternation face à cette forfaiture (voir communiqué). Comment peut-on honorer ainsi une femme qui aura tant de morts sur la conscience et dont la personnalité est si contestée qu’elle est même rejetée par ses plus proches?
Cet Etablissement Régional d’Enseignement Adapté d’Amilly s’adresse à des élèves souffrant de grandes dificultés scolaires et de carences affectives. Ironie monstrueuse : il porte désormais le nom de celle par qui meurent les plus faibles…
15h00 : Attentat en Turquie
Le Gouverneur de Turquie déclare qu’un attentat vient d’avoir lieu dans une station balnéaire en Turquie à Cesme. Des blessés sont à déplorer.
Attentats de Londres : à qui profite le crime? (2)
Cette deuxième intervention mise sur des intérêts occidentaux et idéologiques. Il convient évidemment de prendre avec beaucoup de précaution l’aspect conspirationiste de tels propos.
08 juillet : "Etes-vous si sûr que cela soit un attentat
terroriste islamiste???
Moi, pas du tout !
mettre des conditions de sécurité telles que l’on en vienne petit à petit à
réussir à imposer pour des raisons de sécurité la micropuce électronique et
ainsi parvenir à un ordre mondial où les opposants (en particulier les
chrétiens) auront peu à dire".
09 juillet : Voici la confirmation TOTALE de ce dont je vous avais parlé: problème-réaction-solution. C’est en France où l’on parle déjà et en premier de répression liberticide…"
En pièces jointes, un article du Monde et une dépêche de Yahoo annonçant la décision du ministère des Affaires Etrangères d’accélerer la mise en place des passeports biométriques, première étape du projet Inès.
Attentats de Londres : à qui profite le crime? (1)
Les réactions des lecteurs sont nombreuses sur les attentats de Londres et surtout leurs origines. Aussi je me permets de mettre en ligne quelques réflexions reçues depuis 24h00.
"Les derniers attentats de Londres m’amènent à une
reflexion (qui est peut-être déjà partagée par d’autres analystes
mais je n’en connais pas).
financiers, ce qui rapporte beaucoup c’est l’information ANTICIPEE, FIABLE et
EXCLUSIVE sur un évènement qui va avoir un impact significatif (positif ou
négatif) sur le cours d’une valeur ou d’un groupe de valeurs : Si vous disposez d’une
telle information et que vous êtes à même d’intervenir au moment opportun,
sur les marchés financiers mondiaux votre fortune est faite.
?
islamistes (pour qui la cause de l’Islam passe après Mammon mais qui a dit que
c’était contradictoire ?, surtout pour financer le Jihad) : ils connaissent
quelques points d’entrée dans certains réseaux terroristes aves lesquels ils
passent l’accord suivant : "je vous donne 10 000 dollars pour vous aider à
financer le guerre sainte (voire qq appuis logistiques et matériels si besoin)
en l’échange de quoi je vous demande seulement de me prévenir 48h à l’avance de
la région et de l’heure des attentats : si vous respectez cela, je double la
prime après coup."
ANTICIPEE, FIABLE (ils sont sûrs par l’expérience démontrée de leur contact
sur le ‘marché’ du terrorisme) et EXCLUSIVE, ils
peuvent intervenir discrètement sur les marchés financiers (à coup de
pétro-dollars par exemple) pour investir par exemple dans les fameuses ‘valeurs
refuges’ lesquelles grimpent aussitôt connue la nouvelle de l’attentat et
les revendre avant qu’elles ne retombent du fait du ‘retour au calme
des marchés’.
(possèdées ou simplement gérées par les intéressés à travers des montages
bancaires divers et entrelacés pour limiter leur visibilité) peut conduire à des
profits colossaux en une journée :
et la cause a été servie (avec quelques implications politiques bien sûrs) et
cela a rapporté un joli magot à celui (qui seul d’ailleurs peut en
connaitre le montant) qui va, grand seigneur, verser son obole généreuse
aux frères pour financer la cause du Prophète et
les frais d’organisation de la prochaine attaque qui ne devrait pas coûter bcp
plus chère d’ailleurs.
refus aveugle de sa propre culture et de la volatilité des marchés
financier…"
Bush et les terroristes : illusion?
"Nous gagnerons la guerre contre les terroristes…Nous maintiendrons l’offensive, nous combattrons les terroristes à
l’étranger pour ne pas avoir à les affronter sur notre territoire. Nous
continuerons à les priver de bases arrières et de l’appui d’Etats voyous..."
Voici des paroles de Georges W Bush que l’on aimerait croire. Ceci dit, quelques questions viennent spontanément à l’esprit et risquent de transformer ce discours en effet d’annonce.
Le terrorisme a de multiples facettes. Ce qui est commun à tous les attentats, c’est la simplicité de la mise en oeuvre des explosifs, de l’approvisionnement des terroristes en matière dangereuse et la facilité avec laquelle un terroriste peut se fondre dans la foule, déposer son objet et tuer tant d’innocents. De plus, internet regrouille de sites ou toute les techniques terroristes, les filières d’approvisionnement sont mises en plein jour. Mais, comme nous l’a démontré l’Italie ce matin, les gouvernements veillent.
Mais surtout, les pays occidentaux sont à la fois si vulnérables et si "infiltrés" par des terroristes en puissance, entraînés dans les camps afghans, aguerris en Tchétchénie ou en Irak qu’il n’est sans doute plus la peine d’aller guerroyer si loin de ses frontières.
D’autant que les armées occidentales sont en surchauffe :
les Américains partent en Afghanistan ou en Irak pour des séjours d’un an. Certes, la longueur de ces missions permettent d’acquérir de l’expérience. Mais cette durée a été fixée parce que l’armée américiane ne peut pas fournir autant d’hommes que le souhaitent les politiques. Elle connaît en effet de gros soucis de recrutement. Des appelés? Sans parler de l’opinion publique qui condamne de plus en plus l’intervention en Irak…
Les Britanniques payent une facture très élevée pour soutenir leurs amis d’outre-Atlantique en Irak et n’y augmenteront pas leur contingent de sitôt.
L’Espagne et l’Italie ont retiré les leurs.
La France ne peut fournir d’unités tant elle est accaparée par les Balkans et la Côte d’Ivoire.
Alors qui envoyer? Pour se battre où? Contre qui? Comment reconnaître dans la population des terroristes en puissance? Délaisser la sécurité intérieure au profit de missions lointaines, coûteuses voire douteuses? Le problème n’est pas simple : la quadrature de l’axe du mal semble se compliquer…
Premier ministre irlandais : “Toute l’identité européenne se fonde sur le christianisme”
Le Premier Ministre irlandais, Bertie Ahern, a rencontré Benoît XVI au Vatican. cette audience privée l’a particulièrement ému : "L’audience privée avec le Saint-Père m’a fait énormément plaisir du point de vue personnel comme en tant que chef du gouvernement irlandais".
Très marqué par la personnalité du Pape, il déclare : "Mon impression est, à chaud, qu’il est une personne profondément
humble, sereine, une personne avec laquelle on parle volontiers, qui
expose ses idées de façon très claire, avec une conviction profonde".
Les thèmes abordés furent les tâches futures de l’Eglises, l’Europe et l’Irlande. A propos de l’Europe, Bertie Ahern dit : "Toute l’identité européenne – nous en avons débattu pour la
Constitution – se fonde sur le christianisme… je crois que la contribution du Saint-Siège et surtout du
pape, qui s’est tellement engagé dans ce domaine, puisse aider à
construire un rapport neuf qui nous aide dans notre engagement à unir
l’Europe, à instaurer ces bons rapports civils que nous pouvons tous
avoir, défendre ce fondement de valeurs qui nous vient du concile
Vatican II".
Attentats de Londres : la suite en Italie
La police italienne a arrété 142 personnes, dont 83 immigrés illégaux, dans un vaste coup de filet à Milan, capitale économique du pays. On ne mène pas une enquête aussi promptement. Le ministère italien de l’Intérieur devait veiller au grain depuis quelques temps.
De plus, Berlusconi a annoncé le retrait de ses troupes d’Irak à compter de septembre 2005.
Les premiers secousses après l’attentat…
Le G8 et l’Afrique
Le texte de la déclaration sur l’Afrique est en ligne (pdf; à partir de la page 15.) La filiation de ce texte avec le travail de la "Commission sur l’Afrique" Blair est frappant.
L’engagement quantitatif d’aide supplémentaire à l’Afrique est de 25 milliards de dollars supplémentaires par an d’ici 2010 (p26.)
Ici, l’article du Figaro sur le sujet (qui se mélange d’ailleurs les pinceaux sur les chiffres.)
Schoenborn lève les ambiguïtés sur le “néo-darwinisme”
Dans une tribune publiée par le New York Times (et sa filiale le Herald Tribune),l’archevêque de Vienne Christoph Schoenborn réfute les tenants du néo-darwinisme qui revendiquent l’approbation de leurs théories par Jean-Paul II et le cardinal Ratzinger.
Certes, écrit le cardinal, Jean-Paul II a en 1996 dit que l’évolution était "plus qu’une simple hypothèse." Mais il remarque que le Pape n’avait pas défini le terme, et que d’autres déclarations indiquent qu’il n’entendait nullement par là approuver le dogme scientiste.
"L’évolution (…) dans le sens néo-darwinien – un processus spontané de variations aléatoires et de sélection naturelle" n’est pas vraie, écrit Schoenborn. "Tous système de pensée qui nie ou cherche à réfuter les preuves écrasantes, en biologie, d’une intelligence organisatrice est de l’idéologie, pas de la science."
Le cardinal cite une audience générale de Jean-Paul II en 1985 :
"Toutes les observations sur le développement de la vie mènent à une même conclusion. L’évolution des êtres vivants (…) présente une finalité interne qui suscite l’admiration. Cette finalité (…) forcent à déduire une Intelligence qui en est l’inventeur, le créateur."
Le grand Pape parti, le combat pour éviter le détournement de ses idées ne fait que commencer !
Act-Up à Notre Dame : du nouveau
La pétition qui fait suite à la violation de la cathédrale Notre-Dame de Paris par un groupuscule d’extrémistes d’Act-Up, rassemble à ce jour plus de 26 000 signatures. Des négociations sont en cours pour qu’elle puisse être présentée au ministre des cultes, monsieur Sarkozy.
Plus de 85 députés, adoptant la même position, ont signé la tribune parue dans Valeurs Actuelles.
A suivre…
Emmanuelli et la Pentecôte
Emmanuelli avait décidé de mainternir fermés les bureau du Conseil Régional des Landes le lundi de Pendtecôte. Le Préfêt le traîne devant les tribunaux!
Esbrouffe, réglement de compte personnel ou envie de montrer l’exemple à ses petits camarades?
Inutilité c’est sûr, vu comment cette loi a été appliquée le 16 mai dernier et l’orientation qu’elle prend!
Le G8 s’engage à aider davantage l’Afrique
Malgré les attentats d’hier, les chefs d’état et de gouvernement du G8, rassemblés en Ecosse ont, comme prévu, traité de l’aide au développement de l’Afrique.
Même si les documents officiels du G8 ne sont pas encore en ligne, les médias rapportent les engagements qu’ils ont pris : outre l’annulation de la dette de 18 pays pauvres, il s’agirait de "l’accès universel au traitement contre le SIDA et l’engagement pour une nouvelle force de maintien de la paix en Afrique." L’aide publique à l’Afrique sera doublé, pour être portée à 50 milliards de dollars par an (donc augmentée de 25 milliards. Je le précise parce que certains demandaient une augmentation de 50 milliards.) Les subventions agricoles seront à terme supprimées.
Ne s’agit-il que d’un effet d’annonce ? Ca ne serait pas la première fois : dans l’enthousiasme de l’an 2000, presque tous les pays développés s’étaient par exemple engagés, dans le cadre du Millénaire pour le développement, à porter à 0,7% de leur PIB l’aide aux pays pauvres, et une poignée l’a fait.
Il semble que la déclaration du G8 reste assez vague : elle ne fixe pas de date pour le doublement de l’aide publique, ni pour la très délicate question des subventions aux agriculteurs européens, américains ou japonais.
Les conclusions du G8 reprennent assez largement celles de la "Commission pour l’Afrique" qu’a présidée Tony Blair, détaillées dans un rapport intéressant. Intéressant parce que son ton rompt avec le "politiquement correct" tiers-mondiste. Il n’hésite pas à dénoncer les effets pervers d’une aide mal pensée; à "parler vrai" sur la corruption endémique de la majorité des pays africains, ou sur le poids des allégeances tribales et ethniques; à considérer les religions comme des "partenaires pour le développement."
Certes, d’autres choses plaisent moins : par exemple, pourquoi une commission prétendant parler de l’ensemble de l’Afrique ne comporte-t-elle que deux membres francophones (dont le catholique Camdessus) ? Blair n’instrumentalise-t-il pas l’Afrique dans sa lutte contre la politique agricole commune ? Et les références constantes à la parité, voire à la "santé reproductive" qui, dans le jargon de l’ONU, peut inclure l’avortement, laissent sceptique.
Mais au moins le débat sur l’Afrique est relancé, et dans des termes qui laissent la dialectique marxiste dans les poubelles de l’histoire.
PS : les éléments du discours de Chirac sont ici.
Délinquance sexuelle
Près de 20 220 personnes sont référencées dans le "Fichier judiciaire national automatisé des auteurs d’infractions sexuelles" en service depuis fin juin, qui inclut à la fois des délinquants condamnés et présumés. Ce fichier, réalisé dans le cadre de la loi Perben II (loi sur la grande criminalité), "a pour but d’éviter la récidive et d’accélérer la recherche des auteurs de ces infractions", a précisé M. Clément. "Grâce à ce nouvel instrument, la justice sera plus réactive et les Français mieux protégés". D’autre part, au 1er juillet, 60 925 personnes étaient incarcérées en France. La proportion est énorme… si toutefois les auteurs d’infractions sexuelles sont effectivement incarcérés ! Ce qui nous renvoie au problème de la récidive.
Mais le véritable problème n’est pas la récidive ou le manque de place dans les prisons françaises. Il est dans l’accroissement inquiétant des détraqués sexuels. Coïncidence troublante, cette proportion augmente à une époque où l’on banalise l’homosexualité, la pornographie, la femme-objet, le divorce, l’infantilisme… En refusant de promouvoir la famille, milieu propice à une saine éducation, les gouvernements successifs se font les complices des crimes sexuels.
Tariq Ramadan et le double aspect du Jihad
La réaction de Tariq Ramadan suite aux attentats de Londres est hautement significative: "Les auteurs de ces attentats sont des assassins, dont on ne peut ni accepter ni entendre les probables justifications au nom d’une idéologie, d’une religion ou d’une cause politique. Il faut que sur ce terrain nous fassions exactement le contraire de ce qu’ils veulent : nous devons promouvoir l’éducation, la connaissance mutuelle, le vivre ensemble établi sur des valeurs communes."
Ces propos sont exemplaires. Mais pas dans le sens qu’on est amené à le penser. Nous n’avons rien à voir avec ces gens-là, dit Tariq Ramadan, nous faisons même le contraire de ce qu’ils font, nous travaillons à une coexistence pacifique, en harmonie avec la société dans laquelle nous sommes. Il n’emploie pas le mot islam, car ce mot est commun aux terroristes et aux promoteurs du "vivre ensemble". Mais les terroristes ne sortent pas de nulle part. Ils fréquentent des mosquées, ils écoutent des imams, ils ont suivi les cours d’écoles coraniques – mosquées, imams et écoles qui ne sont aucunement condamnés comme déviants ou sectaires par quelque autorité que ce soit.
Le jihad est au cœur de l’islam. Le jihad n’implique pas de tuer partout et tout le temps les infidèles, mais il est une disposition d’esprit qui permet de passer à l’acte en certaines circonstances. En l’occurrence les circonstances sont évidentes : la Grande-Bretagne, qui participe à la guerre contre des musulmans en Irak et en Afghanistan, a mis fin à son modus vivendi avec les islamistes, et porté de rudes coups au "Londonistan" où les jihadistes se croyaient à l’abri de tout ennui tant qu’ils ne s’en prenaient pas à la société britannique. Le gouvernement a rompu l’accord, les jihadistes ont répliqué.
Ainsi l’islam gagne sur les deux tableaux, par un paradoxe pervers : les terroristes, en massacrant des populations, permettent aux islamistes ayant pignon sur rue de se poser en défenseurs de la démocratie, du vivre ensemble, et d’apparaître comme les bons musulmans qu’on doit accepter tels qu’ils sont. On a vu le même scénario en France lors de la crise des otages. Ces bons musulmans peuvent ainsi gagner la confiance des autorités et asseoir dans l’opinion l’image d’un islam paisible et ‘républicain’. En France, Sarkozy a créé le CFCM. Nul doute que le jour où le CFCM sera dissous (en raison de l’influence wahabbite grandissante par exemple), les musulmans pratiqueront le jihad d’une autre manière…
Ainsi endort-on l’opinion, pendant que les islamistes peuvent travailler à se renforcer et à gagner de nouveaux territoires sociaux. Or les islamistes ne sont rien d’autre que des gens qui savent et font savoir ce qu’il y a dans le Coran. A commence par l’obligation du jihad, qui peut revêtir de très nombreuses formes, éventuellement horribles, comme à Londres, ou éventuellement très subtiles, comme avec Tariq Ramadan.
Attentats, islamisme et médias
A l’heure où les services britanniques cherchent à traquer les responsables de l’attentat monstrueux d’hier, le grand mufti d’Arabie Saoudite clame haut et fort que l’Islam n’a rien à voir avec l’horreur des attentats.
L’Arabie Saoudite a t-elle des leçons d’humanité à donner? On peut en douter. Est-elle crédible quand elle parle de paix et d’amour entre les peuples? Il suffit de connaître son influence au Kosovo. On en oublierait presque que Ben Laden est saoudien… Quel gage de bonne foi pourrait donner l’Arabie Saoudite et les dignitaires du pays en aidant les Infidèles à arrêter ce terroriste!
Selon Jean-Gilles Malliarakis, les médias occidentaux ne devraient pas céder aux sirènes pro-islamique qui nient l’évidence par complaisance ou peur, deux armes que l’islamisme retournera contre le premier qui l’aura utilisé.
"La guerre est commencée depuis longtemps : il faut la gagner coûte que coûte".
Victoire prolife aux Etats-Unis
Le 26 septembre 2002 Dan McCullough, Eric Milton, Vo de Myh, et Christine Reeves distribuaient de la littérature pro-vie sur la voie publique, en face du lycée Millikan. Les quatre jeunes gens sont membres des Survivors of the Abortion Holocaust, une organisation protestante qui a pour mission de dévoiler la réalité de l’avortement sur les campus de Californie méridionale.
La police est intervenue pour leur signifier qu’ils enfreignaient la loi, le trottoir étant considéré comme propriété de l’établissement scolaire et le directeur, Jeffrey Cornejo, ne voulant pas d’eux ici. Menacés d’être arrêtés, trois d’entre eux se sont retirés sur le trottoir opposé, mais le jeune McCullough a refusé tout net et a finalement été embarqué. La police a également voulu confisquer à Eric Milton sa bande vidéo de l’incident. Devant son refus, nouvelle menaces pour lui et ses camarades et violence et menottage à l’encontre dudit Milton qui n’eut d’autre choix que de céder.
Le juge Edward Rafeedie a statué que l’école et la ville avaient violé les droits constitutionnels des défenseurs de la vie à la liberté d’expression, de mouvement et de propriété et les a condamnées à leur verser une indemnité de 130 000 dollars. (traduction : Bafweb)