Élections régionales dans le Brandebourg : le SPD devance de peu l’AfD qui confirme sa percée
Le parti social-démocrate allemand (SPD) a devancé de peu l’AfD dimanche, lors des élections régionales dans le Brandebourg.
Le SPD est crédité de 31 à 32% des suffrages à ce scrutin dans le Brandebourg, qui entoure la capitale Berlin dans l’est du pays, en nette hausse par rapport aux précédentes élections, contre 29 à 30% à Alternative pour l’Allemagne (AfD). L’AfD avait réalisé un score de 23,51 % en 2019.
Ce score traduit une nouvelle percée de la droite allemande, après deux scores records déjà pour elle lors de deux autres scrutins régionaux le 1er septembre, en Thuringe, que l’AfD avait remporté, et en Saxe, où elle était arrivée juste derrière les conservateurs.
Même les socialistes et les communistes avaient des discours plus durs que le RN aujourd’hui
Le RN, qui passe son temps médiatique à dire qu’il ne reviendra pas sur ce qui a été fait sur le plan sociétal et dont on se demande si, une fois au pouvoir, à part s’occuper des chats écrasés, il osera réformer la France, ferait bien d’écouter la teneur des discours sur l’immigration tenus par des gens de gauche :
Je me délecte de ces images d archives des années 80 . Même les socialistes et les communistes avaient des discours plus durs que le RN aujourd’hui . A l époque , les socialistes étaient au pouvoir et les communistes avaient plus de 20% aux élections . Les français voulaient d… pic.twitter.com/AxJp13Ip12
— Patricio Andolini 🇨🇵🇮🇹 🇮🇱 ⚡️PFM Soutien FDO⚡ (@Corleone040480) September 23, 2024
C’est tout ce qu’a trouvé Libération
Et c’est bien risible :
Oui ! Vous avez bien lu !
Le quotidien Libération,
- qui s’est réjoui de la victoire de Pol Pot qui a provoqué le génocide de 1,5 millions de cambodgiens
- qui a soutenu ouvertement la pédophilie
- qui a servi de poste restante au Front de libération des pédophiles.
- qui a eu dans sa rédaction un journaliste pédophile
se demande 27 ans après si Retailleau a été complice… d’une triche au jeu Intervilles.
Imaginez ce qu’auraient fait ces gens pendant la Terreur ou les purges staliniennes…
« On ne reviendra pas sur les sujets de société qui ont été énoncés » : LGBTXYZ, avortement, PMA, GPA…
A quoi sert donc Sébastien Chenu, élu député RN ? S’ils ont lâché sur tous ces points avant même d’arriver au pouvoir, comment pourront-ils tenir sur d’autres comme l’immigration le jour où ils y parviendront ?
📺 Droits LGBT, IVG, PMA, GPA, mariage homosexuel… Sébastien Chenu (RN) rappelle que « Marine Le Pen avait dit qu’il n’y a aucun sujet sur lequel nous reviendrons. On ne reviendra pas sur les sujets de société qui ont été énoncés »pic.twitter.com/mw8mr7uWoN
— TVL (@tvlofficiel) September 23, 2024
Le gouvernement libéral pro-UE polonais avoue violer l’Etat de droit et promet plus de purges dans les tribunaux… avec l’aval de Bruxelles
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
Les déclarations successives du premier ministre polonais Donald Tusk, ancien président du Conseil européen, faites les 6 et 10 septembre ont fait vivement réagir les milieux juridiques et médiatiques de son pays, avec des critiques qui viennent désormais y compris de milieux connus pour leur traditionnel soutien à l’actuelle coalition. En revanche, vu de Bruxelles, quand ce sont des libéraux pro-UE qui annoncent des mesures contraires à l’Etat de droit et à l’indépendance de la justice, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Le Premier ministre polonais Donald Tusk et son ministre de la Justice Adam Bodnar ont présenté le 6 septembre les prémisses d’un projet de loi concernant le statut des juges nommés après 2018.
Selon les dispositions prévues, seuls les juges dont c’était la première nomination après leur sortie de l’Ecole nationale de la magistrature et du parquet conserveront leur statut. Les juges qui ont été promus à des postes plus élevés au cours de cette période seront traités différemment. Les promotions d’une partie d’entre eux seront révoquées trois mois après l’entrée en vigueur de la loi. Ils seront alors réintégrés dans leurs fonctions antérieures. Ils pourront aussi faire l’objet d’une procédure disciplinaire. Une autre partie de ces juges devront , pour pouvoir continuer à statuer, assurer qu’ils regrettent d’avoir accepté leur nomination ou promotion à l’époque des gouvernements du parti Droit et Justice (PiS). Ils seront alors autorisés à réintégrer leur tribunal et pourront concourir à différents postes.
Le projet de loi annoncé, censé « rétablir l’État de droit » en purgeant le système judiciaire après les réformes de la justice introduites par les gouvernements Droit et Justice (votées par le parlement polonais en 2017), concernerait environ un tiers des juges polonais. Indépendamment de ce projet, depuis le début de l’année, le ministre de la Justice polonais Adam Bodnar a procédé à une vague de révocations et nominations à la tête des tribunaux les plus importants du pays, souvent en prenant des libertés avec la loi en vigueur. Le ministre Bodnar a également indirectement pris le contrôle du parquet après le changement illégal (sans l’accord requis du président de la République de Pologne) du procureur national.
Les propositions présentées le 6 septembre ont été soutenues par une partie de la communauté juridique, les médias pro-gouvernementaux laissant entendre qu’il s’agissait de l’ensemble de cette communauté. Cependant, un certain nombre d’organisations de juges, procureurs, avocats et juristes ont publié une déclaration s’opposant aux changements prévus, indiquant que la Pologne avait affaire à une attaque sans précédent contre l’indépendance judiciaire et l’indépendance des juges, allant même jusqu’à qualifier cette attaque de « coup d’Etat ».
Quand elle était dans l’opposition, la coalition aujourd’hui au pouvoir reprochait pourtant justement au PiS d’avoir mis à mal l’indépendance de la justice et par là-même de ne pas respecter l’Etat de droit et les « valeurs » européennes. Cette opposition libérale et de gauche en appelait alors, avec succès, à des sanctions de Bruxelles contre la Pologne. Or l’actuel projet censé « rétablir » l’Etat de droit et l’indépendance de la justice va lui-même clairement à l’encontre de la règle d’inamovibilité des juges inscrite dans la Constitution polonaise, mais il est vrai que Donald Tusk a ouvertement déclaré quatre jours plus tard, le 10 septembre, que la démocratie libérale devait, pour se défendre, être prête à ne pas respecter les règles de l’État de droit.
Mais pourquoi se retenir, alors que cette approche semble bénéficier du soutien de Bruxelles. Ainsi, par exemple, la vice-présidente de la Commission pour les Valeurs et la Transparence, Věra Jourová (très connue pour ses reproches à l’encontre de Viktor Orbán et de la précédente majorité parlementaire en Pologne concernant la démocratie et l’Etat de droit) a-t-elle félicité le ministre de la Justice polonais fin août, lors d’un colloque organisé par le maire de Varsovie (qui est du même parti libéral pro-UE Plateforme civique que Donald Tusk) , en ces termes : « Adam, tu te débrouilles très bien à ton poste. Tu essayes de réparer l’institution judiciaire. J’ai confiance en toi, parce que tu n’as pas peur de perdre ta popularité. »
Voici donc le contenu de la déclaration commune d’un groupe d’associations de juges, procureurs et organisations juridiques polonaises après l’annonce des purges à venir dans les milieux judiciaires polonais :
Position commune des cercles juridiques polonais du 9 septembre 2024 sur les annonces du Premier ministre et du ministre de la Justice à propos des prémisses d’un projet de loi qui conduira à la rétrogradation d’une partie des représentants du troisième pouvoir et à leur élimination de la profession judiciaire.
Nous, les représentants de la communauté juridique polonaise, protestons fermement et avec la plus grande indignation contre les annonces du Premier ministre et du ministre de la Justice concernant les répressions, y compris les rétrogradations et les expulsions de la profession, à l’encontre d’un groupe d’environ 3500 juges de la République de Pologne.
Les prémisses du projet de loi présentées le 6 septembre 2024 par le Premier ministre Donald Tusk et le ministre de la Justice Adam Bodnar constituent une attaque inadmissible de l’exécutif contre l’indépendance du pouvoir judiciaire et l’autonomie des juges en Pologne. En effet, sous le couvert du rétablissement de l’État de droit, le gouvernement entend violer le principe constitutionnel de l’inamovibilité des juges et, par le biais d’une procédure de vérification, faire en sorte que le maintien en fonction de nombreux juges constitutionnellement nommés dépende directement des décisions des politiciens du gouvernement.
Les systèmes démocratiques des États européens reposent sur le principe de la séparation des trois pouvoirs, élaboré au XVIIIe siècle. Selon ce principe, le pouvoir judiciaire est l’égal des pouvoirs législatif et exécutif et en est indépendant, et les juges eux-mêmes doivent pouvoir agir de manière autonome dans leurs actes judiciaires. La Constitution de la République de Pologne, adoptée par l’Assemblée nationale [en Pologne : l’assemblée réunissant les membres de la Diète et du Sénat, NdT] le 2 avril 1997, a également été élaborée sur ces bases.
Le 6 septembre 2024, les représentants de l’exécutif, représentés par le chef du gouvernement polonais Donald Tusk et le ministre de la Justice Adam Bodnar, ont annoncé une purge sans précédent du système judiciaire, impliquant la radiation de la profession judiciaire ou la rétrogradation de certains juges, en adoptant le critère arbitraire de la date à laquelle ils ont obtenu leur nomination judiciaire.
Ce faisant, l’exécutif annonce la différenciation arbitraire, en sous-catégories stigmatisantes et selon un critère discriminatoire, de la situation juridique des juges qui ont reçu des nominations judiciaires présidentielles après 2017. Pour certains d’entre eux (les assesseurs des tribunaux), il a été annoncé qu’il n’y aurait plus de pression de l’exécutif, tandis que d’autres sont menacés de procédures disciplinaires devant des commissions collégiales spécialement créées par l’exécutif.
Le gouvernement a l’intention d’exiger d’une grande partie des juges des actes formels d’obéissance à l’exécutif (sous la forme d’une autocritique appelée « contrition active » par le ministre de la justice) comme condition pour rester dans le corps judiciaire.
La soumission des juges à l’autocritique ne fera que donner un caractère illusoire aux attributs professionnels que sont l’indépendance et l’autonomie. Les citoyens polonais – en particulier dans les litiges avec les autorités publiques – perdront sans nul doute confiance dans l’administration de la justice exercée par ces arbitres soumis.
L’exigence par le ministre de la Justice d’un acte de contrition de la part des juges , sous la forme d’une « contrition active » – une institution tirée des normes du droit pénal et destinée aux criminels dociles – doit être lue comme un chantage évident, conduisant à une violation de l’indépendance de la justice. Il en résultera que seuls pourront rester dans la profession judiciaire ceux qui acceptent cette violation de la Constitution et leur dépendance à l’égard de l’exécutif.
La justification donnée pour de telles mesures et pour cette obligation faite aux juges de se soumettre à une autocritique vis-à-vis du Premier ministre, du ministre de la Justice et de la commission collégiale qui sera créée par l’exécutif, est la remise en question par le gouvernement polonais actuel des procédures de concours pour les postes judiciaires ouverts après 2017. Pourtant, ces procédures n’ont pas seulement été caractérisées par une transparence jusqu’alors inconnue en Pologne, mais ont surtout été basées sur des procédures définies par la loi. Et en fin de compte, les nominations judiciaires sont effectuées par le président de la République de Pologne, qui exerce ainsi sa prérogative constitutionnelle exclusive.
L’histoire des systèmes de gouvernement civilisé des États européens ne connaît pas de tentative aussi arrogante et autocratique, après la Seconde Guerre mondiale, de subordonner les cercles judiciaires et le troisième pouvoir à l’exécutif. Les solutions proposées contredisent non seulement les fondements de la Constitution polonaise, mais aussi les normes civilisationnelles dont découlent les « valeurs » de l’Union européenne. La domination de l’exécutif sur le judiciaire est typique des satrapies et des dictatures. C’est dans cette direction que pousse aujourd’hui l’activité du gouvernement polonais.
Cette activité de l’exécutif aura pour effet non seulement la commission d’un délit constitutionnel, dont les responsables auront un jour à répondre devant le tribunal d’État [l’équivalent polonais de la Cour de justice de la République, NdT], mais aussi un préjudice grave au fonctionnement de l’État polonais.
L’acte de contrition exigé des juges, en tant que reconnaissance de la domination et de la suprématie de l’exécutif sur le judiciaire, n’a pas de précédent depuis la dictature communiste. C’est pendant la terreur stalinienne, tant en Union soviétique qu’en Pologne occupée par les Soviétiques, que les caractères ont été brisés et forcés à être fidèles à l’idéologie du parti en se soumettant à une « autocritique », généralement devant des commissions créées à cet effet.
L’histoire des Polonais réprimés pour leurs activités dans la dissidence ne peut être perdue de vue en matière de fonctionnement du système judiciaire polonais. Dans ce contexte, nous attirons l’attention sur les dispositions de la loi du 23 février 1991 sur la reconnaissance de la nullité des jugements rendus contre des personnes réprimées pour des activités en faveur de l’existence indépendante de l’État polonais. Cette loi est toujours en vigueur dans l’ordre juridique polonais. Des procédures fondées sur ses dispositions sont encore en cours en ce qui concerne des décisions prises par les autorités judiciaires entre le 1er janvier 1944 et le 31 décembre 1989 à l’encontre de personnes ayant agi en faveur de l’indépendance de la Pologne.
Des juges concrets sont à l’origine de ces décisions et il ne leur a jamais été demandé de rendre des comptes. Ils n’ont pas non plus fait l’objet d’une procédure de vérification. Même dans ces cas, aucune autocritique ou autre acte d’expiation n’était exigé de ces personnes.
Non seulement les purges annoncées, c’est-à-dire la rétrogradation des juges et leur retrait de la fonction publique, sont-elles contraires à la règle constitutionnelle d’inamovibilité des juges, mais elles plongeront l’ensemble du système judiciaire dans le chaos pour des décennies. Dans certains tribunaux et pour certaines catégories d’affaires, les intéressés attendent déjà depuis des années une date d’audience.
Nous constatons avec regret et inquiétude que les annonces du gouvernement concrétisent les revendications les plus radicales, exprimées jusqu’à présent dans le cadre du combat politique et dans les médias. Des groupes de juges connus pour leur activisme politique, y compris ceux regroupés dans les associations Themis et Iustitia, sont activement impliqués dans le processus de normalisation de cette forme particulière de coup d’État. Il est significatif que parmi les juges qui approuvent l’attaque annoncée contre l’indépendance des tribunaux et l’autonomie des juges se trouvent des personnes salariées du gouvernement qui occupent actuellement des postes importants au sein des structures du ministère de la justice.
Le lundi 9 septembre 2024
Pour l’Association indépendante des procureurs Ad Vocem à Jaworzno
Andrzej Golec, procureur
Pour l’Association nationale des juges polonais Sędziowie RP à Cracovie
Zygmunt Drożdżejko, juge
Pour l’Institut Ordo Iuris pour la culture juridique à Varsovie
Jerzy Kwasniewski, avocat
Pour l’association de juristes « Prawnicy dla Polski » à Tarnowskie Góry
Łukasz Piebiak, juge
Pour le Séminaire d’axiologie de l’administration à Varsovie
Krzyszof Wąsowski, avocat
La Géorgie, cet Etat républicain devenu démocrate
Lu dans Conflits cette analyse sur un swing state en phase de sinistrisation :
[…] À la fin des années 1980, 70 % des Géorgiens étaient blancs non hispaniques. Cette catégorie ne représente plus que 51 % aujourd’hui. Les Latinos quasi absents sous Reagan dans cet État forment aujourd’hui 10 % de la population. En l’espace de dix ans à peine, le Peach State a gagné un million d’habitants principalement dans les grandes agglomérations. Toute bataille électorale se gagne désormais dans les comtés pourpres où les gens qui sont identifiés, au moment du recensement, comme blancs sont les cibles de toutes les convoitises politiques.
En 2020, Donald Trump a sans doute payé son langage outrancier à l’égard des femmes et des minorités dans cet État, l’obligeant en 2024 à corriger le tir s’il veut, cette fois-ci, sécuriser le gain des 16 grands électeurs de Géorgie. Les femmes de banlieue (le fameux segment des suburban women, aussi appelées soccer moms, de ce surnom qui moque les mères de famille au service de leurs enfants au volant de leur minivan) sont inquiètes sur des sujets tels que l’avortement ? Trump fait marche arrière et laisse les États libres de décider de la législation en la matière. Elles craignent qu’on enseigne la théorie du genre à leurs enfants ? Le même Trump promet une chasse au wokisme dans les manuels scolaires et du nettoyage idéologique dans les salles de profs et les toutes puissantes associations de parents d’élèves. Les minorités, qui pèsent davantage aujourd’hui dans ce coin d’Amérique de l’est du Mississippi, autrefois place forte de l’esclavage, que jamais auparavant, peuvent faire et défaire des carrières nationales. Si les républicains courent autant – et avec de très notables succès, jamais vus depuis Nixon – derrière le vote des Noirs, la Géorgie y est pour beaucoup. Stacey Abrams, vedette du Parti démocrate, Afro-Américaine de type enragée contre le trumpisme, s’était lancée dans la course gouvernatoriale en 2022 face à George Kemp, un républicain peu compatible lui-même avec l’ex-président des États-Unis. Il faut remonter à 1994 pour qu’un maire blanc soit élu à Atlanta. Toujours en 2022, la course sénatoriale a opposé pour la première fois de l’histoire de la Géorgie deux noirs, Raphael Warnock, le sénateur sortant démocrate, mis en ballottage par une ex-star du football afro-américaine, totalement novice en politique et lancée par Trump lui-même, Herschel Walker… Au deuxième tour, seules 100 000 voix les ont séparés (encore ce nombre fatidique !), alors même que Walker avait mené une campagne dont l’amateurisme était si risible qu’il a embarrassé jusque dans les rangs républicains. De la participation de la population noire aux élections et notamment des jeunes Afro-Américains nouvellement installés en Géorgie (ce que les Américains appellent The New Great Migration, soit le retour de descendants de noirs immigrés au début du xxe siècle de la Géorgie vers la Californie ou les États du Nord sur la terre de leurs ancêtres) dépendra en grande partie le sort de l’Amérique.
Le meurtre d’Ahmaud Arbery, en 2020, un jeune Noir de 25 ans, tué dans un quartier de Brunwsick, dans le sud de l’État, par trois Blancs, au cours d’une chasse à l’homme filmée, qui l’avaient pris pour un cambrioleur, avaient incité la jeunesse noire à se mobiliser… Depuis, les républicains qui gouvernent l’État ont radicalement changé les règles de vote, parmi les plus drastiques en Amérique…. La loi, connue sous le nom de SB202, rend plus compliqué le processus, imposant un strict contrôle des pièces d’identité des électeurs, mais également des dispositions aussi limitatives que l’interdiction de donner aux citoyens de l’eau ou de la nourriture à moins de 8 mètres de la queue devant les bureaux de vote. Un détail qui pourrait être amusant, mais ces files d’attente peuvent être gigantesques dans les comtés suburbains où la population noire est la plus importante, de quoi décourager certains électeurs : il fait encore chaud en Géorgie en novembre. Suffisant peut-être pour racler, ici et là, les 12 000 voix qui ont manqué à Donald Trump il y a quatre ans. Autre mécanisme prévu par la SB202 : une hotline pour dénoncer, en direct, des fraudes potentielles. Ce numéro gratuit pourrait ralentir les décomptes et créer un suspense supplémentaire dans un État qui, en matière d’incertitude, est déjà autosuffisant.
20e Marche pour la vie à Berlin
La « Marche pour la vie » a eu lieu le 21 septembre à Berlin. Mgr Rudolf Voderholzer, évêque de Ratisbonne, y a participé avec Mgr Hanke, évêque d’Eichstätt, et plusieurs évêques auxiliaires. Protéger la vie est l’une des tâches premières des chrétiens.
La présidente de l’association Lebensrecht, Alexandra Linder, a critiqué le fait que « le nombre de naissances est en baisse et le nombre d’avortements en hausse ». Dans le même temps, des milliers de femmes doivent chercher une place dans les maternités, dont le nombre ne cesse de diminuer. « Nous voulons une société qui affirme la vie », a déclaré Linder.
Le représentant du pape en Allemagne, l’archevêque Nikola Eterovic, a expliqué dans un mot de bienvenue que la « Marche pour la vie » réunissait des personnes de bonne volonté de différentes religions, confessions, visions du monde et courants politiques pour une déclaration pacifique : « Chacun est voulu, chacun est aimé, chacun est nécessaire ! »
La membre de l’AfD Beatrix von Storch participait à la manifestation, ainsi qu’un partisan de Trump, Pablo Munoz Iturrieta, et un proche du président argentin Javier Millei. Des ballons et des panneaux portant des inscriptions telles que « La vie est belle » ou « Les droits des femmes commencent dans le ventre de leur mère » ont été distribués.
Les pro-vie critiquent notamment les mesures prises par le Bundestag en juillet visant à empêcher les opposants à l’avortement d’approcher les femmes enceintes autour des avortoirs. Une minute de silence a été observée pour tous les « enfants avortés ».
Selon la police, le cortège a rassemblé jusqu’à 2000 manifestants. Les organisateurs parlaient de 4500 à 5000 personnes.
Le cortège a été perturbé par des hystériques de l’avortement. Peu après 16 heures, Mgr Matthias Heinrich, évêque auxiliaire de l’archevêché de Berlin, a chanté des cantiques à la porte de Brandebourg, une vingtaine de personnes ont envahi la scène, se sont emparés du micro et ont perturbé le programme en criant : « My body, my choice, raise your voice ! » Plusieurs policiers ont empêché les contre-manifestants de déployer une banderole rouge sur la scène.
#b2109 Aktivist:innen stören Abschlusskundgebung fundamentalistischer Christen in Berlin – das bringt die selbst ernannten “Lebensschützer” in Rage. Mehr zum Marsch der Abtreibungsgegner:innen bei @TspBerlin pic.twitter.com/VkE7Lwb3H0
— Dominik Lenze (@DominikLenze) September 21, 2024
La police a arrêté 17 manifestants qui avaient tenté de prendre d’assaut la scène. Auparavant, une personne avait été arrêtée pour avoir jeté une bouteille remplie d’acide butyrique sur une voie de circulation.
En parallèle une autre marche pour la vie se déroulait à Cologne.
L’affaire de Pau soulève la question du recrutement des enseignants dans les établissements privés sous contrat
Dans France catholique, Véronique Jacquier revient sur la suspension du directeur de l’école catholique de Pau (qui a aussi donné un entretien à cet hebdomadaire) :
La sanction qui touche Christian Espeso, le directeur de l’Immaculée-Conception de Pau, si elle était confirmée, pourrait faire jurisprudence et porter atteinte à la liberté de l’enseignement. Certes, la rectrice de l’académie de Bordeaux, Anne Bisagni-Faure, appelle à ne pas généraliser une situation particulière, mais un représentant du syndicat FEP-CFDT insiste sur le fait que
« personne ne peut se soustraire au respect du contrat d’association avec l’État. Sinon, c’est du hors-contrat »…
Adoptée en 1959, la loi Debré garantit l’existence de l’enseignement privé à côté de l’enseignement public. Elle légitime la liberté d’enseignement comme « l’expression d’une liberté essentielle », selon les mots de Michel Debré devant les députés. Dans la loi, n’est pas inscrit le « caractère spécifique » de l’enseignement religieux, mais son « caractère propre », car « leur enseignement est soumis au contrôle de l’État » et « doit être donné dans le respect total de la liberté de conscience des élèves » (article 1, alinéa 4). Pour Christian Espeso,
« les syndicats tordent aujourd’hui l’esprit et la lettre de cette loi au nom de la laïcité en faisant de la liberté de conscience l’expression d’une négation du champ religieux. Quant à la liberté pédagogique, nous avons l’obligation de traiter le programme, ce que nous faisons, mais rien ne nous interdit d’en faire plus ».
Sénateur LR des Pyrénées-Atlantiques, Max Brisson a apporté son soutien à Christian Espeso sur le réseau social X :
« L’autorité académique, écrit-il, a cédé aux injonctions des syndicats les plus idéologues qui sont animés d’une vision militante et déformée de ce qu’est la laïcité dans notre pays. »
Laïcisation du personnel enseignant
Cette affaire soulève également la question du recrutement des enseignants dans les établissements privés sous contrat. Les quatre professeurs à l’origine des accusations portées contre Christian Espeso exerçaient avant son arrivée dans le groupe. Depuis les accords Lang-Cloupet du 11 janvier 1993, les maîtres du privé sont recrutés sur les mêmes critères que ceux du public en passant un concours appelé CAFEP – Certificat d’aptitude aux fonctions d’enseignement dans les établissements d’enseignement privé du second degré sous contrat. L’État nomme ensuite les enseignants dans un établissement avec l’accord du directeur. Les concours de recrutement du privé organisés par l’État entraînent de fait une laïcisation du personnel. La religion catholique est devenue un critère marginal dans l’embauche des professeurs.
Ils ont osé
Comme il est trop difficile d’expulser les OQTF ou d’assurer la sécurité des Français au quotidien (sauf en s’en donnant les moyens comme durant les JO), plusieurs zones de France expérimentent l’interdiction des couteaux !
Depuis le 17 avril 2024, toute personne transportant ou portant un couteau de type Opinel ou Laguiole sans motif légitime risque une amende forfaitaire délictuelle (AFD) de 500 euros. Le paiement de l’amende entraîne automatiquement une inscription au Fichier national des personnes interdites d’acquisition et de détention d’armes (Finiada), et s’inscrit au casier judiciaire.
Cette mesure est expérimentée notamment à Bobigny, Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Pontoise, Rennes, Saint-Étienne, Toulouse et, depuis le 2 mai, à Paris.
Elle s’inscrit dans un contexte d’augmentation des attaques au couteau en France ces dernières années. Comme pour les frontières – on préfère multiplier les barrières et les digicodes plutôt que de contrôler ls flux d’immigrés – ce sont encore les libertés individuelles qui sont restreintes.
Le Cardinal Van Thuan, un résistant face au communisme
Aymeric Pourbaix recevait samedi Anne Bernet, spécialiste de l’Histoire de l’Eglise :
130 000 euros de plus pour SOS Méditerranée
Vendredi, le conseil municipal de Marseille a voté l’attribution d’une subvention à l’ONG SOS Méditerranée qui profite du trafic d’immigrés en mer.
La délibération portait le numéro 58 mais le maire DVG de Marseille, Benoît Payan, a décidé d’ouvrir le conseil municipal sur ce sujet. En raison du risque de voir la justice annuler une précédente subvention à SOS Méditerranée, accordée en 2021, la ville de Marseille a voté le retrait de cette dernière, avant de proposer d’attribuer une nouvelle subvention de 130.000 euros.
Le RN Bernard Marandat a dénoncé :
Vous voulez toujours plus de migrants ! SOS Méditerranée favorise les flux de migrants, les mafias de passeurs et donc augmente le nombre de morts en Méditerranée.
Et Stéphane Ravier a ajouté :
«Quand on vient d’un pays en guerre, on la fait, on défend son pays, on ne laisse pas dans son pays femmes et enfants bénéficier des acquis sociaux». «Et si vous n’êtes pas content, Monsieur Jibrayel, vous qui avez le cœur en bandoulière, accueillez chez vous les clandestins ! À Marseille, il n’y a plus la place.»
L’ARGENT DES MARSEILLAIS DOIT RESTER AUX MARSEILLAIS !
J’Intervenais hier au conseil municipal de Marseille à propos d’une subvention de 130.000€ à SOS-Méditerranée.
Merci pour vos partages.
Pour ne rien manquer de mon actualité : https://t.co/Ig4cMhoxFB pic.twitter.com/GZo2i7t1We
— Stéphane Ravier (@Stephane_Ravier) September 21, 2024
Le LR Pierre Robin estime «qu’il y a d’autres priorités», arguant que la subvention à SOS Méditerranée a connu une hausse de «400% en quatre ans» !
La subvention a été adoptée avec les seules voix de la gauche.
Non-discrimination, neutralité, ces arguments fallacieux et relativistes pour disqualifier toute volonté de transmettre la foi catholique
Editorial d’Aymeric Pourbaix dans France catholique :
On s’inquiète, à juste titre, de l’augmentation du nombre d’actes antichrétiens en France – deux par jour en moyenne en 2023 –, et, parmi eux, des incendies d’église comme dernièrement à Saint-Omer. Certes, tous ne sont pas d’origine criminelle : 14 sur 26 le sont, pour les six premiers mois de 2024, selon l’Observatoire du patrimoine religieux. Mais leur accumulation et les images poignantes qui les accompagnent créent un sentiment d’abandon de notre héritage, « une angoisse identitaire », selon les mots de la sénatrice Valérie Boyer…
Pourtant, qui se soucie d’autres incendies bien plus ravageurs encore, ceux qui se produisent dans les âmes du fait de la volonté de faire table rase du passé, de nier la loi naturelle, et surtout, de fermer l’accès à la source divine de la connaissance, de l’amour et de la beauté ? Faudra-t-il un jour classer cela sous le registre du « patrimoine immatériel » pour qu’il soit protégé ?
La France n’est pas le seul pays concerné par ces attaques. En Grande-Bretagne, où selon la loi, les écoles financées par l’État sont tenues au respect des « traditions religieuses (…) principalement chrétiennes », le gouvernement travailliste s’est vu récemment reprocher de marginaliser l’importance de l’éducation religieuse, au nom d’une prétendue « non-discrimination »…
Non-discrimination. Neutralité. Ce sont les mêmes arguments fallacieux et relativistes qui prévalent en France, dans l’enseignement comme à Pau récemment, dans les médias ou en politique, pour disqualifier d’emblée toute parole ou volonté de transmettre la foi catholique.
Or le catéchisme ne peut pas être juste un saupoudrage, un vague supplément d’âme sur une morale tout humaine – ce qui n’est déjà pas si mal, pourrait-on dire. Sauf que l’enjeu n’est pas du ressort du moralisme, mais du salut. Et de la formation des âmes dans cet objectif. Pie XI, dans son encyclique Divini illius Magistri – L’éducation chrétienne des enfants (1929) –, dénonçait déjà « le naturalisme pédagogique qui (…) tend à amoindrir l’action surnaturelle du christianisme dans la formation de la jeunesse ».
C’est d’ailleurs l’une des failles de l’éducation dite « positive », qui commence à être remise en cause pour l’absence de limites qu’elle impose à l’enfant : son oubli du péché originel, et dont le seul remède est la Croix. Éduquer, faire grandir, implique de renoncer à un christianisme trop facile, dans l’air du temps.
Enseignement explicite de la foi
C’est pourquoi, affirmait récemment un curé à ses paroissiens, l’enseignement de la foi doit se faire de manière « explicite », et non par des « discours inconsistants ». Ainsi y exhortait saint Paul, enjoignant son disciple Timothée d’« interdire à certains de dévier dans leur enseignement, ou de s’attacher à des récits mythologiques » (1 Tm 1, 3-4).
Il s’agit donc, pour ce bon prêtre, de verser dans les âmes « de bonnes semences, c’est-à-dire la Lumière de la foi et non pas nos opinions ou de pseudo-connaissances ». Mais pour cela, ajoutait-il finement, il ne faut pas douter soi-même « de la valeur de notre foi reçue à notre baptême, de sa puissance et de sa cohérence interne » ! La soif des jeunes est immense, il suffit de voir la hausse du nombre de catéchumènes. À nous d’être à la hauteur !
Avoir un chromosome en plus n’empêche pas les vocations
Paris Match consacre sa Une aux Petites soeurs disciples de l’Agneau, religieuses de l’Indre, porteuses de trisomie. Extrait :
Le droit naturel face à la modernité
Dans France Catholique, Gérard Leclerc évoque le nouvel ouvrage de Philippe Pichot-Bravard sur Le Droit naturel :
Non, l’essai que Philippe Pichot-Bravard vient de publier sur le droit naturel n’est pas dévolu au seul public spécialisé dans les études de philosophie du droit. Car le sujet de son travail est au cœur même de nos problèmes civilisationnels. Ainsi qu’il l’écrit dans sa conclusion : « Le respect effectif du droit naturel est la première condition de l’existence et de la consistance d’un État de droit digne de ce nom. » Tout ce qui ressort de ce qu’on appelle « les réformes sociétales » relève d’un choix anthropologique fondamental, dont les données s’enracinent dans l’histoire de la pensée et ne se comprennent qu’en relation avec les ruptures philosophiques qui ont suivi la période scholastique, dominée par la synthèse accomplie par saint Thomas d’Aquin.
Deux conceptions du droit
Nul ne s’est montré plus persuadé de la nécessité de revenir aux fondamentaux du droit que Benoît XVI. Pape théologien, il n’a cessé d’intervenir pour rappeler à quel point l’Église se montrait attachée à une certaine tradition intellectuelle. Ce fut le cas, notamment, lors d’un discours prononcé au Bundestag, le 22 septembre 2011 :
« Contrairement aux autres grandes religions, le christianisme n’a jamais imposé à l’État et à la société un droit révélé, un règlement juridique découlant d’une Révélation. Il a au contraire renvoyé à la nature et à la raison comme vraies sources du droit. »
Et de rappeler que saint Paul, le premier, dans sa lettre aux Romains, avait affirmé que les païens, méconnaissant la Loi – la Thora d’Israël – se rapportaient à une loi inscrite dans leur cœur, celle qui s’exprimait à leur conscience.
Déjà, le cardinal Ratzinger avait collaboré à la grande encyclique de Jean-Paul II, Fides et ratio. Il y était montré l’importance de l’accord décisif entre la foi chrétienne et l’héritage de la Grèce. Cet héritage, Philippe Pichot-Bravard le définit dès le début de sa réflexion. Deux conceptions du droit se sont toujours opposées : celle qui le considère comme « l’expression de la volonté de ceux qui exercent le pouvoir » et celle qui insiste sur sa finalité.
« Cette école estime que […] les lois promulguées ne sont légitimes qu’à condition d’être équitables, à la condition de respecter les principes de droit qui échappent à la volonté des hommes et qui sont le reflet d’un ordre naturel objectif, à la condition de respecter la nature de l’homme, de respecter ce qu’Aristote appelle “la justice naturelle”. »
Déconstruction
Or, la modernité s’est largement démarquée de cette conception, notamment à partir du XVIIe siècle. Pour Grotius (1583-1645), universitaire hollandais protestant, « le droit n’est pas l’art d’attribuer à chacun la part juste ; il est le pouvoir d’un individu sur une chose. » Le droit fut dès lors centré sur le sujet au lieu d’être centré sur le juste. De là son caractère individualiste, qui ne résulte pas de l’observation du réel dans la ligne aristotélicienne.
On pourrait parler de déconstruction de la nature humaine souvent complétée d’une volonté de « régénération », l’homme n’étant plus « qu’une petite machine réagissant aux sensations perçues de façon utilitariste » et « un animal qu’il est permis et même souhaitable de rééduquer pour son bonheur et le bonheur de la société ».
Qu’en est-il alors du prestige de ce qu’on appelle avec respect « les droits de l’homme » ? Encore faudrait-il s’entendre sur ce qu’est cet homme. Tant vaut une anthropologie, tant valent les droits. La fameuse déclaration des Nations unies, élaborée dans le climat de la défaite nazie, se distingue par une double inspiration libérale et chrétienne, dont l’ambiguïté sera à l’origine des dérapages dont nous sommes les témoins aujourd’hui.
En un mot, cet essai relativement bref de Philippe Pichot-Bravard est en fait le fruit d’une impressionnante érudition et se signale par la pertinence de ses références et surtout l’actualité de sa pensée.
“Il faut couper les pompes aspirantes pour dire au monde entier que la France ne peut plus accueillir toute la misère du monde.”
Emission Face à Philippe de Villiers, sur CNews, de vendredi dernier :
Promotion de rentrée sur les puzzles « L’Annonciation » et « La Visitation » : apprenez l’Histoire Sainte en jouant !
Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.
En ce mois de septembre, quoi de mieux que de combiner apprentissage et amusement pour nos enfants ? Cette année, nous vous proposons une offre exceptionnelle sur deux puzzles incontournables : l’Annonciation et la Visitation. Ces puzzles, destinés aux enfants à partir de 6 ans, ne sont pas seulement des jeux, mais aussi des outils pédagogiques qui plongent les petits dans l’univers fascinant de l’Histoire Sainte.
Des puzzles ludiques et éducatifs
Chacun de ces puzzles comporte 104 pièces, parfaitement adaptées aux petites mains des enfants. Leur mission est simple : reconstruire les scènes emblématiques de l’Annonciation, moment où l’ange Gabriel annonce à Marie qu’elle deviendra la mère de Jésus, et de la Visitation, rencontre entre la Vierge Marie et sa cousine Élisabeth.
Ces scènes sont représentées avec soin et dans des couleurs attrayantes, captant l’attention des enfants tout en leur permettant de découvrir ou redécouvrir des moments clés de la Bible, à leur rythme et de manière ludique.
Pourquoi opter pour ces puzzles ?
Un jeu intelligent : Ces puzzles ne sont pas seulement un passe-temps ; ils participent au développement cognitif des enfants en sollicitant la concentration, la mémoire et la réflexion. En assemblant les pièces, les enfants apprendront à analyser les formes et les couleurs, tout en découvrant l’histoire derrière chaque image.
Une approche douce de l’Histoire Sainte : Grâce à ces puzzles, l’Histoire Sainte se révèle à travers le jeu, ce qui permet aux enfants de se familiariser progressivement avec des récits importants de la tradition chrétienne.
Qualité et durabilité : Fabriqués à partir de matériaux robustes, ces puzzles sont conçus pour durer, résistant aux nombreuses heures de jeu que vos enfants y consacreront.
Offre de rentrée : une opportunité à ne pas manquer !
Pour cette rentrée, bénéficiez d’une promotion exclusive : 15€ au lieu de 19€ sur les puzzles « L’Annonciation » et « La Visitation » ! C’est l’occasion idéale pour offrir à vos enfants un jeu éducatif de qualité, tout en leur faisant découvrir les trésors de l’Histoire Sainte.
Ne manquez pas cette offre valable jusqu’à la fin du mois ! Rendez-vous sur notre boutique en ligne www.fabrefacio.fr pour en profiter et faire de cette rentrée un moment à la fois divertissant et enrichissant.
L’équipe de Fabrefacio
www.fabrefacio.fr
L’eugénisme à l’égard des handicapés en Belgique inquiète l’ONU
Le Comité des droits des personnes handicapées de l’Organisation des Nations Unies a publié un rapport sur la Belgique, portant sur la discrimination des personnes handicapées dans ce pays, et sur les lois pour aider les porteurs de handicap dans divers domaines.
Dans ce rapport publié le 5 septembre 2024, le Comité des droits des personnes handicapées constate avec « préoccupation » que la « perception négative des personnes handicapées » au sein de la société belge contribue au « niveau élevé d’interruptions sélectives de grossesse ». Le point 16 (b) est ainsi rédigé : [Le Comité note avec préoccupation]
« que les perceptions sociétales selon lesquelles les personnes atteintes du syndrome de Down [trisomie 21] ou d’autres déficiences ont moins de valeur que les autres personnes, contribuent au niveau élevé d’interruptions sélectives de grossesse à la suite de diagnostics prénataux du syndrome de Down ou d’autres déficiences ».
L’Institut européen de bioéthique rappelle que
« la perception négative des personnes handicapées qui entraîne un taux important d’avortements pour cause de trisomie est en pratique liée au recours généralisé au NIP-test comme méthode de dépistage en Belgique. Ce test sanguin, non invasif, est systématiquement proposé aux femmes enceintes, et par ailleurs entièrement remboursé par l’Etat belge. »
Le NIP-test ou test prénatal non invasif permet de dépister le syndrome de Down chez le fœtus par examen de l’ADN fœtal circulant dans le sang de la femme enceinte. Ce test, remboursé par la sécurité sociale belge depuis juillet 2017, a fait grimper les avortements en cas de dépistage positif. D’une part, parce que 80% des femmes enceintes ont recours au NIPT, et d’autre part, parce que plus de 95% des femmes qui reçoivent l’annonce de la trisomie de leur enfant décident de l’éliminer.
Le Comité donne ainsi aux autorités belges la recommandation suivante :
« Veiller à ce que les futurs parents soumis à un dépistage prénatal reçoivent des informations complètes et des conseils non directifs qui n’encouragent pas les stéréotypes sur les personnes handicapées ou les valeurs associées au modèle médical du handicap. »
Cette séquence montre la contradiction insoluble que constitue le soutien à l’avortement et la défense des personnes handicapées. Elle montre également l’hypocrisie totale des officines de l’ONU, qui, d’une part, veulent faire de l’avortement un « droit », toujours et partout ; et d’autre part veulent restreindre ce « droit » chez les femmes qui l’utilisent !
La seule manière de faire cesser cette réelle répulsion qui existe désormais dans nos sociétés « occidentales » pour les anomalies et les handicaps de l’enfant à naître, c’est d’interdire l’avortement, ce crime qui crie vengeance au ciel, et qui est la source de tant de maux dans notre société.
Cible d’un incendie criminel, l’ISSEP a maintenu sa conférence avec Marguerite Stern
Communiqué de l’ISSEP :
Malgré les menaces, les dégradations, et même un incendie criminel, la conférence de Marguerite Stern s’est tenue [jeudi] soir à l’ISSEP, sous la protection de près de 200 policiers.
Trois personnes ont été interpellées pour les nouvelles dégradations survenues dans la nuit de mercredi à jeudi. Cependant, l’acte le plus grave et inacceptable demeure l’incendie criminel qui a privé d’électricité et d’eau de nombreux habitants de l’immeuble ainsi que notre établissement. Les images de télésurveillance montrent clairement une personne fuyant les lieux après le déclenchement de l’incendie.
Nous tenons à alerter l’ensemble des acteurs publics sur la très grave atteinte à la liberté d’enseigner et d’apprendre que représente cette attaque criminelle contre un établissement d’enseignement supérieur, déclaré auprès du rectorat de Lyon.
Nous mettons à la disposition des forces de l’ordre, des enquêteurs et de la justice l’ensemble des preuves en notre possession. Il faut en finir avec l’impunité des groupes violents d’extrême gauche.
Voici le récit de la directrice générale, Victoria Pourcher :
“Hier à 23h, j’ai regardé les caméras une dernière fois et c’est là que j’ai vu quatre personnes arriver devant l’école. J’ai appelé immédiatement les forces de l’ordre. Ils les ont donc interpellés et trois sur les quatre sont actuellement en garde à vue.
À 4h du matin, j’ai reçu une alerte de notre agence de sécurité nous disant que nous n’avions plus d’électricité. À 5h du matin ils m’ont appelé en me disant qu’ils n’avaient plus de visibilité sur les caméras. Et c’est donc à 6h15 que l’on nous a indiqué qu’il y avait eu un incendie dans la rue.
En arrivant à l’ISSEP, nous avons donc découvert que le tableau électrique à côté de l’école avait été brulé. « On a entendu des explosions, senti de la fumée et on est descendu dans la rue. Les pompiers sont arrivés sur l’appel d’une voisine » nous a confié un témoin. Pour le moment, à l’inverse des tags, aucun lien n’a été fait entre l’incendie et la conférence, même si cela porte à confusion évidemment.
J’ai rendez-vous au commissariat pour porter plainte concernant les personnes en garde à vue. Pour le moment nos étudiants suivent leur cours dans une salle à côté ! Il n’y a rien à craindre pour leur sécurité.”
Marguerite Stern, féministe, ancienne Femen, co-auteur avec Dora Moutot du livre Transmania, était invitée à donner une conférence intitulée
« Comment l’idéologie transgenre détruit des vies ».
Voilà de quoi rendre fous les hystériques d’extrême gauche, qui ne supportent pas la moindre critique de leur idéologie.
Voici ce que dénonce Marguerite Stern :
Je veux parler des bloqueurs de puberté, de la façon dont des médecins handicapent des enfants à vie en leur administrant ces substances hors AMM. Je veux parler de la détresse de ces enfants et des troubles psychiatriques associés, des lacunes de la pédopsychiatrie en France.
Je veux parler des petits qui se font embrigader sur Tiktok par des Robert en jupe qui leur expliquent que le sexe est une construction sociale.
Je veux parler des sportives qui se font voler des podiums par des hommes qui se déclarent femmes.
Je veux parler des prisonnières qui se retrouvent incarcérées avec des hommes qui se déclarent femmes. Et qui subissent parfois le viol. Car oui, c’est arrivé en Amérique du Nord.
Je veux parler de toutes ces femmes qui partout dans le monde, résistent face à cette idéologie mortifère, et en payent parfois des conséquences lourdes.
Patrimoine religieux : le temps des bâtisseurs
Dans son émission En Quête d’esprit, Aymeric Pourbaix reçoit, en compagnie de Véronique Jacquier :
- Père Ambroise, prieur de l’abbaye Sainte-Marie de La Garde
- Mathieu LOURS, historien de l’architecture
- Loïc BAUDIN, chef de l’antenne SOS Calvaires dans l’Indre
Et si nos politiques se mettaient au scoutisme ?
Selon le père Danziec, dans Valeurs Actuelles, à propos d’un sondage récent de l’IFOP à propos du scoutisme :
A l’image des équipes nationales de football ou de rugby qui effectuent stage de préparation et autre mise au vert avant les compétitions internationales, serait-il si extravagant d’imaginer un gouvernement nouvellement établi partir en camp scout au fond d’un bois avant la rentrée parlementaire ? Alors que le succès grandissant du scoutisme vient d’être étudié d’une façon inédite par l’Ifop, à la demande de l’association des Guides et Scouts d’Europe, rien n’empêche en effet de réfléchir sur les bienfaits que pourrait apporter la méthode scoute au personnel politique en général et à nos futurs ministres en particulier. Foulard et sac-à-dos avant cravate et porte-serviette. Le quatre-bosses comme mise en bouche aux portefeuilles ministériels.
Quatre maux : désinvolture – déconnexion – désunion – démonétisation
Avant toute chose, l’opportunité d’un camp scout se pose toujours. Que l’on soit jeune éclaireur ou chef de clan affuté. On aurait pu croire qu’au bout de sept ans d’exercice, la macronie et son « en même temps » entreraient dans une forme de maturité, un âge de raison. Les déconvenues démocratiques de ces derniers mois laissent plutôt penser à une crise de la quarantaine arrivée plus vite que prévue… Sans ligne véritable et sans boussole, l’azimut politique devient insaisissable. Quand l’inaction politique dévalorise les affaires (pourtant si nobles) de la cité, la crise de régime n’est effectivement jamais loin. Le scoutisme, voilà donc un potentiel remède de choc pour guérir quatre maux qui frappent l’univers politique actuel : la désinvolture, la déconnexion, la désunion, la démonétisation.
« On ne joue pas impunément avec des repères civilisationnels »
Désinvolture. L’uniforme scout comme préparation au port du costume dans l’hémicycle ? La déritualisation, devenue la marque même de la postmodernité, ne cesse de désincarner les rapports humains et fragmente l’appétit de repères que chacun porte au fond de soi. L’avachissement d’une âme commence par le peu de manière avec laquelle on se tient sur une chaise expliquait un moine ancien à ses jeunes novices. Le rassemblement scout, la remise du foulard, le lever des couleurs, l’uniforme fièrement porté, s’ils étaient vécus par nos politiques, pourraient les inspirer pour réinsuffler de la verticalité à la société. Toute discipline de vie débute par la tenue. Se tenir prêt réclame d’être au préalable au garde-à-vous. Offrir ses mains demande de ne pas les planter dans ses poches. Le hiératisme scout, d’inspiration militaire, n’est pas un simple décorum, il est l’une des conditions de sa survie. Le dur métier d’homme s’apprend dans l’ordre et l’harmonie. Arrêter son activité dans son coin de patrouille au moment où la corne de brume avertit du lever ou du coucher des couleurs, se tenir droit en faisant le salut de sa promesse : voilà qui enjoint ensuite, une fois en responsabilité, à se tenir prêt pour respecter son pays et les différentes institutions qui l’ont façonné. Observons à cet égard l’inénarrable cérémonie d’ouverture des JO qui n’a que trop saturé l’espace médiatique cet été. Le problème de fond n’est pas tant le déhanché d’Aya Nakamura ou la syntaxe et le champ lexical approximatifs de ses chansons. Non, le drame premier : c’est la profanation du sublime avec l’ordinaire, le mélange des genres pour amuser la galerie. On ne joue pas impunément avec des repères civilisationnels. Si le scout est loyal à son pays, s’il est chevaleresque et s’il a le sens de l’honneur, son for intérieur lui fait refuser d’accepter que la coupole de l’Académie française devienne l’arrière scène du vulgaire et que les musiciens de la Garde Républicaine passe pour des clowns instrumentistes.
L’aventure intérieure du scoutisme
Déconnexion. Il est des expériences fondatrices. Celle du froid au réveil pendant un camp de Pâques. Celle du confort modeste voire sommaire de la vie sous tente. La nécessité de l’ordre dans une malle où se trouve le matériel de froissartage. L’expérience de vivre au rythme de la nature pour mieux en ressentir les palpitations. Par son aventure intérieure, tout camp scout offre une mise en perspective, une prise de recul sur les événements et les enjeux du quotidien. Surtout il enseigne l’âme sur l’un des plus grands dangers du personnel politique : la vanité des vanités. Les emplois du temps lunaires pour répondre aux besoins de la com’, le train de vie parfois, les cabinets de conseil qui coupent de la réalité de la vie des gens, surtout les plus petits, font perdre bien souvent aux hommes politiques ce lien, pourtant si précieux, avec la rue et le pays réel.
La désunion. Le principe d’autonomie des patrouilles implique que chacun soit à son poste. De celui qui fait la popote au boute-en-train qui anime la veillée. Les joies simples font les meilleurs frères. « Être bien ce que l’on est » disait saint François de Sales. Être à son devoir, besogneusement, sans se donner des airs comme font les pédants ou les mondains. La mixité sociale qu’offre le scoutisme et la proximité de vie dans un coin de patrouille obligent chacun à prendre le temps de se connaître et de remettre ses intérêts personnels au placard, de s’effacer en somme quelque peu au bénéfice du Bien Commun. Ce dernier, loin d’être la somme des biens individuels, représente l’ensemble de ces conditions qui permettent à une société d’être heureuse et en paix. La prévenance, la joie, la tranquillité, le dépassement impliquent de posséder un langage commun, des vues semblables et des sacrifices partagés. Le scoutisme authentique, par ses mœurs et ses coutumes, constitue un ferment non pas de « vivre-ensemble » mais de sociabilité empreinte de charité et de respect.
Démonétisation. L’inconfort de la vie au grand air enseigne la valeur des choses. Tout a un prix et les choses ne valent que ce qu’elles coûtent. Telle « L’envie d’avoir envie » de Johnny, les corvées d’eau pour étancher sa soif, les corvées de bois pour se réchauffer redonnent du poids à son action. Surtout, elles permettent de mieux considérer ce qu’est « le dur métier d’homme » pour reprendre la formule d’Hélie de Saint-Marc. Il en est de même quant aux valeurs morales de l’engagement. A force de brader l’essentiel et de se moquer du sens des choses, les convictions les plus intimes perdent de leur superbe. Que sont l’honneur, la discipline, la transmission quand on retourne sa veste, qu’on se fiche de son prochain et que le seul avenir qui compte c’est sa propre investiture ? A force de dire tout et le contraire de tout, les responsables politiques creusent leur propre fosse du discrédit. A l’exemple de la vie du Christ, le théologien saint Thomas d’Aquin enseignait que « servir, c’est régner ». L’engagement au service de son prochain, qu’il s’agisse du scout dans sa patrouille ou de l’administré dans sa circonscription, implique d’avoir un tantinet le sens de ses responsabilités. Une promesse scoute, ce n’est pas une fête de la musique à l’Elysée. C’est un adoubement chevaleresque qui se déroule lors d’une veillée aux flambeaux censée nous rappeler à la fois notre petitesse dans l’univers mais aussi la grandeur d’âme qui doit être la nôtre. De même, recevoir du peuple une mission, honore et… oblige.
La lecture du roman Sire de Jean Raspail permettrait à certains de mesurer les enjeux que constitue un pouvoir reçu. Et l’incapacité des combinaisons d’appareils du système républicain actuel d’y répondre.