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Agression “homophobe” ? C’était encore une intox

De Jacques de Guillebon sur Causeur :

"L’attentif lecteur se rappellera certainement que dans la nuit du 8
avril dernier, un drame se nouait dans le XIXème arrondissement de la
capitale : Wilfried et son camarade Olivier, jeunes hommes aux relations
homosexuelles, qui se tenaient par le bras dans une ruelle  à la sortie
d’une soirée, se faisaient agresser lâchement et sauvagement aux cris
de « Ah ! les pédés Â».

Wilfried, à peine remis de ses émotions et sorti de l’hôpital, diffusait
sur tous les réseaux sociaux la photo de sa face tuméfiée, brisée,
ravagée, aussitôt qualifiée par tous les médias de « nouveau visage de
l’homophobie Â».

La victime elle-même, quoiqu’elle n’ait aucun souvenir du déroulement de
la scène,
n’hésitait pas à affirmer que cette « agression (disait)
quelque chose de notre société, sur ce qui se passe en France depuis pas
mal de mois autour du mariage pour tous. Â»

Le mot était lâché, le mal identifié, et la bonne presse se pressait de
lier cette violence au terrible vandalisme qui frappait alors le
quartier parisien du Marais, en l’espèce un collage sauvage du Printemps
français sur l’espace des Blancs-Manteaux qui accueillait le
« Printemps des assoces de l’inter-LGBT Â». La France tremblait, le
nazisme était de retour. Frigide Barjot était sur la sellette.

Or, nous sommes en mesure d’affirmer aujourd’hui que la police
judiciaire parisienne, après un long travail d’enquête, a identifié avec
une grande certitude les agresseurs présumés
. Et que de manière
extrêmement étrange, ils ressembleraient plus à des fans de Sexion
d’Assaut qu’à des groupies de Glorious. Les condés n’attendent plus que
l’aval du Préfet de Police de Paris pour procéder à cette arrestation
qui révélera sans nul doute le vrai visage de l’homophobie dans la
France de 2013. Parions que le pouvoir et ses alliés médiatiques crieront alors au
pasdamalgamisme
. Il ne faut pas diviser la France. Il ne faut pas
stigmatiser. Sauf les Versaillais, mais ils l’ont bien cherché."

Le Tour pour tous en forêt de Paimpont

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La Fondation Lejeune répond aux erreurs du ministre Geneviève Fioraso

Dans un entretien donné au Journal du Dimanche la semaine dernière, Geneviève Fioraso, Ministre de la recherche et de l’enseignement supérieur, avance des arguments plus que contestables en faveur de la proposition de loi. Elle évoque en particulier la Fondation Jérôme Lejeune. Voici le droit de réponse de la Fondation :


FArgument du ministre
: « Avec le vote de ce texte, la France sera enfin au niveau des pays avancés. Dans ce domaine de recherche, du 7e rang mondial il y a dix ans, nous avons reculé à la 17e position. La recherche sur les cellules souches embryonnaires est cruciale pour toute une partie de la médecine dite régénérative ».

Réponse : Aucun des pays ayant autorisé la recherche sur l’embryon n’est en avance sur la France, qui dès lors ne peut pas être en retard. Depuis 20 ans de recherche dans le monde (par exemple en Grande-Bretagne), les travaux sur l'embryon humain n'ont pas donné de résultats significatifs dans le domaine de la thérapie cellulaire, ou médecine dite régénérative. Alors que le Pr. Yamanaka a découvert les cellules iPS en favorisant la recherche sans détruire d’embryons humains, c’est l’obstination française pour la recherche sur l’embryon humain et les cellules souches embryonnaires qui conduit à creuser le retard de la France en matière d’innovation sur les cellules souches. De fait, la France n’investit pas les sommes nécessaires dans les recherches efficaces comme celles récompensées par le Prix Nobel de Médecine qui, en plus d’être efficace, respectent l’éthique.

Argument du ministre : « les patients en attente de thérapies nouvelles » pourraient compter sur les recherches sur l’embryon humain.

Réponse : Les cellules souches adultes, ombilicales et du liquide amniotique sont aujourd’hui déjà utilisées en thérapie cellulaire. Ainsi, pour certains types de pathologies comme les lésions ou les maladies de la peau (plaies, brûlures, épidermolyse bulleuse) ou encore les maladies du sang (leucémies, hémopathies, thalassémies, anémies), les greffes de cellules souches non-embryonnaires soignent déjà les patients.
Dans ce domaine de la thérapie cellulaire, les cellules souches embryonnaires humaines et les cellules souches IPS font face au même obstacle : le développement de tumeurs. S’agissant des recherches sur les cellules souches embryonnaires humaines, sans résultat depuis 20 ans, le stade de la recherche clinique est à peine ébauché. Seuls 3 essais cliniques ont été lancés. Le premier, initié en 2010, a déjà été arrêté. Pour les deux autres, qui concernent deux pathologies rétiniennes très proches (dystrophie maculaire de Stargardt et DMLA, dégénérescence maculaire liée à l'âge), il s’agit d’essais cliniques de niveau 1, c’est-à-dire visant à vérifier l’absence de réactions négatives. Avant de prouver l’efficacité du traitement, il y a un grand pas qui n’est pas franchi. Quant aux cellules iPS (découvertes en 2006 par le Professeur Yamanaka, Prix Nobel de Médecine), déjà efficaces en matière de criblage de molécules et de modélisations de pathologies (utiles à l’industrie pharmaceutique), elles offrent des perspectives en matière de thérapie cellulaire. Celles-ci sont d’autant plus sérieuses que le problème du rejet immunitaire (greffe) ne se pose pas avec ces cellules qui proviennent du patient lui-même (ce qui n’est pas le cas pour les cellules souches embryonnaires humaines). Pour le traitement de la DMLA, un essai clinique vient d’être lancé au Japon en 2013.

Argument du ministre : « Même si les autorisations sont accordées, il n’est pas très attractif de travailler dans une discipline stigmatisée ».

Réponse : L’Agence de la Biomédecine (ABM) est actuellement chargée de délivrer les dérogations au principe d’interdiction de la recherche sur l’embryon humain. Or, depuis 2004, l’ABM a délivré 173 autorisations relatives à la recherche sur l’embryon, pour seulement 9 refus. On ne peut donc pas raisonnablement soutenir l’idée que le régime actuel d’interdiction assorti de dérogations « stigmatise » les chercheurs qui veulent utiliser des embryons humains pour leur recherche. D’ailleurs, lors des débats parlementaires relatifs à la loi bioéthique de 2011, aucun chercheur ne s’était déclaré gêné par le régime d’interdiction. En conséquence, rien ne justifie l’adoption d’un régime d’autorisation.
Par ailleurs, les recours déposés contre certaines décisions d’autorisation de l’ABM ne sauraient justifier un changement de la loi actuelle. Ce n’est pas parce que l’ABM ne respecte pas les conditions actuelles de dérogation que le principe d’interdiction doit être aboli en faveur de l’adoption d’un régime d’autorisation. Par le dépôt de ses différents recours, la Fondation Jérôme Lejeune s’attache simplement à ce que la loi soit respectée. Celle-ci ne saurait être modifiée par convenance, au gré de la volonté des chercheurs ou de laboratoires pharmaceutiques, ou bien pour éviter d’être attaquée en justice. Le droit doit demeurer au service de la justice, il ne peut être instrumentalisé en fonction d’intérêts particuliers ou d’une idéologie.

Argument du ministre : « À l’appui de ses critiques, cette fondation [Fondation Jérôme Lejeune] brandit des photos de fœtus de 6 mois alors que les embryons utilisés pour la recherche ont moins d’une semaine. Ces amas de cellules invisibles à l’œil nu sont créés dans le cadre de fécondations in vitro ».

Réponse : Si tant est qu’il faille justifier le fait qu’une vie humaine est sacrée quel qu’en soit le stade de développement, l’image en question représente bien un « embryon » (et non un fœtus) ce que peut confirmer n’importe quel médecin. La question de sa protection s’impose dès le commencement de la vie de tout être humain (art. 16 du code civil). Il est troublant de voir un ministre de la République mesurer son respect de l’être humain à sa taille, son âge et son nombre de cellules.

Alerte : le débat sur la destruction de l’embryon humain est avancé

Alors qu'Alliance Vita avait prévu de manifester le 11 juillet, jour où était programmé l'examen de la proposition de loi sur la recherche destructrice d'embryons humains, la conférence des Présidents de
l’Assemblée nationale vient d’annoncer que l’examen de cette proposition est avancé à mercredi 10 juillet, dans l’après-midi. La Fondation Lejeune s'indigne :

"Ce changement d’agenda de
dernière minute vient s’ajouter à un contexte déjà incompatible avec la tenue
d’un véritable débat de société
alors que les députés s’apprêtent à bouleverser
un aspect fondamental la loi de bioéthique. Non seulement des Etats généraux
n’ont pas été convoqués
, contrairement à l’article 46 de la loi de bioéthique de
2011, mais le texte est mis à l’ordre du jour d’une session extraordinaire à la
veille des vacances parlementaires
.

Pourtant, le débat est plus que légitime
alors que la France pourrait voir tomber le régime d’interdiction de la
recherche sur l’embryon qu’elle a toujours maintenu, notamment en 2011 après des
Etats généraux d’ampleur. D’autant que cette recherche n’est ni éthique, ni
scientifiquement nécessaire quand des alternatives existent et provoquent
l’enthousiasme général de la communauté scientifique internationale, à l’image
des cellules iPS du Prix Nobel de Médecine. Par ailleurs, loin d’être un sujet
technique réservé aux seuls scientifiques, la recherche sur l’embryon est avant
tout un enjeu éthique et éminemment politique. Ainsi, en mars, une première
tentative avait déclenché une mobilisation citoyenne qui avait, aux dires de la
ministre Mme Fioraso, « inondé Â» l’Assemblée nationale de cartes de
protestation. A l’échelle européenne, plus de 710 000 citoyens de l’Union
ont déjà signé l’initiative Un de nous qui présentera à la Commission européenne
à l’automne un texte visant l’arrêt des financements communautaires à la
recherche sur l’embryon humain."

Le Tour pour tous était sur la ligne de départ

Ainsi que le rapporte Ouest-France et Presse Océan.

Le Tour pour tous à Saint Malo

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Indulgences pour la Journée Mondiale de la Jeunesse

0Le Saint-Père concède des
indulgences particulières à l'occasion de la XXVIII Journée
mondiale de la jeunesse (Rio de Janeiro, Br̩sil, 22 Р29 juillet).
Le décret de la Pénitencerie apostolique en précise les
conditions:

Les jeunes et les autres fidèles préparés obtiendront
l'indulgence quotidienne aux conditions habituelles (confession,
communion, prières aux intentions du Pape
), applicables aux âmes
défuntes, lors des cérémonies et exercices qui se dérouleront à
Rio
.

Les fidèles justement empêchés, pourront aux mêmes
conditions l'obtenir en filiale soumission au Souverain Pontife et en
union spirituelle aux cérémonies retransmises par les media
.
L'indulgence partielle est concédée à tout fidèle où qu'il soit
s'unissant avec contrition et en prière à la JMJ (récitation
finale de la prière spéciale et invocation à Marie, Reine du
Brésil, ou à d'autres patrons intercesseurs
), dans le but
d'encourager la jeunesse à s'affermir dans la foi et la sainteté de
vie.

Afin que les fidèles bénéficient plus facilement de ces
indulgences, les prêtres proposeront à leurs pénitents de prier
pour que la JMJ porte des fruits.

Nicolas est libéré

La Cour d'appel de Paris a condamné Nicolas Bernard-Buss à une amende de 3000 euros (1500 avec sursis) en appel. Il va donc être libéré.

Après 21 jours à la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, Nicolas Buss a vu sa peine réduite à 3 000 euros d'amende, dont 1 500 euros avec sursis. Il ressort donc libre. 3 semaines de prison pour 1500 euros d'amende ferme…

Il a été reconnu coupable par la cour d'appel de Paris de rébellion et de fourniture d'identité imaginaire aux policiers qui l'interpellaient.

Rappel : manifestation à Odéon à 19h30.

La proclamation de la Vérité est un devoir dont aucun chrétien ne saurait s’exonérer

Editorial de Mgr Marc Aillet :

"Comment cet été pourrait-il être calme et serein,
après le vaste mouvement d’opposition pacifique
à la loi Taubira qui n’a cessé de s’amplifier et qui
se heurte à une répression policière et judiciaire
des plus inquiétantes pour la démocratie, devant
le chaos économique et social dans lequel la France s’enfonce
doucement sans propositions de solutions sérieuses et crédibles
à même de rassurer les français, et face aux menaces qui pèsent
lourdement sur la vie humaine – avec le projet de loi sur les embryons – et sur l’éducation des enfants dans
nos écoles – avec l’enseignement du gender, dès l’âge de six ans ?

S’il n’est pas dans le rôle de l’Église de se lancer dans la bataille politique, c’est sa mission de prendre
toujours la défense des plus faibles et des plus petits. De ceux qui sont laissés pour compte sur le bord de
la route par la crise économique et sociale, de ceux qui sont entretenus dans une précarité morale et spirituelle
par une société politico-médiatique qui a rejeté Dieu : « Combien de pauvretés morales et matérielles
viennent aujourd’hui du refus de Dieu et du fait de mettre à sa place tant d’idoles Â» (pape François). Plus encore, de ceux qui sont sans défense et sans voix : je pense aux embryons humains dont les
papes Benoît XVI et François ont demandé la protection juridique, en soutenant officiellement l’Initiative
Citoyenne Européenne « Un de nous Â» (http://www.oneofus.eu/). Je pense au sort réservé aux enfants par
la loi Taubira, qui enregistre un grave déni de filiation
– un enfant qui naît toujours d’un homme et d’une
femme a besoin pour se construire, non seulement de l’affection des personnes qui l’élèvent, mais de pouvoir
se référer le mieux possible à son père et à sa mère – porte ouverte sur la Procréation médicalement
assistée (PMA) pour tous, voire la gestation pour autrui (GPA), qui priveraient ainsi légalement un enfant
de son père ou de sa mère.


Comment pourrions-nous rester les bras croisés devant de telles injustices ?
Sans doute, notre
première attitude sera celle de la cohérence. « Nous ne donnons à personne aucun sujet de scandale, pour
que le ministère ne soit pas décrié Â», dit saint Paul aux Corinthiens, en donnant son comportement en
exemple : « par une grande constance dans les tribulations, dans les détresses, dans les angoisses, sous les
coups, dans les prisons, dans les désordres, dans les fatigues, dans les veilles, dans les jeûnes ; par la pureté,
par la science, par la patience, par la bonté, par un esprit saint, par une charité sans feinte, par la parole de
vérité, par la puissance de Dieu ; par les armes offensives et défensives de la justice Â» (2 Co 6, 3-7). « Une charité sans feinte Â» dit saint Paul, qui nécessite l’accompagnement concret des personnes, la
prise en compte de leurs souffrances, quelles qu’elles soient, la proposition d’un vrai chemin de croissance,
à l’instar du bon Samaritain qui prend en charge jusqu’au bout l’homme laissé à demi-mort sur le bord
du chemin, malgré la distance culturelle, religieuse, voire ethnique, qui le sépare de lui ; et qui comporte
encore la condamnation de toute forme de rejet des personnes, d’agression verbale ou physique envers
quiconque.

Mais aussi la parole de vérité : « Ne diminuer en
rien la salutaire doctrine du Christ est une forme
éminente de charité envers les âmes. Mais cela doit toujours être
accompagné de la patience et de la bonté
dont le Seigneur lui-même a donné l’exemple en traitant avec les
hommes Â» (Paul VI). Pourvu que l’on
fasse preuve d’une charité sans feinte envers les personnes, la mission
prophétique de l’Église est hautement
souhaitable pour éclairer, voire réveiller les consciences anesthésiées
dans une société marquée par l’individualisme et le relativisme
. Si le
dialogue est toujours nécessaire au sein de nos groupes, de nos
communautés
humaines et chrétiennes, nous ne saurions faire l’économie de la Vérité
sur l’homme que le Christ nous a
révélée et qui ne peut jamais « faire l’objet d’une sorte de négociation
dialogique Â» (Bienheureux Jean-Paul II). Nous
ne pouvons poursuivre le dialogue sur les questions sociétales qui
agitent la société française aujourd’hui qu’à partir
d’une conscience claire de notre identité de chrétien, attachée à une
Vérité qui n’est pas purement confessionnelle,
mais appartient à l’humanité tout entière. Force est de constater que
les malentendus entretenus dans nos communautés
proviennent d’un déficit d’adhésion à la Vérité révélée et transmise par
l’Église depuis deux mille ans
. Sans
compter que dialoguer avec des lobbies, voire des Institutions, qui
démontrent depuis des mois leur refus du dialogue,
en diabolisant systématiquement leurs opposants et en usant même de
manière arbitraire de la force, policière ou
judiciaire, pour tuer dans l’oeuf toute forme d’expression populaire
contraire, est une véritable gageure.

Si pour défendre le droit à l’objection de conscience face à des lois injustes, ou faire entendre sa voix sur la
place publique au nom de la liberté d’expression, de réunion et de manifestation garantie par la Constitution pour
promouvoir la dignité de la vie humaine, du mariage et de la famille, on devait risquer l’interpellation sans sommations,
la condamnation, voire l’incarcération immédiate, ce qui n’est plus une fiction, alors cela ne rendrait ce combat
que plus noble et plus nécessaire. Comme Jésus l’annonçait à ses disciples : « Méfiez-vous des hommes : ils vous
livreront aux sanhédrins et vous flagelleront dans leurs synagogues ; vous serez traduits devant des gouverneurs
et des rois, à cause de moi, pour rendre témoignage en face d’eux et des païens Â» (Mt 10, 17-18). La proclamation
de la Vérité, pourvu que ce soit sans violence et dans une charité sans feinte, est un devoir dont aucun chrétien ne
saurait s’exonérer. Comme le Christ, nous sommes appelés à être « un signe en bute à la contradiction …afin que se
révèlent les pensées intimes de bien des coeurs Â» (Lc 2, 35). Autrement dit : chacun est appelé à se positionner pour
ou contre la Vérité ! Nous ne pouvons faire l’économie de cette division apparente à laquelle nous répugnons tant
 :
il en va de « la connaissance de la Vérité Â» (1 Tm 2, 3) qui seule « nous rendra libres Â» (Jn 8, 32). Oui au dialogue,
pour une meilleure compréhension réciproque, mais sans ambiguïtés et en vue de
se rapprocher de la Vérité.

N’ayez pas peur ! Ce fut le mot d’ordre du pontificat du bienheureux Jean-
Paul II. Comme on l’a dit : « Les peureux disent aux courageux : vous êtes téméraires
 Â». Soyons de ceux qui ne transigent pas sur la Vérité et qui appliquent l’exhortation
de l’apôtre Pierre : « Soyez toujours prêts à la défense contre quiconque
vous demande raison de l’espérance qui est en vous. Mais que ce soit avec douceur
et respect, en possession d’une bonne conscience Â» (1 P 3, 15-16)."

La lutte contre le cumul des mandats est destinée à favoriser les grands partis

Le député Jacques Bompard dénonce la nouvelle tentative de verrouillage du système politique par les grands partis :

"Depuis
1988 et la loi sur le financement public des partis politiques, la
France a connu trois autres lois qui ont conforté cette pratique et que
l'on peut résumer de la manière suivante : prendre de l'argent aux
contribuables pour le donner aux partis
politiques
. L'objectif officiel de ce financement public, somme toute
récent, est de contribuer à la transparence de la vie politique. Pouvant
se financer grâce à l'Etat, les partis n'auraient plus besoin de
recourir à certains fonds privés aux origines quelques
fois douteuses, pour ne pas dire délictueuses. En d'autres termes, la
vertu du prélèvement fiscal aurait mis fin au vice de l'abus de bien
social ou de l'argent étranger.

Or,
depuis vingt années, de nombreuses affaires judiciaires ont montré que
l'objectif poursuivi n'a pas été atteint
. Ni de près, ni de loin. En
effet, à de nombreuses reprises, des partis
ont été pris la main dans le sac du financement occulte. Ainsi donc, le
financement public des partis politiques n'a pas mis fin à certaines
pratiques
, mais, seulement, permis à ces partis d'augmenter leur pouvoir
financier et donc politique, aux frais de
l'Etat, en toute légalité et bonne amitié respective. A cette seule
mesure de l'objectif qui devait être atteint et qui ne l'est pas, on
voit combien cette loi de 1988, comme celles qui ont suivies,
mériteraient d'être abrogées
. Du reste, le gouvernement ne
semble pas totalement hostile à une telle mesure puisqu'il envisagerait
de couper les vivres aux micros-partis. C'est à dire à ceux qui ne
coûtent presque rien aux Français…

Plus
d'argent pour les partis politiques n'est pas un gage de démocratie.
Moins d'argent n'est pas une cause de dictature. On le constate aux
Etats-Unis où chaque élection voit la dépense
de sommes phénoménales, alors que plus de 40% des Américains ne vont
jamais voter.

Alors
que la loi se montre généreuse avec ce système des partis, d'aucuns ont
souhaité qu'elle soit de plus en plus coercitive à l'égard des
individus. Au nom d'une vision idéologique, d'éminents
représentants des partis – et le gouvernement lui-même qui n'est jamais
que l'émanation de partis – ont voulu limiter les mandats électoraux.
Dans l'espace comme dans le temps. Or, la seule question qui doit
retenir l'attention des citoyens n'est pas celle
du cumul, mais celle de la compétence.

L'élu
dont on parle est-il compétent ? Oui, selon une majorité d'électeurs ?
Alors, pourquoi interdire à ceux-ci de voter encore pour lui ? Pourquoi
leur interdire d'en faire à la fois un
maire et un député ? Pour quelles raisons supprimer une liberté aux
citoyens ? Au nom de quoi le législateur serait-il meilleur juge que le
citoyen ? A minima, une telle réforme aurait exigé un référendum. Bien
évidemment, celui-ci n'a pas eu lieu car, au
fond, derrière les grands mots « d'éthique Â» ou de « transparence Â»,
les règles électorales sont soigneusement ciselées dans le seul but de
favoriser les grands partis.

La
rénovation de la vie politique française ne passe donc pas par des
mesures cosmétiques, des débats chargés d'une vacuité idéologique propre
à écœurer encore davantage de la chose publique
les citoyens. La « vie politique Â» française a besoin d'être une vraie
vie, avec de vrais gens, dont la politique ne serait pas le métier, dont
le premier intérêt ne serait pas celui des partis
. Une vie politique
libre avec de vrais débats. Bref, l'exact contraire
de ce à quoi le système des partis nous a accoutumés."

Injustices : Jacques Bompard interpelle le ministre de la justice

Question du député à Christiane Taubira :

"M. Jacques Bompard interroge Mme la garde des
sceaux, ministre de la justice, sur le deux poids deux mesures de la
justice
. Pour les émeutiers du Trocadéro ou les voyous qui attaquent le
RER D, les juges furent d'une grande clémence et les coupables relâchés
immédiatement. Dimanche 16 juin 2013, un jeune a participé à la Manif
pour tous qui accueillait François Hollande devant le siège de M6. Après
la dispersion de la manifestation, il a remonté paisiblement avec des
amis les Champs-Élysées. Sans aucune sommation, il a été arrêté avec
violence par les forces de l'ordre, puis roué de coups avant d'avoir les
pieds et les mains ligotés. Gardé à vue durant 48 heures dans des
conditions indignes d'un État de droit, il a été transféré au dépôt du
palais de justice de Paris. Jugé en comparution immédiate, il a été
condamné à quatre mois de prison dont deux mois fermes. Il a été
immédiatement incarcéré à Fleury-Mérogis. Le caractère scandaleux de
cette condamnation est renforcé par le "deux poids, deux mesures" exercé
par la justice. Il lui demande ce qu'elle compte faire pour rétablir
l'injustice commise à l'encontre de ce jeune
."

Jacques Bompard demande à Vincent Peillon de condamner la théorie du genre

Question du député Jacques Bompard à Vincent Peillon :

"M. Jacques Bompard attire l'attention de M. le
ministre de l'éducation nationale sur les risques que représente la
théorie du genre
. La théorie du genre envisage l'homme comme étant la
résultante d'une pression sociétale indépendamment de son sexe
génétique. Depuis vingt ans, cette théorie est appliquée en Europe du
nord sans pour autant donner de résultats flagrants en matière de
parité. Par exemple la féminisation est toujours très variable selon les
emplois. La théorie du genre est d'ailleurs défendue exclusivement par
des théoriciens, sociologues, philosophes, psychologues, alors que les
biologistes ou les généticiens eux montrent bien que des différences
entre hommes et femmes existent dans leur développement. Il lui demande
donc s'il ne serait pas judicieux que le Gouvernement condamne cette
théorie."

Accueil de Nicolas à Fleury-Mérogis vers 18h

Nicolas Bernard-Buss dormira-t-il en prison ce soir? Il est arrivé en
début d'après-midi à la cour d'appel de Paris, vêtu d'une chemise blanche.

S'il obtient sa remise en liberté, Nicolas Bernard-Buss devra de
toute façon repasser par la case prison pour des questions
administratives
. Pour procéder à la levée d'écrou, des formalités
doivent être effectuées auprès du greffe de la prison.

Il est possible de constituer un comioté d'accueil au 7 avenue des peupliers à Fleury Mérogis.

Le Collectif des Avocats Veilleurs demande les PV d’interpellations au procureur

Alors que le procès en appel
de Nicolas, l'un des fondateurs des Veilleurs se déroule en ce moment,
le Collectif des Avocats Veilleurs ([email protected]) mandaté à
ce jour par 36 des 52 Veilleurs arrêtés le mercredi 26 juin 2013 place
de la République et retenus pendant plusieurs heures au commissariat de
police de la rue de l'Evangile, vient d'adresser une nouvelle demande
au Procureur de la République de Paris pour obtenir la communication des
procès-verbaux et autres éléments de procédure relatifs à ces
arrestations et rétentions
.

A Saintes aussi

1

Allahicité obligatoire par décision de justice

La justice a sommé le maire de Montrouge (Hauts-de-Seine) de prêter une salle de prière à une association musulmane pendant le ramadan, alors qu'il s'y était refusé.
Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise, saisi par l'Association fraternité Montrouge (AFM) l'a "enjoint" à lui proposer une salle communale.

La ville devra également verser 1000 euros à l'AFM au titre des frais de procédure.

Foule debout place Vendôme

V

Cécile Duflot est à Tours

En ce moment, au palais des congrès.

Un accueil improvisé ?

La Sécu propose de baisser les remboursements, pas de mettre fin au monopole

L'assurance maladie recommande au gouvernement 2,48 milliards d'euros d'économies pour le budget 2014 de la Sécurité sociale, avec notamment de nouvelles baisses de prix de certains médicaments.

Selon la dernière prévision de la Commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS) datant de début juin, le déficit de la Sécu pourrait à nouveau se creuser en 2013 à 14,3 milliards contre 11,4 escomptés l'an passé.

Mais malgré cela, l'Etat ne semble pas vouloir remettre en cause le monopole de la Sécurité sociale que-le-monde-nous-envie.

Conséquence logique des hausses d’impôts

Lu dans le Figaro :

"Si la théorie enseigne que les ménages modifient leur comportement
lorsque leurs charges augmentent
, le secteur des services à la personne
en fournit un exemple. Au premier trimestre, le volume d'heures
déclarées en emploi à domicile a baissé de 3,8 % comparé au dernier trimestre 2012 et de près de 8 % en un an
, d'après les dernières statistiques de l'Acoss.
«Cette évolution s'explique par une baisse simultanée du nombre
d'employeurs et du volume horaire moyen par employeur», écrit la banque
des Urssaf. Bref tous les voyants sont au rouge dans ce secteur clé qui
emploie 2,2 millions de personnes.
Pis, jamais le recul des heures
déclarées, amorcé depuis deux ans, n'avait été aussi prononcé.

Impossible
de ne pas faire le lien avec la disparition, votée fin 2012 et
effective au 1er janvier 2013, du régime avantageux de la déclaration au
forfait
. Ce système permettait aux ménages de payer des charges
calculées au niveau du smic même lorsque le salarié était rémunéré
au-delà du salaire minimum. Ce régime s'opposait à celui «au réel» où
les charges sont assises sur le niveau réel de salaires. Cette bascule a
concerné 30 % des deux millions de particuliers."

Les idéologues qui nous gouvernent en predront-ils conscience ?

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