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L’encyclique et les auteurs de la modernité

Plusieurs maîtres intellectuels de nos contemporains sont épinglés dans l'encyclique.

Jean-Jacques Rousseau :

"14.
Dans la foi d’Israël
apparaît aussi la figure
de
Moïse, le médiateur. Le
peuple ne peut pas voir
le visage de Dieu ;
c’est Moïse qui parle
avec YHWH sur la
montagne et qui rapporte
à tous la volonté du
Seigneur. Avec cette
présence du médiateur,
Israël a appris à
marcher en étant uni.
L’acte de foi de chacun
s’insère dans celui
d’une communauté, dans
le « nous » commun du
peuple qui, dans la foi,
est comme un seul homme,
« mon
fils premier-né » comme
Dieu appellera Israël
tout entier (cf.
Ex 4, 22).
La médiation ne devient
pas ici un obstacle,
mais une ouverture :
dans la rencontre avec
les autres, le regard
s’ouvre à une vérité
plus grande que
nous-mêmes. J.J.
Rousseau se plaignait de
ne pas pouvoir voir Dieu
personnellement
: « Que
d’hommes entre Dieu et
moi ! »[Emile];
« Est-ce aussi simple et
naturel que Dieu ait été
chercher Moïse pour
parler à Jean-Jacques
Rousseau ? »
À partir d’une
conception
individualiste et
limitée de la
connaissance, on ne peut comprendre le sens de la
médiation
, — cette capacité
à participer à la vision de
l’autre, ce savoir partagé
qui est le savoir propre de
l’amour. La foi est un don
gratuit de Dieu qui demande
l’humilité et le courage
d’avoir confiance et de
faire confiance
, afin de
voir le chemin lumineux de
la rencontre entre Dieu et les
hommes, l’histoire du salut."

Friedrich Nietzsche:

"2.
Cependant, en
parlant de cette lumière
de la foi, nous pouvons
entendre l’objection de
tant de nos
contemporains. À
l’époque moderne on
a pensé qu’une telle
lumière était suffisante
pour les
sociétés anciennes, mais
qu’elle ne servirait pas
pour les temps nouveaux,
pour l’homme devenu
adulte, fier de sa
raison
, désireux d’explorer l’avenir
de façon nouvelle. En ce
sens, la foi
apparaissait comme une
lumière illusoire qui
empêchait l’homme de
cultiver l’audace du
savoir. Le jeune
Nietzsche invitait sa
soeur Élisabeth à se
risquer, en parcourant «
de nouveaux chemins (…)
dans l’incertitude de l’avancée
autonome ». Et il
ajoutait : « à ce point
les chemins de l’humanité
se séparent : si tu veux
atteindre la paix de l’âme
et le bonheur, aie donc
la foi, mais si tu veux
être un disciple de la
vérité, alors cherche »[Brief an Elisabeth
Nietzsche
]. Le
fait de croire s’opposerait
au fait de chercher. À
partir de là, Nietzsche
reprochera au
christianisme d’avoir
amoindri la portée de l’existence
humaine, en enlevant à
la vie la nouveauté et
l’aventure. La foi
serait alors comme une
illusion de lumière qui
empêche notre cheminement d’hommes
libres vers l’avenir."

Ludwig Wittgenstein :

"27. La manière dont le
philosophe Ludwig
Wittgenstein a expliqué la
connexion entre la foi et la
certitude est bien connue.
Croire serait semblable,
selon lui, à l’expérience de
tomber amoureux, une
expérience comprise comme
subjective
, qui ne peut pas
être proposé comme une
vérité valable pour tous. Pour
l’homme moderne, en effet, la
question de l’amour semble
n’avoir rien à voir avec le
vrai. L’amour se comprend
aujourd’hui comme une
expérience liée au monde des
sentiments inconstants, et
non plus à la vérité
.

Est-ce là
vraiment une description
adéquate de l’amour ? En
réalité, l’amour ne peut se
réduire à un sentiment qui
va et vient
. Il touche,
certes, notre affectivité,
mais pour l’ouvrir à la
personne aimée et pour
commencer ainsi une marche
qui est un abandon de la
fermeture en son propre «
moi » pour aller vers
l’autre personne,
afin de construire un
rapport durable ; l’amour vise
l’union avec la personne
aimée. Se manifeste alors
dans quel sens l’amour a
besoin de la vérité. C’est
seulement dans la mesure où
l’amour est fondé sur la
vérité qu’il peut perdurer
dans le temps, dépasser
l’instant éphémère et rester
ferme pour soutenir une
marche commune. Si l’amour
n’a pas de rapport avec la
vérité, il est soumis à
l’instabilité des sentiments
et il ne surmonte pas
l’épreuve du temps
. L’amour
vrai, au
contraire, unifie tous les
éléments de notre personne
et devient une lumière
nouvelle vers une vie grande
et pleine. Sans vérité
l’amour ne peut pas offrir
de lien solide, il ne
réussit pas à porter le «
moi » au-delà de son
isolement, ni à le libérer
de l’instant éphémère pour
édifier la vie et porter
du
fruit."

UMP-FN : naissance d’un collectif pour l’union des droites

Sur Facebook :

"L'objectif de ce collectif est de favoriser le
rapprochement entre les différents mouvements de la droite et du centre
dans le but de faire battre notre seul adversaire politique : la
gauche.
Ainsi, notre devise est : "pas d'ennemis à droite" !"

Cette page a été lancée par des personnes de l'UMP qui en ont ras le bol du cordon sanitaire imposé par les dirigeants du parti à l'encontre du FN.

Hier circulait la consigne : un don à l'UMP contre la promesse du retrait de la loi Taubira.

Un don aussi en échange de la fin du "front républicain" ?

Jean-Luc Roméro est généreux avec l’argent public

Le dernier numéro du Canard enchaîné épingle Jean-Luc Roméro, qui fait profiter ses amis des largesses des deniers publics :

0

Foi et bien commun face à la modernité

Extraits du 4e chapitre de l'encyclique :

"Assimilée et
approfondie en famille, la foi devient lumière
pour éclairer tous les
rapports sociaux.
Comme
expérience de la
paternité et de la
miséricorde de Dieu,
elle s’élargit ensuite
en chemin fraternel.
Dans la « modernité »,
on a cherché à
construire la fraternité
universelle entre les
hommes, en la fondant
sur leur égalité. Peu à
peu, cependant, nous
avons compris que cette
fraternité, privée de la
référence à un Père
commun comme son
fondement ultime, ne
réussit pas à subsister
.
Il faut donc revenir à
la vraie racine de la
fraternité
. L’histoire
de la foi, depuis son
début, est une histoire
de fraternité,
même si elle n’est pas
exempte de conflits.
Dieu appelle
Abraham à quitter son
pays et promet de faire
de lui une seule grande
nation, un grand peuple,
sur lequel repose la
Bénédiction divine (cf.
Gn 12, 1-3). Au
fil de l’histoire du
salut, l’homme
découvre que Dieu veut
faire participer tous,
en tant que frères, à l’unique
bénédiction,
qui atteint sa plénitude
en Jésus, afin que tous
ne fassent
qu’un. L’amour
inépuisable du Père
commun nous est
communiqué, en Jésus, à
travers aussi la
présence du frère. La
foi nous enseigne à voir que dans chaque
homme il y a une bénédiction
pour moi, que la lumière du
visage de Dieu m’illumine à
travers le visage du frère.
Le regard
de la foi chrétienne a
apporté de nombreux
bienfaits à la cité des
hommes pour
leur vie en commun ! Grâce à
la foi, nous avons compris la
dignité unique de chaque
personne, qui n’était pas si
évidente dans le monde
antique
. Au deuxième siècle,
le païen Celse reprochait
aux chrétiens ce qui lui
paraissait une illusion et
une tromperie : penser que
Dieu avait créé le monde
pour l’homme, le plaçant au
sommet de tout le cosmos. Il
se demandait alors : «
Pourquoi veut-on que l’herbe
pousse plutôt pour les
hommes que pour les plus
sauvages de tous les animaux
sans raison ? ».
« Si quelqu’un regardait du ciel
sur la terre, quelle
différence trouverait-il
entre ce que nous faisons et
ce que les fourmis ou
les abeilles ? ». Au
centre de la foi biblique,
se trouve l’amour de Dieu,
sa sollicitude concrète pour
chaque personne, son dessein
de salut qui embrasse toute
l’humanité et la création
tout entière, et qui atteint
son sommet dans l’Incarnation,
la Mort et la Résurrection
de Jésus Christ. Quand cette
réalité est assombrie, il
vient à manquer le critère
pour discerner ce qui rend
la vie de l’homme précieuse
et unique
. L’homme perd sa
place dans l’univers et s’égare
dans la nature en renonçant
à sa responsabilité morale,
ou bien il prétend être arbitre
absolu en s’attribuant un pouvoir de manipulation sans
limites.

55.

La foi, en outre, en
nous révélant l’amour du
Dieu Créateur nous fait
respecter davantage
la nature
, en nous
faisant reconnaître en
elle une grammaire
écrite par Lui et une
demeure qu’il
nous confie, afin que
nous en prenions soin et
la gardions
; elle nous aide à
trouver des modèles de
développement qui ne se
basent pas seulement
sur l’utilité et sur le
profit, mais qui
considèrent la création
comme un don dont nous
sommes tous débiteurs
;
elle nous enseigne à
découvrir des formes
justes de gouvernement,
reconnaissant que
l’autorité vient de Dieu
pour être au service
du bien commun
. La foi
affirme aussi la possibilité
du pardon, qui bien des
fois nécessite du temps,
des efforts, de la
patience et de
l’engagement ; le pardon
est possible si on
découvre que le bien est
toujours plus originaire
et plus fort que le mal,
que la parole par
laquelle Dieu soutient
notre vie est plus
profonde que toutes nos
négations. D’ailleurs,
même d’un point de vue
simplement
anthropologique, l’unité
est supérieure au
conflit ; nous devons
aussi prendre en charge
le conflit, mais le fait
de le vivre doit nous
amener à le
résoudre, à le vaincre,
en le transformant en un
maillon d’une chaîne, en
un progrès vers l’unité.
Quand la
foi diminue, il y a le
risque que même les
fondements de l’existence
s’amoindrissent, comme le
prévoyait le poète Thomas
Stearns Elliot : « Avez-vous
peut-être besoin qu’on
vous dise que même ces
modestes succès
/qui vous permettent d’être
fiers d’une société éduquée
/ survivront difficilement à
la foi à laquelle ils
doivent leur signification ?
».
Si nous ôtons la foi en Dieu
de nos villes, s’affaiblira
la confiance entre nous
.
Nous nous tiendrions unis
seulement par peur, et la
stabilité serait menacée. La
Lettre aux Hébreux
affirme : « Dieu n’a pas
honte
de s’appeler leur Dieu ; il
leur a préparé, en effet,
une ville » (11, 16).
L’expression « ne pas avoir
honte » est associée à une
reconnaissance publique
. On
veut dire que Dieu confesse
publiquement, par son agir
concret, sa présence parmi
nous, son désir de rendre
solides les relations entre
les hommes. Peut-être
aurions-nous honte d’appeler
Dieu notre Dieu ? Peut-être
est-ce nous qui ne le
confessons pas comme tel
dans notre vie publique
, qui
ne proposerions pas la
grandeur de la vie en commun
qu’il rend possible ? La foi
éclaire la vie en société.
Elle possède une lumière
créative pour chaque
mouvement nouveau de
l’histoire, parce qu’elle
situe tous les événements en
rapport avec l’origine et le
destin de toute chose dans
le Père qui nous aime."

Dérapages à l’Elysée, lettre ouverte de Madeleine

Extrait :

"[…] Nous restons debout, en
silence, mais les policiers commencent à charger. Certains Veilleurs se
laissent faire, docilement ; d’autres choisissent de s’asseoir, mais
tous se mettent à chanter L’Espérance. Soudain, une jeune fille crie de
douleur : un policier la pousse tout en lui pinçant très violemment la
colonne vertébrale
. Les forces de l’ordre précipitent sur nous les
veilleurs qui n’ont pas eu le temps de s’asseoir. Je suis piétinée et me
recroqueville en me couvrant tant bien que mal le visage. Je finis par
lever la tête et demande avec détresse au premier CRS que j’aperçois de
venir me porter secours, car je suis écrasée dans la bousculade : il
m’extrait de la cohue, tout en me faisant une clé de bras, alors que je
ne demandais qu’à être retirée de cette poussée aveugle. Je comprime ma
douleur et subis cette violence gratuite en silence. Seulement, une fois
debout, je suis poussée par un autre policier qui m’administre au
passage une grande claque dans le dos
, me faisant voler sur plus d’un
mètre. Un collègue, en l’apercevant, intervient et lui demande alors de
se calmer : il faut dire que la vue d’un mastodonte cuirassé en train de
frapper une jeune fille d’1m67 pour 48 kilos doit être difficilement
supportable.

Je
contemple interdite les scènes semblables qui se multiplient autour de
moi : des CRS administrent clés de bras et claques dans le dos, pincent
les oreilles de certains
, bien que nous n’opposions pas d’autre
résistance que de nous tenir les uns aux autres. Certains CRS sont
manifestement hors de contrôle. L’un d’eux jette brutalement une mère de
famille à terre
, au milieu d’autres Veilleurs debout : deux autres CRS
l’attrapent alors par son gilet, et le retirent du lieu sans dire un
mot. Les personnes encore assises sont traînées sur plusieurs mètres
avant d’être lâchés brutalement, à quelques dizaines de centimètres du
sol. Un CRS ne relâche l’un de ces jeunes qu’après s’être assuré d’avoir
arraché tous les boutons de sa chemis
e. Un autre jeune, rouge et
suffocant, est quant à lui tiré par le cou. Les personnes qui
obtempèrent et ne demandent qu’à avancer sont projetées la face la
première, qui contre les vitrines, qui contre les voitures. […]"

Accueil de Christiane Taubira à Melun

50
personnes ont accueilli Christiane Taubira ce matin à Melun.En Seine et
Marne on ne lâche rien et on ne laisse pas les ministres tranquilles.0

Le pape autorise la canonisation de Jean-Paul II

Ce matin, le Saint-Père a reçu le
Cardinal Angelo Amato, Préfet de la Congrégation pour les
causes des saints, autorisant la promulgation des décrets relatifs
aux:

MIRACLES
attribués à l'intercession

  • du
    bienheureux Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyla), évêque polonais et
    Souverain Pontife (1920 – 2005).
  • du
    serviteur de Dieu Alvaro del Portillo y Diez de Sollano, évêque
    espagnol, Prélat de l'Opus Dei (1914 – 1994).
  • de
    la servante de Dieu Esperanza de Jesús (María Josefa Alhama
    Valera), religieuse espagnole fondatrice des Servantes de l'Amour
    miséricordieux et des Fils de l'Amour miséricordieux (1893 –
    1983).
MARTYRE
  • du
    serviteur de Dieu José Guardiet y Pujol, prêtre espagnol tué en
    haine de la foi le 3 août 1936.
  • du
    serviteur de Dieu Mauricio Íñiguez de Heredia, religieux espagnol,
    et ses 23 compagnons hospitaliers de St.Jean de Dieu, tués en haine
    de la foi en 1936 ou 1937.
  • du
    serviteur de Dieu Fortunato Velasco Tobar, prêtre espagnol, et ses
    13 compagnons de la Congrégation de la Mission, tués en haine de la
    foi entre 1934 et 1936.
  • de
    la servante de Dieu María Asunción (Juliana González Trujillano),
    religieuse espagnole, et ses 2 consoeurs Franciscaines missionnaires
    de la Mère du divin Pasteur, tuées en haine de la foi en 1936.

VERTUS
HEROIQUES
  • du
    serviteur de Dieu Nicola D'Onofrio, prêtre italien de l'ordre des
    Camilliens (1943 – 1964).
  • du
    serviteur de Dieu Bernard Philippe, religieux français (Jean
    Fromental Cayroche), Frère des Ecoles chrétiennes et fondateur des
    Guadalupanes de La Salle (1895 – 1978).
  • de
    la servante de Dieu Maria Isabel da Santíssima Trinidade, veuve et
    religieuse portugaise (Maria Isabel Picão Caldeira), fondatrice des
    Conceptionistes (1889 – 1962).

La foi dans la famille : “l’acceptation de ce bien qu’est la différence sexuelle”

Extrait de la Lettre encyclique :

"

52.
Dans le cheminement
d’Abraham vers la cité
future, la
Lettre aux Hébreux
fait
allusion à la
bénédiction qui se
transmet de père en fils
(cf. 11, 20-21).
Le premier environnement
dans lequel la foi
éclaire la cité des
hommes est donc la
famille. Je pense
surtout à l’union stable
de l’homme et
de la femme dans le
mariage
. Celle-ci naît
de leur amour,
signe et présence de l’amour
de Dieu, de la
reconnaissance et de l’acceptation
de ce bien qu’est la
différence sexuelle par
laquelle les conjoints
peuvent s’unir en une
seule chair
(cf.
Gn 2, 24) et
sont capables d’engendrer
une nouvelle vie,
manifestation de la
bonté du Créateur, de sa
sagesse et de son
dessein d’amour. Fondés
sur cet amour, l’homme
et la femme peuvent se
promettre l’amour mutuel
dans un geste qui engage
toute leur vie et
rappelle tant d’aspects
de la foi. Promettre un
amour qui soit pour
toujours est possible quand on
découvre un dessein plus
grand que ses propres
projets, qui nous soutient
et nous permet de donner
l’avenir tout entier à la
personne aimée. La foi peut
aider à comprendre toute la
profondeur et toute la
richesse de la génération
d’enfants, car elle fait
reconnaître en cet acte l’amour
créateur qui nous donne et
nous
confie le mystère d’une
nouvelle personne. C’est
ainsi
que Sara, par sa foi, est
devenue mère, en
comptant sur la fidélité de
Dieu à sa promesse (cf.
He 11, 11)."

6 juillet : accueil de Manuel Valls dans le Gard

A l’occasion du premier week-end de grands départs pour les vacances estivales, Manuel Valls se rendra samedi 6 juillet dans le Gard. il rencontrera les forces de l’ordre et les acteurs impliqués dans la prévention routière. Voici le programme prévisionnel de cette visite :

  • 10h30 : Arrivée du ministre sur l’Aire de Marguerittes (A9 – sens Lyon-Montpellier).

L'accueil se fera à la fois sur l'aire d'autoroute et sur chaque pont de l'A9.

L’Europe des familles est en marche!

ErComme prévue et relayée par votre blog préféré, une rencontre s'est tenue ce soir dans les locaux de l'institut de la démocratie et de la coopération  (IDC) à Paris, réunissant deux députés russes, des leaders de la Résistance française,dont une majorité du forum civique de l'Espérance (ici).
l'IDC en fait un premier rapide aperçu avec quelques photos ici.

Nous ne manquerons pas de vous informer quand la vidéo de cette réunion sera mise en ligne.

Politique politicienne à l’Elysée

Valeurs Actuelles révèle :

V"il existe pourtant bien un “cabinet noir” à l’Élysée, chargé de
veiller à la mise hors circuit de l’ancien chef de l’État et
d’orchestrer le rythme des “affaires” qui ternissent son image
. À sa
tête : le commandant militaire de l’Élysée, le colonel de gendarmerie
Éric Bio-Farina
, au profil autrement plus compatible avec la gestion
d’un cabinet noir. Au mois d’avril 2013, le colonel Bio-Farina vient
trouver le chef du service des transmissions et de l’informatique de
l’Élysée, un contractuel en poste depuis le précédent mandat. Il lui
demande d’accéder, dans le réseau informatique de la présidence, à
l’ensemble des données du quinquennat de Sarkozy afin d’y récupérer des
documents “sensibles” — invoquant de potentielles demandes de la
justice. Problème : cette requête, en plus d’être gênante, est
irrégulière. À la fin de chaque mandat présidentiel, le chef de l’État
signe un protocole d’accord avec les Archives nationales pour qu’y soit
versé l’ensemble des documents du quinquennat. Ces archives
n’appartiennent qu’à ceux qui les ont produites, lesquels en conservent
le bénéfice exclusif d’exploitation. Malgré plusieurs scènes de
“menaces”, le chef du service informatique refuse de violer le
protocole. Il s’arrange même pour que les archives 2007-2012 de la
présidence soient mises à l’abri, sous scellés. La sentence tombe
immédiatement : l’homme est mis au placard, rétrogradé au rang d’adjoint
de son service. Un licenciement de fait. Le colonel Bio-Farina agit-il
sur ordre contre Sarkozy ? Fonctionnaire zélé, c’est en tout cas lui qui
s’est empressé, quelques semaines plus tôt, de livrer à la justice la
liste des personnes venues à l’Élysée entre 2007 et 2012 en passant par
la grille d’honneur, dont Bernard Tapie — lequel ne s’en cachait
pourtant pas…

On entend déjà le pouvoir socialiste crier au fantasme
qui peut croire Hollande capable de donner de tels ordres ? —, offrir
un sourire de complaisance et invoquer le zèle d’un fonctionnaire. Un
détail, néanmoins, attirera l’attention : avant de prendre ses fonctions
à l’Élysée, le colonel Bio-Farina dirigeait depuis trois ans le
groupement de gendarmerie de Corrèze, basé à Tulle, fief du président

Celui-ci n’est pas pour autant un intime de Hollande, mais il est arrivé
à l’Élysée par l’intermédiaire d’Alain Zabulon, préfet de… Corrèze
avant de devenir directeur de cabinet adjoint du président
. « Bio-Farina est connu pour être un homme de cabinet, il n’agit que sur ordre »,
nous confie un haut cadre de la gendarmerie. Quant à Zabulon, Hollande
vient de lui confier le poste ultra-sensible de coordonnateur national
du renseignement : la tour de contrôle du président."

Il est plus facile d’arrêter les jeunes qui prient que ceux qui sèment la terreur

De Denis Tillinac dans Valeurs Actuelles :

"Il est plus facile d’arrêter les jeunes qui prient que ceux qui sèment la terreur en banlieue. On
ne parle guère des Veilleurs dans la presse. On en parle davantage sur
Internet, mais n’étant pas high-tech, j’ignore le fonctionnement de ces
trucs modernes.

Je faisais escale à Paris et j’avais su qu’une
veillée était fomentée après la tombée de la nuit sur la place de la
République. M’y voici. Ils sont quelques centaines, assis sagement sur
deux terre-pleins de part et d’autre de la statue. Deux groupes, donc,
serrés de près par une pléthore sidérante de gendarmes mobiles harnachés
comme si planait une grave me nace de subversion, voire de révolution.

Je
retrouve un ami impliqué dans le mouvement et je m’assois à ses côtés.
Une sono diffuse une voix qui exhorte à la courtoisie vis-à-vis des
policiers, puis lit un texte de Camus, un passage du Mystère de Jeanne d’Arc,
de Péguy, une prédication de Martin Luther King relative aux lois
respectables parce que justes et à celles qui ne le sont pas.

La voix s’interrompt, des mains s’agitent en guise d’applaudissements et une mélopée s’élève : l’Espérance,
me dit mon ami, un chant scout. La plupart des Veilleurs sont jeunes ;
certains brandissent un portrait de Gandhi pour attester de leur
pacifisme. Ambiance recueillie, sous l’oeil perplexe des gendarmes
habitués sans doute à des manifestants plus vindicatifs. L’un d’entre
eux, barré de tricolore et muni d’un porte-voix, annonce une première
sommation.

Impression qu’il improvise un rôle burlesque dans une
comédie de Goldoni, car il manque un ennemi plausible dans son jeu de
rôle
. Les Veilleurs n’abîment rien et ne dérangent personne ; ils
écoutent des textes dont les auteurs n’étaient ni des factieux ni des
imprécateurs, encore moins des ultras. Péguy, Luther King… Ce qu’ils
chantent n’a rien de martial. Soudain, se pointent une bonne vingtaine
de cars de police. Les gendarmes serrent les rangs, nous sommes au sens
propre sous leurs bottes
. Contraste inouï entre cette débauche de moyens
policiers et l’absence de la moindre présomption de désordre. Les
chants reprennent, on se tient par les coudes, toujours aussi sagement.
Seconde sommation.

De l’autre côté de l’avenue, un homme de
cabinet dépêché par le préfet de police est venu parlementer. Des
avocats ont rejoint ce groupe et prennent des photos. Du côté où je me
trouve, les gendarmes commencent l’embarquement des Veilleurs. Dont mon
ami. J’hésite. Je finis par rentrer chez moi avec la mauvaise conscience
du déserteur.

À 9 heures, le lendemain matin, cet ami m’appelle.
Le panier à salade l’a largué avec ses frères d’infortune dans un
commissariat où les attendait un régiment d’officiers de police
judiciaire. Contrôle d’identité, fouille : on les a fait glander jusqu’à
4 heures du matin pour les humilier et les intimider, puis on les a
relâchés. Le prétexte de cette flicomanie inepte, c’est l’interdiction
d’un attroupement non autorisé
. Aussi, devant le Palais de justice ou
l’Assemblée nationale, des Veilleurs debout se plantent à 10 mètres les
uns des autres, afin d’éviter le motif d’une interpellation. Mais les
policiers reçoivent l’ordre de les pousser de sorte qu’ils forment un
groupe. Alors on décrète l’attroupement et on embarque. Il y aurait de
quoi rigoler si, au même moment, dans telle banlieue, des bandes
innombrables de voyous ne semaient impunément la terreur. Ceux-là, les
flics, les magistrats et les politiques en ont peur.

Outre la
fébrilité infantile du pouvoir, cette mascarade trahit son arrogance et
son mépris
. Les Veilleurs sont plutôt croyants, en tout cas en quête de
spiritualité ; ça suffit à les expédier dans l’enfer des “réacs”, alors
qu’ils ne sont aucunement politisés. En revanche, ils sont déterminés et
essaiment dans de nombreuses villes.

Le pouvoir a tort de miser
sur leur lassitude : ce qu’ils ont réveillé dans l’inconscient de notre
pays n’est ni médiocre ni anodin et promet de n’être pas éphémère
. Si
j’étais de la bande à Hollande, j’essaierais au moins de comprendre.
C’est peut-être beaucoup leur demander. Pour l’heure, la lutte continue
et l’honneur exige qu’on la soutienne, autant que la raison."

Une loi se contourne très vite

Marie de Hennezel est interrogée dans Famille Chrétienne à propos d'une future loi sur la fin de vie, annoncée par François Hollande. Extraits :

"Quels sont les risques d’une légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté ?

Les risques ne seront pas perceptibles tout de suite. Mais tous les juristes le disent, une loi se contourne très vite. En Belgique, la loi votée pour les cas exceptionnels est devenue un droit puis une norme.
Elle s’est banalisée. Imaginer que l’on se limitera simplement à
proposer le suicide assisté à des personnes qui le demanderont librement
– mais seront-elles vraiment libres ? – est utopique. […]

Les promoteurs d’une aide active à mourir disent que l’euthanasie offre une « belle mort ». La réalité est pourtant tout autre.

Ce
rituel mis en scène n’est le fait que d’une petite minorité. La grande
majorité des gens âgés, seuls, abandonnés ou ressentant un sentiment
d’abandon, ne bénéficieront pas de cette « belle mort
» que les partisans d’une aide active à mourir décrivent. Ils
s’éteindront seuls, d’une manière assez sordide même. Le lobby pour le
choix de décider de sa mort est porté par une petite minorité
d’intellectuels, qui veulent avoir la maîtrise de leur vie et de leur
mort
. La grande majorité des Français ne demande pas ça. Ils veulent ne pas souffrir, mais être entourés d’amour, être touchés, être dans leur lit et pas à l’hôpital. […]"

Le budget du Vatican est sorti du rouge en 2012

Le budget est positif pour plus de 2 millions d'euro,
alors que le bilan était négatif l'an dernier. Cela est dû à une
"amélioration notable de la gestion financière cette année", a indiqué le porte-parole du
Saint-Siège, le père Federico Lombardi. En revanche, pour les immeubles, il y a 5 millions d'euro d'impôts
supplémentaires : 15 millions au lieu de 10, payés par l'APSA à l'Italie.

Mais les offrandes dans le cadre du Denier de saint Pierre ont
diminué ainsi que les contributions des diocèses, "en raison de la
situation économique en général
".

L'institut financier
du Vatican (IOR) contribue à hauteur de 50 millions d'euro qui vont au bilan
du Saint-Siège. S'ajoutent cette année environ 5 autres millions donnés
"pour soutenir des activités spécifiques" (Amazonie (un million),
Monastères contemplatifs, Eglises de l'ex-Union soviétique, Commission
pour l'Amérique latine, et autres petites donations). Les détails sont ici.

Le pape inaugure une statue de Saint Michel au Vatican

Lu sur Zenit :

"Une statue représentant saint Michel Archange, haute de 5 mètres,
sera inaugurée, vendredi matin, 5 juillet, à 8 h 45 par le pape
François, sur la place du gouvernorat de la Cité du Vatican.
La statue sera ensuite placée dans les jardins du Vatican, a
proximité du palais du gouvernorat, dont le président actuel est le
cardinal Giuseppe Bertello. La réalisation de cette statue a été voulue par l’ancien président du
gouvernorat de l’Etat de la Cité du Vatican, le cardinal Giovanni
Lajolo, pour célébrer l’archange Michel, "défenseur de la foi et
protecteur de l’Eglise catholique"
, indique Radio Vatican. 

En effet, les deux grands protecteurs de l'Etat de la Cité du Vatican
sont saint Joseph et saint Michel Archange
. Une grande fontaine a été
dédiée à saint Joseph, l'année dernière."

Le site de l'artiste.

6 juillet : manifestation à vélo à Rennes

Départ du parcours vélo au Liberté à 10h.
Trois points successifs de rassemblement :

  • Place du Bas des Lices à 10h30
  • Place de la République à 11h00
  • Place de la gare à 11h30
  • Fin du parcours vélo à 12h00, au Liberté.

R

Les irréductibles ne lâchent rien

Lu dans Le Télégramme à propos des veilleurs debout :

"Minuit, la place Vendôme, plongée dans l'obscurité,
est déserte. Mais sur un côté, une vingtaine de personnes, telles des
statues de cire, se tiennent sans bruit, face au ministère de la Justice
: ces « veilleurs debout » constituent un noyau d'irréductibles qui protestent contre le mariage homo.

Une bouteille d'eau à leurs pieds, quelques victuailles parfois, ils
lisent, écoutent de la musique ou sont simplement immobiles, toujours à
quelques mètres les uns des autres. Depuis dix jours, nuit et jour, ils
se relaient, à Paris, mais aussi dans plusieurs villes de province, pour
protester contre la loi Taubira et contre l'incarcération de l'un des
leurs.

Dans la nuit de mercredi à jeudi, certains se sont rendus devant
l'Élysée, en pleine nuit, avant d'être repoussés par les forces de
l'ordre. «Les Veilleurs
debout sont l'ultime réponse à ce gouvernement qui nous ignore»,
explique Agnès, dite «la tornade rose». Cette mère au foyer âgée de 43
ans, qui a six enfants, vient veiller la nuit, entre minuit et six
heures
, «une fois que son mari a pris le relais à la maison». […]"

François Hollande accueilli à Tunis

0Sous un soleil que même l'arrivée de François Hollande n'a pu
décourager, un petit groupe de Français installés en Tunisie et
opposés à la loi Taubira a souhaité la bienvenue au
président français. Les conditions sécuritaires du pays ont rendu la
tâche difficile. Un service d'ordre aimable mais ferme a tenté de décourager les manifestants par de fausses informations sur le trajet du cortège
présidentiel mais la détermination a permis d'être
présent au passage du président et de sa très nombreuse suite. 

Lle
député des Français de l'étranger M. Amirshahi est venu les saluer, accompagné de quelques-uns des ses
collègues parmi lesquels M. Michel Vauzelle et Razzi Hammadi.

T

Veilleurs debout à Bayonne

V

Pique nique pour tous à Caen ce soir

C

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