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Pétition contre la suppression de fêtes chrétiennes

Monsieur le Premier ministre,

Mme Dounia Bouzar, que vous venez de nommer à l'Observatoire de la
laïcité, vient de "proposer" de remplacer deux fêtes chrétiennes par
la fête juive de Yom Kippour et la fête musulmane de l'Aïd.

Nous notons d'abord que les instances représentant la communauté
juive n'ont jamais posé une telle revendication, ce qui laisse à
penser que la communauté juive pourrait être instrumentalisée dans
cette affaire par Mme Bouzar.

Mais, surtout, nous constatons, comme toutes les personnes
connaissant un tant soit peu l'histoire de notre pays, que, selon le
mot fameux du Général de Gaulle, si l'Etat est laïc, la France est
chrétienne.
Violer la société pour en faire un espace religieusement neutre est
parfaitement absurde. A moins que vous n'ayez aussi pour projet de raser toutes les
églises de village qui offensent sans doute la laïcité, selon les
canons de Mme Bouzar.

Nous pouvons certes comprendre que l'Etat souhaite proposer des
jours fériés aux différentes religions existant dans notre société.
Mais, dans ce cas, pourquoi discriminer les bouddhistes, les
hindouistes, et les fidèles de toutes les autres religions?

D'ailleurs, il existe bien des jours fériés religieusement neutres.
La France compte 11 jours fériés, dont 6 seulement ont un rapport
avec la religion chrétienne – encore que le lundi de Pentecôte ne
soit plus qu'un "demi jour férié", puisqu'une importante partie de
la population active travaille ce jour-là. Le 1er janvier, le 1er
mai, le 8 mai, le 14 juillet et le 11 novembre n'ont aucune
connotation religieuse. Si votre gouvernement souhaite remplacer des
jours fériés par les fêtes de Yom Kippour et de l'Aïd, il peut fort
bien utiliser ces jours religieusement neutres. Mais comment ne pas
voir dans la proposition de Mme Bouzar un nouvel acte d'agression
antichrétienne?

Nous tenons donc à vous dire solennellement que, pour nous,
chrétiens de France, une telle réforme serait une déclaration de
guerre, non pas seulement au christianisme, mais aussi à l'être
historique de la France. Pourtant, les Français qui ont voté pour
votre majorité n'ont certainement pas voté pour que vous rallumiez
la trop fameuse "guerre des deux France".

Nous vous serions reconnaissants de bien vouloir dissiper au plus
vite nos inquiétudes.

Dans cette attente, nous vous prions d'agréer, Monsieur le Premier
ministre, l'expression de notre très haute considération et de notre
vigilante attention. 

Cette pétition est lancée par l'Observatoire de la Christianophobie, Riposte catholique, Nouvelles de France et Le Salon Beige.

Cette pétition est clôturée.

Photos de la Marche pour la vie à Kosice en Slovaquie

Je l'avais évoquée ici.

Les photos sont là.

Les auditeurs fuient les radios étatiques

Les mois se suivent et se ressemblent pour France Inter et France Info, qui ont défendu la dénaturation du mariage :

  • -0,9 point pour France Inter
  • -11 % pour France Info

La tendance du premier semestre – à la baisse sévère – s'est confirmée
pour France Inter, la station amirale de Radio France : avec une audience cumulée
inférieure de 0,9 point par rapport à 2012
, elle enregistre un décevant
8,9 points. D'une façon générale, il n'a pas fait grand beau sur les
radios publiques, cet été : outre les deux grosses faiblesses de France
Info et France Inter, France Culture a elle aussi subi l'infidélité de
ses auditeurs (à 1,5 point, elle en a égaré 0,3).

Europe 1 a donc dépassé France Info, qui voit son audience chuter de 11%
(3,96 millions d'auditeurs cumulés). La radio toute info du groupe
Radio France est désormais menacée par RMC et France Bleu, ex-æquo avec
3,59 millions d'auditeurs cumulés.

La France tranquille ne se taira plus

De Charles Beigbeder :

"[…] Après huit mois d’une intense bataille politique et au terme d’une
mobilisation historique qui a vu à trois reprises plus d’un million de
Français battre le pavé parisien, il est temps de se livrer à l’exercice
« bilan et perspectives ».

La première surprise, c’est l’irruption sur la scène publique d’une
France « bien élevée »,
selon l’expression de Gabrielle Cluzel. Souvent
bourgeoise et provinciale, formée de familles parfois nombreuses, elle
n’a pas la culture de la rue des professionnels de la contestation.
Cette France silencieuse, qui paye des impôts et dont les démêlés avec
la police se réduisaient jusqu’alors à des amendes pour stationnement
interdit, n’a guère l’habitude de défiler. Et pourtant, elle a sacrifié
ses dimanches, bravant la pluie, surmontant la fatigue, pour dire
calmement son mécontentement. Pour la réveiller, il aura fallu la
pousser à bout.

Cette « France tranquille », comme l’a nommée Valeurs actuelles, ne se
taira plus. Car elle a désormais acquis une conscience politique et une
culture de la résistance qui étaient jusque-là l’apanage de la gauche.

Face à un État qui orchestre l’inversion des valeurs, des gens sans
histoire qui étaient traditionnellement les piliers de l’ordre établi
sont devenus des révolutionnaires maniant tous les moyens légaux et
pacifiques d’une démocratie pour combattre l’idéologie dominante.
Désormais, les conservateurs s’appellent Manuel Valls, Caroline Fourest
et Christiane Taubira tandis que les révolutionnaires se nomment Frigide
Barjot, Ludovine de La Rochère ou Béatrice Bourges.

Cette France s’est dressée parce qu’elle a pris conscience de la
gravité de la situation. Ce faisant, elle a découvert qu’elle pouvait
peser sur le cours de l’Histoire, que rien n’était écrit d’avance.

Il faut souligner que ce fut une mobilisation politique, au sens noble
du terme, en cela qu’elle défendait le Bien commun, et pas des intérêts
catégoriels ou corporatistes
. Les manifestants ne réclamaient aucun
avantage, aucun bénéfice. La noblesse d’un engagement se mesure à la
part de désintéressement qu’il comporte.

Un mouvement est né. Venu de la société civile, il échappe aux clivages
traditionnels. Enfermés dans leurs querelles internes ou prisonniers de
leurs intérêts de boutiques, les partis politiques sont à la traîne
.
Tant mieux : cela évite toute récupération. Au-delà des divergences de
stratégies et de sensibilités, l’unité de ce mouvement réside dans la
volonté partagée de défendre les fondements de la civilisation, quelque
chose de plus important encore que les batailles électorales.

Cependant, ce courant issu des profondeurs de l’enracinement français
va durablement s’installer dans le paysage politique. Il restera en
dehors des partis, mais les partis devront composer avec lui.
Il sera
juge et arbitre, en particulier dans les urnes, de la sincérité et de la
vérité des convictions politiques. On le verra dès les élections
municipales en mars 2014.

Cette mobilisation est née de la prise de conscience de l’impérieuse
nécessité de conserver notre identité de civilisation, menacée au
premier chef par les nombreuses inventions du libertarisme hédoniste,
une idéologie qui, sous couvert de liberté, veut organiser la
déconstruction par l’État de tous les liens qui attachent l’homme à sa
nature, sa famille, sa filiation, son travail, son histoire, sa
religion, sa province et sa nation, afin qu’il ne soit plus qu’un
consommateur individualiste et déraciné. En toile de fond, on ne peut
être insensible au « grand remplacement » théorisé par Renaud Camus, qui
voit la culture occidentale s’effacer au profit des « cultures
d’origine » des populations allogènes.

La Manif pour tous est un véritable «
Mai-68 à l’envers », une contre-révolution au sens étymologique du
terme
. Elle montre un cap idéologique qui est l’exact inverse de celui
que fixait jusque-là le monde occidental. Ce débat, qui a pour enjeu
l’avenir de notre civilisation, doit impérativement échapper aux
contingences politiques pour s’adresser aux profondeurs du cœur humain ;
car, comme le souligne Péguy, « tout commence en mystique et finit en
politique »."

Pas de publicité homosexualiste pour Barilla

Le président de Barilla a déclaré
qu'il ne mettrait pas de paires homosexuelles dans ses publicités, et
que "si ça ne plaisait pas à quelqu'un, qu'il mange d'autres pâtes". 

Évidemment, les lobbies de la haine homosexualiste, pourfendeurs de la liberté d'expression, ont
immédiatement déclenché leur campagne de haine sur réseaux
sociaux.

Le patron de Barilla a présenté ses excuses. Mais il n'est pas certain qu'il revienne sur sa décision en matière de publicité.

Le laïcisme pour briser l’héritage des Français

Communiqué de Louis Aliot, Vice-président du Front National :

"Dans une interview au magazine Challenges, Dounia Bouzar,
anthropologue nommée par le premier ministre à l’Observatoire de la
laïcité, a tenu des propos particulièrement inquiétants en souhaitant
remplacer deux fêtes chrétiennes par « Yom Kippour et l’Aïd », sans même
l’aval de ceux deux cultes. Cette démarche autoritaire prouve bien la
dérive et l’arrière-pensée idéologique de ce comité « Théodule » payé
par nos impôts !

Cette proposition assez incroyable, acceptée dans l’esprit par
l’ancien conseiller de François Mitterrand Jean-Louis Bianco aujourd’hui
président de cet observatoire, représente un pas de plus vers un
éclatement de notre société sur des considérations ethniques et
religieuses !
Elle contribue à briser l’héritage national et à diviser les Français
entre eux en communautarisant la France et en empêchant toute
assimilation à notre modèle national. Continuer dans cette direction revient à remettre en cause le pacte
national républicain français, héritage historique de la monarchie, de
la Convention et de l’Empire largement façonné par Athènes, Rome et la
chrétienté."

Avant l’action politique, il est nécessaire de dépasser les querelles

Cyril Brun répond à la question "Et maintenant ?" :

"[…] Avant tout autre chose, rompre avec l’à
peu près et les compromissions du monde actuel.
Ces compromissions, ces
acceptations passives d’une situation de fait entretiennent le mal-être
général, contribuent à brouiller le vrai visage de l’homme enfoui sous
un amas de guenilles. Il faut donc continuer à faire bloc et masse pour
refuser le rouleau compresseur des lois Taubira, Peillon et demain la
réforme du système de santé de Marisol Touraine.
Pour ce faire, la
première des choses est de tous mettre un genou en terre avec humilité
pour cesser nos divisions mortifères et se demander pardon mutuellement
de nos volontés captatrices, de l’orgueil qui nous fait croire être
meilleurs que les autres de notre propre camp
. Nous avons besoin pour
notre mouvement de plus d’humilité dans nos rapports les uns avec les
autres, de plus de disponibilité au service. Tout l’été et depuis le
printemps nous avons assisté aux coups bas, aux ostracismes, aux
calomnies, aux tentatives de récupération affectives, aux menaces, aux
démissions, aux mensonges, aux manipulations à l’intérieur même de notre
grande armée. Le résultat est d’une violence sans appel. La confiance tend à s’effriter, l’esprit de chapelle fait son retour, notre combat
marque le pas.

Voilà pourquoi, déjà à ce niveau, avant
même l’action politique qui sera indispensable et très vite, tous les
acteurs que nous sommes, du plus humbles au plus en vue, nous devons
dépasser nos querelles avec plus d’humilité et d’abnégation
. Nous ne
servons pas tel ou tel mouvement, ni telle ou telle figure, mais
l’Homme. Tous les mouvements préexistants ou nés de La Manif ont échoué.
Un esprit partisan a parfois refait surface. C’est une lourde
responsabilité qui pèse dans la pause actuelle de notre mobilisation.
Responsabilité dont il serait bon de tirer les conclusions par un acte
d’humilité collectif et d’unité. La situation exige désormais des actes
forts
. Si nous continuons à stagner, nous démobiliserons et le cours de
l’Histoire qui lui ne fait pas de pause nous entraînera bien loin, avant
que nous ne soyons à nouveau capables de réagir.

La société civile s’est levée depuis un
an. Mais pour les gens qui travaillent et qui ont une famille se lever
est exigeant et demande une énergie titanesque. Les têtes de ce vaste
mouvement par leur querelle et leurs atermoiements d’une certaine
manière piétinent cet élan. Il est temps que ceux-là mêmes qui se sont
levés reprennent en main leur mouvement et le dépasse avant de
pouvoir reprendre en main leur destin et l’avenir du pays
. Car il faudra
bien en passer par là. La grande force de ce large mouvement fut de
transcender les courants.
Cette force doit demeurer vive au service de
l’Homme et non de structures. Nous avons les moyens de relever le défi.
Nous comptons parmi nous les meilleurs intellectuels du pays. Le tiers
des cadres des entreprises partagent nos convictions. Le socle rural du
pays est notre force la plus abondante. Il nous reste à reprendre la
direction de ce pays et c’est possible. Possible si la société civile
l’accepte et reprend en main les cadres politiques et institutionnels de
la nation, en dehors des partis et en marge du système. Partout où nous
nous trouvons, nous pouvons nous investir en groupe et en nombre. Que
ce soit dans l’école de nos enfants, aidés par de nombreuses structures
désormais en place, dans le milieu associatif, notamment culturel,
sportif, éducatif et caritatif
, dans la formation pour soi ou pour les
autres, en organisant, conférences et séminaires, en s’associant aux
mouvements déjà existants, dans la santé
en accompagnant les plus
démunis ou encore dans la vie de la cité par l’adhésion aux différentes
structures agissantes tant chrétiennes que laïques afin de les
transformer de l’intérieur,  cela est possible si nous y allons à
plusieurs. Dans la politique enfin par un vaste mouvement d’engagement
hors des partis dans les élections locales ou européennes
, nous pouvons
encore nous affirmer. Mais tout cela n’est possible qu’à deux
conditions. Rester unis au service de l’Homme dans la complémentarité de
nos charismes et se former pour toujours mieux connaître et donc servir
l’Homme. […]"

Religion républicaine et gros sous [Addendum]

Lu sur Contrepoints :

"Dans le cadre de la loi sur la refondation de l’école de la
République, une circulaire en date du 9 juillet 2013 oblige les
établissements scolaires publics et privés sous contrat à afficher des
symboles républicains
. Il s’agit du drapeau français et européen, de la
devise de la république, et de la Déclaration des droits de l’homme et
du citoyen, qui doit être affichée de façon visible dans
l’établissement. Début septembre, tous les chefs d’établissement ont
reçu un document du ministère de l’Éducation nationale leur expliquant
la procédure de cette mise en conformité. Ce document soulève de grandes
questions.

Les établissements doivent passer commande auprès de la mairie de la
ville où ils sont installés pour acheter les éléments
. Les services
techniques municipaux doivent ensuite les installer. Les frais sont à la
charge de la commune pour les établissements publics, et des
établissements pour ceux qui sont sous contrat.

Or, le document stipule qu’il n’y a qu’un seul modèle d’objet qu’il
soit possible d’acheter
. C’est-à-dire qu’il n’est pas possible d’acheter
un drapeau français, une hampe et de l’installer sur la façade de son
établissement. Il est obligatoire d’acheter le modèle imposé par l’État.
Pour les drapeaux, le coût est de 95€. Pour le texte de la Déclaration
des droits de l’homme, le coût est de 155€ ou 225€ selon la taille.
Impossible d’imprimer un texte et de l’encadrer, il faut acheter le
modèle unique imposé par l’État. Pour la devise républicaine, il y a
quatre modèles possibles, qui varient en fonction de la taille, et dont
les coûts respectifs sont de 125€, 165€, 195€ et 225€.

Au total, chaque établissement va donc dépenser en moyenne 500€ pour se mettre en conformité avec cette nouvelle norme. C’est ici que de forts soupçons de conflit d’intérêts et de détournement d’argent public apparaissent.

Selon l’INSEE, la répartition des établissements scolaires publics et
privés en France est la suivante : Maternelles : 15 815 ;
Élémentaires : 37 603 ; Collèges : 7 046 ; Lycées professionnels : 1630 ;
Lycées général et technique : 2661 ; Établissements régionaux
d’enseignement adapté : 80. Soit un nombre total d’établissements de 64
835. Le chiffre d’affaires de la mise aux normes est donc de 32 417 500€.
Si la dépense par établissement est minime, le total cumulé représente
une charge supplémentaire de 32,4 millions d’euros, financés par le
contribuable ou par les familles ayant des enfants dans le privé.
Surtout, ces 32,4 millions d’euros vont aller dans les caisses d’une
seule et même entreprise
, qui a gagné le marché public de la vente
forcée des drapeaux, de la devise et du texte déclaratoire. Il s’agit de
l’entreprise Exalia, qui est basée en
Picardie. Mais à aucun moment, il n’est dit comment le marché public a
été passé
. La circulaire datant du 9 juillet, et ayant été reçue par les
directeurs d’établissement début septembre, cela signifie que le
prestataire a été choisi en moins de deux mois 
; qui plus est pendant
l’été. Sur quels critères, et dans quel cadre juridique ? Nous sommes
donc face à une dépense de plus de 32 millions d’euros qui se fait dans
des conditions assez opaques."

Addendum : Exalia a répondu de façon complète et concise. Les éléments qu’elle apporte permettent de lever le doute sur la procédure : celle-ci s’est bien faite dans un cadre légal et il n’y a pas de monopole.

Plus de 600 groupes scolaires libres en France

De Lionel Devic, président et Anne Coffinier, directeur général de la Fondation pour l'école :

"En ce mois de rentrée, 37 nouvelles écoles indépendantes ont
ouvert leurs portes
. Le cap des 600 groupes scolaires indépendants vient
d'être franchi en France !"

Les mesures anti familles classées dans la rubrique “soutenir le pouvoir d’achat”

Le dossier de presse du projet de loi de finance 2014, agrémenté en une d'un dessin d'une Femen (pdf 166 pages), regroupe des mesures fiscales hostiles aux familles sous le chapitre "soutenir le pouvoir d'achat" ! Il faut le faire :

Indexation du barème de l’impôt sur le revenu et majoration de la décote p 111
Abaissement du plafond de l’avantage procuré par le quotient familial p 114
Suppression des réductions d’impôt pour frais de scolarité p 117
Suppression de l’exonération de l’impôt sur le revenu, des majorations de retraite ou de
pension pour charge de famille p119

L’Eglise pour tous

Durant l'audience générale de mercredi, le Saint-Père a déclaré :

"L'unité dans la foi, l'espérance et la charité, dans les sacrements et
dans le ministère, soutient et tient ensemble le grand édifice qu'est
l'Eglise
. Où qu'on aille, dans la plus petite paroisse, au fin fond de
la planète, il y a l'Eglise, l'unique Eglise. Nous y sommes chez nous,
en famille, entre frères et soeurs. C'est là un grand don de Dieu.
L'Eglise est une mais pour tous, non pour les seuls
européens, ou une pour les africains, une autre pour les américains, les
océaniens. Non elle est une et pareille partout, à l'instar d'une
famille dont les membres peuvent être éparpillés sans perdre les liens
les unissant. Peu importent les distances!".

"Restons
donc tous unis et demandons nous si nous prions vraiment les uns pour
les autres
. Prions nous pour les chrétiens persécutés, pour nos frères
et soeurs qui souffrent à cause de leur foi? Il est important de se
projeter au dehors de notre horizon personnel pour se sentir membre de
la famille qu'est l'Eglise. Et puis demandons nous aussi s'il existe des
blessures à l'unité de la famille de Dieu… Il y a parfois des
incompréhensions, des tensions et des conflits qui blessent une Eglise
qui n'a pas le visage que nous voudrions, lorsqu'elle ne manifeste pas
la charité voulue par Dieu. Mais nous sommes les responsables de ces
lacérations. Face aux divisions qui demeurent entre catholiques,
orthodoxes et protestants nous constatons combien il est difficile de
rendre pleinement visible l'unité de l'Eglise. Dieu nous a offert
l'unité que nous avons du mal à vivre. Il faut donc faire des efforts,
bâtir la communion, éduquer à la communion, dépasser incompréhensions et
divisions…car ce monde a lui aussi besoin d'unité, de réconciliation
et de
communion. Or l'Eglise est une maison de communion!".

La politique exige autre chose que des mots

Sur Nouvelles de France, Eric Martin estime que la violence verbale de certains politiques est faite pour masquer la connivence idéologique entre les politiciens de "gauche" et les politiciens de "droite". De Manuel Valls avec ses Roms à Jean-François Copé avec ses pains au chocolat, en passant par la sortie du sénateur UMP Éric Doligé, qui aurait « des instincts meurtriers Â» contre « Hollande et sa bande Â», nos politiques privilégient le verbe aux actes.

"Malheureusement, cette opposition violente et frontale n’existe qu’en
paroles
. La droite n’existe plus depuis longtemps, ceux qui se
réclament de cette étiquette étant généralement ultra-étatistes et
interventionnistes ainsi que progressistes. Aujourd’hui, qui remet en
cause le fiscalisme ou l’avortement, par exemple ?

Être vraiment de droite aujourd’hui, c’est être selon la gauche (à la
fois adversaire et arbitre, comme c’est commode !) et la « droite Â»
(les traîtres) d’« extrême-droite Â». Comme si être extrêmement bon
gestionnaire, pro-famille, favorable aux libertés et anti-dénaturation
de notre identité française était une tare… Le seul objectif de
« l’extrême droite Â» étant d’être mieux vue par la « droite Â» et la
gauche, elle se gauchise sans comprendre qu’il n’y que lorsqu’elle sera
de gauche qu’elle sera totalement tolérée par la gauche. Être diabolisé
par la gauche est et doit rester un honneur, cela signifie simplement
que l’on n’est pas de gauche ! […]

Contrairement à la « droite Â» actuelle, la (vraie) droite n’accepte pas
les injonctions venant de la gauche
. Elle n’est pas violente sur le plan
verbal, elle agit sereinement et concrètement pour la subsidiarité,
contre le fiscalisme, etc. Bref, elle n’a pas à en rajouter pour
compenser l’absence d’actions de droite
. De ce point de vue, les hommes
de « droite Â» qui « dérapent Â» à dessein comme Jean-François Copé avec
son histoire de pain au chocolat doivent éveiller notre méfiance : ce
sont des ambitieux qui veulent nous berner
, exactement comme l’a fait
Nicolas Sarkozy en 2007. Pour être convaincus, les électeurs de droite
doivent demander des actes de droite. Autant, Jacques Bompard ou
Philippe de Villiers ont montré très concrètement – à l’échelle locale –
qu’ils sont de droite, autant Jean-François Copé n’a pour l’instant
rien prouvé du tout, si ce n’est le contraire…"

Une église saccagée dans le Lot-et-Garonne

L’église Saint-Pierre de Brax a été victime de dégradations. Les extincteurs ont été vidés et l’autel de la Vierge saccagé. Plusieurs livres – dont une Bible – ont été brûlés. L’orgue a également été déplacé.

Pour l’instant, les gendarmes privilégient plus des actes d’incivilité que de réels actes de profanation. Sic.

Européennes : la liste France-Europe-vie est déjà morte

B
C'était prévisible : dès la constitution de cette liste, Patrick Louis (MPF) avait claqué la porte, dénonçant la récupération opérée par Christine Boutin. Pierre Nicolas, cadre de LMPT, avait également abandonné l'aventure.

Sur twitter, Christine Boutin affirme qu'elle poursuit l'aventure des élections européennes sous les couleurs de la "démocratie chrétienne".

Actions pour demander la liberté de conscience des maires

Depuis la promulgation de la loi Taubira, LMPT défend le libre choix des officiers
d’état civil : liberté de marier, liberté de ne pas marier, selon leur conscience. Le Conseil d’Etat a jugé, dans sa décision du 18 septembre, que le recours
déposé par les Maires pour l'Enfance était pleinement recevable
, que l’absence
de clause conscience dans la
loi Taubira posait une vraie question de
constitutionnalité
. Il a donc décidé de renvoyer la question au
Conseil Constitutionnel, qui se prononcera par une audience publique le
8 octobre.

D'ici là, il faut donc signer la pétition demandant que cette liberté soit reconnue. Il y a aujourd'hui 63800 signatures.

Faites signer par vos élus la consultation des maires pour l'enfance.

Le PS cherche des électeurs

Le ministre de la Famille pense accorder le droit de vote dès 16 ans. Et se défend de tout électoralisme :

"«Il n'y a aucun lien avec les prochaines municipales. Le droit de vote, ce n'est pas le fondement du statut de
prémajorité. Mais je ne vois pas pourquoi les jeunes n'auraient pas la
même qualité de réflexion. Mon propos n'est pas de savoir vers qui ils
vont se mobiliser ; c'est de savoir comment on en fait des citoyens
éclairés.»

Le gouvernement n'en fera pas des "citoyens éclairés" en détruisant la famille, en les incitant à la débauche dès le plus jeune âge ni en leur servant la propagande laïciste.

Valeurs Actuelles vs UEJF

Valeurs Actuelles ne se laisse pas impressionner :

"L’Union des Etudiants Juifs de France a annoncé
vouloir porter plainte contre Valeurs Actuelles pour incitation à la
haine raciale concernant la « une » du numéro de ce jeudi 26 septembre
consacrée aux naturalisations, qu’elle qualifie de « haineuse Â».

La rédaction de Valeurs actuelles,
par la voix de son directeur général, Yves de Kerdrel, exprime son
indignation contre cette attaque diffamatoire, infondée, qui relève de
l’intimidation et de la calomnie.

Valeurs actuelles a décidé, dès ce
soir de porter plainte avec constitution de partie civile, contre l’UEJF
pour dénonciation calomnieuse, diffamation et atteinte à la liberté
d’expression. Valeurs actuelles se réserve en outre le droit de
poursuivre en justice tous ceux qui reprendraient à leur compte les
qualificatifs honteux utilisés par l’UEJF.

Ce numéro montre, notamment à travers un sondage réalisé par l’IFOP
(auprès d’un échantillon de 1 014 personnes représentatif de la
population française âgée de 18 ans et plus) qu’une grande majorité des
Français (63 %), est radicalement opposée à la forte hausse des
naturalisations mises en œuvre par le Ministre de l’Intérieur.

Yves
de Kerdrel appelle les responsables de l’Union des Etudiants Juifs de
France à davantage de retenue dans leurs propos, et à respecter la
liberté et le pluralisme de la presse, indispensable au débat
démocratique. Valeurs actuelles, créé il y a près d’un
demi-siècle par Raymond Bourgine, est un journal républicain, qui défend
avec force les principes fondateurs de notre démocratie."

Le Préfet interdit 3 manifestations à Angers

La police politique refuse les comités d'accueil pacifiques qui sont réservés aux parlementaires écologistes, ainsi qu'au Premier ministre :

"En effet, cette triple interdiction, qui fait suite à celle de la manifestation des veilleurs la semaine dernière, pourrait traduire un raidissement inquiétant du pouvoir et constituer une nouvelle atteinte à une de nos libertés publiques fondamentales.

Toutefois, à la seconde lecture et après une étude attentive, cet arrêté ne parait pas remettre pas en cause une autre liberté fondamentale qu’est la libre circulation des personnes.
Il semble donc toujours autorisé au Pays des Droits de l’Homme, de stationner debout sur la voie publique, individuellement, pacifiquement, sans slogan ni drapeau…"

Agression “homophobe” : la police aurait identifié les suspects dès la mi-avril !

… mais,manque de chance, ces derniers ne portaient pas de sweats de la Manif pour tous. Une bonne raison sans doute pour laisser trainer l'enquête pendant cinq mois :

"Leurs
noms étaient connus depuis le début de l'enquête, ou presque. Pourtant,
ils n'ont été interpellés que la semaine dernière. Vendredi 20
septembre, quatre jeunes âgés de 17 à 20 ans ont
été mis en examen dans l'enquête sur l'agression homophobe de Wilfred
de Bruijn, survenue dans la nuit du 7 au 8 avril dernier rue des
Ardennes (19e). Selon nos informations, plusieurs de ces agresseurs
présumés étaient connus des enquêteurs depuis plusieurs mois.

Selon
une source proche du dossier, un renseignement anonyme serait parvenu
aux policiers du commissariat du 19e arrondissement dès le 15 avril
,
soit une semaine après le drame. "Une personne a donné les noms de trois
ou quatre individus d'une cité du 19e arrondissement qui avaient un
lien avec l'agression. Ce témoin n'a pas dit qu'il avait assisté au
drame, mais il a signifié qu'on 'parlait beaucoup' et qu'il avait
entendu des choses sur cette histoire. Il a donc donné deux noms à la
police, ainsi que des numéros de téléphone", précise cette source.

Le
17 avril, soit deux jours après cette information, ce témoin aurait
donné deux autres noms. "Selon cette personne, ces deux autres individus
étaient présents au moment des faits", poursuit la source. Cette
dernière précise que la police disposait également d'images extraites
d'une caméra de vidéosurveillance
située rue des Ardennes, où a eu lieu
l'agression. "Sur ces images, plusieurs jeunes apparaissent en train de
courir, comme s'ils prenaient la fuite, à 3h25. Quelques minutes plus
tôt, à 3h22, on voyait passer dans le sens inverse Wilfred et son
conjoint Olivier".

Selon
la même source, la police avait demandé le détail de tous les
téléphones ayant borné sur le secteur dans la nuit du 7 au 8 avril vers
3h25, heure de l'agression. Elle aurait ainsi retrouvé les numéros des
suspects
sur les listes fournies par les opérateurs. Pourquoi alors
a-t-elle autant tardé à interpeller les suspects dans cette affaire qui très médiatisée et très commentée par les élus ? "Nous sommes beaucoup à nous interroger à ce sujet… Nous ne comprenons pas pourquoi ces interpellations ont pris autant de temps " commente la source.

Contacté,
le parquet de Paris a indiqué qu'au 25 avril 2013, date de l'ouverture
de l'information judiciaire, aucun nom de suspect ne figurait dans le
dossier. A l'époque des faits, plusieurs sources avaient par ailleurs
indiqué ne disposer d'aucune image de vidéosurveillance.
[…]

Le laïcisme érigé en religion d’Etat : il est dangereux pour la liberté religieuse d’idolâtrer la laïcité

De Charles Beigbeder qui, à propos de la volonté de supprimer 2 fêtes chrétiennes, estime que la laïcité est bien incapable de nous défendre :

"Si elle n’est pas couplée à la tradition, la laïcité risque aussi de
mettre toutes les religions sur un même pied d’égalité, au mépris de la
culture d’un peuple
. […] La France ne doit pas oublier qu’elle a des
racines : le calendrier des fêtes chrétiennes est censé nous le rappeler
et sa valeur symbolique ne doit en aucun cas être occultée.

D’autres pays que le nôtre n’éprouvent pas le même embarras. Devant
l’afflux de touristes occidentaux arborant des tenues jugées non
conformes aux coutumes locales, la Qatarie Najla Al Mahmoud a lancé une
campagne de communication demandant aux touristes visant les émirats de
la péninsule arabique, de revêtir des habits plus décents, en adéquation
avec les coutumes et mentalités locales. « Que vous le vouliez ou non, ces pays ont leur propre culture qui doit être respectée et protégée par leurs propres peuples Â» se justifient les initiatrices de la campagne.

Réflexe de bon sens. Alors, pourquoi ne pas s’inspirer de l’exemple
émirati pour demander aux populations allogènes d’adopter les us et
coutumes des populations autochtones ?
Pourquoi céder à tous les
particularismes de cultures étrangères, par ailleurs très respectables,
pour s’enfoncer dans une forme de multiculturalisme destructrice de
toutes les identités ? Pourquoi invoquer à tout va la laïcité quand il
suffit de répondre comme Saint Ambroise à Saint Augustin : « A Rome, fais comme les romains » ? Puisse l’empire romain inspirer à nouveau la France !"

Et à propos de la charte de Vincent Peillon, il estime :

"A-t-on affaire à une
simple neutralité de l’espace public destinée à préserver la paix
sociale, ou à une idéologie visant à exercer un pouvoir liberticide sur
les consciences ? C’est ici que se situe le glissement de la pensée
politique vers le laïcisme, dès lors érigé en religion d’Etat.
Car
personne ne conteste qu’il faille certaines dispositions pour garantir
une universalité des services publics. En effet, que dirait-on d’une
armée française qui comporterait en son sein des soldats identifiés
comme chrétiens, musulmans, juifs ou athées, se revendiquant comme tels
dans le cadre de leurs fonctions et reconnaissables à un uniforme
spécifique ? Ce serait la fin du creuset de la nation et la porte
ouverte aux factions de toutes sortes. De même pour de nombreuses
fonctions publiques où une obligation de réserve par rapport aux
convictions politiques et religieuses de chacun est destinée à préserver
l’universalité de l’action de l’Etat.
Mais pourquoi faire d’un mode de régulation pratique du pluralisme une
valeur quasi religieuse ? Il est dangereux pour la liberté religieuse
d’idolâtrer la laïcité."

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