Roms : réponse à la désinformation du Petit Journal de Canal+
Le 22 août, l’hebdomadaire Valeurs actuelles créait la
polémique en publiant un dossier présenté en une du magazine et intitulé
« Roms l’overdose »,
accompagnée d’un sondage Harris-Interactive sur « le ras-le-bol des
Français ». Diffusée la veille sur Twitter, la couverture suscitait
de nombreuses réactions sur la toile et provoquait notamment la colère
du PS. Parmi les articles du dossier
figurait un reportage réalisé par le journaliste Pierre-Alexandre
Bouclay dans l’agglomération nantaise, lieu d’installation de nombreux
Roms au cours des cinq dernières années. Le journaliste y montrait une
situation explosive et de nombreux habitants excédés, au point pour
certains de lui avoir confessé avoir acheté une arme à feu. Au-delà des
incivilités, Pierre-Alexandre Bouclay pointait l’existence, parmi la
population rom, d’une criminalité qui loin d’être celle de « voleurs de poules en goguette » était « puissamment organisée », révélant au passage l’existence d’une « Université de la fauche » démantelé par le SRPJ de Rennes…
Mais le 27 août, le Petit Journal revenait sur ce dossier, et principalement sur l’article de Pierre-Alexandre Bouclay qu’il accusait d’avoir tout « tourné un peu chelou », autrement dit d’avoir été de parti-pris et d’avoir proposé une vision faussée de la réalité. « C’est fou comment au même endroit, on peut voir des choses différentes », déclarait Yann Barthès avant
de lancer son sujet réalisée dans le camp de Bouguenais, à Rezé et à
Montaigu, soit sur les lieux mêmes où s’étaient rendus le journaliste de
Valeurs actuelles. L’Ojim a interrogé Pierre-Alexandre Bouclay ainsi mis en cause. Il répond aux accusations.
Jean-Marc Ayrault : Les coqs ne pondent pas des œufs
C'était jeudi, à l’occasion de la venue de Jean-Marc Ayrault à Rennes (qui a été hué par les éleveurs), une délégation LMPT est venue avec une banderole « Les coqs ne pondent pas des œufs » rappeler que l’écologie humaine est au cœur de son combat.
La présence policière était visible, un visiteur étranger a confié son étonnement devant un tel déploiement de force.
15 000 signataires ont rejoint notre pétition
… contre la guerre en Syrie, parmi lesquels 2 évêques, Mgr Rey et Mgr Aillet.
Certains pharmaciens s’inquiètent : si vous achetez votre test de grossesse au supermarché, ils vendront moins de pilules du lendemain
Autrement dit, en se disant, hier, favorable à une extension de la vente des tests de grossesse hors des pharmacies, le ministre de la Consommation, Benoît Hamon, risque de diminuer le nombre d'avortements par pilule abortive. Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats
pharmaceutiques, s'alarmait donc ce matin au micro de France Info :
La mesure fera sans doute l'objet d'un amendement dans le projet de loi sur la Consommation, examiné en première lecture cette semaine au Sénat.
Addendum :
Comme l'ont noté certains lecteurs, il faut attendre au minimum huit jours après un rapport pour pouvoir utiliser un test de grossesse de manière fiable. Et il est alors trop tard pour prendre la pilule du lendemain (qui n'est efficace que dans les trois jours, et encore) ! C'est pourquoi certains pharmaciens, comme Philippe Gaertner, conseillent de manière "préventive" à leurs clientes inquiètes d'être enceintes, de prendre sur le champ la pilule abortive (sur ce point, il est utile de relire la position du Vatican), au lieu d'acheter un test de grossesse. La libéralisation du marché des tests de grossesse a donc pu, dans un premier temps, sembler une bonne nouvelle : ne pouvant plus avoir recours à la pilule du lendemain, certaines femmes pourraient décider de garder leur enfant.
C'était sans compter une précision apportée ultérieurement sur son blog par le ministre du Droit des femmes, Najat Vallaud Belkacem :
"J’ai souhaité que cette mesure soit accompagnée de la diffusion dans les
notices et sur les boîtes de messages d’information pour les femmes
enceintes. Ces informations doivent être clairement données : il sera
rappelé aux femmes la nécessité de consulter un médecin ou une
sage-femme en cas de test positif mais seront aussi rappelés les conseils
qu’elles peuvent trouver en matière de contraception ou d’interruption
volontaire de grossesse auprès des centres de planification et
d’éducation familiale."
Grâce à de telles notices diffusées dans les boîtes des tests de grossesse, les femmes seraient donc orientées directement vers les centres de Planning familial, qui militent pour l'avortement. Ce qui n'est pas le cas de tous les pharmaciens, certains conseillant courageusement à leurs clientes de garder leur enfant.
Mgr Ballot se plaint d’une parodie de la Cène
Mgr Philippe Ballot, archevêque de Chambéry, évêque de Maurienne et de Tarentaise, a réagi à l’affiche scandaleuse du “Salon du goût” d’Arêches-Beaufort (une parodie de la Cène pour vanter un fromage) :
« Beaucoup de Savoyards ont eu connaissance, hier, de “l’affiche qui émeut le Beaufortain” pour reprendre le titre du Dauphiné Libéré. Beaucoup de croyants ou non, jeunes ou anciens, ont pu être choqués comme un certain nombre d’habitants d’Arêches-Beaufort, dont les membres de l’équipe d’animation pastorale et bien d’autres autour du curé. Informé, j’ai exprimé en privé combien cette affiche pouvait me blesser également, même si je ne suis pas sur place. Si cette affiche peut faire “le buzz” et permettre de parler davantage du Salon du goût dont elle fait la publicité, il faut savoir qu’elle est en train aussi de faire “le buzz” au-delà du Beaufortain dans un tout autre sens et donne une image négative de cette région que beaucoup aiment.
On ne peut faire un procès d’intention aux auteurs de l’affiche, c’est certain. J’attire cependant leur attention sur la prise en compte des autres, particulièrement les croyants et ceux qui se questionnent aujourd’hui sur la dimension spirituelle de leurs vies ; ils sont beaucoup plus nombreux qu’on ne le pense. C’est le croyant Léonard de Vinci qui a réalisé ce tableau de la Cène, le dernier repas de Jésus, que l’on ne comprend qu’avec cette dimension. Lorsqu’on humilie, lorsqu’on blesse, lorsqu’on méprise sans s’en rendre compte, on prépare ou on ranime sans s’en rendre compte aussi des oppositions, des communautarismes, des violences qu’un jour il sera difficile de maîtriser. Compte tenu des réactions, était-il vraiment opportun qu’une décision collégiale confirme un choix aussi contesté et contestable, même si l’événement qu’elle annonce est très proche ? Je souhaite que les auteurs de l’affiche puissent dire qu’ils ont entendu ceux qui ont été blessés, dont je suis. Prenons garde à ce que notre Beaufortain demeure une zone de fraternité prioritaire et que le mot “fraternité” ne soit pas un jour remplacé par un autre. »
L’abbé Laguérie élu supérieur de l’Institut du Bon-Pasteur
Suite à l'élection du nouveau supérieur de l'Institut du Bon-Pasteur fin août, sous la direction de Dom Forgeot, père abbé émérite de l'abbaye Notre-Dame de Fontgombault, l'abbé Philippe Laguérie, supérieur sortant dont la réélection avait été contestée en interne, a été élu supérieur de l'Institut du Bon-Pasteur.
D'après nos informations, Rome vient d'approuver cette élection.
L'abbé Roch Perrel, qui s'était déclaré nouveau supérieur suite à une élection contestée l'an passé, est aujourd'hui à l'Institution l'Angélus, école gérée par un prêtre de l'IBP près de Bourges, pour 6 mois à un an pour réfléchir.
Précision de l'IBP sur les autres nominations :
"M. l’abbé Yannick Vella, curé de saint Eloi, comme premier assistant.
M. l’abbé Paul Aulagnier comme second assistant. Ce dernier a été nommé Recteur du séminaire saint Vincent de Courtalain par le délégué de Rome, le TRP Dom Forgeot."
Séparer le “mariage” civil du mariage religieux
Entretien avec l'abbé Pillet paru dans le dernier numéro de
L'Homme Nouveau. Extrait :
"Vous avez lancé un appel à séparer le mariage religieux du mariage civil, pourquoi ?
Après l'adoption de la loi Taubira,
c'est la définition même du mariage qui est remise en question. Déjà la
concession du divorce avait ouvert une brèche dans l'engagement à la
fidélité et à l'indissolubilité. Mais à présent, c'est l'institution
même du mariage qui est touchée, puisque le Code civil ne le définit
plus comme l'union d'un homme et d'une femme en vue de fonder une
famille. Dès lors, pourquoi l'Église devrait-elle se trouver liée par un
mariage civil dénaturé ? On peut penser que l'État, en dénonçant
unilatéralement le « contrat social », le consensus qui liait
jusqu'alors le mariage religieux au mariage civil, a rendu caduque et
périmé ce consensus.Quand et par qui a été établi le mariage civil ?
Ce n'est pas la Révolution, mais c'est
Louis XVI qui a établi un mariage civil, dès 1787, à la demande des
protestants qui souhaitaient pouvoir se marier sans se convertir au
catholicisme. Ce principe du mariage civil a été repris par la
Constitution de 1791, et c'est la loi sur l'état civil de 1792 qui a
consacré la séparation entre mariage religieux et mariage civil. C'est
en 1802, pour conserver la mainmise de l'État sur l'institution, que
Bonaparte a imposé que le mariage religieux soit précédé par le mariage
civil. […]Dans quels termes et au nom de quels
arguments pouvons-nous aujourd’hui réclamer la séparation entre mariage
civil et mariage religieux ?Ce
sont justement ces dérives du mariage civil qui nous y autorisent.
C’est tout de même paradoxal que l’État laïc qui, depuis 1905, est censé
ne plus s’occuper des actes purement cultuels, persiste à légiférer en
matière de mariage religieux… Et puis je pense à des couples, concubins
ou pacsés, qui seraient disposés à recevoir la bénédiction nuptiale sans
pour autant modifier leur statut civil.Quel rôle l’Église de France devrait-elle jouer dans ce débat ?
Dans
ce débat, l’Église n’a pas été invitée, ou plutôt, invitée à s’exprimer
devant la commission parlementaire, elle n’a pas été écoutée. Mais
faut-il le cacher ? Je crois qu’un certain nombre de prêtres de terrain
comme moi ont été déçus (et que dire aussi des foules de manifestants
qui ont battu le pavé pour la défense du mariage et de la famille) par
la réaction plutôt mitigée et consensuelle de l’épiscopat – je ne parle
pas des évêques qui se sont courageusement démarqués.Et
je pose la question : Le moment n’est-il pas venu pour l’Église de
France, dans ce débat, de dénoncer le lien légal entre mariage religieux
et mariage civil ? C’est évident que cela provoquerait quelques remous
dans les assemblées et quelques titres dans les journaux… et surtout une
réflexion salutaire sur le statut de l’Église en France, elle qui est
désormais la seule à défendre l’intégrité du mariage. […]"
La magistrale leçon de Vladimir Poutine aux Américains, … et au monde
Dans
un article publié hier sur le site du New York Times, le président de
la fédération de Russie s'adresse directement au peuple des Etats-Unis.
Le texte original, en anglais, est ici.
Au-delà des assertions concernant la réalité des attaques
chimiques et surtout de leurs véritables responsables, ce
texte, s'il ne tombe pas sous le coup de l'omerta des médias et
"experts" aux ordres, devrait
faire date dans l'histoire des relations internationales, et dans la
poursuite du déclin de ce qu'il est encore convenu d'appeler l'Occident (au
moins au sens géographique). Mais aussi il devrait être un repère phare
dans le redressement et l'extension de l'influence bienfaisante d'un
pays que ce même "Occident" se plaisait à considérer comme moribond il y
a peu.
En effet le président russe va chercher le peuple phare de ce
même bloc occidental, et à travers lui ses élites et "opinion makers",
et tous leurs satellites, sur leur propres terrain, du moins sur celui des principes dont ils habillent habituellement leurs manigances internationales:
retour à la pleine application du droit international, respect de la
charte de l'ONU, application stricto sensu du jus ad bello: légitime
défense ou résolution du CSNU.
Il les met en garde contre les conséquences pour eux-mêmes
d'une poursuite dans les voies scabreuses d'un recours systématique à la
force, les alertant sur leur image très dégradée dans le monde, aux antipodes du modèle de démocratie qu'ils prétendent incarner.
Dans sa conclusion Vladimir Poutine prend à contrepied le
discours adressé la veille même, mardi 10 septembre par Obama aux
Américains, relevant le pharisaïsme fondamental qui l'anime:
"J'ai
étudié attentivement son discours à la nation de mardi. Et je suis plutôt en désaccord avec sa manière de considérer l'exception américaine, affirmant que la politique des Etats-Unis est "ce qui rend l'Amérique différente. C'est ce qui nous rend exceptionnels." Il est extrêmement dangereux d'encourager les gens à se considérer eux-mêmes comme exceptionnels,
quel qu'en soit le motif. Il y a des grands pays, et d'autres petits,
des riches et des pauvres, ceux qui ont des vieilles traditions
démocratiques et ceux qui continuent à chercher leur voie vers la
démocratie. Leurs politiques sont différentes, également. Nous
sommes tous différents, mais quand nous demandons au Seigneur ses
bénédictions, nous ne devons pas oublier que Dieu nous a créés égaux."
Add : L'article de Vladimir Poutine a été traduit intégralement par Benoît-et-moi.
La braquage aurait “mal tourné”
Lu dans Présent :
"Un braquage « qui a mal tourné ». Vous connaissez cette écœurante
tarte à la crème médiatique, à laquelle ils n’ont toujours pas renoncé ?
Parce qu’un braquage qui tourne bien, voyez-vous, c’est quand le
braqueur repart avec la caisse ou, à la rigueur, quand c’est le
commerçant qui prend un pruneau. A Nice le bijoutier, attaqué pour la
deuxième fois en quelques mois, a ouvert le feu sur ses agresseurs qui
prenaient la fuite avec le butin. Il a tué un braqueur armé. Et pas
l’inverse, pour une fois. Et c’est le bijoutier qui se retrouve en
cellule de garde à vue toute la nuit, pour « homicide volontaire ». En
attendant la prison ? […]"
L’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales milite-t-elle pour la GPA ?
Naviguant
sur un célèbre site dédié aux financements de projets, un lecteur a découvert
un appel aux dons pour l'étude de la GPA, dont les responsables
politiques nous promettent depuis des mois qu'elle restera interdite.
Or,
il se trouve que cet appel aux dons est lancé par une doctorante de
l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, financée par l'argent
public. Cette chercheuse propose, pour étudier ce thème, de
"rencontrer
le personnel des
agences et des cliniques, ainsi que des surrogates, des donneuses
d'ovocytes et des parents d'intention".
On devine déjà la conclusion de l'étude : regardez, tout se passe bien et tout le monde est content de cet esclavagisme moderne.
Vous pouvez demander la suppression de cet appel aux
dons, qui enfreint à la fois la morale, l'éthique, et la loi française : [email protected]
Matraquage européiste
Lu dans Présent :
"Le Parlement européen a lancé mardi une campagne pour mobiliser les
citoyens européens en vue des élections de 2014. « Agir, Réagir,
Accomplir » coûtera 16 millions d’euros (soit 0,0316 euro,
supplémentaire, bien sûr, par habitant de l’Union). Voilà qui ne risque
pas de dérider les eurosceptiques."
Le Monde et Libération continuent de perdre des lecteurs
Les
quotidiens qui défendent les lois Taubira (dénaturation du mariage,
réforme de la justice etc…) continuent de perdre des lecteurs.
Sur 11 mois, de septembre 2012 à juillet 2013, Le Monde de Pierre Bergé a perdu 1 lecteur sur 10 (-10,68 %), Libération a perdu 1 lecteur sur 6 (-16,44 %), une véritable hémorragie !
|
sept-12 |
juil-13 |
variation |
Le Monde |
304 281 |
271 788 |
-10,68% |
Libération |
120 608 |
100 780 |
-16,44% |
Le PCD demande la dissolution de l’Assemblée nationale
Charles-Henri Jamin, Président du Parti Chrétien-Démocrate, constate l'incapacité de François Hollande à gouverner la France.
"Après avoir bafoué et réprimé des millions de Français lors du débat sur le mariage homosexuel, après s'être attaqué aux entreprises avec une hausse importante de la fiscalité, après être resté inactif lors des émeutes de Trappes, et alors qu'en cette rentrée une hausse exorbitante des impôts asphyxie les familles de France, voici que notre pays se retrouve l'objet des Etats-Unis sur l'affaire syrienne.
Il y a quelques jours, François Hollande se targuait d'être un chef de guerre, il est, aujourd'hui, le simple valet de Barack Obama.Alors que, dans le même temps, il est manifeste que la majorité présidentielle explose avec des écologistes au bord de la rupture, je constate, avec gravité et solennité, l'incapacité du chef de l'Etat à gouverner, de manière normale, notre pays.
La France doit être fidèle à son histoire et à son rang.
En conséquence, je demande au Président de la République de dissoudre l'Assemblée Nationale et de convoquer des élections législatives au plus vite. Il en va de l'image et de l'avenir de la France ".
Un de nous : le million de signatures a été atteint
"Vous avez été nombreux à vous mobiliser cet été au service de l'inititative citoyenne européenne Un de Nous. Grâce à vous, nous avons recueilli près de 85.000 signatures en France et
nous venons de dépasser LE MILLION de signatures en Europe !
BRAVO ET MERCI !Attention toutefois : nous ne nous arrêtons pas là. Nouvel objectif de la rentrée : atteindre 1,2 million de signatures d'ici fin octobre 2013. Maintenant que la barre officielle est atteinte, nous devons collecter 200.000 signatures supplémentaires :
pour éviter que l'initiative ne soit invalidée in extremis en raison de formulaires mal remplis
pour avoir encore plus de poids auprès des institutions européennes (exemple : l'initiative sur l'accès à l'eau a atteint plus d'1,8 million de signatures)."
Pause fiscale ou pose fiscale ?
De H16 :
"Suite au rendez-vous à l’Élysée de plusieurs minustres avec
François Hollande pour caler les derniers arbitrages du budget 2014,
nous venons d’avoir droit à une très jolie vague d’annonces budgétaires
bien épaisse, bien forte, bien mousseuse avec force crustacés, goémon et
petit fretin vigoureux. La pèche est sensationnelle. Et ce n’est
absolument pas rassurant.
Très concrètement, c’est un véritable tsunami fiscal qui déboule sur
la France tant au niveau des particuliers que des entreprises. Et comme
d’habitude, malgré les dénégations ridicules du gouvernement, tout le
monde va devoir cracher au bassinet, y compris et surtout les pauvres.
Les riches, je vous le rappelle, sont déjà exfiltrés, à l’abri, ou
travaillent d’arrache-pied pour liquider leurs avoirs et les faire passer la frontière.J’aurais l’occasion de revenir sur quelques unes de ces inventions
rocambolesques qui sont en cours d’introduction à marche forcée pour
l’année 2014. Mais il suffit d’éplucher la presse récente pour lever
toute ambiguïté concernant la fameuse pause fiscale, qui s’écrit
maintenant « pose fiscale », exactement comme dans « pose d’un cathéter ».On découvre, consterné, que pour les entreprises dont le chiffre
d’affaire est au-dessus de 50 millions d’euros, l’Excédent Brut
d’Exploitation, l’EBE, va être taxé, à 1.6%.
En gros, comme cet EBE inclut les amortissements et les provisions, ce
sera donc un impôt qui va donc généreusement cogner les entreprises qui
investissent. C’est extrêmement judicieux.On lit,
effaré, que les Français vont goûter à un rééchelonnement de la TVA :
on passe de 7% à 10%, et de 19.6% à 20%. Là où l’idée générale, en temps
de crise, est de conserver un maximum de pouvoir d’achat aux
populations, on comprendra que la manoeuvre est finement ouvragée pour
faire exactement le contraire. C’est extrêmement malin.On constate,
modérément amusé, que le gouvernement cafouille gentiment sur la
fiscalité du diesel, qui, comme chacun le sait, est honteusement sous
taxé. D’un côté, les écologistes veulent introduire une nouvelle bordée
de taxes « carbonées » sur ce diesel ; il faut dire qu’ils ne sont
jamais en retard pour tabasser les pauvres, ceux-là même qui n’ont pas
franchement les moyens de se payer un appartement en centre ville et
doivent donc prendre leur voiture, ou qui ne peuvent se permettre de
perdre 3h dans les transports en commun régulièrement en panne, en grève
ou qui desservent mal leurs lointaines habitations en carton des
banlieues pas très bobo-compatibles. De l’autre, le gouvernement
comprend, confusément, qu’annoncer de but en blanc une augmentation du
diesel (qui aura lieu de toute façon, vous n’y couperez pas), c’est risquer une grogne vraiment sauvage.Et on tombe sur le projet, parfaitement Normal,
qui consiste à taxer les propriétaires occupant leur logement, au motif
que, depuis 1965, les propriétaires occupant leurs propres logements
sont totalement exonérés de fiscalité (hors taxe foncière). En
conséquence, dans une note remise au premier ministre, le Conseil
d’analyse économique (CAE) recommande d’augmenter la fiscalité sur
l’immobilier : taxer les (salauds de) propriétaires occupants et
actualiser les valeurs locatives pour accorder la taxe foncière à la
valeur effective des propriétés. Eh oui, parce que ce qui est à vous et
sur lequel vous avez déjà acquitté des impôts et des taxes, en réalité,
n’est pas totalement à vous."
Armes chimiques : Poutine accuse les rebelles
Le président russe Vladimir Poutine estime dans le New York Times que
ce sont les rebelles syriens, et non l'armée du régime de Bachar
el-Assad, qui ont utilisé des armes chimiques le 21 août près de Damas :
"Il y a toutes les raisons de croire que (le gaz toxique) a été utilisé
non pas par l'armée syrienne, mais par les forces d'opposition, pour
provoquer une intervention de leurs puissants soutiens étrangers, qui se
seraient mis du même côté que les fondamentalistes".
Le président russe met en garde contre l'usage de la force qui, en
dehors de la légitime défense ou d'une décision du Conseil de sécurité
de l'ONU, "est inacceptable (…) et constituerait un acte d'agression". Des frappes en Syrie pourraient déclencher une
"nouvelle vague de
terrorisme, (saper) les efforts multilatéraux pour résoudre le problème
nucléaire iranien et le conflit israélo-palestinien, et déstabiliser
davantage le Proche-Orient et l'Afrique du Nord"."Les Etats-Unis, la Russie, et tous les membres de
la communauté internationale doivent saisir l'occasion de la volonté du
gouvernement syrien de mettre son arsenal chimique sous contrôle
international pour qu'il soit ensuite détruit".
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry doit retrouver jeudi à Genève
son homologue russe Sergueï Lavrov pour deux jours d'entretiens sur ce plan russe de démantelement des armes chimiques syriennes.
Les chefs d’établissement doivent pouvoir recruter leurs professeurs
Interrogé par La Croix, Hervé Mariton déclare vouloir réformer le statut d'enseignant :
"Il
s’agit de mieux prendre en compte l’ensemble des missions des
enseignants (travail dans la classe, aide à l’orientation, participation
à la vie de la communauté éducative), de les amener à être davantage
présents dans les établissements, tout en leur accordant une meilleure
rémunération. Cette évolution du statut doit aller de pair avec une plus
grande autonomie des établissements. Les chefs d’établissement doivent
participer à l’évaluation des professeurs. Ils doivent aussi pouvoir
recruter directement leurs professeurs. Le concours donnerait alors
simplement aux lauréats la possibilité de se porter candidat à un
recrutement dans telle école, tel collège, tel lycée."
Syrie : l’entretien choquant de Mgr Dagens
Mgr Claude Dagens, évêque d’Angoulême, répondait hier à Louis Daufresne dans l’émission Le Grand Témoin sur Radio Notre-Dame. Favorable à une intervention militaire en Syrie, il a déclaré à propos de Maaloula, qu'il s'agissait d' :
« une opération de propagande qui reconstruit l’histoire et qui
l’instrumentalise en essayant de faire croire que la guerre et les
violences qui se déroulent actuellement en Syrie seraient d’ordre
confessionnel. »
Il s'en est pris au patriarche Gregorios III Laham,
lui reprochant d’être l’allié politique et financier de Bachar Al
Assad, et a fini par déclarer :
« Il faut faire très attention à ne pas diaboliser tous les jihadistes » !