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Terrorisme intellectuel du lobby LGBT

En Belgique, Julien Coppens directeur général de l'association des Petits Riens a osé écrire dans un éditorial :

"J'ai un avis sur la question de l'homosexualité et je ne suis pas le seul. Certains
condamnent, d'autres crient à l'intolérance, d'autres sont indécis…
et alors? ? Est-ce mal de croire que l'homosexualité est une maladie
(…)? Le risque du diktat des opinions et de l'intolérance qui en
découle n'est-il pas de loin plus grand que celui "d'attraper
l'homosexualité"?
".

Les critiques ont aussitôt fusé et léditorialiste se trouve contraint de présnter ses excuses :

"Je suis aujourd'hui surpris par les réactions à mon édito. Je suis victime de ce que je dénonce".

Le cardinal Mauro Piacenza, défenseur du sacerdoce

Autre cardinal "siriste" (ordonné prêtre par le cardinal Siri) avec Angelo Bagnasco, le cardinal Mauro Piacenza était le préfet de la Congrégation pour le clergé sous Benoît XVI, après avoir présidé la Commission pontificale pour les biens culturels de l'Église et la Commission pontificale d'archéologie chrétienne.

En mars 2010, en pleine année du sacerdoce, il fait réaliser 3  vidéos sur le sacerdoce.
Elles sont très belles, avec une méditation sur la spiritualité
sacerdotale, l'importance du sacrifice de la messe, de l'adoration
eucharistique, du ministère de la confession, de l'habit ecclésiastique,
le tout en référence constante au saint curé d'Ars. Lors de la clôture de cette année sacerdotale, en juin 2010, Mgr Mauro Piacenza a
accueilli les milliers de prêtres venus à Rome, au Latran :

P"En ces
jours, implorons le don du renouveau spirituel qui est la raison même
pour laquelle cette Année Sacerdotale est célébrée. Demandons à la
Bienheureuse Vierge Marie que ne s'éteignent jamais notre soif de
renouveau et notre désir de sainteté ; là se trouve la vraie – et au
fond l'unique ! – racine de la Mission. […] Tout a commencé, il y a plus de deux mille ans, avec douze pêcheurs de
Galilée
. Totalement saisis par le Seigneur et livrés à sa Divine
Volonté, ils ont incendié le monde et changé définitivement le cours de
l'histoire. Nous
sommes plus de dix mille à Rome et plus de quatre cent mille dans le
monde : si nous sommes ce que nous devons être, la Mission ne manquera
pas d'être efficace !
Que le Seigneur nous soutienne et que la Vierge
nous protège tous !"

Certains l'ont alors qualifié de "mousquetaire du pape" :

M"Formé
à l'école de l'archevêque de Gênes(son Eminence le cardinal Giuseppe
Siri, qui fut longtemps le chef de file des conservateurs au sein du
Sacré Collège), Mauro Piacenza est un exemple assez rare, pour
ne pas dire unique, d'un simple official comme on a coutume de dire
au Vatican pour désigner les bureaucrates au sein des dicastères
parvenu à gravir tous les échelons de son ministère. […] En
pleine crise des prêtres pédophiles, c'est lui qui a eu l'idée de
promouvoir dans tous les diocèses de l'Eglise une campagne d'adoration
perpétuelle pour la sanctification du clergé
. C'est encore lui qui pilota l'année sacerdotale qui vient de s'achever. […]

En mars 2011, il a déclaré dans une homélie que l'Europe est actuellement au centre d'un «défi dramatique» :

 "ou elle retrouve son identité, nécessairement chrétienne, ou elle risque simplement de ne plus exister comme Europe".

A propos des crucifix dans les écoles publiques, il a rappelé qu'ils ne constitue pas un «endoctrinement» mais «manifestent l'identité culturelle et nationale des pays de tradition chrétienne».

"Le crucifix, qui est le principe vivifiant de l'immense œuvre
bénédictine, a non seulement été reconnu comme un principe unificateur
de l'Italie, en coïncidence avec le 150e anniversaire de son unité
politique, mais aussi comme un principe identitaire vers lequel les pays européens peuvent se tourner !".

«Pour pouvoir vivre et fonctionner», la démocratie en Europe

1"a besoin d'une plate-forme
solide de valeurs partagées, sans laquelle il est simplement impossible
que les systèmes sociaux fonctionnent. En Europe, cette plate-forme de
valeurs partagées est indiscutablement fournie par le christianisme,
d'un point de vue historique comme d'un point de vue social
".

"L'homme ne peut et ne doit en aucun
cas être instrumentalisé à des fins économiques, politiques ou de
pouvoir. Il est une fin, et non un moyen, et donc l'économie, le droit
et la politique doivent être conçus comme des instruments
indispensables au service de l'homme, de son bien véritable, de son
progrès réel, qui coïncide toujours avec le bien commun".

En septembre 2011, il s'en prenait aux mouvements contestataires au sein de l'Eglise :

"Il y a toujours eu dans l’histoire de l’Église des «mouvements
centrifuges», tendant à «normaliser» le caractère exceptionnel de la
vie du Christ et de son corps vivant dans l’histoire, qui est justement
l’Eglise. Une «Eglise normalisée» perdrait toute sa force prophétique,
ne dirait plus rien à l’homme et au monde et, de fait, trahirait Son
Seigneur.

2La grande différence de l’époque contemporaine est à la fois doctrinale et médiatique. Pour
ce qui concerne la doctrine, on prétend justifier le péché, non pas en
s’en remettant à la miséricorde, mais en ayant confiance en cette
dangereuse autonomie dont la saveur est proche de l’athéisme pratique
; d’un
point de vue médiatique, au cours des dernières décennies, les
« forces centrifuges » physiologiques, sont l'objet d'attention et sont
amplifiées de manière inopportune par les outils d’information qui,
d’une certaine façon, vivent de contrastes.
[…]

Je pense par ailleurs qu’avoir ôter de
sa valeur au grand mystère de la maternité, comme le fait la culture
dominante, a vraiment joué dans la désorientation générale concernant
la femme. En ne reconnaissant pas que ces dernières peuvent, sans
discussions, apporter une plus grande contribution à la société et au
monde, l’idéologie du profit a réduit et instrumentalisé la femme.

Et puis, l’Eglise n’est pas un gouvernement politique dans lequel il est juste de revendiquer des postes de représentation.
L’Eglise c’est tout autre chose. L’Eglise est le Corps du Christ et en
son sein, chacun est membre selon ce qui a été établi par le Christ.
Par ailleurs, dans l’Église il n’est pas question de rôles masculins et
de rôles féminins mais plutôt de rôles qui supposent, par volonté
divine, une ordination ou pas. Tout ce que peut faire un fidèle laïc
homme, une femme laïque peut le faire. L’important est d’avoir la
préparation spécifique et l’aptitude ; après, que l’on soit un homme ou
une femme n’a pas d’importance. […]

L’Eglise doit être regardée à partir de la Constitution dogmatique Lumen Gentium
du Concile Vatican II où est décrite l’Eglise des origines, l’Eglise
des Pères, l’Eglise de tous les siècles, qui est notre Eglise
d’aujourd’hui, sans discontinuité
; qui est l’Eglise du Christ.
Rome est appelée à présider dans la charité et dans la vérité, uniques
sources concrètes de l’authentique paix chrétienne. L’unité de
l’Eglise n’est pas un compromis avec le monde et sa mentalité, mais
plutôt le résultat, donné par le Christ, de notre fidélité à la vérité
et à la charité que nous serons capable de vivre.
Le meilleur exemple à cet égard est le fait qu’aujourd’hui seule l’Eglise, comme personne, défende l’homme et sa raison, sa capacité à connaître le réel et à entrer en relation avec lui, en somme l’homme dans son intégralité. […]

Le problème n’est pas le célibat, et les
infidélités et la faiblesse de certains prêtres ne peuvent, eux non
plus, être le critère de jugement. Du reste les statistiques
nous disent que plus de 40% des mariages sont un échec. Parmi les
prêtres nous sommes à moins de 2%. La solution ne réside donc
absolument pas dans le caractère optionnel du célibat sacré.
Ne
faudrait-il pas plutôt arrêter d’interpréter la liberté en termes
d’ « absence de liens », de « principe définitif  », et commencer à
redécouvrir que c’est précisément dans le don définitif de soi à l’autre
et à Dieu que réside la vraie réalisation et le bonheur humain ?"

En décembre 2011, l'Aide à l'Eglise en Détresse, « Association
Publique universelle de droit pontifical » depuis 1984, est devenue Fondation pontificale, avec à sa présidence le
cardinal Mauro Piacenza.

L’usine à gaz des futures factures d’énergie

Le Parlement a adopté définitivement hier soir par un vote de l'Assemblée nationale la proposition de loi PS instaurant un bonus-malus sur la facture d'énergie, à compter de 2016.

Le bonus-malus est calculé en fonction d'un volume de base défini à partir du niveau consommé par le quart des foyers les plus sobres. La composition du foyer, la localisation géographique et le mode de chauffage sont toujours pris en compte.
Les résidences secondaires seront concernées, mais avec un volume de base fixé à la moitié de la consommation annuelle d'une personne seule et seront seulement assujetties au malus.
Le texte prévoit aussi l'élargissement des tarifs sociaux de l'énergie à 4 millions de foyers et applique à tous la trêve hivernale.

Cardinaux : quelques portraits

Suite à la demande de quelques lecteurs, voici un post rassemblant les liens des portraits de certains cardinaux, réalisé à partir des archives du Salon Beige :

Le ton est donné à l’UDI

U

Au-dessus de la N79

R

Au sommet de la pointe d’Andey en Haute Savoie

2

“Si Votre Éminence ne parle pas le français, elle n’est point papabile, car le pape doit savoir le français.”

C'est ce que disait en 1904 un cardinal au patriarche de Venise, le cardinal Sarto, qui ne parlait que latin et italien. Et fut élu sous le nom de Pie X.

4 générations à la Croix Valmer

4

Bonjour Ferel (Morbihan)

F

Bonjour Chambéry

C
Autres photos + vidéo. Le Dauphiné en parle.

Mgr Cattenoz dénonce la spirale d’horreur dans laquelle la France s’enfonce

De Mgr Jean-Pierre Cattenoz, archevêque d'Avignon :

Mgr Cattenoz"En ce début de carême, j’ai mal pour mon pour mon pays : je le vois
s’enfoncer dans une spirale d’horreur où, après avoir présenté le
mariage pour tous comme une avancée sociale, nos gouvernants s’apprêtent
à faire voter une loi sur la famille avec un droit à l’enfant qui
l’emportera sur le droit des enfants
. Une mère porteuse
donnera la vie à un enfant et dès sa naissance il sera donné ou
« vendu » à un « couple d’hommes ». Personne ne s’intéresse au
traumatisme que cela représentera pour l’enfant de se voir séparer de SA
mère pour être élevé par deux « papas ». Ensuite, ne vous y trompez
pas, tout est programmé, il y aura l’euthanasie ou plus exactement pour
ne pas froisser les consciences délicates, « le droit à mourir dans la
dignité ». Comme autrefois pour le droit à l’avortement, on modifie le
vocabulaire « pour en cacher la véritable nature et en atténuer la
gravité dans l’opinion », « mais aucune parole ne réussit à changer la
réalité des choses : l’avortement provoqué est le meurtre délibéré et
direct, quelle que soit la façon dont il est effectué, d’un être humain
dans la phase initiale de son existence » (Le Bienheureux Jean-Paul II,
l’Évangile de la vie, n°58). Il en sera de même pour l’euthanasie qui
nous rappelle de tristes souvenirs. Il restera à voter le droit à l’eugénisme
qui nous permettra de nous débarrasser de tout enfant chez qui
apparaîtrait un handicap trop lourd et pour la famille et pour la
société.

En ce début de carême, j’ai mal
pour mon pays : je le vois s’enfoncer dans une crise économique sans
précédent, des usines ferment par centaines, plus de mille au jour
d’aujourd’hui depuis seulement quatre ans. Des dizaines de milliers de
personnes perdent leur emploi du fait de ces fermetures sans compter
tous les emplois induis chez les sous-traitants. Arcelor-Mital, Goodyear,
Petite couronne, et la liste s’allonge de semaine en semaine. Chaque
jour dans ma prière, je porte tous ces hommes et ces femmes qui se
retrouvent au chômage et souvent n’osent même pas l’annoncer à la maison
car ils mesurent la catastrophe que cela représente. La soupe de
l’amitié, l’accueil de jour du Secours Catholique, du Secours populaire
ou des Restos du cœur,
autant de structures qui n’arrivent plus à faire face à l’impossible.
Les subventions de l’État ou de l’Europe sont en chute libre et des
familles entières s’enfoncent dans la misère et la précarité. Pendant ce
temps, d’autres vont s’installer en Belgique ou ailleurs pour
sauvegarder leur patrimoine. Aller comprendre !

Face
à tous ces drames, Il n’a plus figure humaine, il ressemble à une loque
humaine, comme un agneau qu’on mène à l’abattoir, il n’ouvre pas la
bouche. Pourtant il prenait sur lui nos maladies, il se chargeait de nos
infirmités. « Il était méprisé, abandonné de tous, homme de douleur,
familier de la souffrance, semblable au lépreux dont on se détourne.
Pourtant s’était nos souffrances qu’ils portait, nos douleurs dont il
s’était chargé » (Is 53,3-4).

Je
ne peux quitter des yeux sa croix. Avec le disciple bien-aimé, je reste
là à regarder. Je l’entends dans un dernier sursaut s’écrier : « J’ai
soif ! ». Oui, il a soif d’un monde nouveau, il a soif d’une humanité
enfin réconciliée avec elle-même, il a soif de laisser déborder sur le
monde les sources de l’amour, les sources de la vie. Elles vont couler
de son côté transpercé, enfin il va pouvoir donner, répandre l’Esprit,
mais allons-nous l’accueillir ?

Mystérieusement, au moment
même où les disciples ont tous disparu, où la foule, les soldats, les
grands prêtres, tous se déchaînent contre lui pour crier à Pilate : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! Libère-nous Barabbas ! », Lui, le Fils du Père donne sa vie pour que nous tous, nous puissions retrouver notre dignité d’enfant bien-aimé du Père. Pendant ce temps de carême, je voudrais pouvoir rester à contempler le crucifié
pour lui dire : « Aie pitié du pécheur que je suis ! » Alors, je
pourrai l’entendre me dire comme au bon larron : « Aujourd’hui même, tu
seras avec moi en paradis ! »"

Défendre la famille à 2750m

F

Mohamed Merah : des questions demeurent

Bernard
Antony, président de l’AGRIF, communique :

"La
triste commémoration des abominations perpétrées il y a un an par Mohamed Merah
appelle un certain nombre de remarques et d’interrogations au-delà même de
celles posées par les médias. […]

La mère de Mohamed Merah et le psychiatre qui l’avait suivi antérieurement en
prison mettent en avant son déséquilibre psychique entraîné par
« l’absence du père ». On apprécie cela à un moment où l’on exalte
les familles monoparentales et la destruction de l’unité humaine pleinement
réalisée dans le couple.

La mère de Mohamed Merah, comme ce psychiatre, évoque l’influence de la lecture
du Coran chez son fils. Ne serait-il point temps de considérer l’importance des
phénomènes de l’action psychologique dans le Coran et par le Coran
, livre s’il
en est de modélisation et légitimation de la violence dont les musulmans sont
les premières victimes ? […]"

GPA : le témoignage de propagande du Parisien était pipeau

La jeune femme de 24 ans qui affirmait samedi dans les colonnes du Parisien/Aujourd'hui en France avoir été une mère porteuse est une mythomane qui avait inventé cette histoire de toutes pièces.

Le Parisien indique :

"Notre souci étant d’informer avec exactitude nos lecteurs, nous tenons ici à apporter ces rectifications qui rétablissent la vérité".

Premier conclave depuis 1829 à avoir lieu en Carême

La
dixième et dernière congrégation générale s'est tenue ce matin en
présence de 152 Cardinaux. Il y a eu 28
interventions, ce qui porte à 161 le total au long des congrégations
générales. Il a été question
notamment de la question du IOR et le cardinal Bertone, Président du
Comité de surveillance, a fait un exposé sur l'activité de l'institut et
sa mise en conformité aux normes internationales. Mais il a surtout été
question du profil du Pape à
venir et de ce qu'on attend de lui.

La messe Pro
Eligendo Romano Pontefice
aura lieu demain à 10 h en la Basilique
vaticane
. La
concélébration sera présidée par le Cardinal Doyen, les non électeurs
étant conviés. Un motet de Palestrina sera exécuté à l'offertoire. Une
caméra du CTV sera pointée sur la cheminée de la Chapelle Sixtine, dans
laquelle chaque place est dotée d'un exemplaire de la constitution
apostolique sur le conclave, de l'ordo et du bréviaire.

Cette fois une nouveauté a été
introduite, après l'élection
: avant de gagner la loggia des bénédictions, le nouveau Pape
s'arrête prier dans la Chapelle Pauline devant le Saint Sacrement. Puis
il apparaît, salue le public et donne la bénédiction solennelle Urbi et
Orbi.

Demain,
Mgr. Georg Gänswein, Préfet de la Maison pontificale, sera 
présent à l'entrée en conclave.

A 17 h 30 se déroulera en la
Chapelle Pauline le serment de tous les officials et attachés du
conclave, ecclésiastiques et laïcs approuvés par le Camerlingue et les
trois Cardinaux assistants. Prêteront le serment prévu par la
constitution apostolique Universi Dominici Gregis et y souscriront: Le
Secrétaire du Sacré Collège, le Maître des cérémonies, les
Cérémoniaires, l'Assistant du Cardinal Doyen, les religieux et
religieuses de la Sacristie papale, les confesseurs, les médecins et
infirmiers, le personnel de bouche et d'entretien, le personnel
technique, les chauffeurs et les ascensoristes, les Prêtres assistant
certains Cardinaux, le Commandant et la Major de la Garde Suisse,
chargée de la
surveillance de la Chapelle Sixtine, le Directeur de la Gendarmerie et
certains de ses collaborateurs.

La logistique d'un
conclave n'est soumise à aucune improvisation
. Le Livre des Rites du
Conclave prévoit tout. Durant la procession les Cardinaux chantent la litanie
des saints -prière qui dans les célébrations de la liturgie latine est
d'une particulière importance et dans laquelle on évoque quelques saints
d'orient et d'occident- avant de conclure par l'hymne Veni Creator
Spiritus, quand les Cardinaux sont réunis dan la Chapelle Sixtine. Dans
la Litanie des saints ont été introduits des noms qui ne sont pas cités
habituellement mais qui correspondent à l'Eglise universelle comme les
patriarches et prophètes Abraham, Moïse et Elie, saint Maron du Liban,
saint Frumence d'Ethiopie et d'Erythrée, sainte Nina de Georgie, saint
Grégoire l'Illuminateur d'Arménie, saint Patrick d'Irlande et d'autres
saints représentants d'autres peuples du monde comme les martyrs du
Canada, d'Ouganda, de Corée,
d'Océanie, sainte Rose de Lima pour l'Amérique latine et quelques Papes
dont saint Pie X.

Le conclave le plus long de l'histoire moderne se déroula
en 1740 pour l'élection de Benoît XIV. Il dura du 18 février au 17
août, soit 181 jours.

  • En 1758 le conclave pour l'élection de Clément XIII dura
    du 15 mai au 6 juillet (53 jours). Il comptait 45 cardinaux électeurs à
    son ouverture mais lors de la votation finale seuls 44 étaient présents.
  • L'élection de Clément XIV au conclave de 1769, dura 94 jours, du 15 février au 19 mai et compta 46 électeurs.
  • Le Pape Pie VI fut élu en un conclave qui se déroula du 5
    octobre 1774 au 15 février 1775 (133 jours).
  • L'élection de Pie VII eut lieu à Venise, Rome étant
    occupée par les troupes françaises. Le conclave dura du 1 décembre 1799
    au 14 mars 1800 (105 jours). Ce fut le dernier conclave en dehors de
    Rome, auquel participèrent 34 électeurs.
  • En 1823, le Pape Léon XII fut élu au bout de 27 jours (2 septembre-28 septembre) par 49 cardinaux électeurs.
  • En 1829, le conclave pour l'élection de Pie VIII dura 36 jours, du 24 février au 31 mars. Il comptait 50 électeurs.
  • Grégoire XVI fut le dernier cardinal non évêque élu Pape.
    Le conclave pour son élection dura 51 jours, du 14 décembre 1830 au 2
    février 1831, avec 45 cardinaux.
  • Les conclaves “courts” commencèrent en 1846 avec
    l'élection de Pie IX (50 cardinaux) à l'issue d'un conclave qui dura 3
    jours, du 14 au 16 juin.
  • En 1878, Léon XIII fut élu après un conclave de 3 jours,
    du 18 au 20 février, auquel participèrent 61 électeurs. 
  • En 1903 fut élu Pie X. Le conclave dura 5 jours du 31 juillet au 4 août.
  • En 1914 le conclave qui élit Benoît XV dura 4 jours, du
    31 août au 4 septembre. 
  • En 1922, durant le conclave qui élit Pie XI, le conclave dura 5 jours, du 2 au 6 février et il y eut 7
    scrutins.
  • Le conclave qui élit Pie XII en 1939 connut pour la
    première fois la participation d'un patriarche de rite oriental. Ce
    conclave qui fut le plus court, dura deux jours, du 1 au 2 mars. Il
    compta 62 électeurs et 3 scrutins.
  • Jean XXIII fut élu en 1958. Pour la première fois,
    participèrent au conclave des cardinaux chinois, indiens et africains.
    Il y eut 51 électeurs. Il dura 4 jours, du 25 au 28 octobre, avec 11
    scrutins.
  • En 1963, le conclave dura 3 jours, du 19 au 21 juin, et 80 électeurs y élirent Paul VI après 6 scrutins.
  • En 1978, le conclave qui élit Jean-Paul I fut le premier
    auquel ne participèrent pas les cardinaux de plus de 80 ans. Le conclave
    dura deux jours, du 25 au 26 août, avec 4 scrutins et 111 électeurs.
  • Lors du second conclave de 1978, du 14 au 16 octobre, (3 jours) 111 électeurs élirent Jean-Paul II au bout de huit scrutins.
  • En 2005 Benoît XVI fut élu Pape au quatrième scrutin d'un
    conclave qui dura 2 jours, du 18 au 19 avril et qui compta le plus
    grand nombre de cardinaux électeurs de l'histoire: 115.
  • Le conclave qui s'ouvre demain, 12 mars, sera le premier depuis 1829 à avoir lieu en Carême.

Le cardinal Angelo Scola, défenseur du rôle public de la religion

La première fois que Le Salon Beige croisait le cardinal Scola, c'était en mai 2005. Il était patriarche de Venise et réagissait dans la presse sur le problème du clonage, rappelant les deux fondamentaux que tout catholique doit avoir à l'esprit quand il aborde le problème de la vie :


A"Le principe de base est que l'être conçu ne peut jamais devenir un instrument pour sauver une autre vie humaine".

Concernant la vie de manière générale (pour condamner l'avortement et l'euthanasie) :

"nous avons le devoir de respecter la vie humaine de la conception à la mort naturelle".

En 2006, il signait une tribune dans Le Figaro, sur l'épineux concept de laïcité :

S"Selon des principes qui varient d'un pays à l'autre, que ce soit en
France, en Italie et en Espagne – des pays dans lesquels le débat sur la
laïcité est particulièrement fiévreux -, on explique normalement que l'État contemporain doit être laïc et neutre. Mais il convient de bien interpréter cette formule. Dans ses acceptions les plus communes, en effet, l'adjectif «laïc» ne signifie pas seulement «areligieux», mais il résonne parfois comme un synonyme d'«antireligieux». […] Obliger les croyants à se comporter et si Deus non daretur […] n'est-ce pas un prix trop élevé pour vivre en société ?
Il n'est pas possible d'exclure, du moins dans les principes, que la
motivation religieuse puisse être importante dans l'espace public. Il
est acquis que la marginalisation de la religion dans la sphère sociale n'est pas acceptable pour les cultures non européennes. Pour ces dernières, en effet, la religion est fondamentalement un acte public. […]

Que pourrait être alors le nouveau profil public que les
circonstances historiques actuelles exigent des religions, du moins en
Occident ? Avant tout, il me semble souhaitable d'affirmer la
nécessité d'une sphère publique plurielle et religieusement qualifiée,
dans laquelle les religions rempliraient un rôle public
, bien différencié des institutions de l'État et distinct de la société civile elle-même. Le dialogue entre les grandes religions a plus que jamais besoin de cette nouvelle physionomie sociale. Il exige que le pouvoir politique, face aux religions, passe d'un comportement de tolérance passive à une attitude d'«ouverture active», qui ne réduit pas l'importance publique de la religion aux espaces accordés par l'État."

En mars 2007, il dénonçait les "pressions" exercées par l'UE sur les pays membres dans les domaines de la famille et de la bioéthique :

"Il
n'est pas opportun que l'actuel parlement européen se prononce sans
arrêt sur des questions telles que le mariage, la famille et la vie
, exerçant de fait des pressions sur les pays de l'Union dont la sensibilité et la culture sont très diverses".

Le cardinal Scola a estimé que "sur des sujets aussi délicats" que la famille ou la bioéthique, "le principe de subsidiarité" régissant le fonctionnement de l'Europe "implique
que l'on respecte les traditions de chaque peuple et que l'on évite de
forcer la main à des sociétés civiles très diverses
".

En avril 2007, il s'en prenait à l'UE, suite au vote d'une résolution du parlement européen condamnant "les commentaires discriminatoires formulés par des dirigeants politiques et religieux à l’égard des homosexuels", invitant les Etats membres à autoriser les gay pride. Le cardinal Angelo Scola a alors rappelé que l’Eglise respecte les personnes homosexuelles. Pour ce qui concerne le parlement européen, il a déclaré

"Il est nécessaire qu’il y ait davantage de respect pour les orientations de nos peuples".

En 2009, il justifiait de nouveau le rôle de l'Eglise dans la société :

M"L'Occident
doit se décider à comprendre quel est le poids de la foi dans la vie
publique de ses citoyens, il ne peut pas supprimer le problème
[…] Je crois que l’on perd souvent de vue le cœur de la question: toute foi fait l’objet d’une interprétation culturelle publique. C’est un fait inévitable. D’abord parce que, pour citer Jean-Paul II, "une foi qui ne deviendrait pas culture ne serait pas pleinement accueillie, entièrement pensée, fidèlement vécue".
Ensuite la foi – juive et chrétienne – venant d’un Dieu qui s’est
compromis avec l’histoire, a forcément un lien avec le côté concret de
la vie et de la mort, de l'amour et de la souffrance, du travail et du
repos, de l'action civique. […] Un seul exemple: si je crois que l’homme
est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, j’aurai une certaine
conception de la naissance et de la mort, du rapport entre l’homme et la
femme, du mariage et de la famille. […] Même si l’on respecte le rôle
spécifique des fidèles laïcs dans le domaine politique, il est
néanmoins évident que, si chaque fidèle, du pape jusqu’au dernier des
baptisés, ne mettait pas en commun les réponses qu’il considère comme
bonnes aux questions qui agitent chaque jour le cœur de l'homme,
c’est-à-dire s’il n’expliquait pas les implications pratiques de sa foi, il enlèverait quelque chose aux autres. […] Dans une telle confrontation, qui amène les chrétiens, pape et évêques compris, à dialoguer humblement mais tenacement
avec tous, on voit que l’action de l’Eglise n’a pas l'hégémonie comme
but, qu’elle ne cherche pas à utiliser l'idéal de la foi pour obtenir un
pouvoir. Son vrai but est, suivant l’exemple de son Fondateur, d’offrir
à tous la consolante espérance de la vie éternelle."

Il semble que ce soit lui qui ait soumis à Benoît XVI le projet de créer un dicastère consacré à la nouvelle évangélisation de
l'Occident. Il a aussi participé à la rédaction de l'ouvrage de référence du Conseil pontifical pour la famille sur le gender.

Dans une intervention en 2011, il abordait l'intéressant sujet de la démographie, que certains osent lier au problème alimentaire :

Z"Contrairement aux visions catastrophistes, qui servent souvent
de prétexte pour justifier une inertie politique dangereuse, le Pape a
clairement réaffirmé "l'absence d'une relation de cause à effet entre la croissance démographique et la faim", comme le démontre également "la déplorable destruction de denrées alimentaires à des fins de profits économiques "
.

Se référant directement au § 27 de Caritas in Veritate, le pape a ajouté de manière significative que "la
faim ne dépend pas tant de la rareté de la matière, que d'un manque de
ressources sociales, dont la plus importante est d'ordre
institutionnel. C'est à dire qu'il manque un ensemble d'institutions
économiques capables de garantir à la fois un accès à la nourriture et à
l'eau régulier et adéquat … et de répondre aux nécessités liés aux
besoins essentiels et aux urgences de la crise alimentaire actuelle (§
2).
Il y a une «écologie humaine» à penser, avant une
écologie de l'environnement, dès lors que la dégradation ou non de
l'environnement est étroitement liée à «la culture qui façonne la
cohabitation humaine
» (§ 9).

Pour offrir un modèle alternatif à l'égoïsme, il est donc nécessaire de repenser la nature même du besoin. Trop
souvent interprété comme droit exclusif au bien-être, le besoin est au
contraire avant tout signe de fragilité. Dans le cas contraire, le
besoin se transforme en exigence et devient source de domination.
[…] L'habitabilité
présente et future du monde dépend non seulement de la disponibilité
des ressources, mais de l'horizon de reconnaissance mutuelle au sein de
laquelle les ressources seront réparties. On peut ainsi
comprendre l'insistance du Pape Benoît XVI à dire qu'il ne peut y avoir
aucune véritable coopération internationale sans solidarité et
subsidiarité, parce qu'aucune aide humanitaire, aucune redistribution de
la richesse n'est vraiment bonne si elle n'honore / accueille l'humain
qui est commun à chacun de nous.
"

Nommé archevêque de Milan, le plus grand diocèse d'Italie, il s'en est pris à la pièce de Castellucci, qui a fait couler tant d'encre en France :

L"«En accueillant les paroles de la metteuse en scène et directrice du théâtre Parenti de Milan, Andrée Ruth Shamma, à
notre tour nous demandons que soient reconnus et respectés les
sentiments de beaucoup de citoyens de Milan, et ils ne sont certes pas
peu nombreux, qui voient dans le visage du Christ l'Incarnation de Dieu,
la plénitude de l'humain et la raison de leur propre existence
».

Justement parce que Milan est une «ville qui a toujours représenté la pensée éclairée, la religiosité élevée, le dialogue et l'ouverture», nous
invitons à considérer que la liberté d'expression, comme toute
liberté, possède toujours, en plus de celle personnelle, une valeur
social essentielle.

Ceci doit être pris en compte en particulier par ceux qui dirigent des institutions d'importance publique (ndt: parmi lesquels le Théâtre Parent!), pour
éviter qu'une exaltation unilatérale de la dimension individuelle de
la liberté d'expression conduise à un «tous contre tous» idéologique
qui devient alors difficile à contrôler. A
cette dimension sociale de la liberté d'expression, la direction du
théâtre aurait donc dû porter plus d'attention au moment de la
programmation.

La prière pour exprimer son propre désaccord ne peut être accompagné d'aucun excès, même seulement verbal."

Invité en 2012 à prononcer une conférence de carême à Notre-Dame de Paris, il a abordé la doctrine sociale de l'Eglise, et notamment le sens du terme solidarité, trop souvent galvaudé :

1"Parler
de manière crédible de la solidarité […] signifie contourner deux
obstacles majeurs, qui sont désormais des lieux communs du discours
dominant : d’une part, la solidarité comme un terme purement rhétorique, sentimental, une invitation à « faire du bien », et, d’autre part, la solidarité comme un faux nez du capitalisme, une sorte d’étiquette destinée à maquiller un modèle économique souvent brutal, en échangeant des richesses contre des «aides humanitaires». Il
est bien évident, dans un cas comme dans l’autre, qu’il ne se trouve
aucune exigence éthique, et encore moins d’espérance spirituelle […]. Les principes de la doctrine sociale de l’Église, comme le rappelle le Compendium (§ 162-163), principes au nombre desquels se trouve évidemment la solidarité, doivent toujours être compris dans leur unité, leur interaction et leur articulation. Considérer à part le seul concept de solidarité est donc déjà une erreur :
c’est pour cela que le pape Benoît XVI, à la quatorzième session de
l’Académie pontificale des sciences sociales, a souligné que la
solidarité était indissociable de trois autres concepts fondamentaux
de la doctrine sociale : le bien commun, la subsidiarité et la dignité
humaine
.

L’idée est en effet la suivante : pour qu’on puisse parler de solidarité, il faut reconnaître un bien social commun,
qui est surtout le bien de l’être-ensemble (en commun). La solidarité
est l’expression du partage de ce bien commun dans les profits et les
charges sociaux. D’autre part, si nous voulons jouir de ce bien commun
sans léser la dignité humaine, il convient de ne pas mépriser
(de façon paternaliste) les acteurs sociaux : c’est à cela que sert la
subsidiarité, qui exprime l’initiative
(personnelle ou
collective), fondamentale, et ne pouvant pas se réduire à la société
prise dans son ensemble. La construction articulée qui en ressort est en
forme de croix ; Benoît XVI a même dit : «Nous
pouvons tracer les interconnections entre ces quatre principes en
plaçant la dignité de la personne au point d’intersection de deux axes,
un axe horizontal qui représente la « solidarité » et la
« subsidiarité », et un axe vertical, qui représente le bien commun
».

Ce schéma contient donc deux axes que nous devons suivre si nous voulons abolir les lieux communs du discours sur la solidarité.

  1. sur l’axe horizontal : on ne peut pas respecter la dignité humaine (autre lieu commun) si l’on n’est pas solidaire de ceux qui sont en difficulté : mais une solidarité authentique doit respecter la liberté d’initiative des personnes.
    Si la subsidiarité est la garantie du droit irréductible de la
    personne à être un acteur et non pas un objet dans la société, la
    solidarité est la garantie de l’appartenance à cette société : c’est une
    double dimension, qu’il convient d’exprimer et de respecter si l’on
    veut garder à la personne humaine toute sa dignité dans les relations
    sociales.
  2. sur l’axe vertical : le bien commun est le bien partagé
    dans l’agir social, qui n’est pas directement perçu comme un bien
    possédé, mais qui doit être voulu et recherché
     : la société est maxime opus rationis,
    elle est principalement une œuvre de la raison. Au fondement de la
    société se trouve un bien personnel qui fonde et excède à la fois le
    bien commun : le bien commun des personnes, ainsi compris, ne s’épuise
    pas dans un bien historique, mais il reste ouvert en permanence comme le
    bien des personnes considérées en tant que telles ! De sorte qu’on
    ne peut pas respecter la dignité humaine dans son intégralité sans
    esquisser une perspective eschatologique d’achèvement de la personne et
    de toutes les personnes
    . […]"

En décembre dernier, le cardinal Scola critiquait le laïcisme, notamment français :

2"Avec l'édit de Milan apparaissent pour la première fois dans l'histoire
ces deux dimensions que nous appelons aujourd'hui "liberté de religion"
et "laïcité de l'Etat"
. Ce sont deux aspects décisifs pour la bonne
organisation de la société politique. Une
confirmation intéressante de ce fait peut être trouvée dans deux
enseignements importants de saint Ambroise. D'une part, l'archevêque n'a
jamais hésité à appeler les chrétiens à être loyaux envers l'autorité
civile, qui à son tour devait garantir aux citoyens la liberté à la fois
personnelle et sociale
. Etait ainsi reconnu l'horizon du bien public
auquel les citoyens et les autorités sont appelés à concourir» […]

Scola identifie ensuite plusieurs noeuds à
résoudre. […] Un deuxième point «encore plus plus complexe» est le lien entre liberté religieuse et orientation de l'État envers les communautés religieuses présentes dans la société civile.
«L'évolution des Etats démocratico-libéraux n'a cessé de modifier
l'équilibre sur lequel reposait traditionnellement le pouvoir politique. Jusqu'à il y a quelques décennies, on se référait en
substance, et de façon explicite à des structures anthropologiques
généralement reconnues, au moins dans un sens large, comme des
dimensions constitutives de l'expérience religieuse: la naissance, le
mariage, la génération, l'éducation, la mort» «Que s'est-il passé
quand cette référence, identifiée par son origine religieuse, a été
remise en question et considérée comme inutilisable? On a absolutisé en politique des procédures décisionnelles
qui tendent à s'auto-justifier. Ceci est confirmé par le fait que le
problème classique du jugement moral sur la loi s'est transformé de plus
en plus en une question de liberté religieuse
».

La question se fait pressante: l'archevêque attribue le principe théorique de l'évolution, «au modèle français de 'laïcité'
(en français dans le texte), qui a semblé à la plupart des gens la
réponse adéquate pour assurer la pleine liberté religieuse, en
particulier pour les groupes minoritaires. Il est basé sur l'idée de l''in-différence',
définie comme la "neutralité" des institutions de l'État à l'égard du
phénomène religieux et cela semble à première vue comme étant adapté à
construire un milieu favorable pour la liberté religieuse de tous.
Il
s'agit d'un concept désormais largement répandu dans la culture
juridique et politique européenne dans lequel, cependant, à bien y
regarder, les catégories de la liberté religieuse et de la soi-disant
"neutralité" de l'Etat se chevauchent de plus en plus, au point de finir
par se confondre».

Donc une "laïcité" qui a fini par devenir un
modèle «mal disposé» à l'égard du phénomène religieux. Pourquoi? «Tout
d'abord, l'idée même de "neutralité" s'est avérée très problématique,
surtout parce qu'elle n'est pas applicable à la société civile, dont
l'Etat doit toujours respecter la priorité, se limitant à la gouverner
et ne prétendant pas la gérer.

Respecter la société civile
implique la reconnaissance d'un fait objectif: aujourd'hui dans les
sociétés civiles occidentales, en particulier en Europe, les divisions
les plus profondes sont celles entre culture laïque et phénomène
religieux, et non pas – comme on le pense souvent à tort – entre
croyants de différentes religions. En ignorant ce fait, la juste et
nécessaire a-confessionalité de l'État en est venue à dissimuler, sous
l'idée de "neutralité", le soutien de l'État à une vision du monde
fondée sur l'idée séculariste et sans Dieu
. Mais celle-ci n'est qu'une
parmi les visions culturelles qui peuplent la société plurielle. De
cette manière, l'Etat soi-disant "neutre", loin d'être tel, fait sienne
une culture spécifique, celle séculariste, qui à travers la législation
devient culture dominante et finit par exercer un pouvoir négatif par
rapport à d'autres identités, surtout celles religieuses
, présentes dans
la société civile, tendant à les marginaliser, sinon à les exclure du
domaine public».

Une société plurielle qui subit en fait
l'hégémonie d'une culture laïciste: «Sous un semblant de neutralité et
d'objectivité des lois, se cache et se répand – du moins en pratique –
une culture fortement marquée par une vision sécularisée de l'homme et
du monde, privée d'ouverture au transcendant. Dans une société
plurielle, une telle culture est légitime en soi, mais seulement comme
une parmi les autres. Si toutefois l'État la fait sienne, il finit
inévitablement par restreindre la liberté religieuse».
[…]"

14/03 : conférence sur le gender à Tain l’Hermitage

Afficheemontfort1

Kit du manifestant du 24 mars

C'est par là.

Z
T

16/03 : portes ouvertes du collège de la Ste Famille à St-Ismier (38)

FLien

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