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Un pontificat de confrontation

Christophe Dickès est interrogé dans l'Action Française 2000 suite à la renonciation de Benoît XVI. Extraits :

"Il faut souligner
que ce pape a été la victime
de crises médiatiques intenses.
On peut notamment en
distinguer trois : le scandale de
la pédophilie, le fameux discours
de Ratisbonne sur l'islam et l'affaire
Williamson. Dans chacun des
cas, le pape s'est très clairement
confronté aux problèmes avec un
grand courage
: mettre fin au
fossé avec les traditionnalistes de
Mgr Lefebvre, responsabiliser l'islam
en lui demandant d'appliquer
un principe de réciprocité et, enfin,
mettre fin aux agissements
de prêtres indignes de leurs engagements. […]

MEn
revanche, si le pontificat de Jean-
Paul II était un pontificat de représentation
– souvenons-nous des
JMJ à Manille avec leurs cinq millions
de fidèles -, celui de Benoît
XVI a bien été un pontificat
de confrontation
, lié à une volonté
de recentrer l'identité de
l'Église. L'un et l'autre des pontificats
s'inscrivent par ailleurs dans
un contexte différent. Au premier
revint la lourde tâche de régner
à la fin de la Guerre Froide, au
second rejaillirent les questions
plus intellectuelles et plus spirituelles
afin de faire face au relativisme,
à l'hédonisme et à
l'agnosticisme.

[…] Je
garde cette image d'intellectuel
très ouvert, de pape qui avait un
réel succès à l'occasion des audiences
du mercredi, bien plus
que Jean-Paul II dont la pensée
slave manquait parfois de limpidité
et de clarté. Benoît XVI était
un intellectuel mais aussi un grand
pédagogue
. On regardait ou on
venait voir Jean-Paul II. On écoutait
Benoît XVI. Mais paradoxalement,
un des moments les plus
marquants du pontificat restera
un moment de silence : c'était à
Madrid, aux JMJ lors de la veillée
de l'Adoration du Saint-Sacrement
en 2011. Près d'un million et demi
de jeunes étaient derrière leurs
prêtres, à genoux, qui eux-mêmes
s'étaient placés derrière leurs
évêques, puis leurs cardinaux et
enfin le pape Benoît XVI en prière
silencieuse. Dans ce monde de
bruit et d'individualisme, le pape
a réussi à faire prier à genoux une
foule immense dans un silence de
cathédrale dont la voûte était le
ciel. Le mot souverain pontife prenait
tout son sens puis qu'il vient
du latin "pontifex" qui désigne le
"pont" entre la terre et le ciel. Ce
soir-là, à Madrid, Benoît XVI était
vraiment un pont entre le réel et
le surnaturel. Je me suis dis que
la vraie force de cet intellectuel
était aussi dans son silence, son
exemple et sa prière
. Comment
ne pas voir dans le choix de son
prénom de pontife la référence à
saint Benoît, au silence comme
règle ? Benoît XVI aura été la combinaison
sublime de la raison et
de la foi."

L’Italie vers l’instabilité ?

Lu dans l'Action Française 2000 :

A"Après quinze mois de régime
Monti, des élections générales
anticipées auront lieu dimanche
et lundi prochains en
Italie
. Sauf énorme surprise, le
Parti démocrate (PD, centre
gauche), dirigé par l'ex-communiste
Pier Luigi Bersani, devrait
s'imposer comme la principale
force politique du pays. Mais la
majorité pourrait lui échapper
au Sénat, celui-ci ayant les
mêmes pouvoirs que la
chambre des députés. Car, selon
un ultime sondage, le PD
serait suivi de près par le bloc
des droites (PDL berlusconien
et Ligue du Nord). Bête noire
des juges rouges, Silvio Berlusconi
a pu, en effet, durant la
campagne, électorale faire étalage
de ses talents de communicateur,
non sans démagogie,
bien sûr. Et Mario Monti dans
tout cela ? Les listes centristes
et celles à l'enseigne de
« Monti pour l'Italie » ne sont
créditées que du quatrième
rang (un peu moins de 13 % des
suffrages), derrière le Movimento
5 Stelle du comique "populiste"
Beppe Grillo. Dans ces
conditions, on peut craindre
qu'au lendemain du scrutin
l'Italie ne renoue avec l'instabilité
politique."

Mettre les allocations familiales sous condition de ressources ne serait pas juste

L'Ifrap estime que la mise sous condition de ressource des allocations familiales serait injuste :

"A l’époque actuelle où l’on recherche à la fois la réduction des
dépenses publiques et la justice sociale, on est évidemment interpellé
par le paiement mensuel d’allocations familiales à des familles qui
peuvent être réputées ne pas en avoir besoin. Il n’empêche que mettre
ces allocations sous condition de ressources ne serait pas juste.
D’abord parce que ces prestations ne correspondent pas au souci de
redistribution verticale
(des plus aisés vers les plus pauvres) mais
traditionnellement à celui d’une redistribution horizontale
(de ceux qui
n’ont pas charge de famille vers les familles). De plus, les
cotisations permettant de faire face aux prestations sont payées par
tous
(au niveau de 5,4% du revenu brut pour les salariés, sans
plafonnement). Priver dans ces conditions les hauts revenus, qui payent
le plus de cotisations, de toute participation aux prestations, ne
serait pas ni juste ni conforme à l’objet de la politique familiale qui
n’a aucune raison de ne bénéficier qu’aux plus pauvres
. Enfin, des
problèmes d’effet de seuil se poseraient (à quelle hauteur faudrait-il
d’ailleurs fixer le seuil ?)."

07 mars : Conférence sur le mariage à Aurillac

Avec Philippe Arino et Elisabeth Montfort, sur les vrais enjeux du "mariage pour tous".

Jeudi 7 mars à 20h, grande salle de conférence de la CCI,
7 avenue Aristide-Briand. 15000 Aurillac

Libre participation aux frais.

L’homosexualisme ne rend pas heureux

HDany a douze ans lorsqu'elle apprend que son papa les a quittées,
elle et sa maman, pour vivre avec Léo. Dans "Mon père est parti vivre avec un homme", elle revient sur
les années qui ont suivi et le traumatisme qu'elle a vécu. Elle n'a réussi à témoigner qu'après le décès de son père.

"Il m'a littéralement tuée. Ma mère a eu beau tout donner de son amour, une fissure en moi devient de jour en jour plus béante, faisant de moi une adolescente vulnérable, puis, plus tard, une femme émotive, enfin une femme mûre irrémédiablement blessée."

"Je n'imagine pas un seul instant que mon père ait pu être heureux. Je crois qu'une part de lui est restée avec nous. Je l'ai toujours senti comme un animal blessé, dont le coeur souffre d'une langueur sans pareil. Je ne conçois pas pour lui de bonheur."

21 mars : colloque sur la démographie à La Roche-sur-Yon

R
Parmi les intervenants :

  • Monseigneur Tony ANATRELLA 
  • Gérard-François DUMONT
  • Marc LEVATOIS 
  • Jean-Yves NAUDET 
  • Michèle TRIBALAT

9 mars : portes ouvertes de l’école St Louis au Barroux

L

Jusqu’à la fin, ils raconteront n’importe quoi

Jean-Marie Guénois démonte la dernière intox, suite à la démission du pape :

"Les Italiens appellent cela une «pana montata», une crème montée. L'article de La Repubblica du 21 février, quotidien italien de gauche, signée par Concita de Gregorio, ancienne directrice de L'Unita (le quotidien communiste), laissant entendre que Benoît XVI aurait démissionné parce qu'il aurait découvert l'influence d'un «lobby gay» au Vatican est
effectivement une construction, s̩duisante Рelle fait sensation
aujourd'hui en France – mais elle est aussi absurde que fausse.

Pour
deux raisons: la première est que l'existence de personnes de
sensibilité homosexuelle dans l'Église, et par conséquent au Vatican,
n'est pas un secret
. C'est même une réalité comme partout, ni plus ni
moins. L'Église demande aux prêtres le célibat sacerdotal et la chasteté
mais elle respecte la personnalité de ceux qui désirent vouer leur vie
au Christ, au service de l'Église.

Ce qui n'empêche pas les rumeurs sur le poids d'un «lobby gay» au Vatican.
Depuis une trentaine d'années, deux cas de ce genre sur deux mille
personnes travaillant au Vatican ont défrayé la chronique. Ils ont
toujours été traités dans la catégorie faits divers de la presse
italienne, car ces faits s'étaient déroulés dans le cadre de la vie
civile.

Avant de devenir pape, Benoît XVI fut
préfet de la congrégation pour la Doctrine de la foi pendant vingt-cinq
ans. Il a donc toujours été parfaitement informé de ce genre de
problèmes, car ils étaient de son ressort. Il serait donc vraiment le
dernier a en être surpris aujourd'hui.
Affirmer ainsi que cette
soi-disant «découverte» l'aurait conduit à démissionner est vraiment
absurde. Une telle affirmation signe plutôt une méconnaissance profonde
de la réalité du Vatican.

La
seconde raison touche au fameux rapport interne rédigé par trois
cardinaux et cité dans l'article. Il contient les résultats d'une
enquête qui fut commandée le 25 avril 2012 par Benoît XVI lui-même à
trois cardinaux de confiance à la suite des fuites de documents secrets
du Vatican dans la presse. Personne à l'époque ne soupçonnait le majordome qui fut arrêté le 25 mai.
Il fut mis en procès mais l'enquête des cardinaux continua parce que le
Pape voulait comprendre comment ces fuites avaient pu se produire et de
quel malaise elles étaient révélatrices. Les trois cardinaux remirent
leur rapport au Pape le 17 décembre 2012.

Contrairement à ce que La Repubblica laisse
supposer, personne n'a lu ce rapport qui contiendrait la fameuse
révélation sur le lobby gay. La journaliste a repris une information
publiée dans la revue Panorama qui a pu, effectivement,
interroger non pas l'un des trois cardinaux enquêteurs, mais l'un des
multiples employés du Vatican qui ont été questionnés par les cardinaux.
Lequel, anonyme, aurait affirmé avoir parlé de ce lobby gay. D'où la
déduction de la journaliste – non vérifiée, personne n'a accès à ce
texte: ce rapport parlerait d'un lobby gay.

Et même si ce rapport
̩voque ce sujet Рqui est l'un des multiples probl̬mes de fonctionnement
du Vatican Рil ne peut ̻tre l'̩l̩ment d̩clencheur d'une d̩cision de
démission du Pape parce qu'il a été remis huit mois après que Benoît XVI
ait pris la décision de se retirer.
C'est au retour de son voyage au Mexique
et à Cuba (23-29 mars 2012) que Benoît XVI, littéralement épuisé, a
pris cette décision de donner sa démission. Donc en avril 2012. Tenue
longtemps secrète, moins de cinq personnes étaient au courant, il a
attendu pour la rendre publique d'honorer tous ses engagements
: voyage
au Liban en septembre, fin de l'affaire Vatileaks (avec le procès, puis la grâce accordée à Paolo Gabriele le 22 décembre 2012),
lancement de l'Année de la foi et synode sur la nouvelle évangélisation
en octobre, publication du dernier tome de son livre sur Jésus, le 21
novembre, cérémonies de Noël et audiences protocolaires de début d'année
en janvier 2013."

Le sénateur Jean-Pierre Michel justifie les dictatures

De Cyril Brun :

"Pour Jean-Pierre Michel, rapporteur du
projet de loi Taubira, "le fondement du juste est le rapport de forces".
C’est en tout cas ce qu’il a résumé, à court d’argument
, lors d’une des
auditions au Sénat, après avoir précisé « ce qui est juste, c’est ce
que dit la loi, c’est tout ! Et la loi, elle ne se réfère pas à un ordre
naturel, elle se réfère à un rapport de force à un moment donné
. Â»
Curieuse conception de la loi pour un ancien magistrat. Et le sénateur
de la République Française de pilonner : « c’est le point de vue
marxiste de la loi. Un point c’est tout
. Â» Fermez le ban, le premier
secrétaire du parti au pouvoir a parlé. Sauf que, le rapport de force en
France, me semble-t-il n’est tout de même pas allé jusqu’à instaurer
une république soviétique socialiste et le marxisme n’est pas encore le
fondement constitutionnel en France. Et il se trouve que la constitution
Française (crible ultime de nos lois républicaines) introduit quelques
nuances qu’il semble bon de rappeler à un élu, peut-être marxiste, mais
néanmoins tenu par un rapport de force démocratique clair, du moins pour
l’heure.

En stricte rigueur de terme, la loi
définit ce qui est légal, c’est-à-dire ce qui, dans une société donnée
est permis ou interdit. Mais une loi reste lettre morte si personne ne
peut la faire appliquer. Il faut une autorité légale ayant ce que l’on
appelle une violence légale pour donner vie à un texte normatif. En ce
sens, la loi se réfère bien à un rapport de force à un moment donné,
puisque c’est celui qui est au pouvoir qui fait la loi et décide de son
application (ou du laxisme de cette application).

En revanche, l’amalgame entre justice et
loi est relativement courant. De nos jours, la loi étant sanctionnée
par la justice et le ministère de la justice étant celui qui veille à
l’application des lois, nous assistons à une interchangeabilité abusive
des deux termes. La justice ne définit en effet pas ce qui est légal,
mais ce qui est juste et donc ce qui est juste ne relève pas de la loi
mais de la justice. Si la loi est définie en fonction de rapports de
forces instables par définition, alors ce qui est légal n’est pas ce qui
est juste, mais ce que l’on a gagné ou perdu au regard du rapport de
force.  Il est clair qu’une telle conception du droit suppose des
perdants et des gagnants et donc fondamentalement une inégalité fondée
sur le rapport de force. […]

Tenir de tels propos c’est justifier les
dictatures, l’oppression des plus faibles, mais aussi les pires abus,
les solutions extrêmes pour ne pas dires ultimes du siècle dernier et
toutes les exactions commises par des patrons sur leurs employés
.
Comment un sénateur socialiste, censé défendre les plus faibles a-t-il
pu en arriver à une position aussi contraire à l’image affichée de la
gauche, sinon parce que précisément la déconnexion du juste et du vrai
arrive aujourd’hui au paroxysme de l’absurde. Preuve s’il en est,
Monsieur Michel ponctue cet argument d’autorité par un « point final Â»
appuyé d’un « c’est le point de vue marxiste Â».

Quand on sait les drames humains qu’ont
engendré les solutions marxistes, l’attitude sans cesse plus vindicative
de toute un pan de l’actuelle majorité place au-dessus de la démocratie
en danger une épée de Damoclès qu’il est urgent de dénoncer
."

Un Livre Blanc sur la dénaturation du mariage

Les textes qui ont été prononcés lors des Etats généraux de l'enfant à Lyon, à la fin du mois de janvier ont été regroupés dans un livre blanc par l'association Cosette et Gavroche, et envoyé à tous les parlementaires.

Le livre est accessible ici.

Bonnes vacances Nantes !

Opération 'bonnes vacances Nantes' sur le périphérique de Nantes ce soir. De 17h30 à 19h00, quelques Nantais ont bravé le froid pour accompagner dignement les vacanciers. Affichant sur les quelques ponts surplombant les routes des vacances, les slogans devenus presque habituels ont été accueilli très favorablement par les automobilistes. Beaucoup de signes de soutiens sans oublier les klaxons puissants de nos amis routiers :

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La persécution des khmers roses LGBT avance

Sous couverts de lois réprimant la discrilmination, l'homophobie et autres billevesées, les khmers roses imposent leur idéologie et font condamner ceux qui s'y opposent. Dans certains Etats des États-Unis, des organismes de charité de l’Église catholique ont du fermer
leurs porte
. Au Royaume-Uni toutes les agences catholiques d’adoption
ont cessé leurs activités
, à défaut de ne pouvoir user de l'objection de conscience.

Daniel Hamiche nous informe que c'est désormais l’Australie qui est sous le feu :

"L’approbation du Human Rights and Anti-Discrimination Bill,
nouvelle loi qui devrait intégrer et harmoniser les différentes
dispositions existant en matière de lutte contre la discrimination au
sein de la société, pourrait se retourner contre les églises et
organisations chrétiennes
. En effet, le texte, qui se trouve en
discussion devant le Parlement australien, élimine les « exemptions »
dont bénéficiait en la matière les églises et organisations religieuses
gérant des écoles, des hôpitaux et des centres d’assistance sociale
.
Instituts et œuvres sociales appartenant aux différentes églises
chrétiennes, étaient autorisées, sur la base des dispositions en
vigueur, par exemple, à ne pas recruter d’enseignants homosexuels, à ne
pas les prendre en compte dans le cadre des services d’adoption
d’enfants ou à ne pas admettre de couples homosexuels au sein des
services fournis aux couples
. Le projet de loi révoque les exemptions en
question « aux organisations religieuses qui discriminent les individus
en ce qui concerne la prestation de services
». Une commission du Sénat
australien a noté que « aucune organisation ne devrait bénéficier d’une
dérogation au principe de discrimination lorsqu’elle est impliquée dans
la fourniture de services à la communauté en général
».

Dans un communiqué envoyé à l’Agence Fides, la
Conférence épiscopale d’Australie remarque que les recommandations
formulées par la commission du Sénat représentent « une menace pour la
liberté religieuse
»
et pourraient avoir un impact sérieux « sur les
services sociaux fournis par les structures d’assistance sanitaire et
par les écoles catholiques
»."

Manifestation le 24 mars pour faire vaciller le régime

2

Nouveau logo du PSG : la fleur de lys résiste au croissant

Les propriétaires qataris du PSG avaient exigé la modification du logo, demandant à ce que « Paris » et l’image de la Tour Eiffel soient agrandis, que la mention « Saint-Germain » soit diminuée en taille et que disparaisse la petite image située sous la Tour Eiffel. Cette image est la reprise du blason de la ville de Saint-Germain : un berceau fleurdelisé surmonté d’une grande fleur de lis, sous lequel on peut lire « 5 7bre 1638 », date de naissance à Saint-Germain-en-Laye le 5 septembre 1638 du futur Louis XIV.

Voilà la résultat :

L

Vandalisme dans une église : encore un “malade mental”

Un Marocain de 24 ans a
été interpellé
à Strasbourg, soupçonné d'avoir dégradé une quinzaine de statues dans
une église, d'avoir écrit 'Allah
ou akbar' à la craie  et d'y avoir déposé un tapis de prière et un Coran
volés dans
une mosquée. Le
suspect, qui a été placé en garde à vue jeudi, a reconnu les faits.

Haine antichrétienne ? Hola, pas d'amalgame… L'article précise que cette personne est "probablement atteinte de troubles mentaux".

"Il
va être soumis à une expertise psychiatrique".

Les révisionnistes du mariage ne supportent plus notre liberté d’expression

Dominique Morin témoigne dans le dernier Homme nouveau. Extraits :

"Depuis dix-huit ans, je témoigne dans les lycées et collèges
catholiques de mon adolescence licencieuse et droguée où j'ai contracté
le sida.

Les directeurs ou responsables de
pastorale m'invitent à témoigner de mon itinéraire, en m'adaptant au
public, confortant à travers mon expérience ce qu'enseigne l'Église.
Parfois un professeur ne supporte pas ces vérités. Une fois, une femme
parent d'élève, promotrice de la « Â­prévention-capote Â», entraîna deux
parents à porter plainte contre le directeur pour « non-assistance à
personne en danger Â» parce que j'avais osé critiquer le préservatif et
valorisé l'amour vrai. Le procureur n'avait pas poursuivi. Là, un
militant homosexuel a réussi à me faire interdire de parole.

Les partisans de la licence morale ne
supportent pas que l'on ne partage pas leur avis
mais, à part quelques
aléas, l'exigence de vérité est bien accueillie, en dépit des carences
intellectuelles et spirituelles des jeunes d'aujourd'hui. […] Mais avec un gouvernement qui préfère
l'idéologie à la réalité, pourrons-nous encore parler librement aux
jeunes de la vérité de l'amour et critiquer certains désordres ?
[…]

Dans la logique d’une escroquerie
compassionnelle qui cache des mensonges anthropologiques, l’inique loi
condamnant l’« homophobie Â» est une arme par destination pour réprimer
les réfractaires
. Il faut refuser de se soumettre à cette dialectique
piégée dirigée contre la liberté de dire la vérité."

Les sénateurs ont adopté le 7 février
une proposition de loi visant à fixer un
seul délai d'un an de prescription pour tous les propos
discriminatoires. Actuellement c’est un an pour les discriminations
racistes et trois mois pour les discriminations « homophobes Â». Najat Vallaud-Belkacem explique que cette proposition arrive juste au moment de la dénaturation du mariage :

« c’est au moment où notre pays
s’apprête enfin à accorder les mêmes droits à chacun, homosexuel ou
hétérosexuel, au moment où notre République s’apprête enfin à
reconnaître la même valeur à chacun, sans distinction fondée sur
l’orientation sexuelle, que les manifestations de l’homophobie se
multiplient
 Â».

Esther Benbassa, rapporteur de la proposition de la loi, enfonce le clou  :

« L’inscription de ce texte à l’ordre du jour
du Sénat intervient – cela ne vous aura pas échappé â€“ dans un contexte
particulier, celui du débat entourant l’examen du projet de loi relatif à
l’ouverture du mariage aux couples de même sexe. Ces dernières
semaines, ce débat a frayé la voie à l’émergence d’un climat souvent
ouvertement homophobe et à la multiplication de propos intolérables
. Â»

Quand on n'a pas d'argument, on fait taire l'opposant. La justice est laxiste avec les voyous, elle ne le sera pas avec les homophobes. Au cours du débat, des sénateurs sont
allés plus loin, en faisant le vœu d’un flicage systématique
d’internet
. Esther Benbassa est en
train d’élaborer un projet :

« Il est urgent aujourd’hui d’élaborer une loi sur la liberté
d’Internet Â». « Notre problématique sera : comment encadrer internet
sans porter atteinte à la liberté d’expression ? 
»

Najat
Vallaud-Belkacem a ajouté :

«Nous aurons peut-être
la main tremblante au moment de modifier la loi de 1881, mais sachez
que cette main sera néanmoins ferme et déterminée
.»

Et pourquoi ne pas réhabiliter la guillotine aussi ?

Belgique : une Marche Pour la Vie aura bien lieu le 24 mars

Je reçois ce communiqué par courriel :

"La Marche pour la Vie du 24 mars 2013 aura lieu
comme prévu. Les manifestants défileront du Mont des Arts au Palais de Justice
de Bruxelles
. En cette année où le législateur belge envisage un élargissement
de la loi dépénalisant l’euthanasie, la mobilisation en faveur de la vie
humaine, de sa conception à sa fin naturelle, reste plus que jamais de
mise.

Sont donc sans fondement les mails ou
communiqués, diffusés récemment, qui annonçaient l’annulation de l’événement. Le
seul changement intervenu concerne l’organisateur de la Marche. Un nouveau
collectif succède au comité en place l’année dernière
. L’ancien comité a en
effet pris acte de la décision de Michel de Keukelaer de quitter sa
présidence et de planifier une marche d’un autre type en avril prochain. Suite à
ce départ, une partie de l’ancien comité a diffusé prématurément un e-mail
annonçant l’annulation de la Marche du 24 mars. Anne-Chantal André-Dumont
(étudiante, co-fondatrice et membre du comité organisateur de la Marche Pour la
Vie) a cependant fédéré autour d’elle un nouveau collectif de jeunes qui se sont
présentés spontanément pour reprendre l’organisation de la Marche et pérenniser
ainsi l’effort des années précédentes ainsi que le succès croissant de cette
initiative spectaculaire.

Nous vous invitons donc à marcher avec nous le
24 mars 2013 pour affirmer notre attachement à la valeur de la Vie et soutenir
les actions qui contribuent à sa défense. L’enjeu est d’autant plus important
que nos parlementaires veulent amplifier la libéralisation de l’euthanasie,
voire porter atteinte à l’objection de conscience. Il est donc urgent de se
mobiliser en maintenant une marche pour la Vie le 24 mars 2013, et de rassembler
solidairement tous les acteurs et partisans de la défense de la Vie."

Le CESE veut-il copier le Vietnam communiste ?

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

"Le
pouvoir communiste vietnamien avait décidé d’amuser la galerie (et de
se faire bien voir de la communauté internationale) en annonçant des
amendements à sa Constitution. L’Assemblée nationale était donc chargée
d’élaborer les amendements, et le peuple était convié à donner son avis
(on ne rit pas). Un groupe de citoyens a pris le pouvoir au mot, et a
produit une « Requête pour une refonte de la Constitution Â». Laquelle recevait
aussitôt la signature de 800 personnalités diverses (dont trois
évêques). Le texte de la Requête a été remis le 3 février au bureau de
l’Assemblée nationale, muni désormais de 2.500 signatures (il y en a
aujourd’hui plus de 4.000).

Le 7 février, la commission de l’Assemblée chargée des amendements a répondu
aux auteurs de la requête que celle-ci était irrecevable parce que la
consultation populaire portait uniquement sur les amendements proposés
par l’Assemblée…

Toute ressemblance avec un pays théoriquement non communiste ne serait néanmoins peut-être pas fortuite."

Tous sur les Champs Elysées le 24 mars !

Tous aux champs Elysées le 24 mars
Télécharger le tract.

Les apôtres de la mondanité

De Philippe Maxence sur le blog de l'Homme nouveau :

D"[…] De Franz-Olivier
Giesbert qui titre son éditorial du Point « Miracle au Vatican Â»
à l'intellectuel catholique (de gauche) Jacques Julliard qui en
appelle, à la fin du sien, à un « Obama Â» pour l'Église, on ne compte
plus la projection de leurs petites lubies mondaines sur ce moment de la
vie de l'Église. Il faudrait avoir le temps d'enfiler des perles pour
relever les platitudes que ces hommes en place et en cours, bien
installés dans le fauteuil de leur réputation et de leur suffisance,
distillent comme un magistère infaillible de dogmes mondains. Mais comme
l'écrivait G.K. Chesterton : « Il y a deux sortes de gens dans le
monde : les dogmatiques conscients et les dogmatiques inconscients. J'ai
quant à moi toujours trouvé que les dogmatiques inconscients étaient,
de loin, les plus dogmatiques. Â»

Pour les uns comme pour les autres, le
geste de Benoît XVI montre à la fois une Église à bout de souffle, une
fin de règne et une incapacité à faire face aux défis de l'heure. Comme
la contradiction ne les empêche nullement d'empocher leur salaire, voire
les deniers de la trahison pour ceux qui professent appartenir encore
au catholicisme, ils n'hésitent pas à clamer également, sur le même ton
docte, que par cette renonciation d'un pape l'Église entre enfin dans
l'ère démocratique. Jacques Julliard se tortille ainsi d'aise pour
saluer la fin de « l'idolâtrie Â» du Pontife romain. Plus prudent,
Franz-Olivier Giesbert invite à ne pas se concentrer sur la seule
Église en Occident, effectivement en mauvais état, mais à scruter plus
largement les parties du monde où la foi catholique est vigoureuse et
ardente. Ce qui ne l'empêche pas de regarder lui aussi l'avenir avec un
rétroviseur en appelant à la rescousse un pamphlet de Julien Green
datant des années vingt et qui s'appliquait à l'état du christianisme en
France.

Depuis
plus de deux mille ans que l’Église vit, nos bons apôtres de la
mondanité voient dans la démocratisation sa voie de rédemption. Hors de
la démocratie, point de salut ! Cet adage ne cesse pourtant de se
fracasser contre la réalité
. C’est la démocratie moderne qui patine
depuis un certain temps, incapable de répondre aux défis de l’époque.
Et, c’est l’Église qui a su installer en son sein, depuis longtemps des
formes de démocraties tempérées. Les monastères et les communautés
religieuses n’ont ainsi pas attendu les éditorialistes d’aujourd’hui
pour s’appuyer sur le vote. Et que dire du choix du Souverain Pontife
qui repose, lui aussi, sur une élection.

À
ceux qui voient dans la décision de Benoît XVI une révolution dans
l’Église et l’installation d’un nouveau mode de gouvernance papale,
soulignons seulement que cette décision répond à un choix souverain du
Saint-Père, un choix non démocratique et qu’il ne change pas de soi le
droit de l’Église. La renonciation restera, à partir du 1er mars
prochain, prévue comme une possibilité du droit canon. Pas comme une
obligation ! C’est au nom de la souveraineté universelle inhérente à sa
charge que Benoît XVI a pu prendre cette décision et jouer encore sur le
paradoxe du christianisme qui échappe décidément aux yeux du monde."

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