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Le rapporteur de la loi fait la conférence de presse des LGBT !

Le point presse avant la manifestation LGBT, qui aura lieu samedi à Lyon (avant la manifestation de dimanche à Paris), se fera en présence de :

  • Erwann Binet, Député de l'Isère, rapporteur du projet de loi ; 
  • Jean-Louis Touraine et Pierre-Alain Muet, Députés du Rhône.

Les voilà juges et parties. Sauf qu'un juge qui aurait une telle attitude serait récusé.

Les AFC appellent à la mobilisation le 13 janvier

Communiqué des AFC :

M"S'exprimant le 12 décembre dernier, le chef de l'Etat a laissé la
liberté aux parlementaires d'autoriser, dans le cadre du projet de loi
ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, l'accès à
l'Assistance Médicale à la Procréation aux couples de femmes.

Par cette déclaration, François Hollande, partant d'un projet de
campagne (les 60 propositions du candidat), cherche à faire valider des
bouleversements par ceux qu'il pourrait présenter comme issus du peuple.
Le chef de l'Etat cherche-t-il à s'exonérer de toute responsabilité
quant à cette proposition ?

Pour les Associations Familiales Catholiques, si cette déclaration ne
fait que confirmer les souhaits des députés qui portent ce projet au
Parlement, elle témoigne aussi d'une absence de considération pour les
interrogations de plus en plus nombreuses qui s'expriment par rapport à
cette évolution de société.

De fait, les Français sont de plus en plus nombreux à comprendre la
logique du texte en question : en bouleversant le sens du mariage, elle
consacre le « droit à l'enfant »
. Ceci confirme que ce projet représente
une profonde rupture de société : il s'agit, suivant les termes de
l'exposé des motifs, d'une étape qui en appellera forcément une autre,
la gestation pour autrui, toujours au nom de l'égalité.

Pour faire échec à ce projet, les AFC appellent tous les Français à
écrire à leurs députés et sénateurs pour les appeler à exercer leur
responsabilité et à les rejoindre devant les mairies le 15 et le 22
décembre et, à Paris, le 13 janvier."

Le blason du PSG, islamiquement incorrect

Lu sur l'Observatoire de la christianophobie :

L"[L]es propriétaires qataris du PSG – le club de football Paris Saint-Germain – avaient exigé la modification de son logo que voici dans son état présent…

Les
propriétaires qataris demandent à ce que « Paris » et l’image de la
Tour Eiffel soient agrandis, que la mention « Saint-Germain » soit
diminuée en taille
et que disparaisse la petite image située sous la
Tour Eiffel.
Cette image est la reprise du blason de la ville de
Saint-Germain. Ce blason montre un berceau fleurdelisé surmonté d’une
grande fleur de lis, sous lequel on peut lire « 5 7bre 1638 ». C’est en fait la date de la naissance à Saint-Germain-en-Laye le 5 septembre 1638, de Louis-Dieudonné, c’est-à-dire du futur Roi Très-Chrétien Louis XIV
.
C’est un nouvel attentat contre nos traditions et les racines
chrétiennes de la France. Mais enfin, comme on le sait « qui paie
l’orchestre choisit la musique » et dès lors que la France est vendue en
tranches à l’étranger, et notamment, au Qatar, il ne faut pas jouer au
surpris. Tout cela ne fait que commencer."

Un maire PS homosexuel visé par une plainte pour harcèlement moral

Lu sur Infos Bordeaux :

F"Ludovic Freygefond, maire du Taillan,
vice-président de la Communauté urbaine de Bordeaux et de la Région, et
premier secrétaire fédéral du PS en Gironde
, fait l’objet d’une enquête
préliminaire menée par la police judiciaire.

Celui
qui était encore dans la rue samedi dernier pour soutenir le projet de
loi
voulant ouvrir le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe,
fait l’objet d’une plainte pour harcèlement moral déposée par Alexandre
Metzinger, son ancien directeur de cabinet.

Comme le révèle nos confrères du Sud-Ouest, l’élu socialiste aurait même « tenté d’obtenir une relation avec l’intéressé » !
Pendant plusieurs mois, ce sont près de 5 000 mails qui lui auraient
été adressés
, dont 1 500 sur sa boîte personnelle (les enquêteurs ont
saisi l’intégralité de la correspondance). Ludovic Freygefond y
avouerait de manière explicite son amour et son attirance pour le
directeur de cabinet."

Hollande en Algérie : les dossiers chauds

A quelques jours de la visite de François Hollande en Algérie, les 19 et 20 décembre, près de 30 000 citoyens et résidents algériens ont demandé à la France leur "carte du combattant" qui ouvre droit à la "retraite du combattant". Pour cela, il faut qu'lls aient servi dans l'armée française et pris part à des opérations de guerre… en l'occurrence d'Algérie ! Les milliers d'Algériens qui demandent leur retraite ont été du côté français, c'est-à-dire contre le FLN.

Autre sujet, le juge antiterroriste Marc Trévidic attend l'autorisation des autorités algériennes pour poursuivre ses
investigations dans l’enquête sur la mort des moines de Tibhirine
. Contrairement
au discours officiel tenu à Alger, qui fait des islamistes les auteurs
du massacre, il n’est plus exclu que les autorités algériennes soient
impliquées dans la mort des religieux.

Le juge antiterroriste a deux
priorités
 : se rendre en Algérie pour auditionner une vingtaine de
témoins clés de l’affaire et, surtout, exhumer les têtes des
défunts. Pour remonter aux auteurs de la tuerie, il est impératif
selon lui de savoir si les têtes présentent ou non des impacts de balles
et si les moines ont été décapités ante ou post mortem. Il a adressé une lettre ouverte au président Hollande pour qu’il évoque le
dossier lors de son déplacement la semaine prochaine à Alger
.

Vierzon : la confrérie voulait empêcher la vente de l’église aux musulmans

L’association “Confrérie de Saint-Eloi”, qui s’est engagée à racheter une église à Vierzon, dans le Cher, a admis sur son site Internet, ne pas avoir les 170 000 euros nécessaires au rachat de l’édifice et a donc lancé un appel aux dons. Le compromis de vente est signé mais la confrérie n’a pas encore l’argent.

Elle reconnaît que sa démarche était destinée à contrer le
rachat de l’église par une organisation musulmane.

L’histoire de l’Eglise vue par les manuels scolaires

Extrait de l'entretien donné par Vincent Badré à Famille chrétienne sur les manuels d'histoire :

"Comment les manuels scolaires présentent-ils les origines du christianisme ?

HUn seul manuel de 6e
montre que l’archéologie confirme des éléments des Evangiles. Un autre
introduit au contraire le doute en décrivant la vie de Jésus en sept
phrases avec sept conditionnels. Le credo, est majoritairement déformé
en coupant le passage « vrai Dieu et vrai homme ». Quant à
l’enseignement du Christ, il est présenté de manière vague et compatible
avec la morale dominante. On parle d’amour, d’espoir, de fraternité, et
de rejet des richesses. Il n’est pas question du péché et du pardon.

Et l’histoire de l’Eglise ?

Vue par les manuels elle ne
mentionne pas les saints (ce qui est typique d’une tendance actuelle à
l’oubli des personnages). Jean-Paul II est très peu cité. Un seul
manuel, le Hachette Lambin de 1e montre bien comment il a aidé la Pologne à sortir du communisme. Le christianisme est vu comme une institution, pas comme une pratique.
[…] L’Eglise est présentée comme un système de contrôle social.
Prêtres et d’évêques auraient contrôlé la société du Moyen Age par la
peur de l’enfer. […]"

Syrie : 150 000 chrétiens dans la terreur des milices islamistes

WEnviron 150 000 chrétiens vivent dans la terreur dans plus de 40
villages situés dans ce qu’il est convenu d’appeler « Vallée des
chrétiens », dans l’ouest de la Syrie. La vallée – Wadi al Nasara –
citadelle historique des chrétiens syriens, en majorité grecs
orthodoxes, a accueilli ces derniers mois des milliers d’évacués
provenant d’Homs et d’autres villes et provinces.

Aujourd’hui, les
chrétiens se retrouvent sous le feu des milices islamistes qui se sont
établies dans la forteresse croisée du « Crac des Chevaliers »,
construite au XI° siècle par un émir musulman, reconstruite par les
Ordres hospitaliers croisés et aujourd’hui inscrite au patrimoine
culturel de l’UNESCO.

Depuis des
jours, les milices tirent au mortier sans répit à partir de la colline

sur laquelle se trouve la forteresse sur les villages situés en dessous.
Dans la zone, l’armée régulière syrienne a en effet érigé des
barricades qui constituent l’objectif des miliciens.

Les chrétiens constituent des « victimes
collatérales » qui sont frappées sans aucune retenue.

Mariage : “nous ne devons pas céder aux sirènes de la fiction d’une conception désexualisée”

Le Centre catholique des médecins français écrit dans un communiqué :

"Ce qui est en cause dans le mariage pour tous, ce n’est pas la
reconnaissance de la valeur des liens homosexuels stables, analogue à
des liens conjugaux, mais la "parentalité" homosexuelle."

Le Dr Bertrand Galichon, président du CCMF, demande si l’on peut

G« passer du droit de l’enfant au droit à l’enfant ? Un être, quel qu’il
soit, trouve sa cohérence, son unité dans l’acceptation de sa propre
incarnation, ses propres talents et ses propres limites
. Pour l’enfant,
nous nous devons de préserver son unité. Cette dernière passe par son
humanité, par sa dignité trouvant sa source dans une filiation assurée.
Cette filiation peut être blessée par les accidents de la vie.
L’adoption est une réponse à cette blessure. Mais devons-nous
volontairement donner vie à des êtres amputés d’une partie de leur
source ? Pour la satisfaction de qui ? Au nom de quel droit ? »

« nous
ne devons pas céder aux sirènes de la fiction d’une conception
désexualisée. Sur ce point, nous sommes en tant que médecins impliqués
dans ce débat de société par la réponse que nous pourrons donner aux
demandes de procréation médicalement assistée qui nous seront faites.
Quel pourra être notre recours pour mettre en avant notre clause de
conscience ?
 »

Arguant de « la gravité de la remise en cause de la fonction et du symbole forts du mariage » et voulant « dépasser le simple débat parlementaire », le communiqué du CCMF « demande un débat national profond au-delà des anathèmes, des sondages trafiqués et des jeux politiques. »

Découverte d’une cache d’armes à Marseille

L'arsenal de guerre a été découvert à Marseille chez la belle-mère d'un voyou bien connu de la police pour des affaires de vols, de violences et de tentative de meurtre. Deux fusils d'assaut, une Kalachnikov, deux revolvers Smith&Wesson, un fusil à pompe, un pistolet mitrailleur ou une mitrailleuse ont ainsi été saisis, de même que du matériel siglé "Police".

Quatre personnes ont été arrêtées.

Manif du 13 janvier : le tract

En recto-verso :

Manifpourtous
TractVersion pdf

L’Eglise est pleinement dans son rôle lorsqu’elle participe au débat public

A l'occasion du 25ème anniversaire du Conseil d'Églises chrétiennes en France (CECEF), le CECEF (communiqué des pasteur Claude BATY , métropolite Emmanuel, cardinal André Vingt-Trois) veut montrer au gouvernement ce qu'est le dialogue :

C"Le dialogue demande du temps, il s'inscrit dans la durée ;
l'instantanéité laisse plus la place aux passions qu'à la compréhension.
Le Conseil d'Églises chrétiennes en France dialogue depuis vingt-cinq
ans et, s'il n'est pas un modèle, il peut être donné en exemple de cette
volonté de dialoguer dans la durée
. Nous souhaitons encourager dans notre pays le dialogue patient et
respectueux
. Chacun connaît les sujets qui divisent aujourd'hui, ils
sont nombreux : « mariage pour tous », fin de vie, laïcité, et nous pourrions ajouter : cumul des mandats, gaz de schiste…

Ces questions importantes doivent être discutées sans précipitation, en
prenant le temps de bien clarifier tous les enjeux. Un débat
authentique, argumenté, préfère l'analyse des situations à l'émotion, il
ne majore pas l'importance des sondages d'opinion et ne cède pas à
l'influence des groupes de pression
. Il est indispensable que chacun
puisse exprimer librement ses avis, sans être a priori classé en termes
réducteurs d'opposition ou d'alignement.

Sur des questions majeures pour l'avenir de la société, il est essentiel
que tous les acteurs de la société française soient associés à la
discussion, sans exclusive
. Nos Églises sont pleinement dans leur rôle
lorsqu'elles participent au débat dans l'espace public, de manière
loyale et critique, au service du bien commun. L'Évangile ne s'oppose
pas à la séparation des Églises et de l'État ; et la foi chrétienne
n'est pas un obscurantisme dont il faudrait libérer les esprits.

En France, différentes instances de concertation permettent à des
citoyens aux options philosophiques différentes de dégager des
convictions communes dans le domaine économique ou éthique. À l'occasion
de cet anniversaire du Conseil d'Églises chrétiennes en France, nous
voulons dire que le dialogue respectueux permet de comprendre les
raisons des positionnements de chacun et de les respecter, même quand il
n'est pas possible d'arriver à un consensus. Nous désirons pour notre
pays un authentique dialogue sociétal fondé sur le respect et, pourquoi
ne pas le dire, sur la liberté, l'égalité et la fraternité
."

13 janvier : Civitas appelle à manifester

Invité de l'émission de Daniel Hamiche sur Radio Courtoisie, Alain Escada appelle à manifester le 13 janvier à Paris. Civitas invite ses sympathisants à venir comme ils sont, à se rassembler à un endroit qui sera communiqué ultérieurement, avec banderoles et slogans.

L’enseignement catholique désapprouve le projet de loi sur le mariage

Communiqué du Secrétariat général de l'enseignement catholique :

"Au nom de sa responsabilité éducative, l'Enseignement Catholique
estime qu'il est de son devoir de faire entendre sa voix sur le projet
d'ouverture du mariage et de la parentalité aux personnes de même
sexe.

Ouvert à tous, l'Enseignement Catholique
accueille les personnes sans aucune discrimination. Il scolarise tous
les enfants, quel que soit le milieu familial dans lequel ils
grandissent. Cet accueil, fondé sur l'égale dignité de toute
personne, ne saurait conduire à renoncer aux repères indispensables à
la croissance harmonieuse de chaque jeune.

L'Enseignement
Catholique juge indispensable de distinguer ce qui dépend de la
liberté de chacun de ce qui relève des choix collectifs à promouvoir
parce qu'ils engagent la société toute entière. Toutes les options
individuelles n'ont pas à être instituées, au risque d'ébranler des
références sociales aussi fondamentales que le mariage, union d'un
homme et d'une femme, et la famille, cellule de base où la
responsabilité éducative est exercée par un père et une mère.

Fort
de son expérience et de son expertise éducatives, l'Enseignement
Catholique partage le point de vue du plus grand nombre des
professionnels de l'enfance
. Avec eux, il rappelle que, pour la
construction de l'identité et de la personnalité de chaque enfant et
de chaque jeune, la reconnaissance de la différence sexuelle et le
droit d'accéder à ses origines et à sa propre histoire sont tout à
fait essentiels.

Négliger les droits de
l'enfant pour faire prévaloir un droit à l'enfant constituerait un
très grave contresens dont les enfants seraient les premiers à pâtir.
C'est pourquoi l'Enseignement Catholique est en désaccord avec une
évolution législative ouvrant le mariage et la parentalité aux
couples homosexuels.

A tout le moins, une
telle perspective exige l'ouverture d'un large débat permettant un
échange de points de vue argumentés et une prise de conscience par le
plus grand nombre de l'importance des enjeux. La gravité de la question
posée, présentée par le gouvernement lui-­‐même comme « une
réforme de société et même une réforme de civilisation » est
incompatible avec la précipitation et l'invective.

L'Enseignement
Catholique invite tous les éducateurs à une réflexion approfondie,
animée par la recherche du bien commun et la vigilance à l'égard de
toute simplification abusive. Il appelle chaque membre des communautés
éducatives des 8 500 écoles catholiques à prendre part, en conscience
et avec clairvoyance, au débat qui doit enfin s'ouvrir
."

Mirout ar Briedelezh naturel

Suite à l'appel des évêchés de Vannes et de Quimper à s'opposer au projet de loi de gouvernement, une association catholique bretonne appelle à manifester le 13 janvier derrière une banderole en breton.

BSource

“Le droit à une éducation aux justes valeurs ne doit jamais être nié”

Benoît XVI a reçu ce matin les
lettres de créances de six nouveaux ambassadeurs, de Zambie, Thaïlande, Sri Lanka, Saint Vincent et Grenadines, Niger et Guinée. Le discours qu'il leur a
adressé était principalement centré sur l’éducation, qui

B"se fait aujourd’hui dans des contextes où l’évolution des
modes de vie et de connaissance crée des ruptures humaine,
culturelle, sociale et spirituelle inédites dans l’histoire de
l’humanité. Les réseaux sociaux, autre nouveauté, ont tendance à
substituer les espaces naturels de société et de communication en
devenant souvent l’unique référence de l’information et de la
connaissance. La famille et l’école ne semblent plus être le
terreau fertile premier et naturel où les jeunes générations
puisent la sève nourricière de leur existence… L’école et
l’université semblent être devenues incapables de projets
créateurs portant en eux une téléologie transcendantale apte à
séduire les jeunes dans leur être profond
… Le monde actuel et les
adultes responsables n’ont pas su leur donner les repères
nécessaires".

"Le
dysfonctionnement de certaines institutions et de certains services
publics et privés ne pourrait-il pas être expliqué par une
éducation mal assurée et mal assumée?".

"Le
droit à une éducation aux justes valeurs ne doit jamais être nié
ou oublié. Le devoir d’éduquer à ces valeurs ne doit jamais être
tronqué ou affaibli par un quelconque intérêt politique national
ou supranational
. C’est pourquoi, il est nécessaire d’éduquer
dans la vérité et à la vérité…
La vérité sur l’homme, la
vérité sur la création, la vérité sur les institutions, etc.
Avec l’éducation à la rectitude du cœur et de la pensée, les
jeunes ont aussi besoin, aujourd’hui plus que jamais, d’être
éduqués au sens de l’effort et de la persévérance dans les
difficultés
. Il faut leur apprendre que tout acte que pose la
personne humaine doit être responsable
et cohérent avec son désir
d’infini, et que cet acte accompagne sa croissance en vue de la
formation à une humanité toujours plus fraternelle et libérée des
tentations individualistes et matérialistes".

13 janvier : une manif vraiment pour tous

Riposte catholique lance un appel aux organisateurs de la manif pour tous du 13 janvier pour que les catholiques ne soient pas discriminés, alros que l'on apprend qu'il y aura même un char avec des personnes homosexuelles (cf entretien de Frigide Barjot sur RMC à partir de 11mn30) :

R"Nous
avons été nombreux à être choqués du traitement qui a été réservé à
certains de nos prêtres à l’occasion de telle ou telle manifestation
contre la dénaturation du mariage. Et il se murmure que l’on demande,
pour le 13 janvier, aux prêtres de venir sans habit ecclésiastique et
aux religieuses de venir sécularisées.
Ce serait déjà un
enrégimentement pénible si tout le monde était logé à la même enseigne.
Mais vous savez bien que les imams ou les militants socialistes sont,
eux, invités à parler ès qualité, sans cacher leur appartenance
religieuse ou politique. Les catholiques modérément bolcheviques, qui
sont de toute évidence - et de très loin – le groupe le plus nombreux
des opposants au texte gouvernemental, seraient-ils donc les seuls à
devoir se cacher?

C’est pourquoi nous vous invitons à cosigner cette
tribune
pour appeler les organisateurs à un peu de bon sens. Plus nous
serons nombreux et plus vite ce bon sens prévaudra: il est évident que
nous voulons tous une grande manifestation unitaire, dont personne ne
soit chassé : une manif pour tous, vraiment pour tous. Si ce
n’est les provocateurs. Et il nous semble tout de même difficile de
croire qu’une religieuse qui sort de son couvent pour cette seule
occasion soit une dangereuse activiste politique !

Tout ce que nous
demandons, c’est de nous joindre à cette manifestation unitaire sans
être mis devant un cas de conscience. Et c’est tout simple, il suffit de
marteler que la seule chose qui unisse tous les manifestants, c’est un
unique mot d’ordre: retrait du projet gouvernemental. Point barre. Pour une manif vraiment pour tous, signez et faites signer notre tribune !

« Opposants au projet de loi gouvernemental sur la dénaturation du
mariage, nous nous sommes réjouis du succès des premières manifestations
et nous ferons tout ce qui sera en notre pouvoir pour que la grande
manifestation du 13 janvier soit un succès tel que le gouvernement soit
obligé de retirer son texte. Cependant, nous nous inquiétons de
certaines dérives discriminatoires survenues lors des manifestations des
dernières semaines. […]

De toute évidence, ce sont là des erreurs dues à l’extrême jeunesse
des services d’ordre – qui ont pris au pied de la lettre des indications
forcément humoristiques des organisateurs sur le “dress code”. Car on
voit mal comment il pourrait avoir été sérieusement envisagé de
dissimuler les chrétiens qui constituent évidemment le gros des
cortèges. On pourrait aussi manifester cachés. Ce serait original… et
 aussi cohérent qu’un cercle carré!
Si on manifeste, c’est naturellement
pour être vus et entendus, pas pour disparaître derrière l’ombre de
notre petit doigt! […]

Malgré l’admiration que nous avons tous pour l’éblouissante
beauté des défilés de Pyongyang, aucune consigne, aucun “dress code” ne
parviendra à donner à ce cortège bigarré la solennelle unité de l’armée
nord-coréenne
. N’allons surtout pas demander aux rabbins de cacher leur
kippa, aux imams de raser leur barbe, aux prêtres de cacher leur col
romain, aux marcheurs de la gay pride hostiles au projet de ranger leur
cuir et leurs chaînes, ou aux Femen repenties (qui sont les bienvenues
aussi!) de revêtir la burqa…

Comme disait voici peu la publicité
d’une chaîne de restauration bien de chez nous, on vient comme on est.
Vous pouvez venir en bombers ou en blouson de cuir clouté, en soutane ou
en djellabah, en carré hermès ou en jean troué, en kippa ou en casque
de moto, en mocassin ou en santiag, avec un crâne de skin ou avec une
barbe de salafiste, avec un pins de SOS Racisme ou avec un “Espoir et
salut de la France”,  avec vos huit enfants cyrillus ou avec votre
compagnon, avec votre équerre et votre compas ou avec votre cornette…
Venez comme vous êtes.

Inutile d’essayer d’uniformiser. C’est de
toute façon peine perdue. Et c’est, en outre, contre-productif.
Il est
beaucoup plus simple de montrer que, malgré nos différences, nous sommes
tous unis derrière un seul mot d’ordre : le retrait du texte gouvernemental.
Même si nous le voulions, nous aurions quelques difficultés à faire
croire qu’une mère de famille nombreuse de Versailles est une
drag-queen, ou qu’un imam de Villeurbanne est une bonne sœur. Certes, le
niveau intellectuel et culturel de la caste médiatique n’est pas
franchement en progression, mais il est douteux que nous parvenions à
“enfumer” à ce point les observateurs.
Alors, de grâce, un seul mot d’ordre : retrait du texte. Et, pour le reste : unité dans la diversité. »

Mariage : un projet de loi incohérent et injuste

Voici le texte (de grande qualité) prononcé par Thibaud Collin, professeur de philosophie, lors de son audition, cet après-midi à la
Commission des Lois de l'Assemblée Nationale (voir la vidéo) :

C"Madame Christiane Taubira
a elle-même utilisé l’expression de « réforme de civilisation » pour
désigner le projet de loi ouvrant le mariage et la filiation aux couples de
personnes de même sexe. Sans vouloir trop solliciter cette expression, elle
permet de mesurer la gravité du sujet qui nous réunit cet après-midi. En effet,
la civilisation concerne notamment les liens que les humains tissent entre eux
et la manière dont ils les pensent et les organisent. La responsabilité du
législateur est de veiller à ce que ces liens soient justes. 

Dans les quelques minutes
qui me sont imparties, je voudrais exposer les raisons pour lesquelles je pense
que ce projet de loi est incohérent et injuste.

1. Ce projet de loi est
incohérent

Notons qu’aujourd’hui, le
mariage est l’objet d’un droit pour tous les individus majeurs (et non pour les
couples)
, y compris pour les personnes ayant une orientation homosexuelle
(Oscar Wilde ou André Gide ont été mariés) puisque l’orientation sexuelle ne
fait pas partie des règles constitutives du mariage. Celles-ci, outre l’âge et
le consentement, sont la différence des sexes des partenaires, la monogamie et
l’absence de certains liens de parenté.

Le présupposé commun à
ces trois clauses est que l’articulation entre conjugalité et filiation est pensée
en référence à la procréation naturelle
. Des exigences propres à la transmission
de la vie humaine sont déduites les conditions nécessaires au mariage.

Le projet de loi consiste
à supprimer une de ces conditions, au titre que le mariage serait devenu pour
notre société la reconnaissance sociale et juridique d’un lien amoureux. La
neutralisation de la différence des sexes dans le mariage entraine ipso
facto
sa neutralisation dans la filiation
. Jusqu’à aujourd’hui, la
représentation de la filiation avait pour ancrage l’union féconde de l’homme et
de la femme dont est issu l’enfant. Soulignons
que cette référence demeure opératoire pour organiser l’adoption et la
procréation médicalement assistée.

L’ouverture du mariage
aux couples de personnes de même sexe ne permet plus de penser la filiation
selon un tel ancrage. Que va-t-on dès lors lui substituer ?

La volonté humaine. En
effet, la volonté explicitement déclarée d’établir un lien de filiation avec un
enfant suffira et ce même en l’absence de toute analogie avec la procréation
naturelle.

Mais alors pourquoi
maintenir les autres clauses qui manifestent que le projet de loi reste enfermé
dans un mimétisme avec le système antérieur, celui du couple homme/femme qui
procrée par l’union sexuelle ?
Comme le dit Sylviane Agacinski « si
l’on rompt avec le modèle naturel de la procréation, c’est-à-dire celui qui
engage deux personnes sexuellement différentes, il n’y a en effet aucune raison
de s’arrêter à deux parents. Si, par hypothèse, les parents peuvent avoir le
même sexe, la structure du couple n’a plus de nécessité. Si ces hypothèses
défient le bon sens, c’est qu’il est difficile de ne pas supposer un étayage de
l’institution sur la nature. La famille a toujours privilégié le couple
parental mixte, parce qu’elle s’est inspirée du couple parental naturel
. »
(La politique des sexes, Seuil, 1998
p. 152) Dès lors que la volonté humaine devient la référence ultime d’une
décision, on se situe dans un système autoréférentiel : le critère
d’évaluation de la volonté est la volonté elle-même !

Au regard de la logique
du seul consentement, au nom de quoi l’Etat peut-il interdire que trois ou quatre
adultes s’unissent pour la vie s’ils le veulent et élaborent ensemble un projet
parental ?

Au nom même du principe
qu’il valide, on peut donc affirmer que ce projet de loi est
« polyphobe »
 ; embarqué dans une logique, il pose une limite
qui ne peut apparaître qu’arbitraire. Marcela Iacub et Jacques Derrida ne sont-ils
pas plus conséquents en réclamant l’abolition du mariage civil et son
remplacement par un contrat de vie commune à n partenaires ?

2. Ce projet de loi est injuste

A moins qu’une telle
résistance au déploiement logique des conséquences d’un tel principe ne
manifeste une sourde inquiétude, malgré tout. Celle que le droit de la famille
sous l’empire de la volonté déstabilise les liens humains et ne suscite
toujours plus de souffrance et d’injustice.

En effet, plus on fonde
les liens sur la seule volonté, plus on crée des occasions de conflits
irréductibles car manquant de critère autre que la volonté.

Pourquoi refuser ce que
l’on peut nommer une dérégulation du
mariage si ce n’est au nom du droit des enfants susceptibles de naître dans un
tel cadre juridique?

Faisons mémoire de
l’intention du législateur, les révolutionnaires de 1792, illuminés par la
déclaration des droits de l’homme reconnaissant des droits inhérents à la
nature même de l’homme (d’où le fameux « tous les hommes naissent libres et égaux en
droits… ») : œuvre de la raison qui cherche à discerner le juste et
non simplement d’une  volonté qui
s’impose.

Or quel est le bien
fondamental dû à l’enfant que notre société se doit de respecter ?  Vivre dans la continuité de la double origine
dont il est issu.
La sexuation concerne toute la personne, masculine ou
féminine, père ou mère ; elle n’est pas une propriété du seul corps réduit
à un simple substrat biologique, comme certaines formules condescendantes
veulent le faire croire (Irène Théry parlant 
de « conception bouchère de la filiation »).

Au nom de quoi peut-on
justifier que certains enfants soient a
priori
privés soit de leur père soit de leur mère ?
Tout cela n’a rien
à voir avec les situations de fait actuelles, résultats d’itinéraires de vie
parfois douloureux ou de détournements des procédures existantes (adoption d’un
célibataire ou PMA).

Le rôle du législateur
est d’être le garant des droits des plus vulnérables, de ceux auxquels on ne
demande pas leur consentement. Veillons que par hantise d’un paternalisme
d’Etat, sa soi-disant neutralité éthique ne débouche sur un mensonge d’Etat et
une dérégulation engendrant toujours plus de précarité sociale.

L’Etat a-t-il à se mettre
au service de ce que Marcel Gauchet nomme « l’individu total » (La condition historique, Stock, 2003,
p.314) ? Ou bien a-t-il à assumer son rôle de Tiers ? Pour ce faire,
il est illusoire de penser que l’Etat peut être par la seule efficience de sa
volonté la source des institutions réglant les liens humains. La grandeur d’un Etat
de droit digne de ce nom est de s’adosser aux droits naturels de la personne.

Nous venons de voir que ce texte incohérent est
animé par une logique de contractualisation et de dérégulation de la vie
familiale. Ainsi une telle loi va accentuer « la société liquide »,
expression créée par le sociologue britannique Zygmunt Bauman pour désigner une
société dans laquelle les liens humains étant de plus en plus soumis à la seule
volonté velléitaire, les personnes éprouvent toujours plus leur fragilité et
leur précarité
."

Le collectif en Marche pour la vie appelle à manifester le 13/01 pour le retrait du projet de loi

Communiqué du Collectif En Marche pour la Vie :

M

 

 

 

"En dépit de l’extraordinaire 
mobilisation des 17 et 18 novembre et 8 et 9 décembre derniers contre le projet de
loi tendant à instituer le mariage entre personnes du même sexe et leur ouvrant
un droit à l’adoption, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault semble déterminé à
poursuivre dans la remise en cause sans précédent de l’identité humaine fondée
sur l’altérité sexuelle et la filiation y afférent.

Le déroulement des pseudo-auditions à l’assemblée nationale a témoigné de la suprématie du lobby
gay sur les consciences de nos dirigeants.

Le Collectif « En marche pour la vie ! », spécialement attaché à la défense de la vie humaine dès la conception est particulièrement
inquiet des conséquences inéluctables qu’entraînerait l’adoption d’une telle
loi, à savoir le recours, par les personnes de même sexe, à la PMA et à la gestation pour autrui pour
assouvir leur désir d’enfant et contourner la pénurie d’enfants adoptables.

Conscient des enjeux qui se jouent actuellement et convaincu que seule une
mobilisation massive et unitaire des opposants à ce projet de loi ferait
reculer le gouvernement, le Collectif « En marche pour la Vie ! »
appelle donc tous ses sympathisants à rejoindre la grande marche nationale du
13 janvier
organisée à Paris (RDV 13H Place d’Italie) contre ce projet de loi,
animés d’une seule revendication : non pas la demande d’états généraux à
l’issue incertaine, ni celle d’un débat pipé par avance,  mais LE RETRAIT DU PROJET DE LOI
TAUBIRA !
"

Le Défenseur des droits pointe les incertitudes du projet de loi

Le défenseur des Droits Dominique Baudis a pointé de "nombreuses incertitudes juridiques préjudiciables" à "tous les enfants" dans le projet de loi dénaturant le mariage et l'adoption, lors d'une audition aujourd'hui devant la commission des lois de l'Assemblée nationale.

"La réserve que je formule porte sur la méthode d'élaboration du projet de loi". "On part de revendications exprimées par les adultes" et "la question des enfants n'est traitée que par voie de conséquence".

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