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Simone Veil vs Jean-François Copé

Lu dans Faits et documents :

"Très hostile aux valeurs de Jean-François
Copé, l’ancien ministre UDF Simone Veil est à la
manoeuvre pour l’éclatement de l’UMP et la reconstitution
d’un centre autour de l’UDI
. C’est son
mari, Antoine Veil, co-président du Club Vauban,
qui a organisé la rencontre à l’Assemblée nationale
de Pierre Méhaignerie avec le président de
l’UDI Jean-Louis Borloo et Jean-Louis Bourlanges,
le « Mazarin de l’UDI »."

Les sénateurs votent la recherche sur l’embryon

Par 203 voix contre 74. Toute la gauche a voté pour. A droite, 20 sénateurs UMP ont voté pour.

Le débat est à lire ici. Extrait :

M. Yves Pozzo di Borgo
. – Nous sommes surpris d'avoir à nous prononcer une nouvelle fois sur
la loi de 2011, surtout après l'ampleur du débat public. Comment oser
modifier cette loi à la faveur de deux séances de nuit ? Est-ce
acceptable ?
Je regrette qu'une procédure plus normale ne soit pas
privilégiée, d'autant qu'il s'agit d'une disposition centrale de la loi
de 2011. Vous proposez de passer de l'interdiction avec dérogation à une
permission encadrée.

De plus, autoriser la recherche sur l'embryon humain
risque de priver de crédits la recherche sur les cellules souches
pluripotentes
.

8 décembre : procession mariale à Grenoble

G

Pour défendre la liberté de conscience des personnels de santé

L’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon met en place un courriel ([email protected]) pour les professionnels de santé qui vivent dans leur pratique des limitations ou des atteintes à la liberté de conscience. Explications de Pierre-Olivier Arduin :

"Les professionnels de santé chrétiens se trouvent quotidiennement
face au devoir de refuser d’accomplir ou de coopérer à des actes, qui
pour être légaux, n’en sont pas moins « en contradiction totale et
insurmontable avec le droit inviolable à la vie
» […] Dans son discours du 10 janvier 2011 adressé aux ambassadeurs du
monde entier, Benoît XVI avait surpris son auditoire, car après avoir
insisté sur les limitations intolérables à la liberté de religion dont
sont victimes les chrétiens d’Orient, parfois au prix de leur vie, il
avait également appelé à prendre conscience des menaces pesant sur la
liberté de religion et de conscience en Occident
 : « Déplaçant notre
regard de l’Orient à l’Occident, nous nous trouvons face à d’autres
types de menaces contre le plein exercice de la liberté religieuse. Je
pense, en premier lieu, à des pays dans lesquels on accorde une grande
importance au pluralisme et à la tolérance, mais où la religion subit
une croissante marginalisation (…). On en arrive à exiger que les
chrétiens agissent dans l’exercice de leur profession sans référence à
leurs convictions religieuses et morale, et même en contradiction avec
celles-ci
». Et le Pape de citer les professionnels de santé comme exemple inquiétant de limitation de la liberté de conscience.

[…] Ceux qui se sentent les plus
démunis sont les pharmaciens. Aucune clause de conscience n’existe pour
les protéger
, tant pour ceux qui exercent en officine que pour ceux qui
travaillent dans le secteur hospitalier, alors même qu’ils sont amenés à
délivrer couramment des produits qu’ils réprouvent sur le plan
éthique : contraceptifs sous toutes leurs formes, pilule du lendemain et
du surlendemain, stérilet, RU-486 dans le cadre des protocoles d’IVG
dites médicamenteuses,…

Les sages-femmes font état de plus en plus de « brimades » voire de
« discriminations », notamment pendant leurs quatre années d’études
.
Selon les établissements où elles exercent, les « pressions » ne sont
pas rares alors même qu’elles bénéficient de plein droit d’une clause de
conscience en matière d’avortement. Signe qui ne trompe pas, il leur
est désormais quasiment impossible de refuser de prescrire les
ordonnances « contraceptives » dans les suites de couches
(les molécules
utilisées étant essentiellement à base de progestatifs, l’effet
antinidatoire n’est pas négligeable…). […]

L’inquiétude est d’autant plus vive chez les soignants que le spectre
d’une dépénalisation de l’euthanasie
, fût-elle d’exception, se profile à
l’horizon. […]

Mgr Dominique Rey a souhaité que l’Observatoire sociopolitique du
diocèse de Fréjus-Toulon concrétise la sollicitude que doit avoir
l’Eglise envers les chrétiens confrontés à ces difficiles questions. Un
courriel est désormais à la disposition des personnes désireuses de
partager leurs expériences et difficultés. Chaque témoignage relaté fera
l’objet d’une lecture attentive et sera porté à la connaissance de Mgr
Rey et de l’équipe de l’Observatoire
. A partir de là et de la réflexion
déjà engagée, de la concertation avec d’autres déjà engagés sur ces
sujets, nous tenterons d’élaborer des actions concrètes pour protéger la
liberté de conscience de tous."

Manifestation de Bordeaux le 8 décembre : car d’Angoulême

Un car est organisé au départ d'Angoulême pour la manifestation du 8 décembre à Bordeaux :

  • Départ à 11h30 Place Carnot – Angoulême (au pied de la statue). Retour dès la fin de la manifestation.
  • Prix aller-retour par personne : 15 Euros
    (prévoir son repas tiré du sac pour le midi)
  • Réservation des places :
    [email protected] / 06 23 50 55 26

Le R-UMP appartient à l’UMP

Lu dans Minute :

"[…] En annonçant, le mardi 27 novembre, sa volonté de constituer un groupe
parlementaire indépendant pour
contraindre Jean-François Copé à remettre son mandat de président en
jeu dans les plus brefs délais, l’ancien
premier ministre a péché par précipitation. […] Or ce micro-parti, dont le nom
complet est « Rassemblement UMP
(Rassemblement pour la Calédonie dans
la République) », est affilié à l’UMP
– ce qui explique, d’une part, que ses
adhérents aient été appelés à voter
pour élire le président de l’UMP,
d’autre part, qu’il soit autorisé à porter
le nom d’UMP. […] La contrepartie
est que le R-UMP ne peut pas
faire n’importe quoi… Sauf à perdre
le droit d’utiliser la marque « UMP »,
qui appartient légalement au parti
présidé par Jean-François Copé et cela depuis sa création en 2002.
Nul ne
peut l’utiliser sans l’accord de la direction nationale du parti…

La franche rigolade est intervenue
lorsque, dès l’annonce de la
création du groupe « Rassemblement
– UMP », un membre de l’équipe
de Copé est allé voir sur la base de
données de l’Institut national de la
propriété industrielle
(Inpi) si la marque « Rassemblement » avait été déposée et par qui. Et là, jackpot ! « Le Rassemblement
» est bien une marque
dé posée et pas par n’importe qui:
par l’UMP! Elle a été enregistrée à
l’Inpi le 11 mars 2003 sous le numéro
3214542 pour le compte de l’UMP
et cela par sa directrice juridique de
l’époque, Frédérique Bilbaut-Faillant.
[…]

[L]es
parlementaires du R-UMP de Fillon
disaient ne pas vouloir priver l’UMP,
déjà financièrement exsangue, de ressources. Ils assuraient qu’ils ne demanderaient donc pas, ni aujourd’hui
ni demain, que la part de financement
public que chaque mandat parlementaire
rapporte à l’UMP (42000
euros par an) soit versée au R-UMP […].
Cette mansuétude serait allée
droit au coeur de Copé s’il n’y avait eu
la double bévue des partisans de l’ancien
« collaborateur » de Sarkozy.
[…] L’existence même du groupe
Rassemblement-UMP ne tient qu’à la
tolérance de la direction de l’UMP, qui
peut très bien décider […] de leur retirer le droit
d’utiliser la marque UMP comme la
marque Rassemblement
. Quitte à
aller, là aussi, devant les tribunaux,
mais de ce côté avec des éléments juridiques
incontestables et dans le plus
strict respect des statuts de l’UMP et
du droit de la propriété.
Et s’il venait à l’idée des parlementaires qui soutiennent Fillon de faire
verser leur part de financement
public au R-UMP, l’UMP, légalement
présidée à cette heure par Jean-François
Copé, serait également en droit
d’opérer une saisie sur le compte bancaire
."

8 décembre : rassemblement à Reims contre la dénaturation du mariage

MLes AFC seront présentes, avec ceux qui les rejoindront, tous les
samedis du mois de décembre à 11 heures
, devant le plus grand nombre de mairies partout en
France pour dialoguer avec la population et montrer en quoi la vie de
chacun sera concrètement modifiée si le projet de loi du gouvernement
sur le mariage est adopté.

Un rassemblement pour dire non à la dénaturation du mariage est organisé samedi 8 décembre à 11 heures devant la mairie de Reims.

Si elle ne discute pas avec le FN, la droite est condamnée à perdre

Lors des législatives, Roland Chassain, maire UMP
des Saintes-Maries-de-la-mer, avait déclaré que pour faire battre le candidat
socialiste, il était
prêt à se désister au profit de Valérie Laupies, candidate FN.
Chassain avait tenu parole, mais Laupies avait tout de même été battue. Copé et
Fillon avaient promis d’exclure le maire. Six mois plus tard,
Roland Chassain a toujours sa carte UMP et déclare à Minute :

"Mettons les choses au point: je
n’ai fait aucune alliance avec le FN!
Mon but, clairement affiché, c’était
« tout sauf Vauzelle », le candidat
socialiste
. Fidèle à ma parole, je me
suis donc désisté au second tour,
pour battre Vauzelle! Il a malheureusement
été réélu, mais j’ai reçu
des milliers de messages pour me
féliciter de mon courage politique.
Alors, il faut regarder les choses en
face. Si on ne discute pas avec le
FN, qui représente 6,4 millions d’électeurs, la droite est condamnée à
perdre, pour au moins 20 ans!
Je
dis tout haut ce qu’à l’UMP beaucoup
pensent tout bas. Il était donc
extravagant d’imaginer que je puisse
être exclu.
La prochaine échéance
électorale, ce sont les
municipales de 2014. […] Dans la perspective des municipales,
il est impératif de dresser des
passerelles avec le FN. Je ne parle
pas d’accords, mais de discussions
,
en bonne intelligence. Il faut accepter
que figurent sur les listes de
l’UMP des personnes qui partagent
les opinions du FN. Pour battre la
gauche, un vrai rassemblement de
toute la droite est nécessaire.[…]"

Cet antichristianisme qui se développe en France

Communiqué de Civitas :

"Le
Colloque pour la Vie organisé à Biarritz il y a quelques jours par Mgr
Aillet a connu un traitement assez similaire à celui de la manifestation
du 18 novembre
organisée par CIVITAS contre le projet de loi dénaturant
le mariage et la parenté. Voilà qui n'est pas un détail et qui
mériterait l'attention de tous les catholiques de France.

Dans
les deux cas, ces événements ont fait l'objet de provocations haineuses
de la part de milieux unis par un antichristianisme primaire et
viscéral
qui s'accompagne d'une volonté explicite de subvertir la
famille et la moralité. « Aillet, occupe-toi de ton c… », « God save the
gouine », « Oui, oui, oui, à la sodomie, non, non, non, à
l’inquisition ! », tels étaient les slogans de Biarritz. Parmi les
porteurs de cette dernière pancarte, des hommes travestis en religieuses
et des femmes affublées de cornes de diable
. De quoi nous rappeler
l'attaque des FEMEN dénudées, coiffe de religieuse sur la tête et
inscriptions pornographiques et blasphématoires sur le corps.

Le
second point commun entre ces deux événements, c'est leur traitement
médiatique
. Dans les deux cas, les médias n'ont que peu évoqué la
réussite de mobilisation de ces événements. Quasiment tous les gros
médias ont préféré, dans un cas comme dans l'autre, insister
essentiellement sur les contre-manifestations, faisant la part belle aux
agitateurs.

Troisième
point commun : les propos de parlementaires socialistes à l'égard de
ces événements
. A propos de ce colloque pour la Vie, le député PS
présent, Sylviane Alaux, parlait à la presse « de provocation pure et
simple 
». De quoi ici aussi nous souvenir des propos insultants tenus
par différents ministres et parlementaires socialistes à l'égard de la
manifestation du 18 novembre et de ces 20.000 participants. Et, bien
sûr, jamais la moindre condamnation des provocations antichrétiennes
pourtant incontestables
. On se souviendra pourtant que la même famille
socialiste n'avait pas manqué de dénoncer les "provocations" lorsque
l'actualité s'était arrêtée sur une obscure bande-annonce -circulant
uniquement sur internet- d'un film se moquant de Mahomet ou sur une
caricature blessante pour les musulmans publiée dans Charlie Hebdo.
Le parti socialiste confirme ainsi ce que beaucoup savaient déjà : au
nom de la laïcité républicaine, il s'émeut de toute "islamophobie" tout
en applaudissant chaque démonstration de "christianophobie".

Pour
les fondamentalistes de la laïcité, l'ennemi c'est le christianisme. Il
est essentiel que chaque catholique en prenne conscience
."

La vie, l’œuvre et les miracles d’un curé dans une ville de France

Le journal Avvenire, le quotidien de
la conférence des évêques d’Italie, a effectué un reportage sur le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine, curé à
Marseille, dont les
messes sont célébrées dans une église pleine à craquer, qui
confesse tous les jours jusqu’à une heure avancée de la soirée, qui a
baptisé un très grand nombre de convertis, qui porte constamment la
soutane. Extraits :

Z“Pourquoi la soutane ? “Pour moi
– répond-il en souriant – c’est une tenue de travail. Elle est destinée
à constituer un signe pour ceux qui me rencontrent et avant tout pour
ceux qui ne sont pas croyants.
Habillé de cette façon, je suis
reconnaissable comme prêtre, tout le temps. Ainsi, dans la rue, je mets à
profit toutes les occasions de créer de nouvelles amitiés
. Mon père, me
dit un homme, où est le bureau de poste ? Je lui réponds : Venez, je
vous accompagne. Tout en marchant, nous bavardons et je découvre que les
enfants de cet homme ne sont pas baptisés. Je finis par lui dire de me
les amener et bien souvent, par la suite, je baptise ces enfants. Je
fais tout ce que je peux pour que mon visage montre une humanité bonne.
L’autre jour – raconte-t-il en riant – dans un bar, un vieil homme m’a
demandé sur quels chevaux parier et je lui en ai conseillé. J’ai demandé
pardon à la Sainte Vierge, à qui j’ai dit en moi-même : tu sais, c’est
pour devenir l’ami de cet homme. Comme le disait un prêtre qui a été mon
maître quand on lui demandait comment convertir les marxistes : ‘Il
faut devenir leur ami'”.

Ensuite, à l’église, sa messe est
austère et belle. Le prêtre affable de la Canebière est un prêtre
rigoureux. Pourquoi donne-t-il tant de soin à la liturgie ?Je veux que
tout soit magnifique autour de l’eucharistie. Je veux que, au moment de
l’élévation, les gens comprennent qu’Il est là, vraiment. Ce n’est pas
du théâtre, ce n’est pas de la pompe superflue : c’est habiter le
Mystère. Le cœur a besoin, lui aussi, de ressentir
“.

[…] Le père Michel-Marie est tous les soirs dans son
confessional
, avec une parfaite ponctualité, à cinq heures, toujours.
(Les gens, dit-il, doivent savoir que le prêtre est là, en tout cas).
Puis il reste à la sacristie jusqu’à onze heures, afin d’accueillir
quiconque désirerait s’y rendre
: “Je veux donner le signe d’une
disponibilité illimitée
“. À en juger par le défilé ininterrompu de
fidèles, le soir, on dirait que cela fonctionne. […]”

A voir aussi cette séance de dédicace à La Procure.

Après le pain au chocolat, la mousse au chocolat

MCeux qui s'étaient moqué de l'argument de Jean-François Copé (notamment en distribuant des pains au chocolat gratuits) vont devoir offrir de la mousse au chocolat cette fois. La ville du Havre a décidé d'ôter 
une mousse au chocolat des menus des écoles maternelles et primaires, alertée sur
la présence de gélatine de porc dans la composition. 

Cette information a provoqué l'émotion d'enseignants et de parents. Les mousses au chocolat ont été 
envoyées à la poubelle. Philippe Brunel, directeur général adjoint au développement social, à la famille et aux sports, ne voit pas le problème :

"Nous avons simplement opté pour des desserts de substitution, le temps que soit vérifié le composé en question. Mais cela ne remet pas en cause la philosophie de la ville et ses
principes de laïcité
vis-à-vis des repas scolaire. Il n'y a pas d'aménagement des menus [sic], si ce n'est
lorsque du porc est servi en plat principal : dans ces cas-là, il est
toujours proposé un plat de substitution. Ces dispositifs sont déjà
connus des familles".

« Cathophobie » : le terme n’est plus tabou

C'est une autre conséquence de la charge ridicule de Cécile Duflot. La Croix s'interroge sur la cathophobie en France. Sur le Salon Beige, cela fait 8 ans que nous en parlons, avec une rubrique dédiée.

C"Le mot est sorti de la bouche de Christine Boutin,
lundi 3 décembre, sur France Culture. […] 
la présidente du Parti chrétien-démocrate a dénoncé une « catholiphobie ». 
[…] le délégué général d’Alliance Vita, Tugdual Derville, s’est ému d’une « agressivité croissante d’une partie de la majorité vis-à-vis des religions, et particulièrement de l’Église catholique »,
 sur le site Internet de son association. […] Dans un billet publié sur le site de son diocèse, le P. Robert
Poinard, vicaire général du diocèse aux armées
, reproche à la ministre
du logement d’avoir tenu « des propos dont la légèreté met rapidement le feu aux poudres »,
 menaçant ainsi « la paix sociale »
 dont les élus ont habituellement la charge."

Philippe Portier, directeur d’études à l’École pratique des hautes études (Paris-Sorbonne), où il occupe la chaire « Histoire et sociologie des laïcités », déclare :

"Il y a une offensive contre le religieux en général et qui ne date
pas d’aujourd’hui
. Au début des années 1970, on entendait déjà des
remarques très critiques contre des responsables catholiques lorsqu’ils
prenaient la parole dans le champ public : la ligne selon laquelle
« l’Église ne doit s’attacher qu’au culte » se réaffirme régulièrement.
Mais depuis une vingtaine d'années, on constate une accentuation de ce
type d’offensive contre la prise de parole de l’Église dans la sphère
publique
. […]

Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France, affirme :

"Ces agressivités résultent souvent d’une méconnaissance de ce que
sont le christianisme et l’Église. […] On croit que les religions font
barrage mais elles viennent interpeller notre manière fondamentale de
vivre. Si l’on vit à leur écoute, et non pas sous leur dictée, on
redécouvre le véritable bien commun."

Jean-Pierre Mignard, avocat et membre du conseil national du parti socialiste, tente d'éteindre l'incendie :

"Le rôle d’un ministre du logement est de faire avancer ensemble tous
ceux qui peuvent aider à l’accueil des personnes en difficulté et, sur
ce terrain, ce n’est certainement pas l’Église catholique qui est la
moins engagée. Évoquer une réquisition des biens de l’Église n’est ni
opportun ni productif.
[…] En
tant que membre du conseil national du PS, j’affirme que personne ne
peut prétendre que l’Église ne joue pas un rôle majeur dans le domaine
de la solidarité.
[…] Ceux qui n’admettent
pas que les cultes puissent avoir une parole publique n’ont qu’à suivre
des cours de démocratie ! Quand on prend le temps de lire les
contributions de l’Église ou celles d’autres cultes sur la question du
mariage, on ne peut se contenter de leur répondre par des accusations
d’homophobie. […] Quand j’entends
un élu reprocher à l’Église catholique, auditionnée par la commission
des lois, son rôle face au nazisme, une telle bêtise me désole
. […]"

Alors Mme Cécile Duflot : des excuses ou la démission ?

SOS Homophobie : le ministère veut contourner le tribunal

Malgré la plainte de la Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC) qui a eu pour conséquence l’annulation de son agrément pour intervenir dans les établissements scolaires, le ministère de l’Education nationale a apporté son soutien à l’association.
Si le ministère prend acte de la décision du tribunal administratif de Paris, il estime que

«ce jugement ne remet en question ni la qualité du travail éducatif de l’association SOS Homophobie, ni la nécessité d’une information en milieu scolaire sur la lutte contre les discriminations fondées sur l’orientation sexuelle et l’homophobie».

Rien n'arrête la propagande d'Etat.

Réquisitions : à l’Assemblée, Cécile Duflot se défausse

Aujourd'hui, lors de la séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le député UMP Bruno Le Maire a questionné Cécile Duflot :

"Madame la ministre du logement, vous avez cru bon de vous en prendre à
l’Église catholique pour réclamer la réquisition des logements
disponibles.
Vous auriez pu vous en prendre aux banques, qui sont de grands
propriétaires à Paris. Vous auriez pu vous en prendre aux compagnies
d’assurance
, qui y sont également de grands propriétaires. Vous auriez
pu vous en prendre au conseil régional d’Île-de-France ou à la ville de
Paris
. Vous avez choisi, on ne sait pas trop bien pourquoi, de vous en
prendre à l’Église catholique. Ce n’est ni digne, ni acceptable, ni
respectueux du principe de laïcité
.

Permettez-moi de vous dire, madame la ministre, que la solidarité, en France, n’est ni de droite ni de gauche.
La solidarité n’appartient à aucun groupe, à aucune confession, à aucun
parti. La solidarité, en France, est universelle ou elle n’est pas. Votre remarque fait injure à toutes les associations, aux 60 000 bénévoles du Secours catholique
qui, jour et nuit, servent les plus démunis et essaient de leur trouver
des solutions. Elle fait injure aux milliers de personnes qui
s’occupent des places d’hébergement permanent, derrière le Secours
catholique.

J’ai une proposition à vous faire, madame la ministre. Si vous tenez
tant que cela à la réquisition, réquisitionnez les logements de fonction
dont disposent la ville de Paris et le conseil régional d’Île-de-France

(« Très bien ! » et applaudissements sur les bancs des groupes UMP et UDI), réquisitionnez tous les logements de fonctionnaires qui ne répondent pas à une utilité de service public !

Au lieu de céder à la polémique facile, madame Duflot, n’oubliez pas
un principe populaire : charité bien ordonnée commence par soi-même !"

En vidéo :

 

A lire la réponse de Cécile Duflot, ministre de l’égalité des territoires et du logement, on peine à croire qu'elle a écrit à l'archevêque
:

"Qui crée ici une polémique, mesdames et messieurs ? La question qui
nous est posée est de savoir si, oui ou non, il faut s’attaquer à la
crise du logement,… […] …j’oserai même dire « aux crises du logement ». Or, s’attaquer à la crise du logement, c’est faire feu de tout bois. Peut-être ma réponse ne vous intéresse-t-elle pas ? Dans ce cas, je
considérerai que ceux qui lancent une polémique sont ceux-là mêmes qui
l’inventent. Il n’y a en tout cas de ma part aucune polémique. […] Il y a simplement la volonté, comme l’a rappelé le Premier ministre, le 1er novembre,
de trouver une réponse à celles et ceux qui se trouvent aujourd’hui
dans la rue, alors que, dans le même temps, des bâtiments vides existent
dans le patrimoine de nombreuses personnes morales.

Ce ne sera pas la seule solution. C’est une solution d’urgence et non une solution durable. Des milliers d’associatifs, de bénévoles se mobilisent pour lutter
contre la crise du logement. C’est le cas aussi du Gouvernement, grâce
au vote, la semaine dernière, d’une loi qui permettra de céder du
foncier public et de réaliser 25 % de logements sociaux dans toutes les agglomérations, une loi contre laquelle vous avez voté. […]

Ce n’est pas en essayant
d’inventer une polémique que vous ferez fléchir notre volonté de
répondre à celles et ceux qui en ont besoin. […] Je trouve même assez
étonnant de vouloir faire un parallèle entre les bénévoles qui
s’engagent auprès des sans-logis et les propriétaires fonciers qui
disposent de bâtiments vides. Ce sont deux sujets très distincts ; vous les avez liés, c’est de votre responsabilité. En ce qui me concerne, je sais que celles et ceux qui accompagnent
les maraudes chaque nuit n’attendent qu’une chose : que nous trouvions
les logements décents et dignes pour loger les hommes, les femmes et les
enfants de notre pays qui en ont besoin. Point final."

Les Adoptés multiplient les auditions pour être entendus

Les Adoptés ont été reçus le 28 novembre par Erwann Binet, rapporteur du projet de loi sur le mariage et l’adoption par des personnes de même sexe. Benoît de Saint Sernin et Colombe Levent ont pu évoquer
la difficulté propre au parcours des enfants ayant connu l’abandon, le caractère irremplaçable d’un père et d’une mère dans la construction de l’identité d’un enfant adopté
. Ils ont présenté leur ferme opposition au projet de loi, au nom de la protection des enfants : le doute doit bénéficier aux plus faiblesBenoît de Saint Sernin confirme :

« C’est en regardant vivre notre mère et notre père que nous avons su trouver nos places dans nos couples, au prix d’un long cheminement, en tant que mère, femme, père et mari » «contrairement à ce que pense M. Binet,
le statut légal des parents n’est pas le plus important! La clé de l’adoption repose sur l’identification des enfants à leurs parents
.
Ce sont nos parents, pleinement et entièrement, justement car ils représentent de manière crédible le père et la mère que nous n’avons pas pu avoir.
Cette notion cruciale pour la réussite d'une adoption n’a semble‐t‐il trouvé aucun écho chez Monsieur Binet.
Sans cette identification à leurs parents, les enfants se jettent alors sur le chemin de la recherche des origines qui est un chemin aux conséquences très souvent désastreuses : pouvoir se relier à un père et une mère aide à palier ce manque fondamental de nos origines. »

Les Adoptés, qui sont les premiers concernés par ce projet de loi, demandent à présent à être reçus en audition publique. Ils seront reçus le 5 décembre au Sénat par le Doyen Gélard, mandaté par le groupe UMP.

Le Sénat va étudier une proposition qui fait fi de toute justification scientifique et médicale

Communiqué de Choisir la vie :

"Alors que le Sénat poursuivra cette nuit encore l’examen d’une proposition de loi tendant à autoriser, sous conditions, la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires, l’association CHOISIR LA VIE entend manifester, à l’instar de la Fondation Lejeune, sa profonde indignation quant à cette proposition.
En effet, celle-ci aurait pour effet d’accentuer une fois de plus les atteintes à l’embryon humain, toujours davantage chosifié, en organisant un régime d’autorisation de la recherche sur l’embryon là où la loi de bioéthique de 2011 avait prévu un régime d’interdiction assortie de dérogations.

CHOISIR LA VIE souligne, outre son opposition éthique face à une telle proposition, l’absence de toute justification scientifique et médicale dès lors que les travaux sur les cellules souches embryonnaires n’ont, à ce jour, nullement prouvé leur efficacité, alors même que les mêmes travaux sur les cellules souches adultes et Ips font l’objet de tous les espoirs, comme en témoigne le Prix Nobel de médecine attribué cette année à Yamanaka pour ses travaux sur les cellules souches Ips non embryonnaires.

CHOISIR LA VIE propose donc à tous ceux qui le peuvent, d’écrire au sénateur de leur département afin , de demander, non des états généraux à l’issue très incertaine, mais bien l’opposition, à cette proposition.

Pratiquer l’homosexualité, c’est immoral et dangereux

Coup de gueule d'Eric Martin sur Nouvelles de France :

"60% : c’est, en pourcentage, la proportion de contamination par
relations homosexuelles
parmi les habitants de la PACA qui ont découvert
en 2012 qu’ils étaient séropositifs. En 2006, c’était 37%.

Quand on sait que, selon l’étude « Contexte de la sexualité en France » (CSF)
menée en 2007 sur 12 364 personnes, 1% des femmes et 1,6% des
hommes ont eu une relation sexuelle avec une personne du même sexe au
cours des douze derniers mois et que ce pourcentage est orienté à la
hausse par Paris, on comprend que le SIDA est avant tout une maladie
homosexuelle
. En effet, 1,6% des Français concentrent plus de la moitié
des nouveaux cas ! […]

Au lieu d’arrêter d’inciter à l’homosexualité en la banalisant via
les campagnes de soi-disant lutte contre le SIDA ou les discriminations
financées par l’argent public, on demande à la majorité des Français
de cotiser pour des communautés aux comportements irresponsables
(multipartenariat, polygamie, etc.). C’est ça, l’État providence : faire payer la majorité responsable
mais complexées, silencieuse et désorganisée pour des minorités
inconséquentes, bruyantes et rassemblées en lobbies. […]

Mariage : des psychanalystes dénoncent le terrorisme intellectuel du lobby LGBT

Le Monde publie 2 tribunes sur la dénaturation du mariage. L'une, favorable, est signée de l'ancien premier ministre espagnol Zapatero (vu le chaos dans lequel il a précipité son pays, on se demande si finalement ce n'est pas une tribune contre…) : l'autre, défavorable, est signée des psychanalystes Monette Vacquin et Jean-Pierre Winter. Extraits :

"Les
mots de père et mère vont être supprimés du code civil
. Ces deux mots,
qui condensent toutes les différences, puisque porteurs à la fois de
celle des sexes et de celle des générations, vont disparaître de ce qui
codifie notre identité
. Il faudrait être sourd pour ne pas entendre le
souffle juvénile qui parcourt tout cela. Le coup de balai idéologique
capable de renverser des siècles d'usage
et de supprimer les mots
auxquels nous devons la transmission de la vie doit s'appuyer sur des
ambivalences inconscientes bien archaïques, et largement partagées, pour
avoir la moindre chance de s'imposer et… de bientôt faire la loi.

Cette
violence, déflagratrice, n'est bien sûr pas seulement le fait d'une
minorité d'homosexuels demandeurs du mariage. Sans échos collectifs du
côté de la question de la perte ou du refus de tout repère transmis,
cette violence aurait suscité au mieux le rire ou le malaise, pas la
satisfaction pure et simple. Cet événement est cependant agi par une
ultra-minorité, avec le recours indispensable d'un langage qui fait la
ruine de la pensée : le politiquement correct.

Ce déni de la différence, "une femme est un homme",
Freud le nommait déni de la castration
. Cela signifie, dans le jargon
psychanalytique, que la castration n'existe pas, il suffit que je la nie
mentalement pour que son existence réelle soit réfutée. Quand un "licenciement" devient "plan social", on est mal à l'aise. Quand un "ballon" devient "référent rebondissant", on se demande si on rêve.
Quand le "mariage" devient "une discrimination légale contre les citoyens fondée sur leur orientation sexuelle", on commence à avoir peur.

Politiquement
correct : le discours doit être poli, sans aucun tranchant. Le "polissage" de la forme, objet d'une surveillance idéologique
pointilleuse, masque le terrorisme qu'elle fait régner et conduit à une "éthique" de la haine et de la confusion, au nom du bien débarrassé de
toute négativité… ce que l'humanité n'est pas.

La revendication
du mariage homosexuel ne constitue pas une demande à satisfaire mais un
symptôme à déchiffrer
. Que signifie que le mariage déserté soit
réinvesti en étant parodié ? S'agit-il de lui donner le coup de grâce ?
Ou que cette place ne soit pas laissée vide ? Que signifie enfin
l'identification des politiques et des médias à de tels enjeux, alors
que tant de questions requièrent notre vigilance ? D'un côté, des
siècles et des siècles d'usage, qui font que mariage et alliance d'un
homme et d'une femme sont confondus. De l'autre, la revendication d'une
minorité d'activistes qui savent parler le langage que l'on désire
entendre aujourd'hui : celui de l'égalitarisme idéologique, synonyme de
dédifférenciation. Et manier efficacement le chantage à l'homophobie qui
empêche de penser.

Il n'appartient pas aux Etats d'épouser les
provocations de quelques idéologues qui parlent une langue confuse mais
qui la parlent avec violence, sidérant ou terrorisant leurs objecteurs
par des sophismes
. Encore moins de donner à ces provocations une forme
institutionnelle. […]"

Immigration : générosité de la France pour le logement et la santé mais faiblesse pour l’intégration

Lundi 3 décembre, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié une vaste enquête comparative qui évalue "l'intégration" des immigrés et de leurs enfants dans l'ensemble de ses 34 pays membres.

  • Revenus : la France compte parmi les pays où le taux d'immigrés au sein des ménages les plus pauvres est le plus élevé : 27,8 %, soit 7 à 12 points de plus que dans la plupart des autres Etats de l'OCDE. Le taux de pauvreté des ménages immigrés en France est 4,5 fois supérieur à celui des natifs.
  • Education : les immigrés en France ont des résultats scolaires moins bons que la moyenne : de l'ordre de 20 points de moins dans l'échelle PISA, l'étude qui mesure chaque année les performances des différents systèmes éducatifs des pays de l'OCDE.
  • Insertion sur le marché du travail : la France est systématiquement en dessous de la moyenne des pays de l'OCDE, où le chômage des immigrés est en moyenne 1,5 fois plus élevé que celui des natifs. Environ 14,5% des immigrés sont au chômage alors que la moyenne OCDE est à 11,8%.
  • Logement : moins de 10 % des ménages immigrés vivent dans un appartement très petit.
  • Santé : l'accès aux soins est légèrement meilleur que la moyenne. Environ 6 % des immigrés, en France, ont signalé qu'ils avaient renoncé à se faire soigner faute d'argent.

La France est l'un des pays de l'OCDE qui a le plus fort pourcentage d'immigrés avec un faible niveau d'éducation : 23 %, qui n'est pas compensé par un plus fort taux d'immigrés qualifiés : de l'ordre de 25 %.
Ce dernier constat s'explique par la faiblesse de l'immigration de travail en France, puisque seulement 14 % des immigrés sont entrés sur le territoire à ce titre.

Le projet de loi sur le mariage en débat à l’Assemblée le 4 février

Le projet de loi dénaturant le mariage sera examiné
en séance publique par les députés du 4 au 10 février 2013, a décidé
mardi la Conférence des présidents de l'Assemblée.

C'est un nouveau recul du gouvernement. Après avoir annoncé un débat en séance publique avant Noël, le débat a été annoncé pour le 29 janvier. Il est désormais annoncé en février. Avant un nouveau report ? Cela peut dépendre de la mobilisation du 13 janvier à Paris.

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