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Dans les coulisses de Notre-Dame de Paris

Un reportage à lire sur Le Figaro.

Mariage : il n’y a ni inégalité ni injustice juridique dans les différences factuelles

Extraits du texte de l’audition
devant la Commission des lois de l’Assemblée nationale, du
cardinal André-Vingt Trois :

"Avant de vous présenter ces points d’attention, je voudrais soulever
une question plus générale : le droit peut-il se contenter de régler des
situations privées ?
La législation sur la famille est-elle simplement
un arbitrage offert pour éviter que les crises relationnelles ne
deviennent excessivement violentes ou nocives pour les individus ? Je
reconnais très volontiers que c’est une mission légitime du législateur
que d’assurer les conditions pour que les crises familiales ne se
transforment en désastres. Mais je redouterais que la législation se
contente d’être l’aménagement des états de fait. Dans une société
démocratique comme la nôtre, le législateur n’a pas simplement une
fonction d’enregistrement et de légalisation d’une multitude de cas
particuliers, qui sont nécessairement impossibles à élever au cas
général qui normalement relève seul de la loi. La loi vise à une
certaine universalité et doit normalement concerner le plus grand nombre
des citoyens. L’idée que la légalisation de situations particulières
pourrait être un moyen de leur donner une reconnaissance me semble un
abus, en ce sens que le droit ne serait alors que l’habillage d’une
promotion éthique
. Il me semble qu’il conviendrait d’agir de manière
très prudente dans ce domaine. On voit bien qu’un certain nombre de
demandes et d’attentes ont pour but principal la reconnaissance
officielle d’un statut particulier.

J’en viens maintenant aux points particuliers :

1. L’intention d’un dispositif pour plus d’égalité me semble reposer
sur une confusion, dans la mesure où il n’y a ni inégalité ni injustice
juridique dans les différences factuelles. Quels que soient les
dispositifs législatifs, les partenaires de même sexe resteront dans
l’incapacité d’accéder à la procréation qui suppose la bisexualité
. Si
bien que l’identité de situation restera à jamais impossible. Est-il
très juste et honnête de laisser croire qu’un changement législatif va
effacer les différences ? Qui sera encore déçu et insatisfait ?

2. Une nouvelle définition du mariage changerait pour tous la
fonction sociale de cette institution en la transformant en
reconnaissance de situations particulières et de sentiments personnels
.
Ce changement serait directement perceptible par chacun dans les
modalités d’établissement de l’état-civil : déclaration, établissement
des papiers, dénomination des parents, établissement et authentification
de la filiation, etc. La privatisation de l’acte social qu’est le
mariage produirait encore un affaiblissement supplémentaire de la
cohésion sociale. La loi doit-elle s’engager dans la gestion des
orientations et des sentiments particuliers, surtout pour une faible
minorité ? […]"

Nouvelle année

Lors de l'Angélus de ce jour, Benoît XVI a déclaré :

"Aujourd’hui l’Eglise commence une nouvelle Année liturgique, un
chemin que vient enrichir en outre l’Année de la foi, pour les 50 ans de
l’ouverture du Concile Vatican II. Le premier Temps de cet itinéraire
est l‘Avent, formé, dans le rite latin, des quatre semaines qui
précèdent la Naissance du Seigneur, c’est-à-dire le mystère de
l’Incarnation. Le terme «avent» signifie «venue» ou «présence». Dans le
monde antique il indiquait la visite du roi ou de l’empereur dans une
province; dans le langage chrétien il se réfère à la venue de Dieu, à sa
présence dans le monde
; un mystère qui enveloppe entièrement le cosmos
et l’histoire, mais qui connaît deux moments culminants : la première et
la seconde venue de Jésus Christ. La première est l’Incarnation; la
seconde est le retour glorieux à la fin des temps. Ces deux moments, qui
chronologiquement sont distants – et il ne nous est pas donné de savoir
quand –, se touchent en profondeur, car par sa mort et sa résurrection
Jésus a déjà réalisé cette transformation de l’homme et du cosmos qui
est la destination finale de la création. Mais avant la fin, il est
nécessaire que l’Evangile soit proclamé à toutes les nations, dit Jésus
dans l’Evangile de saint Marc (cf. Mc 13,10). La venue du Seigneur se
poursuit, le monde doit être pénétré de sa présence. Et cette venue
permanente du Seigneur dans l’Annonce de l’Evangile demande
continuellement notre collaboration ; et l’Eglise, qui est comme la
Fiancée, l’Epouse promise de l’Agneau de Dieu crucifié et ressuscité
(cf. Ap 21,9), en communion avec son Seigneur, collabore à cette venue
du Seigneur, par laquelle commence déjà son retour glorieux.

C’est ce que nous rappelle aujourd’hui la Parole de Dieu, traçant la
ligne de conduite à suivre pour être prêts pour la venue du Seigneur.
Dans l’Evangile de Luc, Jésus dit aux disciples : « que votre coeur ne
s'alourdisse pas dans la débauche, l'ivrognerie et les soucis de la vie …
Restez éveillés et priez en tout temps
» (Lc 21,34.36). Donc, sobriété
et prière. Et l’apôtre Paul ajoute l’invitation à «un amour de plus en
plus intense et débordant
» entre nous et envers tous, pour rendre nos
cœurs fermes et irréprochables dans la sainteté (cf. 1 Th 3,12-13). Au
milieu des bouleversements du monde, ou des déserts de l’indifférence ou
du matérialisme, les chrétiens accueillent de Dieu le salut et en
témoignent avec une façon différente de vivre, comme une ville placée
sur un mont. «En ces jours-là, annonce le prophète Jérémie, Juda sera
délivré, Jérusalem habitera en sécurité, et voici le nom qu'on lui
donnera : « Le-Seigneur-est-notre-justice
» » (33,16). La communauté des
croyants est le signe de l’amour de Dieu, de sa justice qui est déjà
présente et qui œuvre dans l’histoire mais qui n’est pas encore
pleinement réalisée, et par conséquent doit être attendue, invoquée,
recherchée avec patience et courage.

La Vierge Marie incarne parfaitement l’esprit de l’Avent, fait
d’écoute de Dieu, de désir profond de faire sa volonté, de service
joyeux au prochain. Laissons-nous guider par elle, afin que le Dieu qui
vient ne nous trouve pas fermés ou distraits, mais puisse, en chacun de
nous, étendre un peu son règne d’amour, de justice et de paix."

Motu proprio Intima Ecclesiae natura : une charité conforme à l’Evangile

Le Pape a publié hier un motu proprio sur Le Service de la charité. On y lit en préambule :

"« La nature profonde de l’Église s’exprime dans une triple tâche: l’annonce de
la Parole de Dieu (kerygma-martyria), la célébration des Sacrements
(leitourgia), le service de la charité (diakonia). Ce sont
trois tâches qui s’appellent l’une l’autre et qui ne peuvent être séparées l’une
de l’autre » (Lett. enc. Deus caritas est, n. 25). […]

Toutefois dans la mesure où ces-dites activités sont promues par la hiérarchie
elle-même, ou sont explicitement soutenues par l’autorité des Pasteurs, il faut
s’assurer que leur gestion soit effectuée conformément aux exigences de
l’enseignement de l’Église et à l’intention des fidèles
, et qu’elles respectent
également les normes légitimes promulguées par l’autorité civile. […]

Extrait du texte :

"Outre l’observation de l’ensemble de la législation canonique, les
initiatives collectives de charité auxquelles se réfère ce Motu Proprio,
sont également tenues d’observer, dans le cadre de leurs activités,  les
principes de la doctrine catholique
et ne peuvent accepter des engagements qui
d’une façon ou d’une autre puissent conditionner l’observance de ces-dits
principes."

Le CCFD observe-t-il les principes de la doctrine catholique ?

Vente aux enchères à Alençon : saisie des reliques

Le Salon Beige en parlait vendredi.

La police judiciaire d’Alençon aurait saisi quatre lots de reliques de la vente aux enchères de samedi après-midi.

Prier = “méthode coup de poing” !

La désinformation, après avoir inventé le concept de "commando anti-IVG" pour diaboliser les chrétiens venus prier dans les avortoirs, invente le concept de "méthode coup de poing". De coup de poing, il n'y a pas. Il n'y a que prière, chapelet, veillée. Aucune violence. Mais il faut bien diaboliser :

"le lobby américain "Forty days for life" a présenté sa méthode coup de poing: "pratiquer 40 jours de prière 24/24 h à l'extérieur des centres de planning familial, des cliniques ou hôpitaux qui pratiquent l'avortement", pour dissuader les femmes de pratiquer un IVG."

Tous les jours, je fais le "coup de poing" : lors de ma prière du matin. Chaque dimanche, je rejoins mes camarades de lutte pour faire le "coup de poing" en assistant à la messe.

3 églises brûlées au Nigéria

Trois églises et des postes-frontières ont été brûlés ce matin dans le nord-est du Nigeria par des membres présumés de la secte islamiste Boko Haram.

Civitas appelle à manifester le 13 janvier pour le retrait du texte sur le mariage

Pour l'unité, Alain Escada communique :

C"Le gouvernement actuel de Jean-Marc Ayrault veut actuellement faire accéder les couples homosexuels au mariage civil et à l'adoption, laissant la porte ouverte aux pires manipulations embryonnaires. Une telle loi mettrait en péril l'équilibre des Français de demain. Jamais, dans toute l'histoire de l'humanité, on ne s'était aventuré vers des utopies aussi délirantes. Purs objets de convoitise égoïste, les enfants deviendraient alors les malheureuses victimes des caprices humains. Mais la nature ne pourra que rappeler le fruit du plan divin : qu'on le veuille ou non, pour que naisse un enfant, il faut un homme et une femme. Jamais aucune loi ne changera cette irrémédiable réalité.

Devant la tragédie qui se trame, nous devons employer tous les moyens pour interrompre un projet dont les auteurs paraissent aussi cyniques qu'inconscients. Dès l'été, nous avions invité les Français à défiler nombreux autour de nous dans les rues de Paris le 18 novembre. Ce premier rendez-vous fut un succès auquel les opposants n'ont cru pouvoir répondre que par une mascarade médiatique de quelques activistes provocatrices, dénudées et rémunérées.

A la suite de notre appel estival, l'émotion des Français a suscité d'autres initiatives les 17 novembre et 8 décembre
. L'unité nécessaire pour fédérer le plus grand nombre n'a pas été trouvée à ces dates. Aussi, ne désirant pas devenir devant l'histoire les auteurs de divisions stériles qui serviraient la triste cause d'une poignée d'homosexualistes et considérant la gravité des faits devant lesquels nous sommes confrontés, nous prenons l'initiative d'appeler à une large mobilisation en demandant aux Français de rejoindre les rangs de l'Institut Civitas dans les rues de Paris le 13 janvier, à l'occasion de la grande marche organisée contre ce projet de l'équipe Ayrault.

Nous défilerons sans masquer notre identité ni honte pour notre foi chrétienne, forts de nos convictions, récusant tout esprit de haine pour notre prochain, mais réprouvant fermement les divagations d'un microcosme parisien. Pour notre part, nous ne quémandons aucune amélioration du PaCS. Nous ne perdrons pas non plus notre temps en tactique dilatoire qui consisterait à réclamer des états généraux ou un référendum. Nous irons droit au but en demandant au président de la République de retrouver le bon sens et de retirer le texte gouvernemental auquel lui-même ne semble pas croire.
Ne nous méprenons pas. Le 13 janvier prochain, les journalistes acquis à la cause du projet de loi tenteront de faire diversion par quelque épiphénomène médiatique dont ils ont le secret, dans l'unique but de victimiser les promoteurs du mariage homosexuel. Nous leur répondrons par une mobilisation de masse qui fera inévitablement reculer le gouvernement."

Avent : messes Rorate au Sacré-Coeur à Bordeaux

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6 décembre : débat à Oullins (69) sur le mariage

Le député UMP du Rhône Michel Terrot se déclare hostile au projet de loi dénaturant le mariage et organise

T"J’ai, dès
le début du mois de septembre, rejoins le collectif “pour la défense
des droits de l’enfant”
initié par ma collègue Véronique BESSE, Député
de Vendée. Je suis également cosignataire de la  Tribune de l'Entente
Parlementaire pour la famille
. L’objectif
de ces actions est de rappeler que le mariage, tradition pluriséculaire
et institution républicaine, n’est pas une simple “niche” fiscale
et sociale. Il n’est pas non plus une reconnaissance légale des
sentiments que deux personnes peuvent se porter, aussi sincères
soient-ils. Il est avant tout la reconnaissance juridique de la famille
naturelle, c’est à dire de l’alliance entre un homme et une femme, et la
prise en compte de l’apport spécifique de ce mode de vie à l’effort
collectif.

Ces
démarches entreprises par plusieurs parlementaires consistent également
à rappeler l’impérieuse nécessité pour un enfant de disposer d’un père
et d’une mère. Elles
n’ont pas pour but de nier les discriminations dont sont encore
victimes trop d’homosexuels, mais d’empêcher la déliquescence programmée
de la famille et les dérives vers lesquelles elle pourrait conduire
notre société. En
effet, pour certains, le déni de la différence sexuelle, du sens de la
procréation et de la filiation, laissent entendre que les sentiments et
les désirs d’avoir un enfant seraient suffisants pour devenir parents. En
d’autres termes, le “droit de l’enfant” de disposer d’un père et d’une
mère devrait être considéré comme obsolète et remplacé par le “droit à
l’enfant”.

Ce
n’est évidemment pas ma vision de la famille et, vous l’aurez compris,
je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour demander à ce qu’une
consultation la plus large possible ait lieu avant le passage de ce
texte devant le Parlement
.  'est
la raison pour laquelle j'organise sur ma circonscription un débat le
jeudi 6 décembre sur le sujet dont vous trouverez ci-joint l'invitation
et vous engage à y participer.

Débat le 06 décembre à 20 heures
à la salle des Fêtes d’Oullins,
Parc Chabrières,
44 Grande Rue 69600 Oullins.

Un collectif réunionnais demande le retrait du projet de loi sur le mariage

Lu ici :

"Un collectif baptisé "Tous pour le mariage homme-femme" se dresse contre
le projet de loi du mariage pour tous. Regroupant des associations, des
citoyens, mais encore l'évêque de la Réunion, Monseigneur Aubry ( et
quelques hommes politiques (dont René-Paul Victoria), ce collectif
demande le retrait de de ce projet de loi en faveur du mariage
homosexuel.

Et appelle la population à une mobilisation le 9
décembre prochain à 9h dans les rues de Saint-Denis
, où chacun est
invité à venir habiller de blanc, pour protester contre le projet de loi
qui vise à instaurer le droit au mariage civil et à l'adoption pour les
couples homosexuels."

Quelques nouvelles du colloque pour la vie à Biarritz

Le Journal du Pays Basque donne quelques informations sur le colloque pour la vie qui se déroule à Biarritz depuis hier. Près de 600 personnes étaient inscrites, dont deux tiers issus des
Pyrénées-Atlantiques, 10% de l’Espagne.

BLes deux premières tables rondes étaient consacrées à “la sensibilisation de l’opinion
publique
” et à “l’interpellation des politiques”. Les prises de paroles
successives ont essentiellement porté sur la lutte contre l’avortement, à
un degré moindre sur l’euthanasie, ainsi que sur les stratégies médiatiques
et politiques à mettre en œuvre
. Mgr Aillet a cité
Mère Teresa :

“Quand un Homme est capable de tuer en son sein, comment
voulez-vous qu’il ne tue pas son frère ?”.

Mgr Noël Simard, évêque de
Valleyfield (Canada) a appelé à “défendre la vie contre
les agressions et les menaces que constituent l’avortement et
l’euthanasie
”, en “dépassant l’anonymat, en prenant la parole, en
intervenant dans les médias
”. Tugdual Derville, délégué général de
l’Alliance Vita, a fustigé l’euthanasie “qui devrait être
réservée aux animaux et que la société laïciste veut appliquer aux
Hommes
”. Alicia Latorre, présidente de la Fédération espagnole des
associations pro-vie a évoqué, parlant de l’avortement, “une lutte du
Bien contre le Mal
”. Deux représentants américains de Forty Days for life, David Bereit et
Shawn Carney, ont présenté leur action contre l’avortement,
laquelle consiste, depuis 2004 à “prier à l’extérieur des centres de
Planning familial et les cliniques ou hôpitaux qui pratiquent
l’avortement
”. Chaque année, Daniel Hamiche les suite au quotidien sur Americatho. Ils
revendiquent

“6 740 bébés sauvés de l’avortement à la dernière minute,
la fermeture de 25 centres d’avortement et 75 démissions de personnes
dans des centres d’avortement
”.

Cécile Edel, présidente de Choisir la
Vie, initiatrice de l'annuelle Marche pour la vie à Paris (laquelle a été décalée au 13 janvier en raison de l'actualité) a demandé “comment vivre dans une société qui
accepte de tuer un enfant sur quatre
”. La Marche pour la vie est abolitionniste : elle milite en faveur de
l’abrogation des lois sur l'avortement.

Gregor Puppinck, président du Centre européen pour le Droit et la
Justice, a témoigné de son expérience au sein des institutions
internationales où il tente de lutter contre les législations pro-mort :

“Vous êtes très clairement confrontés au Mal. Dans ce cas, il faut la
prière. Il est normal que ce Colloque ait été organisé par l’Eglise, car
l’ennemi, il n’y a que l’Eglise qui puisse le combattre”.

A l'extérieur, quelques manifestants récriminaient, voulant abroger la liberté d'expression.

« L’Entreprise à Visage Humain » : Michelin

Un nouveau documentaire de la collection « L’Entreprise à Visage Humain » est consacré à François
Michelin qui a été pendant plus de 40 ans l'un des dirigeants les plus
marquants et et les plus secrets de notre pays. Agé aujourd’hui de 85 ans, François Michelin habite sur les hauteurs de Clermont-Ferrand. Il aborde quelques grands événements de sa vie industrielle, les notions de respect de la réalité, de la matière, des
hommes, des clients, la capacité d’émerveillement, la nécessité de
découvrir le diamant caché en chacun…

Tout au long de ces
entretiens apparait en filigrane ce qui a toujours été sa ligne rouge:
les Hommes. Comment les ouvrir au réel, les révéler à eux-mêmes, les
faire oeuvrer ensemble, les faire grandir…
Ce documentaire fait appel
à des séquences d'archives et donne la parole à de nombreux témoins qui
complètent par touches et anecdotes vécues le portrait de cette grande
personnalité de notre histoire industrielle. Une réflexion sur le management, à contre-courant des modèles actuels. 

 

Ce documentaire, déjà visible sur KTO, sera diffusé dans sa version intégrale de 55 mn à partir du 27 décembre.

Une gauchiste l’avoue : il s’agit de détruire le mariage

Elle écrit sur Mediapart :

"A priori, que les homo veuillent se marier, je m’en contrefous comme
je me contrefiche du mariage
. Le fond de ma pensée : Je trouve que les
homo mènent là un combat rétrograde
. […] Après réflexion, et tout aussi paradoxalement : C’est parce que je
suis toujours contre le mariage que je suis pour le mariage pour tous.
À cela deux raisons qui sont liées.

1° Les homos (et autres « minorités ») ont droit aux mêmes âneries et
autres mascarades que les autres. C’est cela le libéralisme
consumériste : démocratisons le mariage comme on a démocratisé toutes
sortes de consommations.

Cette « démocratisation » du mariage est le moyen le plus efficace
de lutter contre cette institution. Donc, à  ceux qui partent en
croisade contre le mariage pour tous : je leur dis oui, c’est le sens
même du mariage qui  est atteint, et  c’est tant mieux. 

Maintenant pourquoi   « tant mieux » ? Parce que l’institution du
mariage civil va devoir, à terme,  se désacraliser entièrement (ce qui
est en route depuis des décennies avec les lois successives qui
facilitent le divorce) et devenir un simple contrat d’association
, donc,
sans passer « devant monsieur le maire », sans protocole officiel et 
résiliable comme un simple contrat. N’oublions pas qu’initialement il s’agissait de concurrencer le
mariage religieux. Il faudra donc enterrer le fantasme pluriséculaire
d’un mariage laïc à la même hauteur de sacré que le mariage religieux.

Voilà l’enjeu profond du slogan « mariage pour tous » : la fin du sacré dans le mariage. […] Finalement,les homos qui revendiquent le droit au mariage sont bien
subversifs, mais cette subversion  n’est pas là où ils le croient. En
croyant lutter pour accéder aux mêmes droits que les hétéros ils ne
font que précipiter la mort annoncée de cette institution
. Alors oui,
soutenons-les dans cette bataille. C’est à eux que nous devrons, à
terme, la fin de cette institution.

Et c'est ainsi que les personnes homosexuelles ne sont que les idiots utiles de destructeurs du mariage.

L’avenir de l’Eglise dépendra de sa capacité à prendre une position très claire face à l’islam

Lors de son passage à Paris en octobre, Présent a
rencontré Magdi Cristiano Allam, Italien d’origine égyptienne et
musulmane. Cet ancien rédacteur en chef du quotidien italien Il Corriere della Sera a été baptisé par Benoît XVI, 18 mois après le fameux discours de Ratisbonne. Tout en poursuivant sa carrière de journaliste, Magdi
Cristiano Allam est entré en politique, il est député au
Parlement européen et a fondé son propre mouvement en 2009, « Io amo l’Italia ». Extrait d'un long entretien donné à Présent :

A"J’ai été un musulman pratiquant à certaines époques de ma vie ;
j’ai adhéré à l’islam en tant que religion, identité, culture à d’autres
moments. Je me suis même investi pour qu’en Italie puisse exister un
islam modéré. Je crois avoir été celui qui, plus que les autres, au
cours des années 1980 et 1990, a œuvré pour que l’islam soit perçu comme
une religion respectueuse des droits fondamentaux de la personne. Cependant j’ai dû prendre acte du fait que les personnes peuvent
être modérées, mais que l’islam en tant que religion n’est pas modéré
.
C’est précisément en raison de mon adhésion aux droits fondamentaux de
la personne, aux valeurs non négociables, au caractère sacré de la vie, à
l’égale dignité de l’homme et de la femme, à la liberté religieuse, que
j’ai été condamné à mort par des musulmans qui, au nom du Coran, au nom
de Mahomet, ont dit que j’étais un traître à l’islam. […]

J’ai été invité à participer en tant que nouveau
chrétien à cette occasion extraordinaire de recevoir le baptême du
Saint-Père. C’était la nuit de la Veillée pascale, le 22 mars 2008. […] Et j’aimerais que tous les musulmans qui,
librement, choisissent de se convertir à la foi au Christ, puissent le
faire en effet librement.
Qu’ils puissent le faire publiquement, sans
peur, sans devoir subir la condamnation à mort pour apostasie.

Mais il y a eu des critiques, même de la part de certains évêques
qui demandaient si c’était vraiment nécessaire de faire ce baptême
publiquement, avec les télévisions
qui ont repris l’événement et l’ont
transmis dans le monde entier. On avait peur. On avait peur, même,
d’être pleinement nous-mêmes, ici, dans notre maison
. Plus grave encore,
c’est à l’intérieur de l’Eglise que d’aucuns ont dit qu’il n’était pas
« opportun » de voir un musulman se convertir au christianisme, et que
s’il devait le faire quand même, il était préférable que ce soit
secrètement. […]

L’erreur qui existe jusqu’à l’intérieur de l’Eglise, celle où on
est tombé, c’est de concevoir le dialogue comme sa propre fin, comme si à
force de dialoguer, on obtiendra tôt ou tard un résultat positif
. Donc
il faut dialoguer, dialoguer, dialoguer… Si nous considérons le résultat
après vingt ou même trente années de dialogue, nous découvrons
qu’aujourd’hui les musulmans se sont fortement implantés en Europe, ils
ont un réseau toujours plus étendu de mosquées, d’écoles coraniques,
d’organismes islamiques d’assistance, de tribunaux islamiques. Ils sont
au pouvoir sur l’autre rive de la Méditerranée. Pendant ce temps les
chrétiens dans les pays islamiques sont toujours moins nombreux, ils
sont persécutés, discriminés, tués, contraints à fuir ou de se convertir
à l’islam
alors que les musulmans sont toujours plus forts en Europe.
J’ai pris acte du fait que le dialogue n’a pas seulement été une erreur,
mais qu’il a été contre-productif. Nous devrions donc réfléchir sur la notion elle-même de dialogue. Et
retourner vers un dialogue qui ne soit plus une fin en soi mais un
moyen de réaliser un but.
Je pense qu’il est nécessaire qu’au départ,
entre « dialoguants », on soit clair à propos des bases sur lesquelles
le dialogue devra s’établir, et que l’on soit clair sur l’objectif à
atteindre. Sans quoi nous continuerons de légitimer notre bourreau en
puissance.

[…] Je suis désormais
de plus en plus convaincu que l’avenir du christianisme et même de
l’Eglise dépendra de la capacité de celle-ci à prendre une position très
claire face à l’islam.
[…]"

Samedi 15 décembre : formation sur le mariage à Angers

ALe diocèse d’Angers organise un après-midi de formation sur le thème « Mariage des personnes homosexuelles et homoparentalité : enjeux et conséquences », le samedi 15 décembre de 15h à 19h à l’Université Catholique de l’Ouest à Angers.
Par cette initiative, Mgr Emmanuel Delmas souhaite « sortir de l’agitation médiatique et des excès propres à un débat passionné ».

En effet, l’objectif de cet après-midi de formation est d’amener les participants à prendre du recul et à s’approprier les arguments juridiques, philosophiques, anthropologiques du débat. Plusieurs témoignages de personnes parties prenantes sur ce sujet en France et en Europe démontreront la complexité de l’ouverture du droit au mariage et à l’adoption pour les personnes de même sexe.

François Hollande pille les musées pour faire des cadeaux diplomatiques

Il se croit au-dessus des lois.

Mariage : distinguer les arguments et les unir dans le combat commun

De Rémi Fontaine dans Présent :

"Quoiqu’on pense du style Frigide Barjot et de ses propos qu’il ne
faut sans doute pas toujours prendre au premier degré, il faut
reconnaître qu’elle a réussi son coup, en excellant notamment dans
l’argumentation dite ad hominem
. Sa logique spécifique s’adresse surtout en effet à l’homme adverse (« ad hominem »)
en se plaçant sur son propre terrain médiatico-politique, selon ses
habitudes. Elle raisonne avec ses principes, non forcément pour les
admettre mais pour mettre cet adversaire dans l’embarras, en
contradiction avec lui-même, casser son système.

Prendre par exemple comme alliée l’association « Plus gay sans mariage » du jeune Xavier Bongibault, pour démontrer que tous les homosexuels ne sont pas pour le « mariage » des paires,
relève de ce genre d’argument. Si vous êtes logique avec vous-mêmes,
lance-t-elle en somme aux partisans de ce « mariage », commencez par ne
pas être « homophobes » entre vous les homosexuels !
Car c’est bien une
forme de discrimination, de terrorisme intellectuel et même d’homophobie
que de considérer que tous les homosexuels doivent penser de la même
façon. Bongibault a d’ailleurs lui-même été agressé par les militants
d’Act-Up
. Et Frigide Barjot de s’afficher elle-même réellement
anti-homophobe, avec les ambiguïtés que comporte néanmoins cette
revendication, comme l’a déjà très bien souligné Jeanne Smits, sans
qu’il soit besoin ici d’y revenir.

Pour séduisant et licite, utile et très fort, que puisse être cette
forme de raisonnement par l’absurde qui souligne la contradiction
interne de l’adversaire, il n’en recèle pas moins, en effet, des risques
certains lorsqu’on en use sans modération ni discernement. Il y a
toujours un danger à mettre un pied, même petit et malin, chez
l’adversaire libéral ou relativiste, parce que, disait en substance saint Pie X, l’ennemi peut l’interpréter comme une preuve de notre faiblesse, « un signe et une marque de complicité ».

Au reste, à y revenir trop souvent, sans précautions, on peut se
laisser prendre à son propre jeu et finir par croire ou laisser croire
qu’on approuve des choses qu’on ne devrait pas
, jusqu’à prétendre faire
applaudir un dérangeant « kiss-in »

La tolérance indue qu’on concède ainsi libéralement comme un droit moral
peut d’ailleurs ne servir à rien, car nos adversaires n’en sont
généralement pas dupes
. Et ils possèdent eux aussi un argument massue, ad hominem, à nous opposer : – Pas de tolérance aux ennemis de la tolérance ! Pas de liberté aux ennemis de la licence ! C’était bien le sens ultime de l’agression des « Femen » et de leur suppôts, qui pourrait tout aussi bien se retourner demain contre « la manif pour tous », en dépit de ses efforts d’ouverture.

On le saisit bien : du point de vue des serviteurs et coopérateurs de la vérité, l’argument ad hominem ne doit pas dépasser les limites de sa fonction stratégique de logique formelle, purement rhétorique, mais comme hors-sujet
par rapport au vrai contenu de la vérité. Il peut ouvrir
pédagogiquement une brèche dans le monde clos du mensonge où s’est
réfugié plus ou moins (in)consciemment l’adversaire, faisant éclater sa supercherie, son faux ordre sexuellement correct.
Mais il ne peut se suffire à lui-même. Il doit être aussitôt et
simultanément dépassé par une argumentation logique plus matérielle
 :
non seulement avec de bons principes mais en adéquation avec la réalité
(morale et politique). Selon la vérité : « adaequatio rei et intellectus ».
Une argumentation anthropologique cohérente et consistante aussi bien
en matière scientifique, philosophique et théologique, chacune de ces
matières étant évidemment autonome et souveraine dans son ordre, l’ordre
supérieur assumant l’inférieur.

Conclusion : dans l’éternel débat sur le fond et la forme, encore une fois on doit se garder de dialectiser. Il faut distinguer pour unir !
– A trop user de l’argument d’autorité, confessionnel, vous allez
rebuter l’adversaire et vous isoler dans un communautarisme identitaire
et religieux de mauvais aloi, objectent les uns contre les militants de Civitas. – A trop user de l’argument ad hominem,
vous allez lâcher la proie pour l’ombre, vous enfouir et vous effacer
dans un relativisme même modéré, adopter vous-même un mariage au rabais
(agréant d’ailleurs pour beaucoup déjà le funeste pacs qui détruit déjà
le mariage  par homéopathie), répliquent les autres contre ce parti de bisounours.

La vérité est que l’un n’empêche pas l’autre à certaines
conditions
 : dans une coopération distincte mais unie, dans l’ordre de
la raison et celui de la foi, sans exclusive mais avec un discernement
stratégique et une hiérarchie certaine. Car l’intelligence (avec ses
principes propres qui, eux, ne sont pas erronés) est là précisément pour
faire la cohérence et le lien entre ces armes complémentaires et
différentes du combat. Il nous faut être réunis notamment par une amitié
au service du vrai et du bien commun, qui implique que les fils de
lumière soient « prudents comme les serpents et simples comme les colombes »
Oui, en toutes choses il faut considérer la fin. Tous ensemble donc
pour la manifestation du 13 janvier prochain, unis contre le « mariage »
gay : Barjot-Escada, même combat !?"

A propos de l’étude d’impact de la loi sur la dénaturation du mariage

Cyril Brun analyse le fond de la revendication. Extraits :

"La revendication de fond est la
sécurité
. Qu’advient-il du conjoint survivant après le décès d’un des
deux partenaires ? Qu’advient-il de l’enfant au statut hybride ? Pour
qui vit une telle situation, la question est d’une cuisante réalité. Or,
si ce sont les règles de la société civile qui régissent ces problèmes
concrets, il est normal que les personnes concernées se tournent vers
cette société. Vers qui d’autre pourraient-elles se retourner ?

Mais à ce stade de la réflexion,
plusieurs éléments complexes sont à prendre en compte. Tout d’abord, la
société n’a pas à palier les manquements aux droits des personnes
privées. Clairement, la société n’a pas à modifier la loi pour sortir de
situations inextricables des personnes qui se sont réduites à ces
extrémités en se mettant elles-mêmes hors-la-loi
. Qui est allé chercher
une AMP (plus connue sous son ancienne appellation PMA) à l’étranger
s’est mis de lui-même dans des conditions d’illégalité et doit pouvoir
assumer les conséquences humaines et sociales qu’elles comportent. Cela
étant dit, devons-nous pour autant, parquer et ignorer ces personnes,
leurs souffrances et, dans le cas de notre exemple, la situation d’un
enfant qui n’a rien demandé ? Il est évident qu’au nom du respect de la
dignité humaine (qui concerne l’adulte comme l’enfant) nous ne pouvons
laisser livrées à elles-mêmes  des personnes en situation difficile,
voire dramatique.

Pour autant, il n’est pas pensable de
mettre en péril l’équilibre de l’ensemble de la société pour porter une
aide qui serait, du fait même du déséquilibre causé à la société, rendue
vaine
. En deux mots, si l’idée est de faire profiter aux personnes
marginalisées des bienfaits de la société, ce n’est pas en la détruisant
qu’ils en bénéficieront. Accompagner un phénomène social ne revient pas
à le normaliser. C’est au contraire un aveu d’impuissance qui consiste à
supprimer le problème en le considérant comme une norme. Comme si au
lieu de soigner une grippe on décrétait que c’est un état de santé
normal alternatif.

Il convient donc, évidemment, de prendre
en compte cette légitime demande d’une population en situation
d’impasse sociale et parfois personnelle, sans compromettre l’ensemble
de la société. Mais c’est la demande et la réalité qu’elle induit qu’il
faut prendre en compte et non la revendication. Pour ce faire, trois
axes (non exclusifs) me semblent importants. Tout d’abord réaffirmer la norme et surtout l’adéquation de cette norme avec la vérité profonde de l’être humain. Ce qui suppose de la promouvoir, voire de la redécouvrir. Il faut deuxièmement que l’Etat ne laisse pas impunément s’installer des situations d’illégalité,
véritables bombes à retardement. Ce fut le cas de l’avortement en son
temps, c’est le chemin que prend aussi l’euthanasie
. Personne, n’est
dispensé d’obéir à la loi et moins encore des poursuites inhérentes à
tout contrevenant. Ensuite, au cas par cas (et ils ne sont pas si
nombreux qu’on ne puisse le faire) mettre en place une passerelle qui permettra à chacun de sortir de l’impasse.
Pour certains, il faudra tout simplement sortir de l’illégalité, pour
d’autre il faudra peut-être le soutien d’associations caritatives.
Pourquoi d’associations plutôt que de l’Etat ? Parce qu’une aide de
l’Etat pourrait-être assimilée à une caution. Tandis que l’aide privée
relève davantage de l’initiative fraternelle et charitable. Or, seule la
charité permet de dépasser le légalisme de la justice qui ici devrait
s’appliquer fermement
. […]"

L’objectif du “Parvis des gentils” : susciter chez les agnostiques ou les athées la recherche de Dieu

Lu sur Sandro Magister :

"Lorsqu’en 2009, à la veille de Noël, Benoît XVI lança l'idée du "Parvis
des gentils", il indiqua tout de suite quelle en était la finalité :
susciter chez les agnostiques ou les athées la recherche de Dieu, en
tant que "premier pas" de leur évangélisation.
Mais le pape n’en
fixa pas les modalités d'exécution. Il confia la mise en œuvre de cette
idée au président du conseil pontifical pour la culture, l'archevêque
puis cardinal Gianfranco Ravasi, créateur compétent et expérimenté
d’événements culturels.

Ravasi fit ses débuts à Paris les 24 et
25 mars 2010, en organisant une rencontre qui eut un impact notable.
Benoît XVI lui-même y participa sous la forme d’un message vidéo qu’il
adressa aux jeunes réunis sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame. En
revanche, le pape est resté silencieux lors des événements ultérieurs
. […] Toutefois, parallèlement à ce crescendo, il s’est produit une baisse d’intérêt générale et notamment auprès des médias. Cette
baisse est compréhensible. Le fait que des incroyants prennent la
parole lors d’une rencontre organisée par le Saint-Siège n’était plus
une nouvelle.

[…] Et s’il y a bien eu une nouvelle,
lors de la toute dernière rencontre, qui a eu lieu les 16 et 17 novembre
au Portugal, elle est venue d’ailleurs et d’en haut. Pour la
première fois dans l’histoire du "Parvis des gentils" – mis à part le
cas particulier de Paris – Benoît XVI a fait parvenir aux participants
un message personnel
. Un message dans lequel il a voulu ramener
cette initiative à sa finalité originelle
: celle de parler de Dieu à
ceux qui en sont éloignés, en relançant les questions qui rapprochent de
lui "au moins comme Inconnu".

Dans ce message – il est clair
qu’il l’a rédigé personnellement – Benoît XVI a pris comme point de
départ le thème principal du "Parvis des gentils" portugais :
"l'aspiration commune à affirmer la valeur de la vie humaine". Mais,
tout de suite, il a soutenu que la vie de chaque personne, et d’autant
plus si celle-ci est aimée, ne peut pas ne pas "mettre Dieu en cause". Et il a poursuivi en affirmant :

"La
valeur de la vie ne devient évidente que si Dieu existe. C’est pourquoi
il serait beau que les incroyants veuillent vivre 'comme si Dieu
existait'
. Même s’ils n’ont pas la force de croire, ils devraient vivre
sur la base de cette hypothèse ; dans le cas contraire, le monde ne
fonctionne pas. Il y a beaucoup de problèmes qui doivent être résolus,
mais ils ne le seront jamais complètement si l’on ne place pas Dieu au
centre, si Dieu ne devient pas de nouveau visible dans le monde et
déterminant dans notre vie".

En conclusion, Benoît XVI a cité une phrase du message adressé par le concile Vatican II aux penseurs et aux hommes de science :

"Heureux
ceux qui, possédant la vérité, continuent à la chercher pour la
renouveler, pour l’approfondir, pour en faire don aux autres
".

Et il a ajouté, en une formule lapidaire : "Ils sont l’esprit et la raison d’être du Parvis des gentils". L’indiscutable
rectification apportée au "Parvis des gentils" par Benoît XVI dans ce
message n’a pas été remarquée par les médias, pas même ceux qui sont
catholiques et les plus attentifs. Mais le cardinal Ravasi l'a
certainement enregistrée et approuvée. On s’en rend compte à la lecture
de ce passage du bilan du "Parvis" portugais qui a été publié dans
"L'Osservatore Romano" du 23 novembre :

"À Guimarães, le public a
posé une question : le caractère sacré de la vie présuppose quelque
chose qui nous transcende. Comment pouvons-nous connaître Dieu ? On a
ainsi atteint l’objectif pour lequel le 'Parvis des gentils' a été conçu
: exprimer l’inquiétude à propos de Dieu
. Vaste et complexe sujet sur
lequel, a déclaré le cardinal Ravasi, le 'Parvis des gentils' reviendra
de manière plus approfondie lors des prochaines rencontres".

[…] Ravasi a mis en route,
dans "L'Osservatore Romano", une série d’articles consacrés à la
rencontre/opposition entre la foi et l'incrédulité dans la culture
contemporaine
, en tant que contribution à l'Année de la foi décidée par
le pape. Dans le premier de ces articles, qui a été publié le 28
novembre, le cardinal a laissé transparaître son exceptionnelle
connaissance de la littérature, des arts et des sciences, à travers la
luxuriante floraison d’auteurs qu’il a cités
. Dans l’ordre : Aleksandr
Blok, Franz Kafka, Emil Cioran, Jean Cocteau, Rudolf Bultmann, Blaise
Pascal, Jan Dobraczynski, Robert Musil, Ludwig Wittgenstein, Luis de
León, David Hume, Anatole France, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir,
Alberto Moravia, Augusto Del Noce, Jacques Prévert, Eugenio Montale,
Johann Wolfgang von Goethe. Soit, en une demi-page de journal,
une vingtaine d’auteurs, qui étaient presque tous incroyants et qui se
sont pourtant révélés "vulnérables" aux questions à propos de Dieu.
"

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