La Grande-Bretagne veut-elle se retirer de la CEDH ?
Deux ministres de David Cameron se sont engagés dans la voie d'un retrait de la Convention européenne des droits de l'homme, retranscrite dans le droit local par une loi de 1998. Chris Grayling, le ministre de la Justice, a assuré qu'un gouvernement conservateur issu des urnes en 2015 reviendrait sur cette loi. La ministre de l'Intérieur, Theresa May, préparerait l'introduction de cette réforme dans le programme tory pour 2015.
La CEDH est accusée de s'immiscer dans les affaires intérieures du pays. David Cameron avait tenté l'an dernier de lancer une réforme de son fonctionnement, il y a déjà 2 ans, sans succès.
Femen : la réponse de France Télévisions
Envoyée aux lecteurs qui se sont plaint du reportage de propagande qui sera diffusé ce soir :
"Nous
avons bien reçu votre message, dans lequel vous exprimez votre
mécontentement à propos du documentaire "Nos seins, nos armes!" qui sera
diffusé
ce soir à 22H45 sur France 2. Nous pouvons entendre votre opinion que nous relayons auprès de la direction des documentaires de France 2.Nous tenons à vous
informer que le médiateur a pour mission de se faire l'interprète de vos
remarques sur le contenu éditorial des émissions,
une fois qu'elles ont été diffusées, auprès des personnes qui les conçoivent, les programment et en assument la responsabilité éditoriale.Nous
souhaitons toutefois vous indiquer que ce programme, entre autres, est
diffusé dans le cadre d'une thématique "En avant toutes". En effet, le
8 mars la Journée internationale de la femme est l'occasion pour le
service public de consacrer une semaine entière, à partir du 2 mars, Ã
une programmation permettant de rendre compte de la condition et de la
place des femmes aujourd'hui.Ce
documentaire s'inscrit donc dans la "nuit Infrarouge XXL, Elles livrent
bataille" dans laquelle plusieurs films seront diffusés, en lien avec
la libération des femmes.Nous vous remercions d'avoir pris la peine de nous faire part de votre sentiment"
Mener, seins nus, des agressions, ce serait donc participer à la libération de la femme… Si nos lectrices pouvaient le signaler au "médiateur" : [email protected]
Plus de 5000 journalistes pour suivre le conclave
La
troisième congrégation générale (148 participants) s'est tenue aujourd'hui de 9h30 à 12h40. Il a été procédé au serment du
Cardinal Antonio MarÃa Rouco Varela, Archevêque de Madrid
(Espagne), du Cardinal Zenon Grocholewski, Préfet émérite de la
Congrégation pour l'éducation catholique, et de cinq autres
Cardinaux non électeurs.
11 Cardinaux ont pris la parole et traité
du fonctionnement du Saint-Siège, de ses rapports avec les
épiscopats, de l'état de l'Eglise et de sa réforme à la lumière
de Vatican II, de la nouvelle évangélisation et du dialogue avec
les cultures.
L'article 37 du Motu Proprio de Benoît XVI, relatif Ã
l'entrée en conclave, a été expliqué mais aucune décision n'a
été prise sur la date. La proposition de consacrer l'après-midi de
demain à la prière a été acceptée. Le Cardinal Doyen guidera la
cérémonie en la Basilique vaticane, à laquelle est invitée Ã
s'associer toute l'Eglise. Les travaux d'aménagement de la Chapelle
Sixtine débutant dans l'après-midi, elle sera désormais
inaccessible au public.
Les
journalistes accrédités pour le conclave sont 4432, qui s'ajoutent
aux 600 permanents, soit 1004 journaux et publications, de 65 pays
et 24 langues.
A
la fin de la session, a été approuvé le texte que, au nom du Sacré
Collège, le Cardinal Doyen Sodano fera parvenir à Benoît XVI:
"Réunis au Vatican pour leurs congrégations générales en vue
du conclave, les Cardinaux vous adressent un salut choral et
révérend. Ils vous redisent leur gratitude pour votre lumineux
pontificat et l'exemple de généreuse sollicitude que vous leur avez
offert pour le bien de l'Eglise et du monde. Elle veut exprimer la
reconnaissance de l'Eglise entière pour votre labeur accompli dans
la Vigne du Seigneur. Le Collège cardinalice compte sur vos prières,
à leur intention comme à celle de toute l'Eglise".
Le siège du PS des Bouches-du-Rhône est transféré au Tribunal de Marseille
Ironie de Stéphane Ravier, conseiller régional FN :
"Jean-Noël
Guérini Sénateur et Président socialiste du Conseil Général des
Bouches-du-Rhône, Jean-David Ciot, député et 1er secrétaire de la
fédération du PS 13 sont convoqués chez le Juge Duchaine le 5 mars.Sylvie
Andrieux, conseillère municipale et députée, à nouveau socialiste, de
Marseille, accusée de détournement de fonds publics à hauteur de
740.000 euros, verra son procès débuter le 4 mars. […] Au
milieu de 21 autres prévenus, presque tous issus de la nébuleuse
socialo-associative, la « protégée » de Jean-Claude Gaudin joue son
avenir politique. […]"
Election du pape Sébastien Ier
Sympathiques photos trouvées sur Riposte catholique, prises à la St. Louis Catholic School
(Alexandria, Virginie), où de jeunes collégiens ont joué au conclave hier. La plupart sont des
servants de Messe, et chacun s’était choisi un cardinal pour
l’incarner… :
La Chapelle Sixtine est fermée au public
A compter du 5 mars à 13 heures, la Chapelle Sixtine est fermée
au public, ont annoncé les Musées du Vatican. Les travaux d’aménagement
pour permettre aux cardinaux d’élire le successeur de Benoît XVI
pourront alors commencer. En outre, les touristes ne pourront plus
visiter l’Appartement Borgia et la collection d’art contemporain des
célèbres musées, trop proches de la chapelle.
Les cardinaux se sont retrouvés pour la 3e
Congrégation générale préparatoire au conclave, dans la matinée. Plusieurs cardinaux absents lors de la
première rencontre sont désormais arrivés à Rome et le collège des
électeurs devrait, probablement le 6 mars, décider de la date
d’ouverture du conclave.
Gilles Bourdouleix demande la suppression du CESE
Suite à la décision du Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) de juger irrecevable la pétition déposée par le collectif « La manif pour tous », Gilles Bourdouleix a cosigné, avec plusieurs de ses collègues, la proposition de loi constitutionnelle visant à supprimer le Conseil Economique, Social et Environnemental. Il explique :
« A quoi sert le CESE, si ce n’est à récompenser les proches du pouvoir pour services rendus ? Le fait du prince, encore. Régulièrement pointé du doigt, par notamment la Cour des Comptes, le CESE tenait une belle occasion de justifier son utilité, en acceptant de prendre en considération une demande précise exprimée par près de 700 000 Français.
La réforme de 2010 avait pour objectif de rendre l’institution plus réactive et davantage en prise avec l'actualité, quelle belle imposture ! L’absence d’indépendance politique n’est plus à démontrer. Dans le contexte budgétaire actuel, on ne peut continuer à dilapider inutilement l’argent public ».
“Que le sénateur Michel soit démis de sa mission”
Christine Boutin demande que le sénateur Jean-Pierre Michel soit démis de sa mission de rapporteur du projet de loi Taubira :
"L'échange épistolaire entre le collectif de La Manif Pour Tous et le rapporteur Michel s’étant avéré vrai, et qu’il s’en estime même « satisfait », je demande que le Sénateur Michel soit démis de sa mission de rapporteur.
La mission de rapporteur exige prise de hauteur, recul et sang-froid, son principal rôle étant d'éclairer son assemblée. Devant ce deuxième écart du rapporteur Michel, ce dernier n'est plus en capacité d'assumer sa mission conformément à la tradition républicaine.Par ailleurs, les propos qu’il a tenus constituent juridiquement un délit, il s’agit d'une dénonciation calomnieuse.
Enfin, le fait qu'un sénateur de la république insulte ainsi des millions de Français est indigne d'un Etat de droit.
Pour toutes ses raisons, je demande donc que Monsieur Michel soit démis de sa fonction de rapporteur, ainsi le débat parlementaire pourra se poursuivre dans le calme et la sérénité.
Une fois de plus, je mets en garde le Gouvernement que, s'il ne garantit pas la sérénité des débats, nous allons vers de graves tensions".
La crédibilité des vaticanistes
Riposte catholique écrit :
"Pour ce qui est des talents prédictifs du journaliste américain John Allen, et sans vouloir être cruel parce que tout le monde peut se tromper, je voulais juste préciser qu’à la mort de Jean-Paul II, Allen avait dressé la liste de tous les papables. Tous, sauf un. Devinez lequel ? Sinon vous pouvez allez voir ici (c’est en anglais…)."
Aujourd'hui, John Allen estime que le cardinal sri-lankais Ranjith est une option « plus convaincante » que le cardinal philippin Luis Antonio Tagle.
Un prêtre de la Communauté Saint-Martin fustige les journalistes :
« Je
suis ahuri en écoutant tous ces médias qui brossent le portrait-robot
du futur pape en fonction des goûts du jour. Un conclave, c’est comme un
vitrail de cathédrale, il faut le voir du dedans ! »
Famille chrétienne termine en écrivant :
"Des noms circulent en boucle. […] Ceux qui sont le plus en vue sont d’abord les
meilleurs relais pour en désigner d’autres. Les bons vaticanistes savent
que le Vatican a aussi ses poupées russes."
Lutte contre l’avortement : les pères et grand-parents ont un rôle à jouer
L’avortement est
contraire à la Convention européenne des droits de l’homme, démontre
Grégor Puppinck, directeur de l’European Centre for Law and Justice (ECLJ). Dans une étude, il
"rétablit une bonne compréhension des droits de l'homme s'agissant de l'avortement", et "s’oppose à ceux qui veulent utiliser les droits de l'homme pour imposer l'avortement". "C'est la première fois que l'on démontre que 'l'avortement sur demande' viole les droits de l'homme".
Il entend par "avortements sur demande" les avortements qui sont
pratiqués selon la seule volonté de la femme enceinte, et qui ne sont
justifiés ni par un problème de santé de celle-ci, ni par un danger pour
sa propre vie, ni par le fait que sa situation est issue d’un viol. La cour a affirmé dans différentes affaires que : "Il n’y a pas de droit à avorter" ou que "l’interdiction de l’avortement par un Etat membre n’est pas contraire à la Convention Européenne des droits de l’homme". Grégor Puppinck insiste :
"il est incontestable, même par les
promoteurs d’un droit à l’avortement, qu’il n’y a pas de droit direct ou
indirect à l’avortement sur demande, ou pour des raisons
socio-économiques dans aucun traité international ou régional, y compris
la Convention européenne des droits de l’homme".
Ainsi, la seule
volonté de la femme enceinte ne peut suffire à justifier un avortement
selon les droits fondamentaux. L’article 8 de la Convention européenne
des droits de l’homme, lui-même, "garantissant l’autonomie de la personne ne peut être interprété comme conférant un droit à l’avortement".
Si les Etats peuvent autoriser un avortement pour garantir
d’autres droits fondamentaux tels que la vie de la femme enceinte ou sa
santé, les Etats n’ont pas pour autant
de "marge d’appréciation illimitée", car la Cour "doit contrôler si la mesure litigieuse atteste d'une mise en balance proportionnée des intérêts concurrents en jeu". Et notamment, "l’intérêt légitime de la société dans la limitation du nombre d’avortement", la " protection de la morale", le respect de l’interdiction de la torture, le respect de la vie familiale du potentiel père ou des potentiels grands parents, ou encore le respect de la liberté de conscience des professionnels de santé…
A ceux qui avancent que les enfants à naître ne sont pas des
personnes et donc qu’ils ne peuvent faire l’objet d’une quelconque
protection par la Convention Européenne des droits de l’homme, Grégor
Puppinck rappelle que la Cour a toujours refusé d’exclure l’enfant Ã
naître du champ d’application de la Convention : l’enfant à naître "requiert une protection au nom de la dignité humaine".
A ceux qui expliquent que l’avortement sur demande est compris dans
les droits de l’homme parce que la Cour n’a jamais condamné un Etat
l’autorisant, Grégor Puppinck répond que la Cour n’a jamais pu juger la
question simplement parce que les victimes directes de l’avortement ne
sont pas nées et ne peuvent porter plainte devant la Cour, et qu’en
outre les opposants à l’avortement ne sont pas considérées comme des
victimes. Jusqu’à maintenant précise-t-il
"seules les femmes
enceintes ont été entendues par la Cour pour une difficulté d’accès Ã
l’avortement, une mauvaise pratique, ou des complications physiques".
Grégor Puppinck expose que les potentiels pères, ou grands parents ont
un rôle à jouer. En effet, ils sont tout à fait à même d’agir devant la
Cour pour lutter contre ces "avortements sur demande" de la
femme, afin de sauver la vie de leur enfant/petit enfant à naître. Ils
devraient demander à la Cour de prendre des mesures
urgentes pour arrêter cette violation des droits fondamentaux par le
biais de la procédure décrite à l’article 39
des règles de la Cour, demandant le respect du droit à la vie (article
2), du droit à l’intégrité et à la dignité physique (article3) et du
droit à la vie de famille (article8) pour leur enfant à naître. [via Gènéthique]
Chiche, faisons comme les Suisses
Libération en fait sa une :
"Le gouvernement français pourrait s'inspirer de la votation suisse, notamment sur les parachutes dorés."
Au-delà de la lutte contre les parachutes dorés (lutte qui permettra simplement d'alimenter la lutte des classes mais n'apportera aucune solution aux pauvres), oui, le gouvernement français pourrait s'inspirer de la votation suisse pour introduire en France le référendum d'initiative populaire, plutôt que de voter un mécanisme qui ne fonctionnera pas, surtout après l'inefficacité prouvée du CESE.
Plutôt que de s'extasier sur le résultat du vote, nos gouvernants feraient bien de s'inspirer de ce fonctionnement démocratique :
245 bébés sauvés de l’avortement
Au vingtième jour de la campagne des 40 Days for Life.
Les pro-vie américains ne lâchent rien, et c'est ce qui fait leur succès, d'année et année :
Fausse campagne électorale à Rome
Une campagne d’affichage de style politique en faveur du cardinal Peter Turkson, président du Conseil pontifical Justice et Paix, a couvert
les murs de Rome et les panneaux électoraux,
vendredi dernier. On pouvait voir de grandes affiches en
couleurs du cardinal ghanéen avec l’invitation : « Au conclave, votez Peter Kodwo Appiah Turkson ».
Cette campagne est signée par le collectif "ZeroZeroKappaKappa",
qui s'est déjà illustré avec des affiches à l'aspect officiel
protestant contre la hausse des prix de la cocaïne, de l'héroïne et de
la marijuana…
Sans entrer dans le jeu incertain des papabile, votre blog vous propose de mieux connaître certains de nos cardinaux. Ainsi, pour le cardinal Turkson, 64 ans, on se souvient :
- de son pavé dans la mare du synode des évêques d'octobre 2012 au sujet de l'islam, sujet que le cardinal ghanéen connaît bien
- en mars 2011, il rappelait le rôle d'une ONG catholique qui aboutira à un Motu Proprio en décembre 2012. Parmi les ONG catholiques dans la ligne de mire, le CCFD.
- en octobre 2009, sa dénonciation des programmes internationaux pro-mort imposés aux pays d'Afrique, conditionnant l'aide
au développement. - sa défense du mariage et de la famille en Afrique.
Adoration perpétuelle à Saint-Pierre de Rome avant le conclave
Dans la chapelle du Très-Saint-Sacrement de la basilique
Saint-Pierre, trois religieuses contemplatives du Mexique se relaient
devant pour l’adoration perpétuelle. Cette adoration fait partie des activités de
préparation au conclave, tout comme la prière spéciale et la profession
de foi qui sont organisées à la basilique, avant la messe du soir, pour
le Collège des cardinaux.
France : une étoile de David sur la devanture d’un magasin tenu par un israélite
Ah non, ce n'est qu'une croix à l'envers tagguée sur la porte d'une cathédrale.
Mariage : les révisionnistes parient sur un essoufflement de la mobilisation
De Joël Hautebert dans L'Homme Nouveau :
"Un député socialiste, Colette Capdevielle, a affirmé à l’Assemblée que « c’est justement la force du droit que de combattre la nature »…
Il faut se rendre à l’évidence ; l’idéologie qui anime les porteurs de
ce projet les rend totalement insensibles aux arguments rationnels. Leur
principal atout réside dans l’espoir d’un essoufflement de la
mobilisation des Français une fois le texte voté, essoufflement qui
pourrait être facilité par quelques concessions momentanées, donnant aux
opposants la consolation d’une victoire substantielle, mais partielle,
chèrement obtenue. Ne nous y trompons pas, depuis la demande de
référendum et le début du débat législatif, le gouvernement a repris
tant bien que mal la maîtrise de la situation. L’opposition au projet
s’enferme dans un moule institutionnel trop étroit qui n’est pas
approprié à la hauteur des enjeux. L’épuisement dans la bataille
législative et les espérances déçues, conjuguées à l’effet inhibant d’un
texte ayant l’apparence d’une loi pourraient s’avérer problématiques,
parce qu’on ne prend pas la peine d’affirmer en amont que l’on
n’accordera aucune valeur à ce texte.C’est
pourquoi, le recentrage sur l’essentiel est aujourd’hui prioritaire,
d’autant que la mobilisation exceptionnelle des Français ne faiblit pas.
La combinaison de la diversité de sa composition et de son unité avérée
autour du coeur de la revendication (le retrait pur et simple) fait
qu’elle demeure l’atout principal. Le remarquable travail d’information
mené pendant des mois dans toute la France a permis cette mobilisation
sans précédent. Il faut éviter qu’elle soit désorientée par les
concessions de certains politiciens (contrat d’union civile). L’effet
politique reste et restera très limité, malgré la vaillance incontestée
des uns et des autres, si l’on ne prend pas à bras le corps la question
du pouvoir que s’attribue l’État, des limites du régime démocratique et
donc de la nature de la République.Nous
pensons que la victoire est toujours possible, Ã condition de revenir Ã
des revendications simples, sans concessions et d’affirmer notre
résistance aujourd’hui et demain à un texte qui ne peut avoir raison de
loi. Englué dans son idéologie, le gouvernement paraît ne pouvoir être
contraint à reculer que par la difficulté d’application du texte ou par
des risques de blocage institutionnel.Sur
ce terrain-là , l’esprit de résistance doit se manifester publiquement
au sein des corps professionnels publics et privés concernés par
l’application du texte, à l’image de ce que font déjà de nombreux
maires. Du fait d’une certaine faillite des institutions de telles
initiatives de résistance sont possibles. Il est souhaitable qu’elles
émergent au plus tôt, afin que les Français mobilisés se positionnent
solidairement derrière elles. Des lettres de soutien aux maires
réfractaires seraient déjà une première manifestation concrète très
bénéfique pour animer le courage des valeureux."
Bonjour la Grèce
Des lecteurs du Salon Beige en mer Egée nous envoient ce petit clin d'oeil de
Grèce, où ils naviguent depuis mi-février, après avoir manifesté le 13 janvier,
le 2 février, signé la pétition pour le CESE….
Portant
fièrement les couleurs de cet immense mouvement populaire qui n'a pas fini de
faire couler de l'encre, et de faire baver les LGBT et assimilés, ce pavillon inédit leur vaut des questions, des réflexions, des discussions lors des escales :
L’autorité mondiale de Benoît XVI
Dans La Nouvelle Revue universelle, Hilaire de Crémiers rend hommage à Benoît XVI. Voici la conclusion :
"Ainsi avançait Benoît XVI dont l’autorité mondiale, en dépit d’attaques monstrueuses et de procédés ignobles à son encontre, fut incontestable et, d’ailleurs, stupéfiante. Nul ne l’équivalait quand il intervenait sur la scène internationale, à l’ONU, dans ses divers déplacements, dans ses communications, toutes parfaitement justifiées, même si ces propos frauduleusement trafiqués faisaient l’objet de campagnes médiatiques sataniquement orchestrées. Tel fut le cas pour le discours de Ratisbonne et pour son avertissement sur le préservatif en Afrique. Le déchaînement était à la hauteur de l’enjeu. Ou la parole d’un vrai Père, ou les violences de sectaires qui veulent imposer leur diktat au monde. Malgré une presse et des médias en grande partie acquis à l’adversaire, surtout en Occident, il réussit tous ses voyages, y compris les plus risqués, rassemblant les mêmes foules que son prédécesseur. Les experts patentés annonçaient des échecs, ce furent des succès. Il cherchait, partout où il allait, à valoriser les caractéristiques des peuples, des nations, des continents. Il leur disait le meilleur d’eux-mêmes, il les mettait en garde contre leurs défauts et il les incitait à œuvrer pour le bien du monde avec leur qualité propre en leur précisant que la foi en Jésus-Christ, loin d’être un obstacle, était une aide dans la réalisation du bien commun. Ainsi s’exprima-t-il aux États-Unis, en insistant sur la vraie liberté, en Afrique en insistant sur la juste sincérité. Cependant c’est aux vieilles nations de l’Europe qu’il adressa les messages les plus intellectuellement percutants, parlant devant les autorités politiques, religieuses, sociales et culturelles. La France, l’Angleterre, l’Espagne, le Portugal, l’Allemagne, l’Italie, bien sûr, pour ne citer que les principales, reçurent ses leçons prestigieuses où leur passé, leur culture, leur grandeur, chacunes pécifique, leur devoir en conséquence et leur intérêt même étaient mis en valeur pour une plus juste compréhension de leur rôle
historique, de leur destin et de leur avenir. Ces leçons étaient administrées dans les plus hauts lieux de la politique, de la culture, de la religion. Civilisation et liberté, beauté et conscience, humanité et intelligence, tout était proposé à ces nations dans une vision synthétique et, pour l’illustrer, les modèles admirables des figures singulières de chacune d’elles, comme le projet toujours actuel qu’elles avaient encore aujourd’hui à assumer. Quel Anglais se refuserait à réfléchir avec émotion après le discours de Westminster sur la liberté et l’ordre, quel Allemand après le discours au Bundestag sur la morale et la politique, quel Français après le discours aux Bernardins sur la beauté qui sauve le monde ?
Ce qui navrait le plus Benoît XVI, c’était de voir ces nations s’enfoncer et se perdre dans des agglomérats sociaux de jouissance et de consommation, d’égoïsme et d’injustice. Des hommes d’Église en avaient été eux-mêmes contaminés. Comment comprendre autrement cette terrible crise morale de la pédophilie qui a ravagé les rangs d’un certain clergé ? L’absence d’une foi forte et solide entraîne les pires dérèglements moraux. Cette crise, Benoît XVI, depuis longtemps, en dépit des criailleries abjectes qui ont prétendu l’accabler, l’avait prise à bras le corps. Le mal de l’Église contemporaine, au-delà des maux habituels, ne se révélait que trop dans ces sinistres découvertes. Joseph Ratzinger donna des règles précises pour rétablir la justice bafouée et purger l’Église de ces vices abominables. Avec quelle tristesse évoquait-il le visage défiguré de l’Église ! Sur d’autres sujets sensibles, sur la foi, sur le gouvernementde l’Église, n’y avait-il pas aussi trop de dissensions ? Il n’est pas douteux que certains comportements dont il avait eu à souffrir – et encore récemment –, lui soulevaient le cœur d’indignation."
4 cardinaux électeurs ont rejoint Rome
La deuxième congrégation générale des cardinaux s'est tenue dans l'après-midi au Vatican. Le Prédicateur de la maison pontificale, le P. Raniero Cantalamessa,c apucin italien, a donné la première des méditations prévues par la
Constitution apostolique de Jean-Paul II "Universi Dominici Gregis" de
1996.
Quatre cardinaux arrivés dans la journée ont prêté serment – ce sont
quatre "électeurs" -: le patriarche maronite Béchara Boutros Raï,
l'archevêque de Cologne, le card. Joachim Meisner, l'archevêque de
Berlin, le card. Rainer Maria Woelki, et l'archevêque de Dakar
(Sénégal), le cardinal Théodore Adrien Sarr.
Les cardinaux ont décidé de ne se réunir que le matin, demain, mardi 5 mars, et après-demain, mercredi 6 mars.