Benoît XVI s’adressera encore à la foule
Jeudi 28 février, en fin d'après-midi, après avoir quitté le Vatican et être arrivé à Castelgandolfo, Benoît XVI devrait s'adresser à la foule depuis
le balcon extérieur du palais pontifical.
Sa renonciation sera effective à 20h.
Neuvaine pour le conclave
Lu sur Dici :
“En vue de la prochaine convocation du conclave pour l’élection d’un
nouveau Souverain Pontife, Mgr Bernard Fellay, Supérieur général de la
Fraternité Saint-Pie X, demande aux prêtres et aux fidèles de solliciter
les grâces divines par une neuvaine de prière qui se déroulera du 1er au 9 mars. Cette neuvaine est composée du Veni Creator Spiritus
auquel sont ajoutées la collecte de la messe votive pour l’élection
d’un Souverain Pontife et trois invocations. Afin de permettre à chacun
de s’unir à cette neuvaine dès ce vendredi 1er mars, nous en donnons le
texte aujourd’hui.”
Pour connaître un peu mieux les cardinaux du conclave (ceux qui ont moins de 80 ans), ce site propose une biographie de chacun.
Déni de démocratie : le CESE avait demandé à Matignon son avis
L'indépendance du CESE est nulle : avant de se réunir pour prendre une décision sur la pétition citoyenne concernant le mariage, le président du Conseil économique social et environnemental a sollicité directement l'avis du premier ministre par courrier.
«Dans la perspective du prochain bureau du Cese fixé au 26 février 2013, je me permets d'appeler votre attention sur les questions liées à la recevabilité de cette pétition»
«[l'article 69 de la Constitution] pourrait conduire à considérer
que le droit à pétition ne saurait porter sur un projet de loi [et] l'étendue des pouvoirs du bureau du Cese tels que définis par l'article
4-1 de la loi organique […] pourrait se limiter à un contrôle de
régularité ou au contraire, autoriser un contrôle d'opportunité».
«Je suis soucieux que le Cese, lieu de dialogue et de débat public,
puisse assumer sereinement sa mission de conseil auprès des pouvoirs
publics, et souhaiterais en conséquence pouvoir éclairer au mieux le
bureau. Je reste à votre disposition pour tout échange…»
Philippe Brillault s'indigne :
«Ce Delevoye, il passe son temps à mentir. S'il avait des questions liées à ce nouveau droit des citoyens, il aurait dû interroger le Conseil constitutionnel. S'il s'est adressé directement à Jean-Marc Ayrault, c'est bien qu'il était en demande d'arguments politiques. C'est tout même gênant que le Cese soit dépendant d'une note du premier ministre!»
3 jours après l'envoi de la missive, le 18 février, le secrétaire général du gouvernement adressait au CESE deux pages d'analyse exposant la non-recevabilité de la pétition. Le 22 février, Jean-Paul Delevoye déclarait sur KTO que la pétition était «irrecevable sur le fond».
Cette pétition a surtout montré que le CESE, dont les membres sont payés par nos impôts, ne sert à rien.
L’église orthodoxe russe verra bien le jour quai Branly à Paris
A Moscou, François Hollande, accompagné du ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, confirmera jeudi à Vladimir Poutine que cette église verra bien le jour. L'architecte français Jean-Michel Wilmotte va présenter un nouveau projet.
En janvier 2010, la Fédération de Russie avait racheté à l'État français l'ancien siège de Météo France, situé à l'angle de l'avenue Rapp et du quai Branly (VIIe). Un permis de construire avait été déposé pour l'édification d'un centre culturel et cultuel orthodoxe en janvier 2012.
En mai 2012, les deux États avaient reconnu que le projet imaginé par l'architecte Manuel Nunez Yanowsky détonnait dans le paysage parisien.
Le dernier tweet de Benoît XVI
Le pape Benoît XVI a envoyé ce qui pourrait être le dernier tweet de son pontificat :
"Je voudrais que chacun éprouve la joie d’être chrétien, d’être aimé de Dieu qui a donné son Fils pour nous !".
Le pontificat de Benoît XVI, un signe de contradiction
De Michel de Jaeghere, dans le dernier numéro du Figaro Hors-série, consacré à Benoît XVI :
"« Depuis le début, Rome est aussi le lieu du martyre. » Commentant, le 8
février, à trois jours de l’annonce de sa renonciation, la première
Epître de saint Pierre au cours d’une lectio divina improvisée devant
ses séminaristes, Benoît XVI a, spontanément, souligné ce trait : en
gagnant la capitale de l’empire, le prince des apôtres savait qu’il
allait aussi vers la crucifixion que lui avait prophétisée le Christ («
Quand tu auras vieilli, tu étendras les mains, et un autre te ceindra et
te mènera où tu ne voudrais pas. » Jn 21,18). « En se rendant à Rome,
Pierre accepte de nouveau cette parole du Seigneur : il va vers la Croix
et il nous invite à accepter, nous aussi, l’aspect martyrologique du
christianisme. »Tandis que le monde s’apprêtait à bruisser des rumeurs sur les jeux de
pouvoir qui ne manqueraient pas de marquer le conclave, Ã parier sur les
chances des papabili comme sur une excitante course de lévriers,
spéculer sur le nombre des Italiens, le poids des conservateurs, les
attentes des libéraux et la nécessaire ouverture au tiers-monde, le pape
livrait la plus poignante des clés pour comprendre dans quel état
d’esprit il avait lui-même accepté, en avril 2005, son élection au trône
de Pierre.Il savait ce qui l’attendait : présidant, quelques jours plus tôt, au
nom de Jean-Paul II, empêché, le chemin de Croix du vendredi saint au
Colisée, il avait dénoncé les « souillures » dont le sacerdoce était
affecté, la sécularisation qui avait converti l’Europe chrétienne à un «
paganisme » étranger à toute idée de Rédemption, la banalisation du
mal, la marchandisation de tout.Devenu pape, les épreuves ne lui auront, de fait, pas manqué. Benoît
XVI aura été, tout au long de son pontificat, un signe de contradiction.
Sali par la révélation de scandales qu’il avait pris sur lui de faire
cesser. Fustigé pour avoir prôné, contre la tyrannie du désir, une
morale jugée intransigeante. Incompris dans ses tentatives de restaurer
la transcendance dans le culte divin. Condamné pour avoir tenté de faire
prévaloir l’alliance de la foi avec la raison dans un univers livré Ã
la réduction médiatique de l’information. Trahi par un entourage
gangrené par les rivalités et l’appétit de pouvoir.
Sans doute sa démission lui a-t-elle permis de trouver, un instant,
grâce aux yeux du monde. On a salué l’acte révolutionnaire par lequel,
avouant une fragilité tout humaine, il aurait fait entrer, enfin, la
modernité dans le fonctionnement de l’Eglise en dépouillant la monarchie
pontificale sa dérangeante sacralité. « Il a osé ! » s’est-on écrié,
comme si Benoît XVI avait changé, par là , l’Eglise, transformé la nature
de la papauté (certains s’aventurant même à prétendre que le pape avait
renoncé, ce faisant, au dogme de l’infaillibilité !). C’était commettre
un nouveau contresens.D’abord parce que la papauté relève, dans l’Eglise, du pouvoir de
juridiction, et non du pouvoir d’ordre. Par le sacre épiscopal, l’évêque
y reçoit un sacrement : la plénitude du sacerdoce. Il est indélébile,
marquant l’âme pour l’éternité. La papauté est d’un autre ordre : c’est
la mission canonique reçue de l’Eglise. Elle donne à l’évêque de Rome
une juridiction universelle pour gouverner le peuple de Dieu et «
confirmer ses frères dans la foi », en jouissant, dans les cas où il
s’exprime sur la foi ou les mœurs depuis la chaire de Pierre avec
l’intention d’obliger, d’une assistance de l’Esprit saint qui lui
garantit le charisme de l’infaillibilité. Le droit canon prévoit
expressément que cette juridiction s’achève avec la mort du pontife, ou
sa renonciation. Celle-ci n’affecte donc en rien la définition de sa
fonction. […]"
Non à la dénaturation du mariage : un point c’est tout
De Me Trémolet de Villers dans Présent :
"[…] Le Printemps français qu’il nous appartient de faire éclore aux
premiers jours du printemps de cette année ne demande pas une volonté
politique à la disposition très élaborée. Il ne s’agit ni de changer de
président, ni encore moins de changer de régime. Il ne s’agit même pas
d’une petite échéance électorale. Il s’agit d’obtenir, par un effet de
masse, le retrait d’un funeste projet de loi, et si le projet est voté,
la non-promulgation de cette loi, et si elle et promulguée, son retrait
ou sa suspension, ou sa non-application, en bref, non au mariage pour
les paires homosexuelles. Un point, c’est tout.
Ce n’est pas un vaste élan pour porter un tel (ou une telle) au pouvoir.
Ce n’est pas une houle qui submerge ou ressuscite la République.
C’est une action de masse contre une mauvaise loi. Telle est la
seule volonté politique de cette manifestation qui peut ainsi réunir
tous ceux – d’où qu’ils viennent, quoi qu’ils pensent par ailleurs, et
quel que soit, sur d’autres sujets, leur vote – qui ne veulent pas de
cette catastrophique absurdité.Et là , je dis aussi à mon amie Frigide Barjot que, s’il faut ouvrir
le plus largement possible le nombre des manifestants, il ne faut point
pour autant diluer le motif de manifester dans une mystique de
« Printemps de la République » qui ne parle plus à personne. Printemps
français, printemps chrétien, printemps des familles et de l’amour,
printemps du mariage, c’est nettement plus chaleureux et exaltant. Je
vois mal les familles de l’Ouest se mobiliser pour « le mariage républicain » resté chez elles de sinistre mémoire. Ne nous perdons pas dans les traverses… le but est simple. Gardons-lui sa simplicité !Cette synchronisation des contre n’a pas besoin, non plus, d’un seul
chef charismatique qui la fédérerait. A qui irions-nous ? Et,
d’ailleurs, où le trouverions-nous ? Je rappelle à mes très chers amis
cette évidence de l’histoire des hommes depuis qu’ils se sont constitués
en cités, nations, républiques ou royaumes : « L’autorité est née. »
Elle ne se décrète pas. Elle ne se choisit pas. On peut la reconnaître,
la consacrer, l’applaudir, la bénir ou la contester. On ne la fabrique
pas. Elle est, ou elle n’est pas. C’est tout, et personne n’y peut rien.
Alors, au lieu de coasser comme des grenouilles qui demandent un roi,
et, pour certains, de gonfler leur ego comme celle qui voulait être un
bœuf, « travaillons, prenons de la peine, c’est le fonds qui manque le moins ».
Et puisque nous sommes dans les grenouilles – quelle action de masse
n’a pas connu, dans ses préparatifs, un intensif grenouillage ? –
faisons comme la plus célèbre qui, tombée dans une jatte de lait, se
débattit tant et si bien avec l’énergie du désespoir qu’au petit matin
elle sautait joyeusement sur la motte de beurre que sa fièvre d’agir
avait solidifiée.Coordination ? Tant qu’on voudra. Synchronisation ? Encore mieux.
Mais il est inutile de chercher le chef car c’est l’action qui commande
et cette action est simple, dans son principe, voire simplissime :
remplir de l’Etoile à la Concorde la plus belle avenue du monde du plus
grand (et plus beau) rassemblement de familles unies par leur nature
même de familles, et, donc, dressées contre une loi destructrice de leur
être.Seule la réalisation est difficile.
Après ?
Après l’avenir parlera de lui-même, si nous voulons bien y être
attentif et tirer, des signes des temps, les leçons qui s’imposent. Mais
ne mettons pas notre furia francesa à nous épuiser et Ã
nous quereller sur cet après. C’est l’aujourd’hui et le maintenant qui
ont besoin de ce génie du sursaut dont l’irruption rythme notre
histoire.Notre Printemps français ne sera pas l’œuvre de tel ou tel groupe,
de tel ou tel parti, de telle ou telle personne, mais notre Å“uvre, Ã
nous tous, non pas comme une délibération volontariste, mais comme la
réponse nécessaire à un état de nécessité. […]"
24 juin : journée pour les prêtres sur la chasteté dans le couple
"La Régulation Naturelle des Naissances au service de la Chasteté conjugale et de la Vie!", tel est le thème de cette journée destinée aux prêtres, le 24 juin de 9h30 à 17h, à Versailles. Avec :
- Monseigneur Jacques Suaudeau, médecin, membre de l'Académie pontificale pour la Vie
- Chanoine Laurent Sentis, docteur en théologie morale, directeur des études du séminaire de Toulon
Organisée par les moniteurs du Centre Billings France et l’abbé Bruno Bettoli, la journée est conçue pour convenir aussi bien:
- aux prêtres qui viennent pour la première fois,
- aux prêtres qui ont déjà participé à une des journées qui ont eu lieu depuis 2010.
Dénaturation du mariage, contraception gratuite et anonyme pour les mineures,
sites "institutionnels" de propagande pour les jeunes en faveur des
pratiques sexuelles les plus amorales, recherche sur l'embryon,
remboursement total de l'avortement etc… L'aspect prophétique de Humanae Vitae, Evangelium Vitae – on ne peut
dissocier union et procréation sans conséquences dramatiques – doit
encore et toujours, nous "interpeller"! Face à la culture de mort,
structure de péché comme l'exprimait le Bx Jean-Paul II, l’Église "mère
et éducatrice de tous les peuples" a tant de choses à donner à ses
enfants!
Le Centre Billings France propose une journée spéciale prêtres, le lundi 24 Juin pour:
- S'informer sur la régulation naturelle des naissances.
- Se préparer à être un jour, ou de nouveau, confronté à l'IVG; la PMA;
des situations difficiles qui nécessitent courage et soutien. - Discuter avec, conforter des confrères d'horizons différents, qui partagent le souci de la théologie du corps.
- Rencontrer des couples qui ont changé de vie et disent que c'est
possible. Travailler avec eux des "éléments de langage" qui
fonctionnent!
Programme et informations
pratiques ici.
"Chers fils prêtres… votre première tâche est d'exposer sans
ambiguïté l'enseignement de l’Église sur le mariage. Soyez les premiers Ã
donner, dans l'exercice de votre ministère, l'exemple d'un assentiment
loyal, interne et externe, au Magistère de l’Église… Ne diminuer en
rien la salutaire doctrine du Christ est une forme éminente de charité
envers les âmes." Humanae Vitae 28"Avec cette nature et ce poids moral différents, la contraception et
l'avortement sont très souvent étroitement liés, comme des fruits d'une
même plante. Malheureusement, l'étroite connexion que l'on rencontre
dans les mentalités entre la pratique de la contraception et celle de
l'avortement se manifeste toujours plus." Evangelium Vitae 13
Le catholique pourrait se mettre à réagir
Lu dans Minute :
"Si le grand Audiard revenait, il pourrait
nous dire que, si les enfants du Bon Dieu ne
sont pas des canards sauvages, il ne faut pas
trop non plus les prendre pour des pigeons!
Eh oui, des catholiques, il y en a encore dans
notre pays!
Oublié des médias et des politiques (dans les
deux cas aujourd’hui plus branchés ramadan que
Carême), si ce n’est pour être raillé ou malmené,
voilà que, timidement, puis de plus en plus fort
désormais, le catho se rebiffe!
Ah ça! Ils morflent les catholiques en ce
moment. Sur le mariage homo, on leur explique
qu’ils n’ont rien à dire (là où l’on demande l’opinion
de n’importe quel crétin du show-bizz). Même
sur le départ, leur pape continue d’être insulté.
Un peu ébahis, les cathos découvrent en fait
qu’il y a beaucoup de gens, en France, qui leur
veulent du mal, vraiment. Alors forcément, en
retour, l’affirmation se fait plus forte, et la volonté
d’engagement dans la cité aussi. On connaît le
processus. Et il n’est pas certain que ceux qui
moquent ou attaquent les catholiques se rendent
compte de ce qu’ils sont en train de susciter.
De la gauche Taubira aux Femen en mal de
sensation (on va dire comme ça), en passant par
les « artistes » en recherche d’inspiration, tout le
monde devrait un peu se méfier.
Il n’est pas dit que le catho continue longtemps
à tendre l’autre joue sans broncher.
A force de se faire traiter de réac’ il pourrait
en effet lui venir l’envie de réagir!"
On ne dit plus renier ses promesses mais s’en libérer
Lu dans L'Expansion :
François Hollande peut aussi se libérer de sa promesse à Pierre Bergé.
Courage, Fillon
Minute analyse la dernière non-intervention de François Fillon au 20h, dimanche dernier :
"[…] Après plus de trente ans de vie
politique engagée […] François Fillon n’a, semble-t-il, rien vu, rien
compris des évolutions de la France
et du peuple français. L’ancien
premier ministre en est toujours Ã
croire qu’une élection présidentielle
se gagne au centre, ou « ailleurs »,
ou « au-dessus », et que le costume
de bonne coupe et de mauvais goût
fait l’homme d’Etat.
Fillon pense toujours que l’essentiel
n’est pas de mobiliser son
camp (et de préparer les reports de
voix pour le deuxième tour), mais
de ne fâcher personne – ou alors Ã
la marge, à cette « marge droitière »
qu’il exècre mais qui, ne lui en déplaise, est désormais majoritaire
dans le camp auquel il prétend appartenir.[…]Mais après cinq ans à Matignon,
Fillon n’a rien trouvé d’autre à annoncer que sa volonté de « construire
un projet de redressement national,
un projet qui rassemble », car, a-t-il
ajouté, « la France est dans une situation
tellement difficile qu’on ne pourra
pas la redresser sans la rassembler ».
Comme s’il suffisait de sauter sur
sa chaise comme un cabri (référence
gaulliste) en criant: « Rassembler!
Rassembler! Rassembler! » […]Symptomatique fut la réponse
de Fillon à la première question de
Claire Chazal qui portait sur l’annonce,
le jour même, par Vincent
Peillon, ministre de l’Education
nationale, du projet de réduire les
vacances d’été et de les scinder en
deux zones: « Je ne vais pas répondre
sur le fond, mais sur la méthode » (Ã
savoir « l’absence totale de concertation
», car « c’est un sujet important
qui mérite d’être discuté avec les associations
de parents d’élèves »).
Surtout ne pas prendre de risques… Surtout ne pas affirmer de
position tranchée… Surtout ne pas
être un leader… politique. Comme
si les Français avaient besoin d’un
professeur de méthodologie.
[…] Or, Fillon fait tout le contraire.
Voilà qu’il veut partir « à la rencontre
des Français » pour les entendre et leur dire sa « part de vérité
pour construire [son] projet » avec
eux. Plus filandreux – et plus faux
cul –, y’a pas. Plus éloigné de la
mentalité de ses électeurs potentiels,
pareil. Dimanche, pour tout
projet, Fillon a évoqué « une rénovation
du pacte économique et social » –
hein? –, « une rénovation du pacte
européen » – qu’est-ce qu’y dit? – et
« une rénovation du pacte démocratique,
à travers une organisation du
territoire qui soit simplifiée ». S’il part
sur ces bases, sûr qu’il va faire un
carton… […]"
Fiscalisation des allocations familiales : pourquoi le prix de la baguette ne varierait-il pas selon le salaire de l’acheteur ?
De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :
"On nous
annonce une fiscalisation des allocations
familiales.
À la décharge de MM. Ayrault et
Hollande, ils ne sont pas les premiers
à y penser. Lionel Jospin l’avait tenté.
Mais reprendre une idée idiote
naguère rejetée est plutôt une circonstance
aggravante. Cela signifie
soit que nos dirigeants sont tellement
ignares qu’ils ne connaissent pas les
débats de la décennie précédente.
Soit, que les ayant regardés, ils ont
décidé de passer outre.On peut contester le principe des
allocations familiales. Il n’est pas certain
qu’elles soutiennent efficacement
la natalité française. Mais on ne
peut les maintenir en en changeant
radicalement le sens.
Or, les fiscaliser revient à deux choses.
D’une part, à les considérer
comme une variable de la redistribution
sociale. Comme si la politique
sociale et la politique familiale
étaient identiques. Le principe des
allocations familiales identiques quel
que soit le revenu des parents consiste
à encourager la natalité de tous les
Français.
Ce n’est pas parce que la branche
famille est une branche de la Sécu
que c’est une branche de la redistribution.
Avec cette logique, on va arriver
à une facture d’électricité différente
selon les revenus (le gouvernement
est en train de faire voter cette
absurdité !). Mais pourquoi s’arrêter
en si bon chemin ? Pourquoi la
baguette ou le yaourt ne coûteraient-ils
pas un prix différent selon le salaire
de l’acheteur ? Nous allons bientôt
devoir présenter notre feuille d’impôt
à la caisse du supermarché !
Et, d’ailleurs, allons jusqu’au bout de
la logique : il faudrait que l’État,
omniscient, décide lui-même à quel
revenu j’ai droit. À terme, cela revient
à donner 100 % de mon revenu à l’État
et à en attendre 100 % de mes
besoins. Cela, même Staline n’y est
pas parvenu !
Quand on dit que Hollande et
Ayrault, c’est la gauche molle, je peux
le comprendre au plan du caractère ;
mais, au plan idéologique, le moins
que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne
sont pas franchement modérés !
D’autre part, en liant les allocations
aux revenus, l’objectif est manifestement
d’encourager la natalité des
populations immigrées et récemment
naturalisées au détriment des familles françaises. On voit bien ici l’intérêt
électoral du PS. Pour l’intérêt du pays,
nous verrons un autre jour !Une politique familiale conforme Ã
l’intérêt national partirait du principe
que l’un des plus importants « investissements
» pour l’avenir du pays
consiste à avoir des enfants, et des
enfants aussi bien éduqués que possible.
Que cet investissement a un
coût largement supporté par les
familles elles-mêmes. Et la politique
familiale sert à aider les familles Ã
supporter ce coût. Est-ce si difficile Ã
comprendre ?"
Démocratie citoyenne ? Takacroire !
Réaction d'Yves Daoudal à la décision du CESE :
"voici que 700.000 citoyens ont signé une pétition au CESE.
Diable. Que faire ?
Dans un premier temps, le président du CESE, Jean-Pierre Delevoye faisait savoir
que la pétition allait être rejetée parce qu’elle « demande que le Cese
se prononce pour ou contre la loi », ce qui est « constitutionnellement
impossible » et « donc irrecevable sur le fond »L’argument était absurde : la
pétition se contentait de demander « l’avis » du CESE sur le contenu
d’un projet de loi, ce pour quoi il est fait : donner des avis à ceux
qui le lui demandent. Avant, c’était seulement le gouvernement ;
maintenant, ce sont aussi les citoyens…L’argument était tellement absurde qu’il a fallu trouver autre chose. Il n’y avait rien à trouver ? Non. Alors on a inventé.
Le CESE n’hésite pas à affirmer que la saisine du Conseil sur un projet de loi « relève exclusivement du Premier ministre », « en vertu de l’article 69 de la Constitution et de l’article 2 de l’ordonnance du 29 décembre 1958 ».
On peut lire et relire ces articles : ils ne disent rien de tel.
Pour les interpréter ainsi, il faut y
ajouter des précisions qui n’y figurent pas. Il s’agit donc d’une
interprétation parfaitement arbitraire, qui n’a pu qu’être imposée au
CESE par le gouvernement.C’est ainsi que nous entrons en dictature."
L’homosexualité n’est pas un comportement qui peut être mis en balance avec l’union d’un homme et d’une femme
Lahire indiquait que le livre de Frigide Barjot était retiré de la vente car le titre avait déjà été utilisé récemment.
Nouvelles de France nous informe que l'auteur de cet ouvrage partage notre défense de l'institution familiale :
"Frigide Barjot, je ne lui en veux pas ! Elle est un peu zinzin,
mais je partage entièrement les motivations de ceux qui s’élèvent contre
le mariage gay. » «Voilà cinquante ans que j’écris sur la
sexualité. J’ai toujours dit que l’homosexualité n’était pas un
comportement qui peut être mis en balance avec l’union d’un homme et
d’une femme. »
Choix politique du CESE : démission de Jean-François Bernardin
L’ancien patron de l’Assemblée des chambres françaises de commerce et
d’industrie (ACFCI), Jean-François Bernardin, a annoncé sa démission du Conseil économique, social et
environnemental (Cese), après sa décisio d'irrecevabilité. Il déclare à La Croix :
« On
se ridiculise et on insulte les 700 000 pétitionnaires que l’on balaie
d’un trait de plume, alors que l’on aurait pu au moins recevoir les
représentants en séance plénière. Au-delà des opinions de chacun, il
s’agit de la première pétition qui rassemble autant de monde dans notre
pays ».
Il dénonce un « choix purement politique » et la propension « au politiquement correct » des membres de cette institution, « tellement contents d’être là au point de refuser de prendre des décisions qui peuvent déplaire ».
« il y avait autant de pour que de contre. Cela méritait un débat. Le
Cese est une excellente idée, mais son mode de fonctionnement est
totalement dépassé. Avec de telles décisions, il se déconsidère. C’est
pourquoi je préfère partir. »
CESE : réaction du député Yannick Moreau
L'assistant du député de Vendée répond :
"Vous
aviez bien voulu appeler l’attention de Monsieur le Député sur la
question du projet de loi et la pétition citoyenne visant à saisir le
CESE de la question du mariage et de l’adoption pour les personnes
de même sexe.Monsieur le Député a pris connaissance de la décision du Conseil Economique, Social et Environnemental.
Monsieur MOREAU respecte pleinement l’indépendance de la troisième assemblée constitutionnelle de la République.
Il
regrette vivement que le CESE n’ait pas eu le courage d’entendre la voix
de la majorité silencieuse des Français qui, s’exprimant à travers les
700.000 premier signataires de la pétition, demandent inlassablement
un vrai débat sur ce projet de loi et ses conséquences néfastes pour
l’enfant.Monsieur
le Député, présent aux manifestations du 17 novembre, 13 janvier et 2
février vous informe qu’il participera à la grande manifestation
nationale du 24 mars à Paris. Membre de
l’entente parlementaire, il confirmera son vote contre le projet de loi
en deuxième lecture et vous remercie pour votre mobilisation"
La manif pour tous à la mairie
Retrouvez les photos des manifestations spontanées devant les mairies de France, pour dire non au projet Taubira.