Delphine Batho fait plouf
Delphine Batho est ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie. Ce matin, sur Canal Plus, elle apprend que la
Commission européenne a donné l'autorisation de nourrir de nouveau les poissons d’élevage avec
des farines animales. Réaction :
« J’avais pas vu cette autorisation ».
On lui signale que cette autorisation a été publiée la veille. Réaction :
« Bizarre, bizarre, oui, je vais regarder. »
Voilà , c'est tout ce que lui inspire l'idée de nourrir des poissons avec des farines animales.
Exclue pour avoir critiqué le programme d’éducation sexuelle
Lu sur Riposte catholique :
"une présentatrice de télévision croate, Karolina Vidović-Krišto a été
suspendue de ses fonctions pour avoir et présenté une émission
critiquant le programme d’« éducation sexuelle » mis en place par le
gouvernement de gauche de son pays.
Ils veulent empêcher les personnes homosexuelles de se détacher de leurs tendances
C-Fam confirme que le terrorisme LGBT touche aussi les personnes homosexuelles :
"Les thérapies visant à aider les personnes attirées par d’autres
personnes de même sexe à changer leur orientation devraient être bannies
et qualifiées de violation des droits de l’homme. C’est ce qu’affirmait
un panel de militants rassemblés au Church Center à New York, Ã
quelques centaines de mètres de l’ONU.
[…] Une voie cependant s’exprimait en faveur de la thérapie réparatrice.
Elle était transmise par le biais de lettre anonyme. « Jonathan »,
craignant des réactions brutales, écrivait : « Je ne veux pas que
quiconque soit soumis de force à la thérapie, mais que sans elle, je ne
serais pas aussi heureux et comblé. » Il terminait sa lettre en disant
« Je vous demande, s’il-vous-plaît, d’œuvrer pour rendre les efforts
visant à changer l’orientation sexuelle meilleurs et responsables ; mais
s’il vous plait ne les éliminez pas, ne les pénalisez pas, et n’allez
pas affirmer que c’est une violation des droits de l’homme, parce qu’ils
m’ont permis de devenir la personne que je suis aujourd’hui ».Les experts de la table ronde n’ont pas consulté les praticiens de
cette thérapie psychologique qui aide les patients à résister une
attirance sexuelle non désirée."
Croire qu’une loi va effacer les effets de la différence sexuelle ne peut que conduire à une insatisfaction
Mardi, le cardinal Vingt-Trois était auditionné au Sénat sur le projet de loi Taubira :
"[…] Prétendre que puisqu'il y a des situations de fait, il
faut que la loi les légitime est une approche qui mériterait
d'être approfondie : si le législateur se sent obligé
de légaliser tous les comportements à partir d'une certaine
fréquence, l'aspect pédagogique et régulateur de la loi
risque d'être difficile à maintenir.La différence sexuelle est-elle une
inégalité ? L'intention déclarée du projet de
loi d'établir davantage d'égalité est-elle
fondée ? Chacune de nos existences est marquée par des
différences factuelles qui n'impliquent pas d'inégalités
juridiques ; laisser croire qu'une décision législative va
pouvoir effacer les effets de la différence sexuelle ne peut que
conduire à une insatisfaction. La confusion repose sur le fait que le
respect de la dignité qui doit être égal pour tous est
identifié à une identité de statut juridique. Il est
piquant qu'au moment même où l'on prône la
généralisation de la parité, on va la rendre facultative
dans le seul domaine où elle était constitutive !
Le mariage est en effet une institution, il n'est pas le
reflet d'une relation affective particulière. Contrairement à ce
qui est soutenu par les partisans du mariage pour tous, dans
l'expérience sociale de l'humanité, le mariage n'est pas un
certificat de reconnaissance du sentiment amoureux ; il a une fonction
sociale pour encadrer la transmission de la vie et articuler les droits et
devoirs des époux entre eux et à l'égard des enfants
à venir. La conception individualiste du mariage est contraire au
fondement de notre édifice juridique ; en plus, le mariage a une
utilité sociale : il favorise la stabilité conjugale et
familiale, aspiration profonde d'une très grande majorité des
concitoyens, qui profite à chacun et à la société
tout entière.
J'en viens à la dimension symbolique de la relation au
père et à la mère. Nier la différence sexuelle au
profit d'une parentalité élective occulte la charge symbolique
pour l'enfant lui-même des relations de fait entre les deux sexes. Cet
oubli, cette occultation de la dimension symbolique de la différence
sexuelle se répercute sur la manière d'aborder la question de
l'enfant. Le projet de loi ouvre l'accès à la parenté pour
l'adoption pour les couples homosexuels. Cela pose de nombreuses questions sans
réponse jusqu'à présent. Nous savons, de science certaine
que le nombre des enfants adoptables est de plus en plus restreint. Quel est
l'intérêt réel d'avoir un droit qui ne pourra pas se
réaliser ? Il y a des couples homosexuels qui ont des enfants de
l'un des membres du couple qu'il a eu lors d'une relation amoureuse par
ailleurs. C'est une question différente : il y a deux parents
connus, même si l'un des deux ne fait pas partie du cercle familial
actuel. C'est toujours l'intérêt supérieur de l'enfant qui
est pris en compte dans la jurisprudence de l'adoption. On est frappé,
à l'instar du Défenseur des droits, par l'absence de
référence aux conséquences possibles pour les enfants,
comme si le projet de loi n'était fait que pour satisfaire nolens
volens les intérêts des adultes, comme si l'on s'acheminait
vers la reconnaissance d'un droit à l'enfant.J'en arrive à la lisibilité de la filiation.
Tout enfant venu au monde a droit à connaître ceux qui l'ont
engendré et à être élevés par eux,
conformément à l'article 7, alinéa premier de la
convention internationale des droits de l'enfant (CIDE) ratifiée par la
France en 1990. Bien sûr, il existe des situations exceptionnelles de
personnes, qui pour le bien de l'enfant, doivent assumer la
responsabilité parentale, mais il n'est pas opportun que le
législateur organise l'impossibilité pour l'enfant de
connaître ses parents.
Le terrorisme des révisionnistes du mariage a déjà commencé…
…et provoque la fermeture (provisoire?) d'un restaurant qui proposait, pour la Saint-Valentin, un menu pour les couples H/F* avec cette explication en bas d'affiche :
"Discrimination (?) : Non, la loi sur le mariage pour tous a avancé, mais n'est pas encore ratifiée par le Sénat. Jusque là j'utilise la loi de la liberté d'expression".
Sous la pression du lobby LGBT, Subway France a fait retirer l'affiche puis fermer son magasin situé à Angers. Pour contacter le siège et soutenir le restaurateur incriminé, c'est ici.
La loi Taubira promeut indirectement le tourisme reproductif
De Pierre-Olivier Arduin sur Liberté Politique :
"En plein scandale sanitaire sur la pilule, une nouvelle accusation visant les gynécologues crée l’émoi dans la profession. Par la circulaire du 21 décembre 2012 transmise au mois de janvier au président du Conseil national de l’ordre des médecins, la Direction générale de la santé (DGS) a adressé une sévère mise en garde à l’encontre des gynécologues qui mettraient en relation leurs patientes avec des établissements privés étrangers ayant des pratiques d’assistance médicale à la procréation (AMP) non conformes à la législation française.
(…) L’ouverture de l’AMP pour les femmes homosexuelles est donc un sujet essentiellement factice et ne vise qu’à détruire un peu plus les repères de la filiation et de l’engendrement dans notre droit. On peut en effet penser que l’autorisation qui pourrait être accordée en fin d’année aux homosexuelles de recourir chez nous à l’insémination artificielle ne changera rien à leur comportement. En effet, en raison du manque de donneurs se poserait immanquablement la question de la pénurie de paillettes de sperme pour satisfaire cette nouvelle demande. Les « couples » de lesbiennes ont donc tout intérêt à continuer à se rendre en Belgique ou en Espagne avec le concours des médecins français. Même adoptée dans sa formulation actuelle par le Parlement, la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe promeut indirectement le tourisme reproductif et la fabrication artificielle d’enfants adoptables pour les couples de lesbiennes.
Face à de telles dérives, on ne peut que se féliciter que les autorités sanitaires aient adressé aux praticiens français un cinglant rappel à l’ordre. Mais on doit malheureusement craindre que le marché européen des procréations artificielles croisse encore dans les prochains mois, encouragé indirectement pour les homosexuelles par la nouvelle législation dénaturant le mariage et pour tous les couples infertiles par la complicité plus ou moins active de certains gynécologues français dont plusieurs ont annoncé vouloir continuer à braver la loi ."
François Hollande : Figure malgré lui de la décadence ?
C'est Jean-Marie Le Pen qui le pense :
"Il y a quelque chose d’assez vicieux dans le fait que le président, qui incarne la loi suprême de la nation, soit un homme qui n’a pas respecté dans sa vie les règles couramment admises par son peuple, la considération donnée au lien conjugal : il ne s’est jamais marié.
Et aussi le lien familial, il a eu des enfants sans être marié, ce qui est un très mauvais exemple, me semble-t-il.
Il est une figure malgré lui de la décadence."
La Vaucluse sur le pont contre la dénaturation du mariage
Le 12 février 2013, jour du vote à l'assemblée, une banderole manifestant l'opposition au projet de loi Taubira a été exposée sur un pont ejambant la N7.
CESE : réponse le 26 février
Le Figaro consacre un long article à la saisine du CESE. On y apprend que le Cese dira le 26 février, dans l'après-midi, s'il juge recevable la
pétition. D'ici là , le collectif a décidé
de continuer à recueillir les pétitions qui arrivent à la mairie du Chesnay.
Ce n'est
pas sur la forme, mais sur le fond que
va porter la réflexion du Cese. Si la pétition est recevable, le CESE se prononce ensuite, dans un délai d'un an, sur les questions soulevées.
Le Figaro raconte aussi :
"Les facteurs du Chesnay ont dû avoir de sacré courbatures! C'est en
moyenne 80 caisses de lettres qu'ils ont apportées chaque jour à la
mairie ces deux dernières semaines. «Avec près de 700.000 pétitions, on a
fait exploser les compteurs!, se réjouit Nicolas Tardy-Joubert,
coordinateur de la Manif pour tous dans les Yvelines. Pendant un peu
plus de deux semaines, la grande salle mise à disposition par la mairie a
été transformée en véritable ruche, avec quelque 200 bénévoles qui se
sont relayés, de 10 heures du matin à minuit, pour ouvrir le courrier,
vérifier si la pétition était complète, puis la classer par
département». Trois régions se sont fait particulièrement remarquer:
l'Ile-de-France, Rhône-Alpes et les Pays de Loire. Jeudi soir, un
huissier a validé l'ensemble des 173 cartons, contenant chacuns 40
liasses de 100 pétitions. «Mais ce n'est pas fini!», prévient un
bénévole: vendredi matin, 13 nouvelles caisses sont arrivées à la mairie
du Chesnay."
Pourquoi l’avis du CESE importe
Contradiction entre concertation et passage en force, acte fondateur du CESE, porte de sortie politique… Autant de raisons à lire sur le blog d'un simple père de famille :
"Le gouvernement peut faire fi d’une saisine du CESE, continuer son marathon législatif comme si de rien n’était. Seulement voilà , tout se paie dans la vie, et un passage en force peut avoir un vrai coût politique. Si beaucoup de partisans du mariage pour tous sur Twitter semblent partisans du passage en force, politiquement cela pourrait ne pas être la solution la plus astucieuse. François Hollande a souhaité valoriser les « corps intermédiaires » par une visite au CESE entre les deux tours de la présidentielle et un long discours au CESE cet été dans lequel il souhaitait que le rôle du CESE soit plus important sur les sujets de société.
Passer en force, ce serait se contredire et mettre en péril toute évolution future du rôle du CESE. Est-ce vraiment ce que veut le gouvernement, le chef de l’Etat ? Si le gouvernement et les députés pourraient être tentés de passer outre (après tout, ils n’ont pas eux-mêmes saisi le CESE sur cette réforme), le chef de l’Etat pourrait voir les choses autrement. Sur le sujet de la PMA pour les homosexuelles, le Conseil National d’Ethique s’est auto-saisi du sujet de manière large et le lendemain M. Hollande annonçait saisir lui-même le CNE sur ce sujet. Par la suite il a fait respecter cette volonté d’attendre la consultation du CNE, avec les couacs gouvernementaux et parlementaires que l’on connaît.
Enfin, quel serait le coût politique d’ignorer la première saisine du CESE par le biais des citoyens ? Deux saisines jusqu’ici n’ont pas réunis les signatures au bout de plusieurs mois (celle sur l’autisme a fait l’objet dune saisine directe par le président de l’Assemblée National de l’époque). Hors la saisine Manif pour tous, si elle atteint les 500 000 signatures, serait un évènement démocratique colossal : la première saisine par les citoyens, en un délai de 15 jours seulement ! Comment ignorer un tel évènement sans perdre du crédit politique ? Comment l’ignorer quand tant d’experts et de politiques étaient d’avis que le seuil de 500 000 signatures était trop élevé et bloquait la possibilité de recourir au CESE ?
Si le CESE accepte la saisine et l’instruit, il pourrait s’agir d’un acte fondateur de l’institution qui souffre d’un double déficit aujourd’hui :
La Redoute rejoint les révisionnistes du mariage
Les figurines LGBT (supprimées fin janvier suite à la plainte des lecteurs) ont été remises en ligne sur le site de La Redoute.
Seulement 39% des Français adhèrent au projet de loi Taubira
Au lendemain du vote en première lecture par l’Assemblée nationale du
projet de loi Taubira, Alliance VITA a demandé à l’IFOP de réaliser un sondage sur l’adhésion réelle des Français à ce projet.
Jusqu’à aujourd’hui, les sondages ont séparé la question du
mariage et de l’adoption, or, dans la loi française, ces deux réalités sont
indissociables. Le projet de loi sur le mariage de deux
personnes de même sexe implique nécessairement l’adoption
d’enfant.
Alliance VITA a donc choisi de poser les 3 questions réellement en débat aujourd’hui :
“Vous savez qu’actuellement en France, le mariage ouvre
automatiquement la droit à l’adoption, c’est-à -dire qu’on ne peut
dissocier mariage et adoption. Dans ces conditions, êtes-vous plutôt
favorable :
- Au droit au mariage pour des personnes de même sexe, assorti du droit d’adopter : 39%
- A une union civile, qui accorderait davantage de droits que le PACS, sans pour autant permettre le droit à l’adoption : 36%
- A aucun de ces deux projets : 21%
- NSP (ne savent pas) : 4%
Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA et porte-parole de la Manif Pour Tous, commente :
«Les
membres de nos équipes VITA engagés sur le terrain rencontrent tous les
jours des Français qui ignorent encore que le texte voté mardi dernier
permet qu’un enfant soit adopté par deux hommes ou deux femmes. Or,
notre sondage interroge les Français sur la réalité de la loi, et non
sur la présentation édulcorée que la formule « mariage pour tous » en
donne. Par souci de transparence, nous avons décidé d’adresser la
totalité des résultats de ce sondage à chaque parlementaire, afin qu’il
se prononce en connaissance de cause. Contrairement à ce qu’on entend
trop souvent, seulement 39% des Français adhèrent à l’essentiel du
projet de loi Taubira. Or, ce chiffre ne prend pas même en compte les
perspectives de la procréation artificielle, face auxquelles les
Français montrent encore plus de réticences. Selon nous, c’est le moment
de se mobiliser avec force pour ne pas laisser la suite du processus
législatif se dérouler sans opposition. Ce que les élus vont découvrir,
c’est que la baudruche se dégonfle, puisque que l’on passe d’un taux
d’adhésion de 66% à un modeste 39%, qui nous ramène à la réalité. Par
ailleurs, ce sondage révèle que c’est une idée fausse de prétendre que
la Gauche est unanime sur ce sujet, quand on voit la proportion
importante d’électeurs de cette sensibilité qui n’y adhérent pas,
notamment 43% des électeurs de François Hollande».
Recherche sur les cellules souches : le Japon prend de l’avance
De la Fondation Lejeune :
Cellules iPS : les 1ères recherches cliniques annoncées au Japon !Un comité d'éthique d'un centre hospitalier japonais a donné mercredi son accord pour des recherches cliniques de médecine régénérative au moyen de cellules souches iPS. Ce seront les premières réalisées au monde.
Ces recherches pourraient débuter entre avril 2013 et mars 2014 et visent à traiter la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), qui est la première cause de cécité des plus de 55 ans dans les pays industrialisés.
Les travaux sur les cellules iPS sont devenus une priorité de recherche au Japon où l'Etat a décidé de leur allouer des financements importants considérant qu'il s'agit d'un domaine extrêmement prometteur.
Pour rappel, l'usage de cellules iPS ne pose pas de problème éthique, contrairement aux cellules souches embryonnaires humaines.
En France, le gouvernement fait prendre un énorme retard à la recherche en finançant des opérations sur l'embryon humain, recherches non concluantes et non éthiques. Ne voulant rien voir, le gouvernement tente de libéraliser cette recherche inefficace par une loi votée en catimini à l'assemblée au mois de mars.
Des familles musulmanes se sentent stigmatisées
A Salon-de-Provence. Et pour cause : le maire a pris un arrêté interdisant notamment les drapeaux étrangers lors des mariages à la mairie.
Ajoutons que Google aussi les "stigmatise" : lorsque l'on cherche 'blocage autoroute voitures mariage', les résultats sont éloquents.
Femen : que fait le ministère de l’Intérieur ?
Lu dans Le Figaro :
"Une fois évacuées par le service d'ordre de la cathédrale, les huit activistes Femen –
une Ukrainienne et sept Françaises – ont été conduites par les forces
de police «au central 4» (commissariat du IVe arrondissement),
«simplement pour la forme», confirme une source de la Préfecture de
police de Paris, pour «vérifier leurs papiers d'identité» et «elles ont
été relâchées dans la foulée, sans garde à vue».Les faits sont
pourtant tous des délits punissables par la loi, tant du point de vue
civil que pénal. «Exhibition sexuelle dans un lieu accessible au public»
(article 222-32 du Code pénal), «atteinte à l'affectation cultuelle» et
«atteinte à la liberté d'exercice du culte» (loi de 1905), «injure
commise envers (…) une personne ou un groupe de personnes à raison de
leur origine ou de leur appartenance ou non-appartenance à une ethnie,
une nation, une race ou une religion déterminée» (article 33 alinéa 3 de
la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse), «coups et
blessures», «destruction ou profanation d'objet sacré»…«Et avec
tout ça, on juge seulement bon de vérifier leurs papiers? On ne les prie
pas de s'expliquer?, s'étonne Me Laurent Delvolvé, avocat de
l'archevêché de Paris qui a porté plainte. Au regard de la gravité des
faits et du lieu dans lequel ils ont été commis, on peut s'interroger
sur le traitement policier de cette affaire… À situations égales, on a
vu des traitements bien différents».Si
l'avocat ne veut pas illustrer son propos en se lançant dans les
comparaisons, Mgr Patrick Jacquin, le recteur de la cathédrale, n'hésite
pas à reprendre l'interrogation qui s'empare de l'opinion: «Pensez-vous
que si cela s'était passé dans une mosquée, il y aurait eu une telle
désinvolture dans la manière de les appréhender?, relève-t-il.
D'ailleurs, notez qu'elles ne s'attaquent jamais aux mosquées, et pour
cause, elles seraient pendues!».«Le manque d'entrain pour
interpeller ces femmes était flagrant dès le début, dit-on Ã
l'archevêché de Paris. Cela se voit sur les vidéos, après avoir été
évacuées par nos surveillants, elles ont continué bien tranquillement Ã
scander leurs slogans, dénudées sur le parvis. La police ne s'est pas
pressée d'intervenir alors que le commissariat est à côté.»À
l'heure où se tient le procès de plusieurs catholiques qui étaient
montés sur la scène du Théâtre de la Ville à Paris pour contester le
caractère blasphématoire et christianophobe de Sur le concept du visage du fils de Dieu,
une pièce où des excréments étaient déversés sur le personnage du
Christ, certains jugent qu'il y a deux poids deux mesures. Les prévenus,
qui comparaissent depuis le 1er février devant le tribunal
correctionnel de Paris, «ni nus ni violents», témoigne Catherine, une
spectatrice, s'étaient mis à prier et chanter des cantiques sur la scène
et crier «Dieu est là », «Honte à vous de regarder ça». Interpellations
immédiates, gardes à vue de 24 heures et même de 26 heures, au-delà du
délai légal, pour l'un d'entre eux. Trois ans d'emprisonnement et une
forte amende, c'est ce qu'ils encourent aujourd'hui. […]"
L’hommage du Figaro Magazine à Benoît XVI
Le Figaro Magazine daté des 15 et 16 février consacre sa Une et un cahier de 16 pages, textes et photos, au pape, avec des textes de Jean-Marie Guénois et de Jean Sévillia. Les articles de Jean Sévillia sont disponibles sur son blog :
Vatican II : le Concile des Pères vs le Concile des media
Hier, le Pape Benoît XVI a rencontré les prêtres du diocèse de Rome. Pendant une heure, il leur a parlé sans note du concile Vatican II (vidéo). Voici un extrait de la fin de son discours (merci à JC) :
"Je
voudrais maintenant ajouter encore un troisième point : il y avait le
Concile des Pères – le vrai Concile -, mais il y avait aussi le Concile
des media. C'était presque un Concile en soi, et le monde a perçu le
Concile à travers eux, à travers les media. Si bien que le Concile qui
est efficacement arrivé jusqu'au peuple a été celui des media, non pas
celui des Pères. Et tandis que le Concile des Pères se déroulait Ã
l'intérieur de la foi et était un Concile de la foi qui cherche
l'intellectus, qui cherche à se comprendre et cherche à comprendre les
signes de Dieu à ce moment, qui cherche à répondre au défi de la foi en
ce moment et de trouver dans la Parole de Dieu la parole pour
aujourd'hui et pour demain, tandis donc que tout le Concile – comme je
viens de le dire- avançait à l'intérieur de la foi, en tant que fides
quaerens intellectum, le Concile des journalistes ne s'est naturellement
pas réalisé dans la foi, mais à l'intérieur des catégories des media
d'aujourd'hui, c'est-à -dire à l'extérieur de la foi, avec une
herméneutique différente. C'était une herméneutique politique : pour les
media, le Concile était une lutte politique, une lutte de pouvoir entre
différents courants dans l’Église. Il était évident que les media
auraient pris position pour la partie qui leur apparaissait la plus
conforme avec leur monde. Il y avait ceux qui cherchait la
décentralisation de l’Église, le pouvoir pour les évêques et ensuite, Ã
travers la "Parole de Dieu", le pouvoir du peuple, des laïcs. Il y avait
cette triple question : le pouvoir du Pape, ensuite transféré au
pouvoir des évêques et au pouvoir de tous, souveraineté populaire.
Naturellement, pour eux c'était celle dernière la partie à approuver, Ã
promulguer, Ã favoriser.Et
ainsi aussi de la liturgie : la liturgie n'était pas intéressante en
tant qu'acte de la foi, mais comme une chose où se font des choses
compréhensibles, des activités de la communauté, une chose profane. Et
nous savons qu'il y avait une tendance, qui avait des fondements
historiques aussi, à dire : la sacralité est une chose païenne,
éventuellement aussi dans l'Ancien Testament. Dans le Nouveau, seul vaut
le fait que le Christ soit mort dehors : c'est-Ã -dire en dehors des
portes, c'est-Ã -dire dans le monde profane. En finir donc avec la
sacralité, caractère profane aussi du culte : le culte n'est pas culte,
mais un acte fait ensemble, participation commune, et ainsi aussi
participation comme activité. Ces traductions, banalisations de l'idée
du Concile, ont été virulentes dans la pratique des applications de la réforme liturgique ; celles-ci étaient nées dans une vision du Concile
prise en-dehors de sa propre clef, de la foi. Et de même pour la
question de l’Écriture : l’Écriture est un livre, historique, à traiter
historiquement et rien d'autre, et ainsi de suite.Nous
savons comment ce Concile des media fut accessible à tous. Par
conséquent, il fut dominant, le plus influent, et il a provoqué tant de
calamités, tant de problème, réellement tant de misères : séminaires
fermés, couvent fermés, liturgie banalisée… et le vrai Concile a eu
des difficultés à se concrétiser, à se réaliser ; le Concile virtuel
était plus fort que le Concile réel. Mais la force réelle du Concile
était présente, et peu à peu, elle se réalise toujours plus, et elle
devient la vraie force qui est aussi la vraie réforme, la vraie
rénovation de l’Église. Il me semble que, 50 ans après le Concile, nous
voyons comment ce Concile virtuel se brise, se perd, et apparaît le vrai
Concile avec toute sa force spirituelle. Et c'est notre devoir,
justement en cette année de la foi, en commençant par cette année de la
foi, de travailler pour que le vrai Concile, avec sa force qui lui vient
de l'Esprit Saint, se réalise et que l’Église soit réellement rénovée.Espérons
que le Seigneur nous y aide. Moi, retiré dans la prière, je serai
toujours avec vous, et ensemble avançons avec le Seigneur dans cette
certitude : Christ est vainqueur !"
Déjà 7000 personnes se sont inscrites à la neuvaine pour le Pape, du 20 au 28 février.
Annulation de l’élection de 2 députés PS
Le Conseil constitutionnel a annoncé l'annulation de l'élection de deux députés PS représentant les Français de l'étranger élues le 17 juin, Corinne Narassiguin et Daphna Poznanski-Benhamou, déclarées inéligibles pour un an, ainsi que quatre candidats battus.
Représentant les Français d'Amérique du Nord, Corinne Narassiguin
(PS) l'avait emporté par 54% des voix face à Frédéric Lefebvre (UMP). Corinne Narassiguin s'est
illustrée ce mois-ci dans le débat sur le mariage, où elle a été l'un des principaux orateurs du groupe PS Ã
l'Assemblée nationale. Son élection a été invalidée et elle a été déclarée inéligible en raison
du "caractère substantiel des obligations méconnues" concernant le
financement de sa campagne électorale.
Daphna Poznanski-Benhamou (PS)
avait été élue au second tour avec 55,88% des suffrages exprimés face Ã
Valérie Hoffenberg (UMP), dans la circonscription Europe du sud
regroupant Italie, Saint-Marin, Saint-Siège, Grèce, Turquie, Chypre,
Malte et Israël. Le Conseil constitutionnel
lui reproche d'avoir "réglé directement, sans le truchement de son
mandataire financier, une part substantielle des dépenses engagées en
vue de (son) élection", ce qui est interdit.
Saisine du CESE : la presse en parle
Enfin :
Jean-Paul Delevoye, président de l'assemblée a ensuite reçu plusieurs des portes-parole de "La manif pour tous", dont Frigide Barjot, Laurence Tcheng et Xavier Bongibault. Philippe Brillaut, maire divers-droite du Chesnay (Yvelines) et coordinateur de la pétition a également participé à cette rencontre.
C'est une première depuis la révision constitutionnelle de juillet 2008 et la loi organique de juin 2010 qui ouvraient la possibilité de saisir le CESE par voie de pétition. Aucune pétition n'avait jusqu'à présent franchi le seuil des 500 000 signatures nécessaires.
Si la saisine est confirmée, le CESE sera invité a rendre un avis sur le projet de loi dans un délai d'un an et à informer le Premier ministre et les présidents des deux assemblées. L'avis est publié au JO.
Mais la saisine du CESE n'a pas d'effet suspensif sur le processus législatif. Par cette saisine, le collectif "La manif pour tous" espère poursuivre la sensibilisation de l'opinion.
Les actions militantes devraient être poursuivies. Le recueil des signatures se poursuit avec un objectif affiché d'un million d'émargements. Une manifestation nationale est prévue à Paris le 24 mars.