Dernières cérémonies de Benoît XVI
Demain à 17 h, Benoît XVI
célébrera la messe des cendres en la
Basilique vaticane, et non comme à l'habitude en la Basilique
Ste Sabine. Le Directeur de la Salle de Presse a précisé que cette
disposition tend à accueillir une assistance nombreuse, étant donné
qu'il s'agira de la dernière cérémonie liturgique du Saint-Père.
Pour la même raison, la rencontre annuelle avec le clergé de Rome
se déroulera Salle Paul VI le 14. Le thème retenu cette année à
la demande des prêtres sera le Concile Vatican II.
Il a confirmé que le mercredi 27 Benoît XVI tiendra sa dernière audience
générale, probablement sur la Place St Pierre.
Le P. Lombardi a par
ailleurs déclaré que le Saint-Père se porte bien
et qu'il est serein.
"Il n'a pas renoncé au pontificat à cause
de la maladie mais à cause des faiblesses qu'entraîne l'âge".
Il a confirmé que Benoît XVI a récemment été soumis
à une intervention de routine ayant consisté dans la substitution
de la pile de son pacemaker,
"ce qui n'a eu aucun effet sur la
décision prise. Pas plus que la fatigue du voyage à Cuba et au
Mexique en aurait été la motivation. Même si cela peut avoir
favorisé sa prise de décision".
Le Directeur de la Salle de
Presse a confirmé que le programme du Pape reste inchangé
jusqu'au 28 février: audiences à des groupes d'évêques italiens,
visites des présidents roumain et guatémaltèque. N'étant pas
prête, l'encyclique sur la foi ne sera pas publiée.
La CNAFC interpelle les députés
Appel de la CNAFC aux députés :
"Après
avoir débattu pendant près de deux semaines du projet de loi ouvrant le
mariage aux couples composés de personnes de même sexe, vous allez
procéder aujourd'hui au vote sur l'ensemble du texte.Au moment
de voter, les Associations Familiales Catholiques (AFC) tiennent à vous
dire à nouveau combien lourde est votre responsabilité. Ce texte est
porteur d'une véritable " rupture de civilisation " alors même que notre
pays traverse une crise sans précédent.Si ce projet de loi est
adopté, le mariage ne sera plus une référence commune : c'est le pacte
républicain qui se trouve remis en cause.S'il est adopté, ce
texte engagera gravement la responsabilité de la société à l'égard des
enfants en privant définitivement certains d'entre eux de la possibilité
de connaître leur père ou leur mère, en faisant " comme si " ils
étaient nés de deux hommes ou de deux femmes, ainsi que l'a mis en
évidence le Conseil d'Etat dans son avis, au risque d'ailleurs de mettre
la France en contradiction avec le droit international.S'il
est adopté, ce projet de loi va entraîner mécaniquement un certain
nombre de transformations du droit auxquelles les Français sont
majoritairement opposés, par exemple en matière d'accès à l'assistance
médicale à la procréation. Ces sujets ont été renvoyés à un autre texte.
La jurisprudence européenne pourrait bien les mettre au cœur du débat
avant même que le Parlement n'ait à se prononcer.Si cette loi
est votée aujourd'hui, elle passera en force, faisant abstraction de
toute opposition, opposition portée finalement par la plupart des
Français, sensibles au rejet des discriminations personnelles mais
refusant d'y sacrifier le droit de la naissance et le droit de la
famille.Puisque le président de la République ne semble pas
vouloir assumer ses responsabilités, les AFC comptent désormais sur vous
et vous appellent solennellement à voter en conscience et à rejeter ce
projet de loi qui ne correspond ni aux attentes ni aux préoccupations
des Français."
Hommage au pontificat de Benoît XVI
Communiqué de Souveraineté, Indépendance et Libertés (SIEL):
"Avec
la clairvoyance qui l’aura toujours caractérisé, Benoît XVI achève avec
simplicité et humilité, c'est à dire avec grandeur, un pontificat dont
la postérité reconnaîtra un jour l’importance. Oeuvrant inlassablement
au bien de l’Eglise de Rome, en dépit de l'ambiance de christianophobie
et des odieuses polémiques qui auront tenté en vain d'assombrir son
ministère, Benoît XVI aura largement contribué à consolider l’unité de
l’Eglise catholique, refermant en quelque sorte la parenthèse historique
marquée par une interprétation quelquefois outrancière des réformes
engagées par le Concile Vatican II. S’appuyant avec intelligence sur un
magistère universel qu’il a largement revivifié, portant sa parole
lucide sur les cinq continents, il aura largement répondu aux attentes
d'un milliard et demi de fidèles, replaçant notamment le mystère de la
Foi au centre des préoccupations quotidiennes et du message de l’Eglise
romaine.L'émotion qui, dès les premières heures, a
suivi l'annonce de sa renonciation, est le signe évident de l'ampleur de
la magistrature papale dans le monde et singulièrement en France. Le
SIEL y voit la confirmation d'un élément qui, dès son origine, guide sa
démarche et inspire ses orientations : contrairement à ce que veut
donner à croire un trop grand nombre de faiseurs d'opinion, notre nation
est en voie de re-christianisation, cherchant une parole qui se situe
systématiquement au dessus des remugles ordinaires de l'intimidation
idéologique, de la ruse politicienne, des impostures de la société de la
marchandise, du spectacle et de l'esbroufe. L'émotion de nos
compatriotes est un démenti cinglant apporté à tous ceux qui croient
possible d'étouffer en France l'influence de la religion catholique,
laquelle s'exprime aujourd'hui par des voies renouvelées, comme à ceux
qui croient que la laïcité absorbe l'ensemble de la question religieuse,
jusqu'à dissimuler la profonde catholicité de la fille aînée de
l'Eglise, qui reste de fait la première puissance catholique du monde.Le
SIEL entend aussi rendre hommage au courage et à l’abnégation d’un
homme dont nul ne saurait discuter sérieusement la sagesse, le
rayonnement intellectuel et la force spirituelle. A Benoît XVI nous
devons d'avoir, par ses efforts de rapprochement avec l'Eglise
orthodoxe, rappelé les fondements d'une autre Europe, mais aussi de
mieux comprendre les enjeux des grands conflits qui agitent notre monde,
ainsi qu'il le fit notamment lors du puissant discours de Ratisbonne en
2006; comme nous devons au cardinal Ratzinger d'avoir fixé les "points
non négociables" qui s'imposent, ou devraient s'imposer, à tout
catholique engagé dans l'action politique, et dont le SIEL s'honore
d'être le seul parti français qui les ait inscrits dans son programme,
tels qu'il les a édictés.Dans un monde désorienté, plus
que jamais marqué par le règne absolu du relativisme et du matérialisme
que Benoît XVI aura combattu sans relâche, le SIEL forme le vœu que le
prochain successeur de Pierre sache répondre pareillement aux défis de
ce temps et que, s'inscrivant dans la continuité des grands papes que
furent Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI, il fera resplendir le
message chrétien, celui de l'amour universel, seul capable de retenir un
monde qui roule aujourd'hui sur les pentes les plus dangereuses."
12 février : Appel à manifester du Parti de la France
Le PdF appelle à se joindre à la manifestation du Collectif Famille Mariage :
" Le Parti de la France appelle au soutien à la manifestation organisée par le collectif "Famille Mariage" ce mardi 12 février Place des Invalides à partir de 18 heures. Le rassemblement se tiendra à l'angle de la rue de l'Université et de la rue Constantine (métro Invalides) de 18 heures à 22 heures. Carl Lang et des cadres du Parti de la France seront présents à ce rassemblement."
Allemagne : les zoophiles réclament leurs droits
Lu ici :
"(…) Michael Kiok aime les bêtes. Il le dit haut et fort, et d’ailleurs, il ne se contente pas de le proclamer, il passe à la pratique et s’engage sur le terrain politique. Michael est à la tête du ZETA (Zoophiles Engagement für Toleranz und Aufklärung), le lobby qui, en Allemagne, regroupe les adeptes des relations sexuelles avec les animaux (…)
À Berlin, le parlement vient d’adopter une loi littéralement réactionnaire. Ce texte revient sur un « acquis » social, ou sociétal, vieux de 44 ans. En 1969, alors que le vent bienfaisant de la libération des mœurs soufflait sur le pays, la zoophilie fut dépénalisée. Sans doute parla-t-on, à l’époque, d’une « avancée ». Le texte actuel, liberticide, prévoit une amende pouvant aller jusqu’à 25 000 euros pour les contrevenants. La Cour Suprême de Karlsruhe va sans doute devoir se pencher sur la question ; Michael Kiok accorde de très nombreuses interviews, en Allemagne et hors d’Allemagne, pour promouvoir sa cause et dire sa souffrance d’être incompris ou mal compris (…)
Si on l’en croit, Michael Kiok se bat pour le droit à la différence et au bonheur, pour la liberté et pour l’égalité entre tous les citoyens quelles que soient leurs préférences sexuelles. C’est beau comme un discours de Christiane Taubira. Simple habillage tactique ? On le sait, les mots, ça compte énormément ; ça trompe énormément, aussi…"
Benoît XVI, un Pape qui force l’admiration
Réaction du Parti de la France à la décision de Benoît XVI :
" Le Parti de la France salue la décision courageuse du Pape Benoît XVI . D'ores et déjà, Benoît XVI doit être considéré comme un grand Pape ayant fait preuve d'une exceptionnelle grandeur spirituelle, intellectuelle et morale.
Comme son prédécesseur, le Bienheureux Jean-Paul II, qui avait combattu les deux totalitarismes du XXème siècle, Benoît XVI n'a eu de cesse d'éveiller les consciences à la féroce dictature de l'individualisme et du relativisme. Il a aussi dénoncé les idéologies mortifères qui s'abattent sur nos sociétés et, tout particulièrement en France, avec les lois et les projets concernant la dénaturation du mariage, la procréation médicalement assistée, la gestation pour autrui, l'euthanasie et le statut de l'embryon humain.
Toute l'action de Benoît XVI, qui se conclut par une remarquable et exemplaire marque d'humilité, force le respect et l'admiration."
Blasphème des Femen à Notre-Dame de Paris
Ce matin, les activistes ukrainiennes ont pénétré dans la cathédrale Notre-Dame de Paris, se sont mises seins nus, ont hurlé des slogans et tapé dans les nouvelles cloches.
Le ministère de l'intérieur va-t-il réagir ?
Notre Dame de Chrétienté rend grâce à Dieu pour ce pontificat lumineux
Communiqué de Notre-Dame de Chrétienté :
"Suite à l’annonce du pape Benoît XVI de renoncer à sa charge de successeur de Saint Pierre, l’association
Notre Dame de Chrétienté rend grâce à Dieu pour ces huit années d'un
pontificat lumineux, offrant à tous les hommes de bonne volonté un
exemple de douceur, de courage et d’humilité. Elle exprime sa
reconnaissance envers le Saint Père pour ses efforts inlassables visant à
l’unité des chrétiens et au retour dans la barque de Pierre de ses
frères les plus proches. Elle le remercie pour sa bienveillance
paternelle et tout spécialement pour sa sollicitude vis-à-vis des
fidèles attachés à la forme extraordinaire de la liturgie à laquelle il a
redonné toute sa place dans l’Eglise à l’occasion du Motu Proprio Summorum Pontificum en 2007.Confiante dans le fait que cette décision a été prise par le souverain
pontife pour la plus grande gloire de Dieu et le bien de ses fidèles,
l’association Notre Dame de Chrétienté l’assure de ses prières et invite
tous les pèlerins à assister ou à s’associer par la prière à la messe
des Cendres qui sera célébrée par l’abbé Le Coq (Fraternité Saint
Pierre) aux intentions du Saint Père et de l’Eglise ce mercredi 13
février à 21h en l’Eglise Saint François-Xavier (Place du Président Mithouard 75007 Paris – Métro Saint François-Xavier)."
Le préfet de police interdit toute manifestation près de l’Assemblée
Un grand moment de littérature de la Préfecture de police, qui nous rappelle les explications qui ont suivi le communiqué de la PP le 13 janvier :
L’opération "Vote Solennel devant l’Assemblée Nationale" est suspendue en attendant une décision de justice.
Face à cette injustice, le Collectif Famille-Mariage, dont la manifestation est bien déclarée, appelle à un rassemblement unitaire métro Invalides.
Opérations banderoles : bonjour à tous!
Opérations banderoles ce matin à Rouen :
Ce matin, les équipes de la manif
pour tous ont affiché, dans toute la PACA, de Nice à Toulon, de
Marseille à Avignon, des banderoles, rappelant leur opposition au projet
de loi Taubira, dont le vote est prévu aujourd'hui même à l'Assemblée
Nationale. Dans le Vaucluse, des banderoles ont ainsi été déployées à
Avignon, à Carpentras et à Orange. A
Orange (Échangeur Orange Nord – Piolenc), une banderole "le Vaucluse
veut du boulot, pas du mariage homo" a été ainsi affichée dès 7h30 et
jusqu'à 9h.
Périphérique de Caen :
Carpentras :
Grande est la liberté catholique
Vittorio Messori répond à 3 questions sur la renonciation de Benoît XVI. Extraits de la traduction de Benoît-et-moi :
"Le 11 Février, jour anniversaire de la première apparition de Notre-Dame
de Lourdes, a été déclaré par son «aimé et vénéré prédécesseur», comme
il l'appelait toujours, la Journée mondiale du Malade. Ratzinger a dit,
dans le latin de la brève et bouleversante déclaration: «je suis parvenu
à la certitude que mes forces, en raison de l’avancement de mon âge, ne
sont plus aptes à exercer adéquatement le ministère pétrinien». […] Quel jour plus approprié, donc, pour prendre acte le monde de
ses propres infirmités de vieil homme que celui dédié à Notre-Dame de
Lourdes, protectrice des malades? Au fond, là aussi, il y a un signe de
solidarité fraternelle pour tous ceux qui, par la maladies ou les
années, ne peuvent plus compter sur leurs propres forces.Mais
pourquoi (c'est la deuxième question) faire l'annonce, ex abrupto,
justement dans un consistoire de cardinaux pour décider la glorification
des martyrs d'Otrante, massacrés par la fureur des Turcs Musulmans?
Nous ne croyons pas qu'il y ait ici un quelconque rappel à la violence
d'un certain islamisme, actuelle aujourd'hui comme au XVe siècle, le
massacre dans les Pouilles. Nous croyons plutôt que ces derniers mois,
Benoît XVI a médité sur le premier et seul cas d'abdication formelle
d'un pape dans l'histoire de l'Église, le 13, Décembre 1294, par
Célestin V. Il y avait eu, dans les «âges sombres» du Haut Moyen Age,
quelques cas de renonciation du pape, mais dans des circonstances
obscures et sous la pression de menaces et de violences. Mais seul
Pietro da Morrone, l'ermite arraché de force de sa cellule et élevé au
Siège Pontifical, abdiqua officiellement en toute liberté, invoquant lui
aussi l'âge plus qu'octogénaire et la faiblesse qui l'accompagnait.
Avant de prendre la décision sans précédent, il avait consulté
discrètement les plus grands canonistes qui lui confirmèrent que la
renonciation était possible, mais qu'il fallait la faire «devant
plusieurs cardinaux». C'est justement ce qu'a décidé Benoît XVI, qui
n'avait que ce précédent auquel se référer: précédent d'ailleurs,
spirituellement sûr, puisque le bon Pierre fut déclaré saint par
l'Église et n'avait pas vraiment mérité l'accusation de «lâcheté» lancé
contre lui par le gibelin Dante pour des raisons politiques. En somme,
en l'absence d'autres règles, Papa Ratzinger, toujours respectueux de la
tradition, s'est référé à celles établies il y a huit siècles par le
confrère dont il voulait partager le destin. […]Mais pour en venir à
la troisième question, pour quelle raison, après un court séjour à
Castel Gandolfo (désert, et donc disponible pendant le siège vacant)
l'ex-Benoît XVI prendra-t-il sa retraite dans ce qui a été un monastère
de clôture, dans les murs du Vatican? […] Ainsi, son service à la Catholica non
seulement se poursuit, mais dans la perspective de la foi, il devient
encore plus important: s'il n'a pas choisi un ermitage loin – peut-être
dans sa Bavière natale ou dans ce Mont-Cassin auquel pensait Papa
Wojtyla comme ultime refuge – c'est peut-être pour témoigner, même avec
la proximité physique de la tombe de Pierre, combien il veut rester
proche de l'Eglise à laquelle il veut se donner jusqu'au bout. Ce n'est
pas non plus un hasard , bien sûr, d'avoir privilégié des murs
imprégnés de prière comme ceux d'un monastère de clôture. Toutefois, si
l'installation au Vatican s'avérait stable, la discrétion proverbiale de
Joseph Ratzinger assure qu'il n'y aura aucune interférence avec le
gouvernement de son successeur. Nous sommes tout à fait certains qu'il
rejetera le rôle d'un «conseiller», chargé d'années mais aussi
d'expérience et de sagesse, même s'il devait y avoir des demandes
explicites du nouveau pape régnant. Dans sa vision de la foi, le seule
vrai «conseiller» du pape, c'est cet Esprit Saint qui, sous les voûtes
de la chapelle Sixtine, il a pointé son doigt sur lui.Et
c'est justement dans cette perspective religieuse qu'il y a peut-être une
réponse à une autre question: n'aurait-il pas été plus "chrétien" de
suivre l'exemple du bienheureux Jean-Paul II, c'est-à-dire la résistance
héroïque jusqu'à la fin, plutôt que celui du saint Célestin V ? Grâce
à Dieu, il y a beaucoup d'histoires personnelles, beaucoup de
tempéraments, de destins, de charismes, de façons d'interpréter et de
vivre l'Évangile. Grande, quoi qu'en pensent ceux qui ne la connaissent
pas de l'intérieur, grande est la liberté catholique. Plusieurs fois, le
Cardinal m'a répété, dans les conversations que nous avons eues au fil
des ans, que ceux qui s'inquiètent trop de la situation difficile de
l'Eglise (et quand ne l'a-t-elle pas été) montrent qu'ils n'ont pas
compris qu'elle est au Christ, que c'est le corps même du Christ. A Lui,
il revient de la diriger et, si nécessaire, de la sauver. «Nous – me
disait-il – nous sommes seulement, parole d'Evangile, des serviteurs,
parfois inutiles. Il ne faut pas trop nous prendre au sérieux, nous ne
sommes que des instruments et, en outre, souvent inefficaces. Ne nous
tourmentons pas, par conséquent, pour l'avenir de l'Église: faisons
notre devoir jusqu'au bout, le reste c'est à Lui d'y penser».Il y
a aussi, peut-être plus important encore, cette humilité, dans la
décision de passer la main: l'instrument est épuisé, le Seigneur de la
moisson (comme il aime à l'appeler, selon le mot de l'Evangile) a besoin
de nouveaux travailleurs, qui sont là, tant qu'ils sont conscients bien
être de simples subordonnés. Quant aux vieux, une fois épuisés, ils
donnent leur travail le plus précieux: l'offrande de la souffrance et
l'engagement plus efficace. Celui de la prière inépuisable, en attendant
l'appel à la maison définitive."
Pilule : une soixantaine de nouvelles plaintes
Une soixantaine de nouvelles plaintes de victimes des pilules de 3e et 4e génération seront déposées mardi au pôle santé publique du tribunal de grande instance de Paris.
Les avocats déclarent :
«Nous souhaitons, par cette démarche obtenir une réaction de l'agence du médicament et du gouvernement, de sorte à ce que, comme pour Diane 35, la commercialisation des pilules 3ème et 4ème génération soit suspendue».
40 Days for Life : la campagne commence demain
Daniel Hamiche nous invite à nous unir à la prière des Américains pour la vie :
"La nouvelle campagne des 40 Days for Life commence demain… Du mercredi 13 février (Mercredi des Cendres) jusqu’au dimanche 24 mars (Dimanche des Rameaux),
la campagne va rassembler des dizaines et des dizaines de milliers de
militants pro-vie américains qui vont se relayer 24 h sur 24 et 7 jours
sur 7 pour prier devant des avortoirs afin de faire reculer la culture
de mort et faire avancer la culture de Vie… Pendant cette sainte
quarantaine nous sommes tous invités à prier et à jeûner pour obtenir du
Ciel des bénédictions sur les 40 Days for Life et
l’immense grâce de bébés sauvés de l’avortement et de conversion des
cœurs.Cette nouvelle campagne de Carême sera sans précédent aux
États-Unis puisqu’elle se déroulera simultanément cette année dans 261
villes américaines (dans 44 des États de l’Union + le District de
Columbia) et dans 9 pays étrangers : Canada, Australie, Angleterre,
Espagne, Pologne, Nigéria, Afrique du Sud, Pays de Galles et… Russie !
En fait, elle aurait du se dérouler dans 262 villes américaines, mais
une a fait défaillance, si je puis dire, car la ville de Lima (Ohio) est
sortie de la liste pour une excellente raison : son seul avortoir a
définitivement fermé ses portes voici moins d’une quinzaine de jours !Comme je le fais depuis déjà plusieurs années, j’invite les lecteurs d’Americatho et de Riposte Catholique
à s’associer par la prière à cet effort sans équivalent de campagne
pour la défense de la Vie. C’est très simple : il vous suffit de vous
engager à titre personnel, en couple, en famille, en paroisse ou
autrement, à prier dix (10) Ave Maria chaque jour et pendant
les quarante jours de la campagne. Tous les inscrits à notre petite
chaîne de prière “de l’arrière” reçoivent gracieusement la veille de
chaque journée une modeste Lettre d’information qui offre l’intention de
prière de la journée suivante et une citation de la Sainte Écriture
qu’on pourra méditer avec profit. Il m’arrive parfois d’agrémenter cette
lettre de nouvelles qui ne sont pas nécessairement reprises dans mes
“posts” sur Americatho…Si donc vous souhaitez vous associer à cette nouvelle campagne, merci de la me signaler ici et me précisant, dans la mesure du possible, le nombre de personnes impliquées et votre ville de résidence."
Cardinal Scola : Jésus, avenir de l’homme
Henri Hude publie le compte-rendu d’un livre du cardinal italien Angelo Scola, archevêque de Milan : Jésus, Avenir de l’Homme. Extraits :
"Si l’homme parvient à renouveler son expérience anthropologique,
il découvre la force de la vérité (ch.1) et, par là-même, il s’ouvre
très spontanément à la Vérité du Christ. Celle-ci est, en effet, ce
qu’il y a de plus fort en matière de vérité – ni système, ni mythe, ni
légende. Cette Vérité, en effet, est vie.
C’est la seule qui soit immédiatement vie, être et personne, événement
et sens, réelle et temporelle, accomplie, à venir, présente et éternelle
: c’est l’objet du chapitre 2.Cette
vie éternelle, nous nous y installons et elle prend corps en nous,
parce que nous vivons en communion avec la chaîne immense de ceux qui
ont vécu en communion avec ceux qui ont touché le Verbe de vie. La vie
avec le Christ devient une vie dans l’Eglise, c'est à dire dans le Corps ressuscité total de l’homme-Dieu (ch.3).Cette vie humaine dans le corps de l’homme-Dieu est
une vie divine, une vie éternelle, et en même temps c’est la vie toute
simple, la nature authentiquement divinisée, non par le fantasme de
l’homme, mais par l’incarnation du Fils de Dieu. C'est une vie humaine
ordinaire, mais en Jésus-Christ, la Vie, monté au cieux et présent avec
nous, qui avons du coup notre conversation dans le ciel et cela au cœur
de notre existence (ch.4).Après
cette élévation première, dans les quatre premiers chapitres, et à
partir de la vie que nous avons découverte et retrouvée, nous pouvons
relire, rétrospectivement, le drame de notre existence aliénée : le vertige de notre liberté, épuisée, mais sauvée de son nihilisme et redevenue capable d’engagement et d’adhésion (ch.5).Notre
poursuite pathétique et grandiose du bonheur, qui nous échappe si nous
essayons de le capturer, qui nous comble si nous apprenons à le recevoir
(ch.6).Notre péché,
la présomption fatale de nous sauver nous-mêmes, où notre être s’épuise
en vain, et enfin l’accueil de cette miséricorde du Père, qui nous régénère (ch.7).C’est dans cette perspective qu’il convient alors de situer la vie morale (ch.8).
Celle-ci n’atteint sa pleine signification que si elle est vécue comme vocation (ch.9).
L’évangélisation naît
d’abord dans l’âme et pour chaque âme de l’intérieur, de l’Esprit, et
elle se déploie dans le monde comme le feu se propage, car l’immense
forêt humaine aspire à être embrasée par la Vie. L’âme rend
naturellement témoignage au Christ, sa destinée, à condition qu’elle ait
été rouverte. Le christianisme se répand alors comme un incendie par
grand vent d’été, à condition que le christianisme soit vivant. Le
rendre vivant, tel est la vertu et le but de tous les contenus présentés
dans ce livre. Celui-ci n’est pas un texte théorique, mais il sculpte
dans l'esprit la forme contemplative et mystagogique de la pensée et de
la parole du chrétien devenu vivant, et il restaure dans toute sa
plénitude l’expérience religieuse de l’humain, dans le Christ. Le
Christ, vivant au cœur de chaque humain divinisé, et lui donnant vie,
devient ainsi le cœur du monde (ch.10)."
Il a fortifié un grand nombre de frères dans la foi
Boulevard Voltaire a interrogé Monseigneur Antoine de Rochebrune, vicaire de l’Opus Dei pour la France. Extraits :
"Je me suis senti déconcerté et triste à la fois. Déconcerté, car tout
en connaissant l’homme libre qu’est Benoît XVI, je ne m’attendais pas
du tout à cette décision aujourd’hui… Et triste, car c’est un homme que
j’estime beaucoup : il y a entre le Pape et les catholiques un très beau
lien de Paternité-filiation. Il est le Saint Père ! Je lui fais
entièrement confiance ; c’est un homme d’une grande profondeur. Je suis
convaincu que cette décision vient de Dieu.
N’est-ce pas le signe d’une grande modernité pour un pape qu’on présentait pourtant comme réac, archaïque ?
Le précédent à avoir démissionné fut un Pape du XVe siècle : il n’y a
donc pas vraiment de comparaison à opérer. Il s’agit d’un acte nouveau
et fort : j’y vois le signe très profond d’une logique de service. Le
Pape est aussi appelé le « Serviteur des serviteurs de Dieu »…
Pour tous ceux qui dirigent, il y a vraiment quelque chose à retenir de
ce geste d’une très grande droiture. Nous assistons depuis quelques
décennies au phénomène de l’allongement de la durée de la vie ; le
vieillissement peut durer très longtemps. J’ajoute que le gouvernement
de l’Église est de plus en plus complexe : on constate aujourd’hui une
exigence de rapidité qui n’existait pas autrefois. Dans cette décision,
Benoît XVI a vu très clairement que l’Église a besoin d’un homme
beaucoup plus en forme et en condition pour continuer à la guider dans
l’époque si particulière que nous connaissons.Que retenez-vous de son pontificat ?
On a voulu faire de ce pape un pape de transition. Il l’aura été,
sans aucun doute : mais il aura été l’un des plus grands papes de ces
cent dernières années. Un homme d’une très haute spiritualité, d’un très
grand courage. Le Padre Pio aurait dit de lui qu’il fortifierait un
grand nombre de frères dans la foi et je pense que c’est effectivement
ce qui s’est passé. L’Histoire le dira. […]"
Mariage, famille, filiation… les Français entrent en résistance, le combat ne fait que commencer
Communiqué de Grégoire Boucher, président du Collectif Famille Mariage :
"Mardi 12 février 2013, à 18 heures précises, nous donnons rendez-vous à tous les Français sur l'Esplanade des Invalides, à côté de l’Assemblée Nationale, pour marquer notre entrée en résistance.
Après 2
semaines de pseudo débat à l’Assemblée Nationale, la majorité
gouvernementale va réussir à faire passer dans un simulacre de débat le
projet de loi instituant le mariage entre deux personnes de même sexe.
Pour la famille et pour les droits de l’enfant à avoir un père et une
mère, le vote de cette loi idéologique est un coup rude, mais la
bataille est loin d’être perdue pour toutes les bonnes volontés engagées
dans le combat pour la famille.Après la journée historique du 13 janvier, le Collectif Famille Mariage appelle donc les Français et leurs élus au combat et à la résistance en ce 12 février tout aussi historique.
Avant le vote de la loi au Sénat, un premier bilan doit être tiré des mois de lutte qui s’achèvent par le vote de mardi.
- Mobilisation exceptionnelle du peuple français pour préserver le mariage, avec des constats qui ne trompent pas : succès phénoménal de la manifestation du 13 janvier avec largement plus d’un million de manifestants ; succès fulgurant de la signature de la pétition pour saisir le CESE
avec l’objectif de 500 000 signatures très largement atteint en quelques
jours grâce au courage d'un élu, Philippe Brillault et de tous les
Français ; émergence – hors de partis politiques – d’une nouvelle
génération militante, très impliqué sur les questions éthiques et
familiales…- Très faible implication des représentants politiques
pour défendre le mariage : à l’exception notable de quelques élus
courageux de l’opposition, mais aussi de la majorité présidentielle, la
plupart des députés ont préféré fuir leur responsabilité en désertant le
débat, et par leur abstention le jour du vote de la loi. Une démission
des politiques très mal perçue par une grande majorité des électeurs qui
sauront s'en souvenir lors des prochaines échéances électorales.Fracture
grandissante entre les élites politiques et le pays réel, entre
l'idéologie d'une caste autoritaire et idéologique et la réalité du
terrain. Les nombreuses initiatives engagées localement autour de la défense de
la famille ont toutes rencontré un réel intérêt auprès des populations
et des élus locaux. Le clivage politique droite/gauche n’est plus du
tout pertinent sur la question du mariage et de la défense de la
famille. Le divorce entre le peuple et ses représentants politiques
semble consommé et risque de s’aggraver encore davantage avec le vote
d’une loi qui, loin de répondre à une aspiration populaire, ne fait que
satisfaire les revendications communautaires d’une infime minorité.
Nous appelons donc aujourd'hui à l’union de toutes les forces et les bonnes volontés autour de la défense du mariage, de la famille et des droits de l’enfant.
Les défenseurs de la civilisation de la Vie doivent s’unir contre les tenants de la culture de mort.
Donc Mardi 12 février 2013, à 18 heures précises, nous donnons rendez-vous à tous les Français sur l'Esplanade des Invalides, à côté de l’Assemblée Nationale, pour marquer notre entrée en résistance.
Nous ne lâcherons rien.
Réaction de Mgr Aillet : “Stupéfaction”
Mgr Aillet, qui a été nommé évêque par Benoît XVI, se sent orphelin mais en même temps ressent une grande admiration et une grande reconnaissance.
Mariage : majorité plus serrée au sénat
Lu dans Le Figaro :
"Une surprise, peu probable, n'est toutefois pas à exclure. Au Sénat,
la majorité absolue dont dispose la gauche est modeste - 6 sièges
seulement - et le PS a besoin du concours des communistes, des
écologistes et des radicaux de gauche pour faire adopter un texte. Or,
un ou deux sénateurs d'outre-mer apparentés au groupe PS ou au groupe PC
pourraient être tentés de s'abstenir. […]De même, il n'est pas sûr que le projet de loi sur le
mariage et l'adoption pour les couples homosexuels fasse l'unanimité
chez les sénateurs radicaux de gauche. Certains d'entre eux bénéficient
des voix des grands électeurs UMP qui choisissent ainsi de barrer la route au PS
là où la droite ne peut l'emporter. Ces sénateurs radicaux de gauche
pourraient donc hésiter à mécontenter l'aile droite de leur électorat. A
contrario, le gouvernement peut espérer que quelques sénateurs de
droite s'abstiennent ou votent même en faveur du projet de loi. Alain
Milon (UMP, Vaucluse) a ainsi indiqué qu'il l'approuverait. Les
centristes, pour leur part, sont divisés. «Même si au sein du groupe
UDI-UC les avis sont partagés sur la question, nous sommes tous d'accord
pour trouver que ce texte est inopportun», a plaidé le président de
groupe, François Zocchetto (Mayenne), lors de ses vœux à la presse. […]L'hypothèse la plus plausible demeure un feu
vert du Sénat au projet de loi. En revanche, il n'est pas du tout acquis
que les sénateurs acceptent d'approuver le texte voté par les députés
sans en changer une virgule, décision qui serait peu valorisante pour
eux. Or, si les sénateurs adoptent des amendements avant d'approuver le
texte, le projet de loi sera ensuite transmis aux députés pour une
deuxième lecture. Avant de revenir au Sénat pour un ultime feu vert. […]"
Mariage : le combat n’est pas fini !
Mardi 12 février, de 18h à 22h, à l'issue des actions des différentes
organisations, Manif pour tous, Entente parlementaire, Collectif Famille
Mariage, Alliance Vita, Collectif pour l'Enfant, etc. est organisé un grand
apéritif…
Le combat n'est pas fini !
Nuits et jours pendant deux semaines, de nombreux députés courageux ont
défendu les convictions de millions de Français, attachés à la famille et à la filiation.
Face à un gouvernement sourd au plus simple bon sens, ils ont été, envers et
contre tous, le relais de notre détermination, le reflet de nos très
nombreuses actions et les porte-parole d'un 13 janvier historique aux yeux
de tous.
Il est de notre devoir d'entourer ces élus pour les soutenir et leur
rappeler qu'avec eux, c'est une majorité de leurs électeurs qui s'opposent à
la destruction de la famille et au droit à l'enfant.
- Parce que ce vote de l'Assemblée Nationale ne doit pas sonner la fin de
notre mobilisation, - Parce que le Gouvernement compte sur l’essoufflement de notre mouvement,
- Parce que la loi n'est pas promulguée,
Retrouvons-nous donc au métro Invalides…
On ne lâche RIEN !