Christine Boutin : “J’appelle les Françaises et les Français de bonne volonté à rentrer en résistance”
Extraits de la tribune de Christine Boutin publiée sur le site Atlantico :
" Voici près de trente ans, comme responsable politique, que je travaille sur la problématique de la famille. Depuis trente ans, je vois ce que tout le monde appelle" la cellule de base de la société", s’affaiblir, s’effondrer (…)
La famille, depuis la nuit des temps, est fondée sur l’engagement d’un homme et d’une femme. Les révolutionnaires de 1789 ont consacré cet état de fait par la création de l’institution du mariage (…)
Si je me suis opposée au PACS en 1998 et si je n’ai pas changé d’avis quinze ans plus tard, c’est parce que je savais que le "coup de grâce" à cette institution, allait être porté dans les prochaines années.
Mgr Gerhard Müller dénonce les « pogroms » contre l’Église
Lu sur l'Observatoire de la christianophobie :
"Le préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, Mgr Gerhard Müller,
vient, si j’ose dire, de “mettre les pieds dans le plat” sur les
odieuses campagnes contre l’Église catholique en Amérique du Nord et en
Europe, dont l’une des toutes dernières manifestations en France, est la
campagne inacceptable d’affiches injurieuses contre Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron. […] L’ancien évêque de Ratisbonne, qui a désormais rang
d’archevêque dans l’Église catholique, a accordé un entretien au
quotidien Die Welt, qui a été publié hier samedi sous le titre « Une discrimination ciblée contre l’Église catholique ». Mgr Müller ne mâche pas ses mots : « Des
campagnes qui sont spécifiquement ciblées pour discréditer l’Église
catholique aux États-Unis et en Europe, ont abouti en certains endroits à
ce que de clercs soient publiquement insultés et de manière vulgaire.
Une colère artificiellement fabriquée est en train de monter, elle peut
parfois s’assimiler aux pogroms contre les juifs en Europe ». Les moyens utilisés dans ces attaques contre l’Église menées par de nombreux blogues et télévisions, souligne l’archevêque, « nous rappellent les combats des idéologies totalitaires contre le christianisme »."
“Mariage pour tous” : une nouvelle filière d’immigration ?
Je remonte ce commentaire lu sur ce post :
"Le journaliste anglais Charles Moore identifie une autre dérive possible
du mariage "pour tous", que je ne crois pas avoir vu dénoncer en
France.
Personne ne semble avoir remarqué que cette nouvelle institution
juridique est remarquable en ce que, contrairement aux apparences, elle
fait disparaître la dimension sexuelle du mariage.
En effet, si les partisans de cette innovation la destinent avant tout
aux homosexuels, rien, dans la loi, ne précise qu'il doit en être ainsi,
ni que le but du mariage "pour tous" soit de rendre légitimes des
relations sexuelles régulières entre deux personnes.
Par conséquent, rien ne s'oppose à ce que deux personnes de même sexe se
"marient", sans être homosexuelles, ni avoir la moindre intention de
coucher ensemble.
Il pourrait parfaitement s'agir, par exemple, de deux amis désirant
simplement profiter des avantages fiscaux du mariage, ou bien (et là,
c'est moi qui ajoute) d'une fraude à l'immigration.
Comme, en plus, la revendication mensongère d'homosexualité semble
devenir une filière de plus d'immigration illégale (au motif d'une
prétendue persécution subie dans le pays d'origine), les possibilités
deviennent, disons… intéressantes.
Mais, à l'inverse, qu'est-ce qui empêcherait, par exemple, deux hommes,
vivant chacun de leur côté avec une femme, sans vouloir se marier avec
elle pour différentes raisons, de se marier entre eux pour bénéficier
d'avantages fiscaux ? "
Ce matin, les députés ont adopté un amendement PS retouché par
l’UMP pour garantir le mariage aux personnes résidant à l'étranger dans
des pays qui interdisent le mariage homosexuel. Voilà qui devrait relancer l'intérêt de Marine Le Pen pour cette réforme.
L’Arkansas envisage une loi contre l’avortement à partir de la sixième semaine
Lu ici :
"Le Sénat de l'Arkansas a voté jeudi en faveur d'un projet de loi qui interdirait l'avortement si un battement de cœur peut être entendu, une mesure qui pourrait mener à l'interdiction de l'avortement à partir de la sixième semaine de grossesse.
Le Sénat a approuvé par 26 voix contre 8 le projet de loi exigeant un test pour détecter le
battement du cœur du fœtus avant qu'un avortement puisse être réalisé. Si un battement de cœur est détecté, la femme enceinte ne pourra se faire avorter, sauf dans les cas de viol ou d'inceste, ou si la vie de la mère est en danger. Des mesures semblables sont envisagées au Dakota du Nord et au Mississippi. Le projet de loi a été transmis à la Chambre des représentants de l'Arkansas pour approbation (…)"
Harlem désir demande aux députés de voter selon leurs convictions
…mais il s'adresse aux députés UDI à propos du droit de vote des étrangers. Il a ainsi déclaré à l'intention de Jean-Louis Borloo :
"Je lui demande d'avoir le courage de faire un vote qui aille dans le sens de sa conviction personnelle"
Et si le premier secrétaire du Parti Socialiste avait le courage de faire le même appel avec ses propres députés PS sur la loi Taubira ?
Pause sourire
Nous pourrions en sourire si cela n'était pas si dramatique :
- Dis, papa, c’est qui mon papa ?
- C’est moi, mon chéri.
- Mais alors, pourquoi j’ai deux papas ?
Pilule : le député PS Gérard Bapt accuse le Planning familial
Alors que le Planning familial critique
la gestion de la crise de la pilule par les autorités, le député PS
(et cardiologue) Gérard Bapt accuse le Planning, sous la
coupe des labos :
"Le Planning familial, qui donne des leçons aujourd’hui, a
distribué aux jeunes filles les pilules de 3e et 4e génération comme des
bonbons. Certaines étaient même fournies gratuitement par les labos,
sous la forme d’échantillons!".
C'est le moment de couper les subventions accordées au Planning familial.
« La perversion de la Cité commence par la fraude des mots » Platon
Lu ici :
"« Mariage pour tous », « homoparentalité », mais aussi « gestation
pour autrui », « don de gamètes » : autant que les mots
« sans-papiers », « migrants », « jeunes » ou « incivilités », ces
termes sont biaisés et mensongers. Certes l’euphémisme trompeur n’est
pas nouveau dans le domaine de la sexualité et de l’intime, l’IVG (et
l’IMG ou interruption médicale de grossesse) ayant depuis longtemps
remplacé le vilain « avortement ».Platon écrivait déjà que « la perversion de la Cité commence par la
fraude des mots ». Mais, parce que « la pensée est impuissante sans
parole et qu’un certain vocabulaire condamne non seulement au mensonge
exprimé mais au raisonnement tordu », il nous faut refuser les mots du politiquement correct et dénommer clairement ce dont il s’agit.Le mariage pour tous existe déjà. Tous les
célibataires peuvent se marier, mais pas avec n’importe qui : on
n’épouse pas un parent proche, plusieurs personnes, une personne de même
sexe ou une personne déjà mariée. Le prétendu « mariage pour tous » est
donc en fait un mariage entre personnes de même sexe et c’est comme
cela qu’il doit être nommé (ce que les Anglo-Saxons ont l’honnêteté
d’admettre puisqu’ils parlent de same-sex marriage). Le terme
de « mariage pour tous » est destiné à nous sidérer et à désarmer la
critique. Car comment peut-on être contre le mariage « pour tous » ? Une
si jolie expression qui évoque la culture pour tous, la santé pour
tous, ou encore une manif sympa, « Tous ensemble, tous ensemble, ouais,
ouais ». De même, le terme « homoparentalité » est-il
tout sauf neutre. Ce néologisme a été forgé en 1997 par l’Association
des parents et futurs parents gays et lesbiens – un lobby s’il en est.
Le fait qu’il soit largement admis et repris aujourd’hui est une
victoire sur les cerveaux. On impose le mot afin de banaliser la chose. […]Penchons-nous à présent plus avant sur les questions qui entourent la procréation médicalement assistée (PMA).
La Gestation pour autrui (GPA) d’abord : quelle
jolie expression, n’est-ce pas ? Et ils y tiennent à ce qu’on l’utilise
et font les gros yeux à ceux qui parlent de « mère porteuse » (les
lecteurs qui auraient eu le courage de regarder « Interdits d’enfants »,
le téléfilm de propagande diffusé sur France 2 le 09 janvier,
comprendront de quoi je parle). Elle est si jolie, cette expression, se
terminant par un mot français un peu désuet – autrui. Dans autrui, on
entend altruisme. Autrui nous rappelle aussi les Evangiles : « fais à
autrui ce que tu voudrais qu’il te fasse ». Pourtant si l’on examine la chose, où est l’altruisme ? Les mères
porteuses sont rémunérées. Elles sont rémunérées parce que si elles ne
l’étaient pas, il n’y aurait pas de mères porteuses. C’est aussi simple
que ça. Au pays phare de cette innovation, les USA, le prix de la
location d’un ventre est de 40.000 euros en passant par une agence (et
beaucoup moins si les parties se mettent d’accord directement).
L’autorisation de cette pratique dans d’autres pays a permis de casser
les prix : c’est 10.000 euros en Inde et 20.000 en Ukraine. Seule une
petite partie de ces sommes va aux mères porteuses elles-mêmes.Quant à la réciprocité (« fais à autrui… ») qui est au fondement de
la règle d’or de l’éthique et des Evangiles, parlons-en. On n’a encore
jamais vu une Américaine de la classe moyenne supérieure louer son
ventre à une Ukrainienne pauvre ! Les femmes qui louent leur ventre pour
neuf mois ont toujours moins d’argent que celles qui ont recours à ce
service. […] La « gestation pour autrui » est donc bien mal nommée. Sans doute est-ce
volontaire. C’est un slogan publicitaire qui masque la violence du
rapport de force économique. Il serait plus honnête de parler de mères
porteuses et de maternité de substitution, comme le font les
Anglo-Saxons, avec les termes surrogate mothers (opportunément abrégé en surrogates) et surrogacy.
Mais ce qui gêne les tenants de la dite « GPA » dans le terme de
« maternité de substitution », c’est qu’on nomme « mère » celle qui
n’est pour eux que la gestatrice et en aucun cas la mère de l’enfant. […]Ceci nous amène à notre dernier point : le « don de gamètes » (ovules et spermatozoïdes). La rémunération des donneurs de gamètes est interdite en France. Il
s’agit donc bien d’un don, mais malheureusement, du coup, il n’y a pas
assez de donneurs. Et surtout il n’y a presque pas de donneuses d’ovules
– leur extraction étant autrement plus compliquée et médicalement
contraignante que celle du sperme. Donc les gamètes se vendent et
s’achètent sur un marché procréatif mondialisé. Le sperme danois
s’exporte dans le monde entier. Alors, combien ça coûte ? En Europe, le
prix d’une FIV avec « don » d’ovules frais va de 4500 à 6500 euros,
selon les pays et les cliniques, plus le voyage et le séjour dans les
pays où cela se fait (Espagne, Grèce, certains pays de l’Est). De cette
somme rondelette, la donneuse reçoit au maximum 1000 euros. C’est bien
le moins pour un « don » qui implique des piqûres et des médicaments
tous les jours pendant un mois, puis une opération avec anesthésie
locale ou générale pour recueillir les ovules. Sans parler des
conséquences à long terme sur la santé, que l’on ne connaît pas
vraiment. […]Finalement, quelle attitude adopter face à tout cela ? D’abord,
lutter pour redonner aux mots leur sens. Ensuite, informer sur la
réalité des ces pratiques complexes, sans juger à l’emporte-pièce les
personnes en situation d’avoir à payer pour ce que les autres ont
gratuitement. Enfin, prendre le pouvoir, au moins sur les esprits, et
éduquer les jeunes générations pour les détourner de la marchandisation
de l’humain. Sinon, de FIV en GPA et d’IVG en DPI (diagnostic
pré-implantatoire), nous allons tout droit vers une nouvelle humanité
inhumaine. Les publicitaires trouveront bien un sigle désincarné pour
masquer le clonage vers lequel nous allons à brève échéance (les
pratiques les plus en pointe de la FIV touchent d’ores et déjà au
clonage) ou l’utérus artificiel qui lui est un horizon plus lointain."
Benoît XVI appelle à investir dans la vie et la famille
Après l'angélus, Benoît XVI a ajouté :
"Le premier dimanche de Février en Italie, on célèbre la «Journée pour la
Vie». Je me joins aux évêques italiens, qui, dans leur message, appellent à investir dans la vie et la famille, aussi comme une réponse efficace à la crise actuelle.Je salue le Mouvement pour la Vie, et souhaite plein succès à l'initiative «L'un de nous», afin que l'Europe soit toujours un lieu où chaque être humain est protégé dans sa dignité.
Je salue les représentants de la Faculté de médecine de l'Université de
Rome, en particulier les professeurs d'obstétrique et de gynécologie,
accompagnés par le Cardinal-Vicaire, et les encourage à former les
professionnels de santé à la culture de la vie."
PMA : fureur et confusion à l’Assemblée nationale
Alors que les débats se poursuivent à l'assemblée, en ce dimanche, sur le projet de loi Taubira, une annonce de Matignon a semé le trouble. En repoussant une éventuelle loi sur le PMA, le Premier ministre amorce un recul (qu'il soit tactique, stratégique ou définitif, peu importe pour le moment) qui sème la confusion, alors que Dominique Bertinotti, ministre de la famille, et Erwann Binet, rapporteur du projet de loi, annonçaient la PMA dans la prochaine loi sur la famille dès mars. C'est un désaveu politique.
Non seulement l'opposition de droite s'engouffre dans cette brèche pour montrer que le gouvernement gouverne à vue, sans préparation ni concertation, mais aussi l'extrême-gauche (verts et communistes), très favorable à l'ajout de la PMA dans la loi Taubira. Des amendements sur le sujet sont en discussion en ce moment. L'extrême-gauche est furieuse. Les députés socialistes, qui, semble-t-il, n'ont pas été prévenus de l'annonce de Matignon, sont abasourdis. Une certaine confusion règne au sein de l'hémicycle. Bruno Le Roux, patron des députés PS, semble devenu incontrôlable et menace le gouvernement. On se souvient qu'il avait abandonné l'idée de déposer un amendement sur la PMA face à la promesse de voir celle-ci adoptée en mars.
Le Premier ministre est au Cambodge. Personne à l'assemblée n'est capable de donner la position exacte du gouvernement sur la PMA. Les suspensions de séance se poursuivent. La gauche cherche des éléments de langage. A vouloir aller trop vite, le PS s'est pris les pieds dans les pédales.
Le prophète n’est pas là pour faire de la “communication”
Extrait des paroles de Benoît XVI lors de l'angélus :
"C'est justement en connaissant ce refus, qui confirme l'adage «Nul
prophète n'est bien reçu dans sa patrie», que Jésus adresse aux gens
dans la synagogue, des mots qui sonnent comme une provocation. Il cite
deux miracles accomplis par les grands prophètes Elie et Elisée en
faveur de personnes non-israélites, pour montrer que, parfois, il y a davantage de foi en dehors d'Israël.
A ce point, la réaction est unanime: tous se lèvent et le chassent,
certains même essaient de le jeter d'une falaise, mais Lui, avec un
calme souverain, passe parmi les gens furieux et s'en va.A ce
stade, la question se pose : pourquoi donc Jésus a-t-il voulu provoquer
cette rupture? Dans un premier temps, les gens l'admiraient, et
peut-être aurait-il pu obtenir un consensus … Mais c'est le point
essentiel: Jésus n'est pas venu pour chercher le consentement des
hommes, mais – comme il le dira à la fin à Pilate – pour «rendre
témoignage à la vérité ».Le vrai prophète n'obéit pas à d'autres qu'à Dieu et se met au service de la vérité, prêt à payer de sa personne.
Il est vrai que Jésus est le prophète de l'amour, mais l'amour a sa
propre vérité. Et même, l'amour et la vérité sont deux noms pour une
même réalité, deux noms de Dieu."
Mgr d’Ornellas présent parmi les manifestants de Rennes
Parmi les 6 000 manifestants, dont beaucoup d’enfants et de jeunes, qui se sont rassemblées à Rennes, l’archevêque Mgr Pierre d’Ornellas a pris la parole pour défendre le mariage "union entre l’homme et la femme, différente de l’union entre deux personnes du même sexe ".
La vie consacrée, un signe de contradiction dans la société de l’efficacité
Extrait de l'homélie du Saint-Père, en la fête de la Chandeleur et
Journée mondiale de la vie consacrée, traduite par benoît-et-moi :
"Je vous invite en premier lieu à alimenter une foi qui puisse éclairer
votre vocation. Je vous exhorte pour cela à faire mémoire, comme dans un
pèlerinage intérieur, du «premier amour» avec lequelle Seigneur
Jésus-Christ a réchauffé votre coeur, non pas par nostalgie, mais pour
alimenter cette flamme. Et pour cela, il faut rester avec Lui, dans le
silence de l'adoration; et ainsi réveiller le désir et la joie d'en
partager la vie et les choix, l'obéissance de la foi, la béatitude des
pauvres, la radicalité de l'amour. En repartant encore et encore de
cette rencontre d'amour, vous quittez tout pour être avec Lui et comme
Lui vous mettre au service de Dieu et du prochain.En second lieu, je vous invite à
une foi qui sache reconnaître la sagesse de la faiblesse. Dans les joies
et les peines du temps présent, quand la dureté et le poids de la croix
se font sentir, ne doutez pas que la kénose du Christ est déjà victoire
pascale. Justement dans les limites et dans la faiblesse humaine, nous
sommes appelés à vivre la conformation au Christ dans une tension
totalisante qui anticipe, dans la mesure possible du temps, la
perfection eschatologique. Dans les sociétés de
l'efficacité et de la réussite, votre vie marquée de la «minorité» et de
la faiblesse des petits, de l'empathie avec ceux qui n'ont pas de voix,
devient un signe évangélique de contradiction."
Les pays qui adoptent des lois régressives deviennent plus individualistes
Le cardinal Bagnasco réagit au vote du
parlement français sur le projet de loi Taubira et met en garde lesI taliens, à la veille des élections générales. Traduction par Benoît-et-moi. L'archevêque de Gênes et président de la Conférence
épiscopale italienne a déclaré lors d'une conférence sur «La famille, une ressource pour l'Eglise et la
société», qui a eu lieu à Gênes :
«Nous sommes tout près de l'abîme».
«L'Europe a oublié ses racines chrétiennes, les racines de
sa culture et de sa civilisation. Voulant éliminer systématiquement la
religion de son horizon, elle croit gagner de nouvelles libertés, des
autonomies inconnues».«de nombreux pays européens qui ont déjà
adopté des lois erronées sur la vie, la famille, la liberté, démontrent
qu'elles ne les acquièrent pas en termes de civilisation plus humaine
et solidaire, mais au contraire plus individualiste et plus régressive».«nous Italiens, notre pays, nous devrions nous
inspirer de ces situations et de ces résultats extrêmement dangereux,
pour ne pas en suivre les traces».«la famille, fondée l'union d'un homme et d'une
femme qui se lient dans un pacte d'amour par le mariage et sont ouverts à
la vie, est la cellule fondamentale de la société, car c'est là qu'est
assuré l'avenir des générations, et que réside le premier centre
d'éducation et de la formation de la personne».«l'expérience universelle est que la famille
n'est pas quelque chose que l'État ou l'autorité a inventé [mais que] l'Etat a toujours reconnu ce fait, cette valeur éthique,
spirituelle et culturelle de la famille, comme Notre Constitution le
reconnaît».
Décès in utero et hypocrisie
Le ministre de la Santé, Marisol Touraine, a
demandé une enquête exceptionnelle suite à
la mort d'un bébé in utero à Paris, faute de place, selon les parents, dans la maternité où devait avoir
lieu l'accouchement.
"J'ai demandé
une enquête exceptionnelle, à la fois administrative et médicale, qui
sera lancée dès lundi pour faire toute la lumière sur les circonstances
de ce drame".
Précisons lui qu'il y achaque année 220 000 enfants qui meurent in utero. C'est légal et même remboursé par la Sécurité sociale. Cela s'appelle l'avortement.
Valse hésitation sur la PMA
La question de l'ouverture aux homosexuelles de la
Procréation médicalement assistée (PMA) ne sera pas forcément traitée
dans la loi sur la famille annoncée pour mars, a indiqué dimanche
Matignon, précisant vouloir attendre l'avis du comité consultatif
national d'éthique (CCNE) sur cette réforme.
Père Bernard Domini : “Ne rougissons pas de Jésus et de l’Eglise, mais soyons de vrais prophètes”
Voici un extrait de l'homélie du Père Bernard Domini, modérateur de la Famille Missionnaire de Notre-Dame, prononcée le 3 février :
"(…) Ceux qui veulent absolument légaliser le mariage homosexuel rejettent la Loi naturelle et n’acceptent pas la vérité. Ils refusent de s’ouvrir à l’évidence, dont le fondement est la nature humaine dans le plan de Dieu. La manifestation de dimanche dernier en faveur du mariage homosexuel [27 janvier,ndpc] a révélé ce rejet de la Loi naturelle et ce refus de Dieu. Plusieurs slogans étaient des blasphèmes contre Jésus, la Vierge Marie, l’Eglise, le Saint-Père, le sacerdoce. Pourquoi ces blasphèmes, pourquoi cette haine contre ceux qui rappellent la Loi naturelle et le patrimoine moral de l’humanité ?
Le Cardinal Vingt Trois a dit avec autorité que le mariage homosexuel était une supercherie. Le mariage, en effet, est une institution divine dont aucun parlement humain ne peut changer les lois. Il concerne un homme et une femme qui se donnent et se reçoivent par consentement mutuel et deviennent comme une « seule chair ». Jésus a élevé le mariage au rang de sacrement qui est le signe sacramentel de l’union du Christ et de son Eglise. Notre Seigneur a dit : « Que l’homme ne sépare pas ce que Dieu a uni ». Le mariage a, en outre, une double finalité : l’union intime des époux et la procréation. Le soi-disant mariage homosexuel, privé de cette double finalité, est une supercherie : deux hommes ou deux femmes ne peuvent pas être « une seule chair » dans le sens de la Genèse et ne peuvent pas « procréer ».
Il est aussi nécessaire de rappeler l’enseignement de l’Eglise concernant les actes homosexuels : ils sont intrinsèquement désordonnés et contraires à la Loi naturelle. Affirmer cela avec l’Eglise n’est pas de l’homophobie, mais de l’amour en vérité pour les personnes homosexuelles, appelées par Jésus et son Eglise au Bonheur éternel et, sur cette terre, à la chasteté. Le Catéchisme de l’Eglise catholique (2359) dit : « Par les vertus de maîtrise, éducatrices de la liberté intérieure, quelquefois par le soutien d’une amitié désintéressée, par la prière et la grâce sacramentelle, les personnes homosexuelles peuvent et doivent se rapprocher, graduellement et résolument, de la perfection chrétienne ».
Ne rougissons pas de Jésus et de l’Eglise, mais soyons de vrais prophètes, qui, avec Saint Paul et Mère Marie Augusta, comprennent que, seul l’apostolat de l’amour est irrésistible (…) Soyons les humbles instruments des Cœurs de Jésus et de Marie en témoignant courageusement de la vérité et en aimant, sans nous lasser, toutes les personnes, y compris ceux qui nous font du mal ou disent du mal de nous. Que l’élan du 13 janvier ne retombe pas. Dieu veut le réveil de l’Eglise de France et de notre Nation, Fille aînée de l’Eglise, mais Il a besoin de chacun de nous. Ne cessons pas de demander la conversion de la France (…)"
Attaque de train
Une trentaine de voyous, se servant de torches d'alerte de la SCNF, a contraint un TGV à s'arrêter samedi. Les voyous n'ont pas réussi à monter à bord et se sont enfuis. La police en a interpellé dix. La scène s'est déroulée vers 14h.
Les forces de l'ordre ont interpellé 10 voyous, âgés de 15 à 20 ans.
Ils ont été placés en garde à vue pour "entrave à la circulation des trains, dégradations volontaires et vol".
Le syndicat de policiers Alliance a commenté cette surprenante attaque :
"On est revenu à l'époque de l'attaque des diligences, on est en plein Far West... Nous avons déjà eu à Marseille des attaques de trains de marchandises dans les quartiers Nord, et des agressions régulières sur les contrôleurs, maintenant on a franchi un cran supplémentaire dans le sud de la ville avec cette attaque hors normes".