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Hausse de la TVA en vue

Révélation du Point :

"La TVA devrait ainsi augmenter de 0,4
point, passant de 19,6 % à 20 %, une sérieuse entorse aux promesses du
candidat Hollande.
Pour faire avaler la pilule à l'aile gauche du PS, la
TVA sur les produits de première nécessité serait réduite de 0,5 point,
à 5 %. Quant à la TVA sur la restauration qui avait été baissée par
Nicolas Sarkozy, elle remonterait de 7 à 10 %. Insuffisant pour
atteindre l'objectif de 10 milliards."

A quand une autre entorse aux promesses du candidat Hollande ?

Tendance gay, avenir sombre

De Catholiques en campagne :

G"On vous dit : mariage pour « l’égalité des droits » ou « mariage
pour tous ». Et on vous vante la « tolérance à la différence ». Ce sont de magnifiques concepts
désincarnés qui font pleurer sur les plateaux télé. Sans nier bien sûr la douleur des homosexuels, nous affirmons
que l’on ne peut pas satisfaire les revendications de quelques lobbys gays sans dégâts « pour tous », justement.

Nous vous proposons donc de parcourir notre chronique « Tendance gay, avenir
sombre »
. Loin des idées creuses et des projecteurs, vous verrez les conséquences des
faits proposés par les lobbys :

  • savez-vous que la médecine moderne a découpé la
    procréation comme Taylor a décomposé le travail
    ? Et que, de la même manière que l’on fabrique des parties
    d’un aspirateur aux quatre coins du monde, on peut fabriquer un enfant avec un père donneur, une mère donneuse, une mère
    porteuse, un médecin et divers laborantins pour assurer l’assemblage sur cette dernière, et enfin des «co-parents »
    adoptifs qui pourraient d’ailleurs changer dans le temps ? C’est ça, techniquement parlant,
    l’homoparentalité.
  • savez-vous que des mères porteuses mettent aux enchères la location de
    leur corps pour une grossesse
    ? Après la taylorisation, le boursicotage est la suite logique.
  • savez-vous que des homosexuels sont prêts à payer 150 000 dollars pour
    fabriquer des bébés
    à l’aide de mères donneuses et de mères porteuses ? C’est la dure loi du
    marché.
  • savez-vous que des associations de militants de la cause (!) homosexuelle, grassement
    subventionnées via vos impôts, vont dans les écoles, y compris primaires, pour « lutter contre l’homophobie »
    ?
    C’est la redistribution des richesses en subventions.
  • savez-vous que des lesbiennes françaises vont se faire inséminer en
    Belgique, privant leur enfant de la possibilité de connaître leur père
    ? C’est le marché commun !
  • savez-vous que les enfants de couples homosexuels sont plus victimes d’abus et
    ont moins de facilité d’emploi que les autres
    ? Précarité familiale, précarité sociale !
  • savez-vous que les formulaires administratifs ne demanderont plus à vos enfants
    les noms et prénoms de leur père et de leur mère
    parce que l’on veut les remplacer par les concepts abscons de «
    parent1 » et « parent2 » ? Eh oui, le « mariage pour tous », c’est un changement pour tous !"

Vers la fin de l’inféodation du mariage religieux au mariage civil ?

De Jacques de Guillebon dans La Nef :

C"[S]elon un article datant de 1792, […] un
ministre du culte ne peut célébrer un mariage dans son propre rite si
les deux prétendants n’ont déjà passé contrat devant les autorités
civiles représentées par le maire. Cette disposition s’entend
politiquement tant que demeure une adéquation étroite entre les deux
mariages, même s’il faut avouer qu’elle est le signe éminent de
l’accaparement de tous les aspects de la vie par l’État central.
Mais
dès lors que cet État entend gauchir de son propre chef le mariage,
révoquant toute sa tradition, il faut bien qu’en conséquence les cultes
concernés soient déliés de ce rapport vassal. Car si au-delà du mot qui
demeure le même les deux actes ne recouvrent plus du tout la même
réalité, on ne conçoit plus la légitimité de leur lien.

Cette
émancipation a été évoquée à mots couverts au début de l’année par
quelques ecclésiastiques, la presse s’en faisant faiblement l’écho.
Cependant, depuis la rentrée et l’offensive du gouvernement Ayrault sur
le sujet, elle paraît avoir disparu du débat. Sans doute peut-on louer
la prudence de nos pasteurs, qui entendent user de tous les moyens
légaux qu’ils ont à leur disposition – dialogue, interpellations,
tractations, rencontres, débats – pour faire connaître leur opposition.
Mais si le gouvernement persévère, ce qu’à Dieu ne plaise, faut-il
continuer du point de vue de l’Église catholique, et finalement de tous
les autres cultes qui y sont uniment opposés, à admettre cette
domination qu’alors plus rien ne justifiera ?

Les rédacteurs du
projet de loi, tel qu’on peut le lire pour le moment, sont eux-mêmes
conscients du caractère originellement religieux du mariage quand ils
écrivent que c’est une réalité dans laquelle « se reflètent les opinions
religieuses
» : croient-ils que leur nouveau mariage tiendra longtemps
si les divers cultes ne lui reconnaissent plus rien de commun avec leurs
propres rites, en refusant de les assujettir désormais à un acte civil ?

Dans cette bataille, même les moyens illégaux de cette espèce
peuvent être bons, tant l’enjeu est grand qui emporte avec lui une
civilisation
. Fermer a priori cette porte, refuser ce moyen de pression
simplement parce qu’il mettrait les catholiques hors-la-loi serait une
grave erreur. La défaite au moment des lois de 1905 ne fut pas complète
du côté de l’Église parce qu’elle refusa quoi qu’il lui en coûte les
inventaires
. Quinze ans plus tard, un accord fut trouvé entre le
Saint-Siège et la République. C’est peut-être de ce courage-là que les
catholiques – entre autres – auront à s’inspirer si le gouvernement
refuse de faire droit à la loi naturelle."

Droitisation ? S’il y a quelque chose à dénoncer, c’est la gauchisation de la droite

De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

"On entend parfois, dans
la campagne pour la
présidence de l’UMP,
des voix s’élever contre
la « droitisation » –
dénonciation qui fut
d’abord portée contre
Nicolas Sarkozy et qui sert, aujourd’-
hui, contre Jean-François Copé.
J’avoue que ces dénonciations me
laissent perplexe.
Droitisation ? Alors que le programme
du FN actuel est plus à gauche
que celui du RPR voici 30 ans ? Mais
de qui se moque-t-on ?
S’il y a quelque chose à dénoncer,
c’est bien plutôt la gauchisation de la
droite
.
Sur tous les sujets, la droite est plus à
gauche aujourd’hui qu’elle n’était
dans les années 1980.
On aurait pu croire (et j’avoue l’avoir
espéré) que ce n’était dû qu’à l’usure
du pouvoir: quand on gouverne, le
principe de réalité, trop souvent, sert
de prétexte à l’abandon des principes
et des valeurs. Mais, la droite est aujourd’hui dans l’opposition et on ne
voit pas qu’elle se prépare un corpus
idéologique réellement de droite
.

En économie, la droite est simplement
un peu moins socialiste que le PS
.
Mais elle ne voit aucun inconvénient à
ce que l’État absorbe plus de 56 % de
la richesse nationale. Plus personne ne
propose la fin de l’ISF, ni a fortiori celle
de l’impôt sur le revenu. Alors que ces
impôts sont profondément inefficaces.
Et surtout profondément injustes (ils
justifient l’inquisition fiscale qui donne
à l’État le droit de tout savoir de nous ;
ils violent de façon éhontée la neutralité
de l’État, puisque celui-ci se trouve
mandaté par la moitié de Français ne
payant pas l’IR pour aggraver la pression
fiscale sur l’autre moitié ; ils violent
le droit de propriété, puisque l’État
s’arroge le droit de dire ce qu’est
un revenu ou un patrimoine légitime…).

[…] Quant aux sujets moraux, je préfère
ne même pas en parler. Tout le
monde semble admettre le présupposé
de base selon lequel seule la gauche
est morale, tandis que la droite
serait cynique
.
Peu importe que la prétendue justice
de la gauche soit inique. Peu importe
que la gauche tire à boulets rouges
(naturellement !) sur la famille traditionnelle.
Peu importe qu’elle ne soit
généreuse qu’avec l’argent des autres…

Non, nous n’avons pas à rougir d’être
de droite
.
L’honnêteté, le travail, la justice (je
veux dire la vraie justice, qui rend à
chacun son dû, sans voler aux uns
pour donner aux autres !), la défense
de la famille, la défense de la
patrie… toutes ces valeurs traditionnelles,
sans lesquelles un pays ne
peut survivre bien longtemps, toutes
ces valeurs traditionnelles, dis-je, sont
de notre côté – et non à gauche.
Alors, de grâce, Mesdames et Messieurs les dirigeants de droite, cessez
d’avoir peur d’être de droite
. Cessez
de dénoncer une prétendue droitisation.
Et cessez surtout de courir après
la gauche !
Et, si vous ne le faites pas par conviction,
faites-le au moins pour suivre
votre électorat qui, lui, est de moins
en moins soumis à la dictature idéologique
de la gauche !"

L’anti-culture de mort déferle au Luxembourg

LDeux sujets agitent ou commencent (péniblement) à agiter le Luxembourg :

1) la libéralisation de l'avortement

L'avortement
a été dépénalisé en 1978 au Luxembourg (la loi adoptée alors s'est
largement inspirée de la législation française de 1974). Il est
théoriquement interdit, mais sa pratique ne fait pas l'objet de
poursuites. En réalité, tout cela est bien hypocrite puisque
l'avortement est une pratique très répandue, alors même que beaucoup de
citoyens luxembourgeois continuent à penser le contraire.

Actuellement, le projet de loi en
lien
vient de recevoir l'avis du Conseil d'Etat, lequel doit être
consulté dans le processus législatif. Il est fort probable que la loi
de libéralisation sera adoptée avant la fin de la présente année civile
.
A noter que le projet de loi (qui émane donc du gouvernement) a été
rédigé alors que la coalition gouvernementale se compose de socialistes
et, majoritairement, de ministres membres du Parti chrétien-social
(donc, à l'origine, catholique). L'auteur du projet appartient, pour sa
part, au Parti chrétien-social. Le tout va vers une libéralisation de
l'avortement
à propos duquel il n'existe d'ailleurs pas de statistiques
officielles ici (le chiffre est estimé à environ un millier par an) :
définition très vague des situations de détresse, ouverture de
l'avortement aux mineures etc.

A noter aussi que l'actuel Président du Conseil d'Etat est l'ancien grand-maître de la Grande Loge de Luxembourg.

L'Archevêque de Luxembourg, Mgr
Jean-Claude Hollerich, a publié un texte sur le projet gouvernemental. C'est un
texte très intéressant, mais malheureusement en allemand.

2) La dénaturation du mariage

Au
Luxembourg aussi, des militants du lobby homosexualiste font pression
que soit légalisé le mariage entre personnes homosexuelles. L'association la plus
active est Rosa Letzebuerg (jeu de mot autour de Rosa Luxemburg). Un
projet de loi existe (qui porte au parlement la référence N°6172).
D'ailleurs, quand l'actuel premier ministre, Jean-Claude Juncker, a
présenté il y a quelques années son programme gouvernemental après avoir
gagné les élections, il avait annoncé vouloir ouvrir le mariage aux
homosexuels. Jean-Claude Juncker est le leader du Parti chrétien-social,
pour mémoire.

Hélas, au Luxembourg comme en
Belgique il y a plusieurs années, l'opinion publique est comme
tétanisée. Il n'y a que très peu de réactions quand des projets comme
les deux évoqués plus haut sont présentés. Le Luxembourg a besoin de
beaucoup de prières et d'hommes et de femmes d'action.

(merci à CD)

Le Manifeste du Mouvement Catholique des Familles

En 4 pages (pdf), pour défendre le mariage, selon l'ordre naturel et l'ordre surnaturel :

F

Quand François Fillon fait du Chirac

Voilà :

F
Jacques Chirac professait déjà :

«il n'y a pas de loi morale au-dessus de la loi civile».

Les conservateurs américains préconisent la rupture des relations USA-UE

Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

H"La célèbre Heritage Foundation (un
« think tank Â» conservateur américain de 700.000 membres
et 80 millions
de dollars de budget) a élaboré un document intitulé « Cinq principes conservateurs qui devraient guider la politique américaine concernant l’Europe Â».

Il y est dit que les Etats-Unis
« doivent mettre fin à leur soutien à l’intégration politique et
économique de l’UE, qui n’a fait qu’encourager la marche vers la
création d’une Europe fédérale fondamentalement antidémocratique et
souvent d’allure anti-américaine
 Â». La zone euro a « toujours été un
projet politique plutôt qu’économique 
», et devait inévitablement se
trouver confrontée aux problèmes posés par la crise des dettes
souveraines. Les Etats-Unis « ne devraient plus soutenir aucun nouveau
plan de sauvetage 
» élaboré avec le FMI.

Le document dit encore que l’UE,
dirigée par l’Allemagne, est en train de conduire les Etats membres du
sud au bord du précipice.
La monnaie unique ne survivra pas dans sa
forme actuelle, car pour maintenir tous ses membres à bord, il faudrait
que Berlin fasse un chèque annuel aux nations les plus pauvres de
l’eurozone.

« La vieille UE devait contenir
l’Allemagne, maintenant elle est l’Allemagne
. Â» La Heritage Foundation
préconise de renforcer les relations transatlantiques avec le Royaume
Uni, la Pologne, la République tchèque et l’OTAN plutôt qu’avec l’Union
européenne en tant que telle. Elle va même jusqu’à dire que les
responsables américains « ne devraient pas traiter avec l’UE Â», mais
seulement avec les Etats membres
. Et d’ajouter que Catherine Ashton est
une « non-entité Â», qui n’est même pas « digne de respect Â»â€¦ […]"

40 Days for Life : 608 bébés sauvés

de l'avortement. La campagne d’automne des 40 Days for Life
se termine, mais il faudra attendre
encore un peu pour avoir un bilan détaillé de ces quarante jours de
prières et de jeûnes.

Impossible d’annuler des mariages

Christine Boutin a estimé ce matin que l'institution d'un mariage homosexuel serait irréversible :

"On ne pourra pas revenir en arrière, on ne peut pas démarier des gens. La vraie question est posée aujourd'hui".

Le Grand Orient de France “condamne” l’Eglise catholique

Dans un communiqué :

"Le Grand Orient de France condamne fermement les propos de l'Église Catholique au sujet du projet de loi sur l’ouverture du mariage civil à tous les couples qui sera présenté au Conseil des Ministres mercredi prochain.

Ainsi, l'évocation par le Cardinal André Vingt-Trois de "mutations profondes de notre législation qui pourraient transformer radicalement les modalités des relations fondatrices de notre société" témoigne de positions arriérées voire obscurantistes en décalage complet avec les nécessaires évolutions sociales et politiques de notre temps.

Ce projet de loi vise à assurer une reconnaissance républicaine du libre choix matrimonial des individus qui le souhaitent, au nom de l’égalité des droits.

Au nom de la Laïcité, le Grand Orient de France rappelle que les Églises doivent se restreindre à la seule sphère spirituelle, et ne pas interférer, par des imprécations stigmatisantes et des amalgames violents et haineux, avec les légitimes débats publics et démocratiques qui président à l’évolution et au progrès des droits civils."

Et quand est-ce que le Grand Orient se restreindra à sa seule sphère obscurantiste ? En attendant, il est risible de constater que le Grand Orient n'a aucun argument à opposer et se borne à vitupérer des contre-vérités en accusant l'Eglise de proférer des imprécations.

L’évêque de Peoria lance une charge contre Obama

Mgr Daniel Jenky, évêque de Peoria, a demandé à ses prêtres de lire un message en vue de l’élection présidentielle américaine, qui a lieu demain. Dénonçant la couverture santé permettant le remboursement public de l’avortement (Obamacare), l’évêque affirme que « ni le Président des Etats-Unis, ni la majorité actuelle du Sénat », n’ont daigné envisager les « graves objections portées par la communauté catholique ».

« Cette agression contre notre liberté religieuse est tout simplement sans précédent dans le système politique américain et juridique »

« pour ceux qui espèrent le salut, aucune loyauté politique ne peut prendre le pas sur la loyauté envers le Seigneur Jésus Christ et son message pour la Vie » . (source : Nouvelles de France)

Election : la bascule démographique en faveur de l’islam

Lu sur Nouvelles de France :

"Interrogé par Max Lebrun dans le Libre Journal
des idées politiques vendredi 2 novembre sur Radio Courtoisie, Xavier
Lemoine a partagé son inquiétude sur l’avenir électoral de certaines
municipalités tandis
que deux islamistes ont été élus conseillers communaux
dans la région de Bruxelles
, en Belgique.

« On est sur des bascules démographiques dans un certain nombre de
territoires
de notre République française qui font [que] certaines populations
seront majoritaires et dans une homogénéité culturelle qui fera que, le pouvoir,
ils tenteront par tous les moyens de l’obtenir […] il m’a été dit : ‘en 2014, vous passerez
peut-être mais en 2020, nous serons majoritaires
’. C’est un fait, la
démographie commande beaucoup de choses dans les années qui viennent, dans les
dix-quinze ans qui viennent. C’est un phénomène que nos politiques ont très
fortement sous-estimé. Â» […]"

Un message encourageant de la LGB de Lyon

Le 28 octobre, le bureau de la Lesbian and Gay Pride de Lyon écrivait à ses adhérents un message affolé :

"Les opposants au mariage pour tous sont en train de gagner en France."

Il est donc nécessaire de maintenir la pression auprès des élus.

L’Appel des professionnels de l’enfance demande un large débat

Jérôme Brunet, porte-parole et président de l’Appel des professionnels de l’enfance, communique :

"L'association "Appel des professionnels de l'enfance", qui réunit depuis 2004 plusieurs professionnels de l’enfance, lance un appel pour un large débat regroupant : professionnels de l'enfance, élus, juristes, associations et citoyens afin d'évaluer le bien-fondé de l'adoption d'enfants au sein d'unions unisexes.
Le "mariage pour tous" priverait délibérément l'enfant du droit élémentaire d'avoir un père et une mère
. Il en résulterait l'absence au cœur du foyer d'un repère fondamental pour la construction de sa personnalité.
L'association interpelle le Premier Ministre par un courrier lui demandant une audience et la tenue d'états généraux du mariage, de l'adoption et de la filiation en préalable à un débat parlementaire."

Dans son courrier au Premier ministre, il écrit :

"Il ne s’agit pas dans ce projet d’une simple adaptation technique du droit. Si de nombreuses questions d’ordre civil, social, fiscal et juridique sont d’ores et déjà soulevées, l’enjeu majeur du texte qui sera présenté à l’Assemblée Nationale concerne les enfants. Dans ce contexte, les « Professionnels de l’Enfance » se sont constitués en association depuis 2004, afin de mettre leur expertise et leurs expériences personnelles et collectives au service d’un véritable débat de fond, pour l’évaluation et la défense des intérêts des enfants. Ces professionnels sont –entre autres – éducateurs, enseignants, pédiatres, pédopsychiatres, psychologues, assistantes sociales et maternelles… Leur quotidien est fait de rencontres et de dialogues, d’écoute et d’observation des jeunes et des adolescents dont ils suivent pas à pas le développement et dont ils connaissent les difficultés d’épanouissement. En réclamant la tenue d’Etats généraux sur le mariage, l'adoption et la filiation, ils revendiquent à la suite de personnalités unanimement reconnues qui parrainent directement cette association (Aldo Naouri, pédopsychiatre ; Christian Flavigny psychanalyste et pédopsychiatre ; François Despert, Médecin, pédiatre – C.H.U. de Tours, Membre du conseil national de l’ordre des médecins ; Bernadette Lemoine, Psychologue ; Pierre Collignon, Directeur de l’IRCOM, Angers ; Philippe Anthonioz, Professeur émérite en Faculté de Médecine, Emmanuel Sapin, Chirurgien Pédiatre, Chef de Service au CHU, Professeur à la Faculté de Médecine) le droit à faire entendre leur avis d’experts.

Pour se construire, et pour trouver sa place dans la société, l’enfant doit avoir une claire lisibilité de ses origines. La question fondamentale « qui suis-je ? » puise des réponses vitales dans un équilibre entre l’inné et l’acquis. Le fait de grandir au sein d’un foyer constitué de deux hommes ou de deux femmes, présentés comme ses parents, introduirait un grave brouillage dans sa généalogie et dans la construction de son identité. Or, fragiliser l’enfant, c’est fragiliser la société tout entière. Les différentes prises de positions des dernières semaines montrent que ce sujet dépasse très largement les habituels clivages politiques ou religieux et qu’il mérite d’être abordé ouvertement et en profondeur. Il doit l’être loin des formules à l’emporte-pièce pensées par des adultes, pour des adultes, et en examinant avec un esprit critique certaines études prétendument scientifiques. S’il y a un domaine dans lequel le principe de précaution doit s’appliquer c’est, sans conteste, celui qui touche au bien-être des enfants. […]

Le droit de l’enfant est à nouveau menacé par un « droit à l’enfant » revendiqué par certains lobbies minoritaires. […]"

Mgr Herbreteau : “On récuse la différence sexuelle et on dissocie la sexualité de la fécondité”

Mgr Hubert Herbreteau, évêque d'Agen, vient de publier un message dont voici des extraits :

H"Le projet de
loi concernant le mariage et l’adoption « pour tous » doit être présenté au
Conseil des ministres, le 7 novembre. L’examen de ce texte à l’Assemblée
nationale aura lieu dans la deuxième quinzaine de janvier 2013.

Il suscite
aujourd’hui de nombreuses réactions. Comment dépasser un climat un peu trop
passionnel parfois ? Comment réfléchir aux enjeux humains d’un tel projet ? Les
chrétiens doivent prendre toute leur place dans un débat qui touche le fondement
même de notre société française. […]

Il importe de constater ensuite que ce projet de
loi concernant les personnes de même sexe suscite des réactions qui manquent
souvent d’argumentation. Ce n’est pas suffisant d’affirmer : « Du moment que ces
personnes s'aiment, acceptons ce type d’union, faisons-le ! » On ne bâtit pas
une institution comme le mariage uniquement à partir de sentiments
. De même,
lorsque l'on dit : « D'autres pays d'Europe l'ont bien fait, pourquoi pas
nous ? » L’argument n’est pas vraiment juste. Peu de pays, en fait, ont élaboré
le même type de projet
. Et là où cela s’est réalisé, une évaluation correcte
a-t-elle été entreprise ? Ou encore, c’est trop facile de dire : « L'opinion
publique est pour, alors faisons-le !» Est-ce si sûr ? 

Ce qu’il faut surtout approfondir et préserver,
c’est l’institution du mariage civil, républicain. À travers cette institution,
la société reconnaît et protège le libre engagement de l’homme et de la femme
dans le respect mutuel, la fidélité et l'ouverture à la vie. 250000 mariages
sont célébrés en France chaque année et c'est toujours un événement important
pour ceux qui s'y engagent. La position des catholiques concerne avant tout le
mariage civil. Mais, bien sûr, la réflexion des catholiques est forcément
marquée par la lecture de la Bible et par l'importance qu’ils accordent au
sacrement du mariage chrétien. Ce que promeut l’Église, c'est une conception du
mariage et de la famille qui n'est pas une particularité confessionnelle.
L’Église se met simplement au service non pas d’abord d’elle-même mais tout
simplement de l'humanité. 

Alors que peut-on souhaiter ? Une réforme en
profondeur du mariage civil et de la filiation concerne tous les citoyens et
devrait faire l'objet d'un large débat. Pourquoi se presser ?
Certes, il s'agit
d'une promesse du président actuel, mais sur une question qui touche à l'avenir
de notre société, la réflexion s'impose au plan juridique, psychologique,
philosophique.

Ainsi, la question de l'égalité est une vraie
question. Mais l'égalité  n'est pas la similitude. Le respect des droits
supposés de certains n’efface pas les droits réels des autres
. Dans le cas de
l’adoption d’enfant par des personnes de même sexe, il y aurait à prendre en
compte non seulement le droit à l’enfant mais surtout le droit
de l’enfant. […]

Ce qui doit nous interroger,  c'est finalement le
rôle de l'État dans cette affaire. Doit-il satisfaire des demandes particulières
? Ne doit-il pas plutôt légiférer en vue du bien commun ?
N’y aurait pas grand
profit à développer une réflexion d’ordre anthropologique ? C’est un fait : on
ne sait plus aujourd’hui parler de la dignité de la masculinité et de la
féminité. On récuse la différence sexuelle et on dissocie la sexualité de la
fécondité. […]"

Israël : la compagnie d’eau fait bloquer le compte bancaire de l’église du Saint-Sépulcre

La compagnie d’eau israélienne Hagihon a fait bloquer le compte en
banque de l’église du Saint-Sépulcre, à Jérusalem
. Hagihon réclame un
impayé d’utilisation d’eau de 15 ans, se montant à 1,4 million d’euros.
L’administration de l’église a averti qu’elle pourrait fermer ses portes
pendant une journée, en guise de protestation.
Isidoros
Fakitsas, le supérieur grec orthodoxe de l’église, a précisé que le blocage du
compte a empêché le payement des salaires des employés et des factures. Des avocats
ont été engagés pour mener l’affaire en justice.

L’église
était exemptée depuis des décennies, de façon tacite, par les
différentes autorités de Jérusalem du payement de sa facture d’eau. Mais
la compagnie israélienne Hagihon fait pression depuis plusieurs années
pour le remboursement des impayés. Le Père
Fakitsas a expliqué, avant le blocage du compte, qu’un accord avait été
trouvé avec la compagnie après des mois de négociations.

Mariage : un député-maire de gauche demande un référendum

Dans un communiqué, le député-maire (étiquette radical, républicain, démocrate et progressiste) de Saint-Leu (La Réunion),
Thierry Robert, élu sous l'étiquette MODEM, demande à François Hollande d’organiser un référendum
"sur le projet de mariage entre personnes du même sexe".

"Ce sujet a provoqué, provoque, et
continuera de provoquer encore de vives réactions au sein de notre
société. Comme beaucoup d’élus, j’ai été très sollicité pour exprimer
mon avis à ce sujet. Sur ce sujet précis, nul devrait avoir la
prétention de dire aux uns et aux autres quel doit être leur choix en
matière d’union".

"Ma conviction
personnelle a toujours été que le mariage, c’est l’union d’un homme et
d’une femme
". "La mise en place du mariage
entre deux personnes du même sexe comporte des implications sociales et
culturelles importantes pour les fondements de la société française et
réunionnaise. Il est, à mon avis, essentiel que chaque citoyen de notre
pays donne son avis sur cette question qui relève de l’intime et des
convictions philosophiques et religieuses".

"En effet, accorder un statut juridique de « mariage Â» à l’union de
deux personnes du même sexe relève à mon sens d’une interpellation
sociétale à travers laquelle seul le peuple doit avoir la possibilité de
se prononcer directement".

Yves Pozzo di Borgo salue la mise en garde effectuée par Mgr Vingt-Trois

Le sénateur UDI de Paris Yves Pozzo di Borgo rejoint l’analyse du cardinal archevêque de Paris concernant le projet de loi sur l’ouverture du mariage aux couples homosexuels :

« Respecter et conforter l’amour entre deux hommes ou deux femmes n’implique pas la banalisation d’une institution intangible d’équilibre de la société qu’est le mariage. »

Concernant le reproche fait pas le Parti socialiste à l’Eglise d’intervenir dans ce débat, Yves Pozzo di Borgo rappelle que

« la laïcité implique de respecter l’avis des grandes religions, surtout lorsqu’elle vont toutes dans le même sens en s’inquiétant des conséquences anthropologiques de cette réforme ».

Le sénateur votera donc contre ce projet de loi lorsqu’il arrivera en discussions au Sénat :

« Le gouvernement veut cantonner au plan juridique une réforme qui en bouleversant notre conception de la parentalité relève de la vision que l’on se fait de l’homme. Il faut placer le débat à son juste niveau. »

Pour la gauche, l’Eglise a le droit de parler uniquement contre la droite

Jean-Marie Guénois analyse le conflit entre le gouvernement et l'Eglise. extraits :

"L'Église catholique quand elle critique le projet de loi sur le mariage homosexuel sort-elle «de son rôle» comme l'affirme David Assouline, porte-parole du Parti socialiste? Ou cherche-t-elle à «imposer» sa vision de la famille, comme le soutient Erwan Binet, le rapporteur PS du projet de loi?
Quand on le lui demande, à l'Église, ou plutôt à ses évêques réunis en assemblée plénière annuelle à Lourdes, ils pensent exactement le contraire! Ils affirment réagir à un projet de loi qui est «imposé» par le gouvernement. Et se disent dans leur rôle, non pas de ­politiciens, mais «de veilleurs et d'éveilleurs des consciences».
L'opposition dialectique et symétrique de ces deux discours pourrait ainsi donner l'impression d'un affrontement politique type. Sauf que – paradoxe pour ce gouvernement socialiste – le combat mené par les évêques et leur président, le cardinal André Vingt-Trois, est profondément… social!
Le piège vient des apparences. Dès qu'elle ouvre la bouche sur des questions d'éthique sexuelle, l'Église catholique est – a priori – taxée de rétrograde et d'antiprogressiste. Par les mêmes, du reste qui l'encensaient, il y a deux ans, quand elle grognait contre les méthodes musclées employées par le gouvernement de droite contre les Roms.
Mais c'était de l'éthique sociale qui plus est contre la droite: l'Église avait donc droit de séjour dans le champ de conscience socialiste
. Pourquoi donc est-elle ici définitivement rejetée dans le camp de l'obscurantisme?

Même les efforts menés par des évêques, de sensibilité de gauche, qui ont poussé en septembre à la rédaction d'un long texte du conseil famille et société de l'épiscopat, présidé par Mgr Jean-Luc Brunin, évêque du Havre, condamnant l'homophobie et démontrant une bienveillance face à la demande des couples homosexuels pour le mariage (qu'il récusait toutefois en proposant une voie médiane), n'ont eu aucun effet.
C'est que la question n'est pas une tactique d'habillage, c'est un sujet de fond. […]"

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