Echec de la manifestation LGBT Ã Bordeaux
Entre 1500 (selon la préfecture) et 3000 (selon les organisateurs)
personnes ont défilé ce samedi après-midi à Bordeaux en faveur de la dénaturation du mariage et de la filiation. Une source sur place a compté à peine 800 personnes. Il faut dire qu'il faisait froid.
Il y a eu des slogans très
fins avec des adolescentes scandant : « God, God, Godemichet ». Quel rapport avec le mariage des homosexuels ? On ne sait pas. Le lobby LGBT désavoue-t-il ce dérapage ?
PS : la duplicité ne date pas de maintenant
Dans une lettre datée de 1981, François Miterrand promettait de ne pas toucher à la liberté scolaire. Nous savons ce qu'il advint en 1984 :
En 1998, Elisabeth Guigou promettait que le Pacs ne mènerait jamais au mariage de personnes de même sexe.
En 2012, le PS promet de ne pas légaliser la location d'utérus. Etc.
Il n’y a pas que l’attaque contre le mariage
Comme le rappelle Adélaïde Pouchol sur le blog de l'Homme Nouveau :
"C'est peu dire que le projet de « mariage pour tous » éclipse depuis plusieurs semaines le reste de l'actualité sociale et politique. Pourtant, la France ne s'est pas arrêtée de tourner et, sans bruit, le gouvernement avance sur d'autres sujets tout aussi graves…
Le 17 janvier 2013, les partisans de la culture de mort célébraient le 38e anniversaire de la loi Veil dépénalisant l'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG). […] Marisol Touraine […] a annoncé une revalorisation du tarif à hauteur de 50 % pour les établissements de santé pratiquant l'IVG. Après la mise en place en janvier du remboursement intégral de l'avortement, cette seconde mesure devrait être effective en mars prochain. Elle doit répondre à la baisse de la pratique de cet acte « médical » considéré comme déficitaire pour les établissements de santé…
400 €, car c'est le prix actuel de l'IVG, c'est donc trop peu pour tuer.La seconde, Najat Vallaud-Belkacem, déplore quant à elle la trop grande visibilité sur Internet des sites pro-vie. […] Aux côtés du ministre, en ordre de bataille, le Planning Familial, bien entendu, mais aussi les centres d'IVG et la Coordination des Associations pour le Droit à l'Avortement et à la Contraception (CADAC). Ils prévoient le lancement du site public et officiel, « dédié, labellisé et surtout bien référencé », mais aussi « garant de transparence ».
Par ailleurs, et quoique la date ne soit pas encore certaine, la proposition de loi autorisant la recherche sur l'embryon pourrait être examinée à l'Assemblée le 28 mars prochain. Le sujet sera donc abordé en même temps que la loi sur la famille prévue par le gouvernement pour autoriser notamment la Procréation Médicalement Assistée (PMA) pour les couples de même sexe. […]"
Le gouvernement doit-il reculer sur le mariage homosexuel ? Oui à 100%
Les militants pro-famille sont mobilisés sur internet puisque 1 546 010 personnes ont voté oui à la question posée par Metro :
"Selon vous, le gouvernement doit-il reculer sur le mariage homosexuel après le rassemblement ce dimanche à Paris ?"
Et 0% non.
Hollande, entends-tu ?
Le dialogue entre Rome et la FSSPX se poursuit, ouvert et plein d’espérance
Malgré les souhaits de rupture de certains :
"C'est un peu la lettre de la dernière chance. Celle que l'on écrit
avec son intelligence mais aussi avec tout son cœur pour sauver une
situation en apparence perdue. Cette lettre n'a pas été rendue publique
et n'a pas vocation à l'être mais elle circule depuis peu dans les
milieux de la Fraternité Saint Pie X.
Elle a été rédigée par Mgr J. Augustine Di Noia, un ami personnel de
Benoît XVI, en novembre dernier. Elle a été adressée avant Noël à Mgr Bernard Fellay,
supérieur général de cette Fraternité sacerdotale en rupture avec Rome
et héritier direct de Mgr Marcel Lefebvre, son fondateur.Une
lettre très importante car son signataire, Mgr Di Noia, un Américain, a
été spécialement appelé des États-Unis à Rome en juin dernier par le
Pape pour lui confier la responsabilité de la vice-présidence de la
commission Ecclesia Dei, chargée, dans le cadre de la congrégation pour
la Doctrine de la foi, de gérer les relations avec les lefebvristes. Il
n'y a donc pas plus autorisé sur le sujet. Et il est évident, compte
tenu de l'importance du sujet aux yeux du Pape et du silence très actif
de ces derniers mois sur ce dossier que Benoît XVI
en est l'inspirateur et qu'il a dû en viser le contenu. La lettre le
dit toujours «extrêmement désireux de surmonter les tensions».À
Menzingen, siège suisse de la Fraternité Saint Pie X, on reconnaît
l'existence de ce document et le fait que Mgr Fellay l'ait fait diffuser
à ses prêtres, puisque, à travers lui, cette missive leur est
directement destinée. On n'en fait pour le moment aucun commentaire
sinon que l'on reconnaît qu'elle est étudiée avec soin.Que dit ce
document de huit pages traduit de l'anglais en français? Trois éléments
essentiels: l'état actuel des relations, l'esprit de ces relations, la
méthode pour reprendre le dialogue.L'état
actuel des relations entre Rome et Ecône est décrit sans fard par Mgr
Di Noia. Ces relations restent «ouvertes» et «pleines d'espérance» même
si des récentes déclarations à différents niveaux de la Fraternité ces
derniers mois pourraient en faire douter. Quant aux efforts faits depuis
le début du pontificat de Benoît XVI pour un rapprochement, ils n'ont
rien changé, estime Mgr Di Noïa en raison du désaccord fondamental qui
subsiste sur la question du Concile. Cet Américain, fin diplomate mais
réaliste, établit pour la première fois à ce niveau le constat d'une
«impasse» dans le sens où le désaccord sur le fond n'a pas évolué d'un
pouce.Deuxième partie du document, l'esprit des relations. Il
importe pour l'auteur de la lettre de le transformer, sans quoi
l'échange «courtois» entre les deux entités pourrait être «sans issue».
Comment? En s'inspirant des sages conseils de saint Thomas d'Aquin quand
il s'agit de préserver l'unité de l'Église. En évitant «l'orgueil, la
colère, l'impatience». Le «désaccord sur des points fondamentaux» ne
doit pas exclure de parler des questions disputées avec, donc, un
«esprit d'ouverture».La dernière partie de la lettre propose deux
axes pour sortir du blocage actuel car la Fraternité Saint Pie X n'a
pas d'avenir dans «l'autonomie». Reconnaître tout d'abord – et Rome le
fait là comme jamais encore – le «charisme» propre de Mgr Lefebvre et de
l'œuvre qu'il a fondée qui est celui de la «formation des prêtres» et
non celui de la «rhétorique âpre et contre-productive» ou de «se donner
la mission de juger et de corriger la théologie» ou encore «de corriger
publiquement les autres dans l'Église». Et, deuxième axe – totalement
nouveau puisqu'il recourt à un document, Donum Veritatis qui avait été
publié, en 1990, pour encadrer la dissidence de théologiens
progressistes!: considérer qu'il est légitime, dans l'Église catholique,
d'avoir des «divergences» théologiques mais que ces «objections»
doivent être exprimées en interne, et non sur la place publique, pour
«stimuler le magistère» à mieux formuler son enseignement. Et non sous
la forme d'un «magistère parallèle.»"
Lire aussi l'article bien documenté de Summorum Pontificum Observatus.
Le préambule de 1946 exige que chaque enfant puisse avoir une mère
Lu ici:
"Il
ne fait aucun doute que le principe selon lequel le mariage désigne
l'union d'un homme et d'une femme est un méta-principe du droit
français, au coeur de la tradition républicaine et inhérent à notre
identité constitutionnelle.""c'est
Cambacérès, dont l'orientation homosexuelle était notoire, qui
s'attacha à intégrer explicitement le critère de l'altérité sexuelle
dans son projet d'article selon lequel le mariage est une "convention
par laquelle l'homme et la femme s'engagent sous l'autorité de la loi Ã
vivre ensemble, à nourrir et à élever les enfants pouvant naître de leur
union""On
pourrait aussi considérer que le préambule de 1946 garantissant à tous
et notamment à l'enfant et à la mère la protection de la santé et de la
sécurité matérielle pourrait être interprété comme exigeant que chaque
enfant puisse avoir une mère".
Et marier 2 personnes de même sexe, c’est dans la tradition française ?
Le Sénat a rejeté vendredi soir par 166 voix contre 142 le projet de loi du ministre de l'Intérieur Manuel Valls sur les élections locales qui prévoit notamment un scrutin paritaire pour les cantonales. Manuel Valls a regretté que "la majorité ne se soit pas retrouvée autour du texte" écartant toute possibilité de proportionnelle demandée par les communistes mais aussi les écologistes.
"Ce n'est pas dans la tradition française".
Si on doit virer les lois qui ne sont pas dans la tradition française, il y en a un paquet à abroger et quelques unes en cours d'examen à ne pas voter.
Jacques Heers, RIP
On m'informe du décès cette semaine de l'historien Jacques Heers, spécialiste de l’histoire du Moyen Âge.
Dernièrement, il écrivait des chroniques dans L'Homme Nouveau.
“Si les Français se sont mobilisés si nombreux, ce n’est pas en faveur de l’alliance civile”
Jean-Frédéric Poisson, député UMP et vice-président du PCD, votera contre l'amendement déposé par l'UMP proposant une "alliance civile" en alternance au mariage homosexuel (un PACs amélioré en quelque sorte) :
"Il ne sert à rein de jouer au plus fin. Ce que les manifestants ont réclamé, dimanche, et ce que je souhaite, c'est le retrait pur et simple du projet.
Je peux comprendre la volonté de trouver des solutions pratiques à des problèmes concrets, mais je ne peux pas admettre que nous fassions une concession de principe à nos adversaires.
Si les Français se sont mobilisés si nombreux dimanche, ce n'est pas en faveur de l'alliance civile."
Merci à Jean-Frédéric Poisson pour ce bon sens et cette force de conviction. Ne tombons pas dans le piège qui pousse certains aujourd'hui à ne plus oser s'affirmer opposé au PACs.
Via Valeurs Actuelles
23 janvier : réunion sur le mariage à Rambouillet
Jean-Frédéric POISSON, Député des Yvelines et Président de la CCPFY,
Gérard LARCHER, Sénateur-Maire de Rambouillet
Christine BOUTIN, Conseiller Général, Ancien Ministre et Présidente du PCD
organisent une réunion publique sur le thème :
« Tous pour le mariage »
Le mercredi 23 janvier 2013
A 20h30
A l’hippodrome de Rambouillet.
En présence de :
- Guillaume DRAGO, professeur de droit public à l’Université Panthéon-Assas Paris II
- Haïm KORSIA, Grand Rabbin
- Jean-Jacques MONTFORT, Notaire
L’Entente parlementaire pour la famille à l’Elysée
Lu ici :
"Plusieurs dizaines d'élus locaux et nationaux se sont donnés rendez-vous mercredi à la mi-journée pour aller en délégation à l'Elysée et remettre un courrier au président Hollande sur la question du mariage homo, a annoncé vendredi à l'AFP le député UMP Philippe Gosselin.
Des députés et sénateurs d'opposition, opposés au mariage homosexuel et rassemblés dans l'Entente parlementaire pour la famille, se réuniront mercredi à 12h30 devant l'Assemblée nationale avec des élus locaux pour se rendre ensuite en délégation à l'Elysée.
"Ce n'est pas une démonstration de force, nous voulons organiser une action symbolique pour aller à l'Elysée et remettre un double courrier au président Hollande", a dit Philippe Gosselin.
"Nous n'avons toujours pas reçu de réponse au courrier" que l'Entente parlementaire a adressé au chef de l'Etat il y a plusieurs semaines, a dit le député UMP? qui "n'accepte pas que la représentation nationale soit dédaignée alors que l'Inter-LGBT a été reçue à l'Elysée". "Les élus locaux demandent aussi toujours à pouvoir faire jouer une clause de conscience" dans le cas de mariage entre personnes de même sexe, a ajouté Philippe Gosselin."
“Mariage gay” et PMA : danger maximal
Sur Liberté Politique, Pierre-Olivier Arduin, spécialiste des questions bioéthiques, revient sur le danger de la Procréation Médicalement Assistée (PMA) :
"(…) Le danger de l’ouverture d’un droit à l’AMP pour les couples de femmes est en fait maximal même s’il est reporté de quelques semaines. En effet, le Premier ministre en personne s’est engagé devant les représentants parlementaires du PS à ce que le volet sur l’AMP figure dans le nouveau projet de loi sur la famille annoncé en mars, lourd de menaces sur la filiation et les droits de l’enfant.
Légiférer par amendement aurait certes pu autoriser l’accès des procréations artificielles aux couples de lesbiennes mariées. Mais de nombreuses voix au sein de la majorité veulent aller plus loin au nom de l’« égalité » et de la « non-discrimination ». Réserver l’AMP à deux femmes mariées génèrerait selon eux une rupture de traitement entre couples homosexuels et couples hétérosexuels, lesquels n’ont aucunement besoin de se marier pour y avoir droit. Depuis l’adoption de la loi du 7 juillet 2011 relative à la bioéthique, il leur suffit même d’être pacsés pour y accéder. Une partie de la majorité (et du gouvernement) souhaite donc ouvrir l’AMP aux femmes homosexuelles ayant contracté un Pacs et souhaite inclure cette mesure dans le prochain texte sur la famille.
De même, le Code de la santé publique autorise aujourd’hui le recours à l’AMP en cas de problèmes d’infertilité avérée, condition médicale qui n’existe évidemment pas pour des femmes homosexuelles a priori parfaitement fertiles. Certains parlementaires socialistes font valoir qu’il y aurait là aussi injustice à donner un droit à l’AMP aux femmes homosexuelles et à le refuser aux femmes hétérosexuelles.
Autrement dit, la majorité réfléchit sérieusement à l’idée d’ouvrir l’AMP à toutes les femmes, mariées ou non, homosexuelles ou hétérosexuelles, fertiles ou infertiles, en couple ou célibataires. La poursuite d’une forte mobilisation des opposants à la dénaturation du mariage et de la filiation pourrait éviter ce scénario du pire.
Fin mars, projet de loi sur la recherche embryonnaire humaine
La proposition de loi visant l’autorisation de la recherche sur l’embryon pourrait être examinée par l’Assemblée Nationale le 28 mars. Philippe Gosselin, député de la Manche et membre actif de l’Entente parlementaire pour la famille, s’oppose à la remise en cause du principe d’interdiction de la recherche sur l’embryon. Pour lui, mariage et PMA pour tous, marchandisation du corps, recherche sur l’embryon et euthanasie participent d’une même remise en cause inédite de la vie humaine, de son commencement à sa fin.