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Mariage : pour le pasteur Baty, “l’égalité, ce n’est pas l’indifférenciation”

Claude Baty, président de la Fédération protestante de France, a déclaré :

B"Certes,
c'était dans le programme présidentiel de François
Hollande, mais il y a un certain nombre de Français qui ont voté pour
lui "malgré" et "pas forcément pour" le mariage et l'adoption par des
personnes de même sexe
".

"Le
mariage qu'on connaît aujourd'hui a perdu beaucoup de sa clarté. Jusque
dans les années 70, c'était un engagement, avec tout ce qui relève de
la responsabilité à l'égard de l'autre, des enfants, avec une structure
sociale".

"Tout
cela été gommé au nom de la grande fête libertaire soixante-huitarde.
On a voulu faire du mariage une sorte de célébration du sentiment, avec
l'idée qu'à partir du moment où on ne s'aime plus, on n'est plus marié
".

Pour
le pasteur Baty, la spontanéité l'a emporté contre la fidélité au point
que beaucoup considérent aujourd'hui le mariage comme une institution
dépassée. Un constat qui ne plaide pas forcément pour le mariage des homosexuels, "dont la fidélité a parfois été considérée comme
plus aléatoire que chez les hétérosexuels
".

"En
outre, et contrairement au discours ambiant, l'égalité,
ce n'est pas l'indifférenciation.
Quand on lit la Genèse, la création
est un travail de différenciation entre l'homme et la femme, et qui
s'oppose à une mentalité païenne où la confusion générale règne sur tous
les plans".

"Sans
différenciation, il n'y a pas de vis-à-vis, de dialogue, de
construction. On ne peut pas, quand on est chrétien ou juif, imaginer
que l'homme et la femme, c'est la même chose. Cette question
anthropologique est largement partagée chez les protestants
".

"il y a une certaine naïveté à nous faire croire que le mariage
entre personnes de même sexe ne posera pas de problème chez des enfants,
qui devront en référer au parent 1 ou au parent 2
".

"il est absurde de remettre en cause ce qui est depuis toujours le fonctionnement normal
de l'humanité, à savoir qu'il faut un homme et une femme pour faire un
enfant".

"Reste
que ne pas approuver le discours ambiant, ne pas applaudir à l'idée
qu'on va être moderne, en bousculant tout ce qui est le fondement d'une
société dans toutes les cultures, va nous valoir d'être taxés de
rétrogrades, d'homophobes ou d'obscurantistes".

Mgr Aillet : la dénaturation du mariage participe à la déconstruction de la société

AInterrogé dans le Libre Journal de La Réplique, animé par Bernard Antony, Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne a appelé à participer à la veillée de prière pour les chrétiens persécutés le 13 octobre, place Saint-Augustin à Paris.

Sur la dénaturation du mariage, Mgr Aillet a précisé que ce projet de loi va avoir des conséquences graves pour toutes les familles. Ce projet participe à la déconstruction de la société, il est discriminatoire pour les enfants. C'est un projet individualiste qui sera cause de déconstruction sociale.

Mgr Aillet exige un débat public, pour entendre une voix que l'on n'entend pas, en raison d'un terrorisme médiatique. Concernant l'idée d'un référendum, Mgr Aillet comprend cette initiative mais, en tant qu'homme d'Eglise, il ne peut pas mettre aux voix un tel projet.

Avec la contraception, on a dissocié la relation conjugale et la filiation, ce qui permet maintenant d'inventer d'autres manières d'assurer la filiation. La mentalité contraceptive est donc à la base des revendications actuelles.

Rappelant que l'avortement est "un crime abominable" (citation du Concile Vatican II), Mgr Aillet organise un colloque pour la vie les 30 novembre et 1er décembre, afin de faire avancer la culture de la vie.

Cette émission sera prochainement en ligne sur le site de Radio courtoisie.

“Quelque fois, je me dis que ce serait bien aussi d’avoir une… mère”


DNouvelles de France a retranscrit les dialogues d'un épisode de la série Desperate Housewives, dans lequel une jeune fille élevée par deux hommes se rend compte, à l'adolescence, qu'il lui manque une mère. Réaction de l'un d'eux :

"Je vois mon pire cauchemar se concrétiser.
J’appréhendais ce moment depuis qu’elle est entrée dans notre vie. Et
si, Bob et moi, on lui suffisait pas ? Et si elle avait besoin d’une
mère…"

Mariage : le Cardinal André Vingt-Trois rencontrera Jean-Marc Ayrault

Vendredi 5 octobre à 14h30.

Le débat Obama vs Romney largement en faveur du Républicain

RMalgré leur parti pris en faveur de Barack Obama, les médias français annoncent ce matin que Mitt Romney sort vainqueur du débat de cette nuit. Leur unanimité dans ce constat laisse entendre que la prestation de Barack Obama a dû être particulièrement pitoyable. Ainsi, 20 Minutes écrit :

"Mitt Romney envoie Barack Obama dans les cordes" ; "Barack Obama a pris une leçon" ; "Romney lui a botté le derrière, pour rester poli" ; "Obama n'avait pas d'énergie, il n'était pas agressif. On avait l'impression qu'il n'avait pas envie d'être là"

Deux autres débats sont prévus avant le scrutin.

Euthanasie : Jean Leonetti évoque une “sédation terminale”

Interrogé par La Croix, le député UMP, auteur de la loi sur la fin de vie de 2005, déclare :

L"Elle concerne certaines situations particulièrement douloureuses
après une réanimation : un nourrisson très grand prématuré promis à une
vie végétative, un jeune cérébrolésé après un accident et sans espoir de
retour à la conscience, etc. En France, la démarche est de
réanimer au bénéfice du doute, pour être sûr de ne pas baisser les bras
vis-à-vis de ceux qui pourraient s’en sortir. Le revers de cette
approche est de pousser parfois trop loin la réanimation dans des cas
désespérés
[ce qui relèverait alors d'un acharnement thérapeutique, condamné par l'Eglise, NDMJ]. 

Je ne crois pas qu’il soit responsable et éthique de
rendre à sa mère un bébé dont le cerveau comporte des lésions si graves
qu’il ne pourra ni voir, ni marcher, ni penser, et qu’il ne pourra
jamais établir aucune relation. Dans ces cas dramatiques, il faut
prévoir une sédation terminale
, qui, c’est vrai, est à la limite de
l’euthanasie, mais se justifie car il n’est pas question de laisser la
personne mourir à petit feu durant une ou deux semaines après l’arrêt
des traitements.

 On décide alors que telle vie ne mérite pas d’être vécue…
 

Toute vie mérite d'être vécue mais il y a des cas extrêmes [Sic ! Ou comment introduire la brèche de l'exception. NDMJ]. On
peut légitimement se demander si une vie sans relation, sans conscience
et sans espoir d’amélioration quelconque, sur un lit, avec un corps qui
se délite est effectivement une vie, sans même parler des conséquences
que cela comporte pour l’entourage. […]"

Dans Evangelium vitae, Jean-Paul II écrit :

"Il faut distinguer de l’euthanasie la décision de renoncer à ce qu’on appelle l’ »acharnement thérapeutique », c’est-à-dire à certaines interventions médicales qui ne conviennent plus à la situation réelle du malade, parce qu’elles sont désormais disproportionnées par rapport aux résultats que l’on pourrait espérer ou encore parce qu’elles sont trop lourdes pour lui et pour sa famille. Dans ces situations, lorsque la mort s’annonce imminente et inévitable, on peut en conscience « renoncer à des traitements qui ne procureraient qu’un sursis précaire et pénible de la vie, sans interrompre pourtant les soins dus au malade en pareil cas »."

Renoncer à un traitement disproportionné, ce n'est pas donner une "sédation terminale.

Grotesque propagande de Têtu

Ne trouvant pas de prélat favorable au projet de loi sur la dénaturation du mariage, le journal du lobby homosexuel interprète de travers une homélie télévisée.

Les militants de l’avortement croisent au large du Maroc [Addendum]

WLe vaisseau de la mort de “Women on waves”, après avoir circulé au large des pays
catholiques ayant une législation pro-vie, vogue vers le Maroc, où il doit arriver aujourd’hui, avec à son bord 2 médecins pour
tuer des enfants dans le ventre de leurs mères. “Women on waves” s’invite
dans le débat sur la libéralisation de l’avortement au Maroc. Le débat a été relancé par Nouzha Skalli, ministre du
Développement social et de la Famille, qui évoquait il y a un an la possibilité d’une
légalisation partielle

« qui permettrait à la mère de mettre un terme à
sa grossesse dans certaines conditions, dont la malformation avérée du
fœtus, le déséquilibre mental de la mère ou encore sa précarité ».

Rebecca Gomperts, la fondatrice de “Women on waves” espère que le bateau
pourra rester une semaine mais craint les réactions de la majorité
islamiste au pouvoir
.

“J’imagine que cela peut être perçu comme une
provocation par certains groupes religieux”.

Par ailleurs, au Maroc, les militants de l’avortement gonflent, comme à leur habitude, les chiffres des avortements clandestins.

Addendum 16h00 :

La marine marocaine a interdit l’accès au port de Smir (nord) au navire. Sur
place, les autorités interdisent l’accès au port aux nombreux
journalistes en raison de manoeuvres militaires. Les
forces de l’ordre se sont déployées dès les premières heures de la
matinée pour bloquer l’accès. A la mi-journée, 200 à 300 musulmans manifestaient à proximité contre l’initiative des
associations et pour le droit à la vie
.

La liturgie n’est pas une auto-célébration modifiable

Au cours de l'audience générale mercredi, Benoît XVI a
traité de la place de la prière liturgique, de la messe en particulier,
dans la vie du chrétien. La prière

"est ce qui relie
les fils de Dieu à un père infiniment bon, à son Fils le Christ et à
l'Esprit. Cette vie priante consiste donc à se trouver en présence
permanente et consciente de Dieu
… Ceci est possible grâce au baptême
qui nous lie au Christ…car en lui seul nous pouvons dialoguer
filialement avec le Père".

En participant à la liturgie,

"nous faisons notre le langage de
l'Eglise
et apprenons à parler en son sein, à parler en son nom. Ceci se
produit de façon graduelle, en commençant par une immersion progressive
dans sa parole, par la prière, par le style de vie, nos joies et nos
peines, nos pensées".

La liturgie n'est pas

"une sorte d'auto-célébration de telle ou
telle communauté mais l'accès au banquet d'une immense communauté
vivante que Dieu nourrit. Elle implique l'universalité".

C'est pourquoi
tout chrétien

"doit se sentir
inséré dans ce nous universel, fondement et refuge du je au sein du
corps du Christ qu'est l'Eglise".

Il est donc nécessaire d'accepter la
logique de l'Incarnation
, par laquelle

"Dieu s'est fait proche en
entrant dans l'histoire et dans la nature humaine… La liturgie n'est
pas la commémoration du passé mais la présence réelle du mystère pascal,
dans lequel le Christ transcende et unit le temps et l'espace
".

"Ce n'est pas un individu, prêtre ou laïc, ni même un
groupe qui célèbre la liturgie, car elle est avant tout action de Dieu
par le biais de l'Eglise
. La liturgie y possède une riche tradition mais
aussi sa créativité, un caractère d'universalisme et d'ouverture qui
lui est propre. Ainsi la liturgie ne saurait être conçue ou modifiée par
la communauté ou par des experts
, puisqu'elle doit demeurer fidèle aux
formes fixées par l'Eglise universelle
".

Mgr Pascal Delannoy demande un débat sur le mariage

L'évêque de Saint-Denis écrit :

D"Depuis plusieurs semaines le projet
d'élargir le mariage civil aux personnes de même sexe et la possibilité
pour elles de recourir à l'adoption suscite de nombreuses réactions. Beaucoup
de catholiques attendent un éclairage sur cette question afin de mieux
comprendre ce qui est en jeu et d'exprimer avec plus de pertinence leurs
convictions.

Le Conseil famille et
société de la Conférence des évêques de France répond à cette attente en
proposant à notre réflexion le document "Elargir le mariage aux
personnes de même sexe ? Ouvrons le débat !". J'invite
les catholiques du diocèse à lire ce document, à le travailler seul ou
en groupe, en vue de mieux assumer leur responsabilité et de participer
au débat qui, je l'espère, s'ouvrira à ce sujet
."

Une chapelle saccagée à Nice

La chapelle Saint-Charles du boulevard de l'Observatoire de Nice a été vandalisée ce mercredi pour la deuxième fois depuis le mois de juin.

Après avoir enfoncé la porte d'entrée, les voyous s'en sont à nouveau pris aux statues qui décorent l'intérieur de l'édifice religieux. Plusieurs d'entre elles ont été décapitées

Un sympathisant de l’UMP sur trois est favorable à une alliance avec le FN

selon un sondage OpinionWay.

Jacques Bompard dénonce le double langage de Manuel Valls

Communiqué du député qui a fait une sortie remarquée à l'assemblée sur le racisme anti-blanc :

B"La
presse revient ce matin sur la réponse que m'a faite hier M. le
ministre de l'intérieur durant la séance des questions au gouvernement.
Alors que je l'interrogeais
au sujet du racisme anti-blanc, Manuel Valls a esquivé ma question en
affirmant que, pour sa part, il ne connaissait pas ce racisme, ni le
racisme anti-noir ou le racisme anti-arabe, car il ne distinguait pas
entre les formes de racisme et que toutes était
également condamnables.

J'aurais
volontiers applaudi Manuel Valls si, hélas, je n'avais su qu'entre ses
déclarations et les faits, il y a un abîme de contre-vérités.

En
effet, Manuel Valls est un ministre socialiste au sein d'un
gouvernement socialiste. Depuis maintenant trente années, le parti
socialiste s'est fait une spécialité de la dénonciation du
racisme, s'appuyant en cela sur l'association SOS racisme, fondée par
des socialistes, et dont le premier président est aujourd'hui le premier
secrétaire du parti socialiste. Or, que dit aujourd'hui encore SOS
Racisme à propos du racisme anti-blanc ? "Les
premières victimes de discriminations dans notre pays sont les personnes issues de l'immigration
"
(communiqué de presse de septembre 2012). L'association fait donc
bien une distinction et pose une hiérachie entre les formes de racisme
.
Ce simple fait renforce le sens de ma demande d'une commission d'enquête
parlementaire sur les associations antiracistes
qui perçoivent des subventions publiques. Je rappelle que SOS Racisme
compte moins de 500 adhérents sur toute la France mais salarie 15
permanents…

Par
ailleurs, je relève qu'afin de donner un volume oratoire à sa réponse,
M. Valls a ouvert le catalogue des effets de tribune, à la page
indignation et valeurs républicaines. Que l'on puisse
évoquer le racisme contre les Blancs choque son âme délicate et ses
principes inébranlables. Que l’on ose l'interroger sur ce sujet
constitue la dernière incorrection, presque un aveu de racisme envers
les autres races.

C'est
pourtant ce même Manuel Valls qui, constatant en 2009 qu'un marché de
sa ville d'Evry ne comptait que des commerçants étrangers ou d'origine
étrangère, déclarait à un de ses collaborateurs
: "Quelle image de la ville ! Quelle image de la ville ! Mets moi des
blancs ! Des whites ! Des blancos !".

Pour
conclure, et puisque le règlement intérieur de l'assemblée ne m'a pas
permis de répondre à Manuel Valls, je voudrais lui dire ceci. Nier ou
minorer le racisme contre les Français de
souche, c'est continuer à nier la réalité de la communautarisation de
notre pays. Affirmer, comme le fait la gauche, qu'il ne faut pas
distinguer entre les racismes est, de sa part, une tartufferie
. J'ajoute
que s'il est intolérable qu'un Africain soit victime
de racisme en France, il est insupportable qu'un Français le soit dans
son propre pays et dans l'indifférence de son propre gouvernement."

Des journalistes essentiellement de gauche

Aveu de Plantu relevé par Minute :

"Jeudi 27 septembre,
« Choisissez votre camp », LCI

Plantu, le dessinateur vedette du
« Monde », porte un regard inattendu
mais lucide sur sa profession : « Tous les
journalistes, les trois quarts, sont de gauche
et les dessinateurs de presse, à 99 %, de
gauche, de gauche, de gauche et de
gauche !
Quand je vais à l’étranger, il y a
une palette qui ressemble au pays. Maintenant,
on est piégé par une petite doxa
qui est limitée à un petit groupe qui fait
semblant de ressembler au peuple, alors
que le peuple vit autre chose ! »"

Le combat électoral a besoin du combat des idées

Dans Minute, Jean-Yves Le Gallou montre l'influence qu'a le FN sur la vie politique :

"[I]l est difficile de mesurer s’il
a contribué ou non, par exemple, à limiter les flux migratoires. De fait,
l’immigration sur ces 30 dernières
années, n’a cessé d’augmenter.
Mais le FN a probablement eu un
effet garde-fou, car la France n’a jamais connu de régularisations massives
de centaines de milliers de
clan destins, comme ce fut le cas en
Italie ou en Espagne
. […]

Vous avez aussi pointé le rôle
positif du FN en matière
d’économies publiques…

Je renvoie vos lecteurs à une étude parue sur le site de Polémia, où
l’on peut mesurer scientifiquement
l’impact du Front national à travers
les fiscalités régionales et municipales où il a pesé.
Ainsi, la région Ile-de-France, de
1986 à 2004, a beaucoup mieux contrôlé ses dépenses que toutes les autres régions. Ceci parce qu’il y avait
un groupe Front national puissant,
qui a systématiquement joué dans le
sens d’une limitation des impôts et
des subventions accordées à des associations bidon
. […] [J]je vous renvoie à la gestion
FN des communes de Vitrolles, Marignane, Toulon ou, aujourd’hui,
Orange et Bollène, respectivement
dirigées par Jacques et Marie-Claude
Bompard. Si toutes les collectivités
locales avaient été gérées comme
ces villes, la question du surendettement
français ne se poserait pas
. Si
l’on se reporte aux faits, on constate
que toutes ces communes auraient
mérité le « triple A »! […] Factuellement, je vous
ren voie au rapport de la Cour des
comptes sur la gestion de Toulon à
l’époque où Jean-Marie Le Chevallier
était maire. Ce rapport n’est pas
exempt de reproches, mais les critiques les plus dures consistent à dire
que Le Chevallier n’a pas mis fin assez complètement à certaines dérives dont il avait hérité de ses prédécesseurs!
L’exemple de Toulon montre qu’il est important de réinformer
en profondeur sur la gestion FN, qui
a été diabolisée pour des questions
idéologiques, et non économiques
.
La réalité, c’est que le domaine
dans lequel les élus FN ont le plus
pesé – parce qu’ils étaient majoritaires
ou disposaient d’un pouvoir
de blocage –, c’est le domaine de la
fiscalité, qui relève directement des
collectivités locales. […]

Alors que peut faire
le Front national ?

Pour accomplir des choses utiles
pour la France […] il est
indispensable de changer les paradigmes
dominants
. Cela passe par le
combat des idées via des organisations
indépendantes, des associations,
des écoles de pensée, par le
contournement des médias officiels
via Internet, par la formation de
journalistes en dehors des écoles
– qui sont de véritables fabriques de
petits soldats du conformisme libéral-libertaire… La liste est longue. Le
Front national, dans cette nébuleuse
militante, constitue le vaisseau-amiral
du combat sur le plan électoral. Il
est, face aux urnes, le meilleur porte-drapeau
des adversaires du Nouvel
ordre mondial. Il sert à amener des
esprits curieux vers une nébuleuse
non-conformiste. En retour, lui-même tire profit du combat mené, par
exemple, sur la réinfosphère, via
Fdesouche, le Salon beige, Novopress,
Radio Courtoisie… […]"

UMP : Jean-François Copé veut poursuivre l’ancrage à droite

Dans Minute, Antoine Vouillazère a analysé l'ouvrage de Jean-François Copé. Extraits :

M"On ne jurerait pas que Jean-
François Copé, en lice face
à Fillon pour le poste de
président de l’UMP, soit
parfaitement sincère, ni
même qu’il ait écrit le livre qu’il a
signé. Tant de références à Bernanos,
Péguy, Marc Bloch, à l’Ecclésiaste,
à René Girard, à G. K. Chesterton

détonnent dans sa « voix de
plume ». Qu’importe au final, tant
c’est la règle du genre; de même
que sa date de parution, à un mois
et demi de l’élection du président
de l’UMP, ne doit pas réduire ce
Manifeste… à un simple ouvrage de
circonstance.
Bien sûr, l’actuel secrétaire général de l’UMP fait tout pour séduire l’adhérent appelé à voter.
[…]

Au-delà de ce décor et des pages destinées à flatter l’adhérent de
l’UMP, Copé affiche des positions
droitières
conformes au titre de son
li vre, estimant que «le premier ennemi
de l’UMP, c’est le politiquement
correct
», se disant résolu à ne plus
tenir compte des « leçons de morale
d’une gauche résolument hypocrite et
cynique
»,
tirant à boulets rouges
sur « les commentateurs parisiens »,
appelant à « mener le combat sur le
terrain des idées
»
– enfin! –, pourfendant
l’« ordre établi par la gauche
bien-pensante pour établir sa domination
», et, pire encore, dénonçant
« la “haine de soi” qui habite une partie
de l’élite française pour laquelle les
termes de “nation” et de “patrie” sont
honnis, pour laquelle toutes les fiertés
sont honorables, sauf la fierté nationale
».

Marine Le Pen peut railler le
« Copé-coller » du secrétaire général
de l’UMP et tonner contre son
« cynisme sans aucune limite », l’essentiel
est ailleurs. L’essentiel, c’est
que les écrits restent. L’essentiel,
c’est que le mouvement de tectonique des plaques enclenché durant
le quinquennat de Nicolas Sarkozy
n’a pas été arrêté au soir de sa défaite
. […] On peut douter que Copé fasse
demain […] ce
qu’« ils n’ont pas fait hier », selon la
formule de Jean-Marie Le Pen. On
peut aussi, et c’est la version « verre
à moitié plein
», tenir les propositions
de ce Manifeste… pour les bases du redressement de la France
,
et peu importe l’identité de celui
qui y procédera.
Or la priorité absolue affichée
par Copé est celle que l’on attend
de puis des décennies: la restauration
de l’autorité et la reconstruction
de l’école […].
Ainsi propose-t-il: un examen
d’entrée au collège; la liberté pour
les établissements de choisir leur
personnel enseignant
… et d’instaurer
le port d’un uniforme; l’apprentissage
dès 14 ans pour ceux
qui le souhaitent; la prise en charge
des mineurs délinquants par des
militaires comme le faisait l’amiral
Brac de la Perrière avec ses Jeunes
en équipes de travail, supprimées
en 2002 par… Michèle Alliot-
Marie, alors ministre de la Défense
de Jacques Chirac. […]"

Vertige

Lu dans Les 4 vérités :

"En moyenne, toutes les heures, la France emprunte 22 millions d’euros et paie 6 millions d’intérêts."

Si la droite veut revenir au pouvoir, elle doit réaliser l’entente à droite

D'Alain Dumait dans Les 4 vérités :

"Apparemment, l’idée de
« l’entente à droite »
n’avance pas. À l’UMP,
les deux candidats concurrents à la présidence
du parti y sont farouchement
hostiles (tout en
osant certaines rhétoriques « droitières
»…). Au Front national, on est
toujours sur l’amalgame UMPS…
Quant aux médias, ils sont toujours
aussi attentifs à la ligne orthodoxe du
politiquement correct.
Pourtant, comme cette ligne de « l’entente
à droite » est largement majoritaire,
aussi bien chez les sympathisants
du FN que de l’UMP, l’idée fait
son chemin, souterrainement
. En
privé, deux anciens ministres de Nicolas Sarkozy ont été entendus la soutenir
(« Sinon, pas de salut… »).
Sur France Culture, le 23 septembre,
Max Gallo rappelait qu’au début des
années 60, François Mitterrand, à peu
près seul contre tous, défendait la stratégie
finalement gagnante de l’Union
de la gauche. Et l’ancien ministre
socialiste ajoutait que, selon lui, si la
droite voulait revenir au pouvoir, elle
ferait bien d’en faire autant…

Cette stratégie d’entente à droite est,
selon moi, la clé de voûte de toute
entreprise de reconquête
. La définition
des valeurs, puis l’élaboration
des programmes, doivent venir après,
successivement.
Il faut bien voir que c’est exactement
le même tabou qui empêche, jusqu’à
présent, les responsables de la droite
(UMP et souvent aussi FN…) d’être
simplement lucides, aussi bien sur la
stratégie souhaitée par leurs électeurs
(« entente à droite ») que sur
les valeurs (diamétralement opposées
à celle de la gauche) et les programmes
(moins de dépenses et plus d’éthique). […]

Pour les 40 ans du FN, Le Pen rend hommage aux militants, souvent persécutés

Minute consacre un dossier aux 40 ans du Front National, dont un entretien avec Jean-Marie Le Pen. Extrait :

M"[…] Le Front national a fait ce qu’il a
pu! Et ce, face à un univers médiatico-politique totalement adverse.
A part quelques soutiens occasionnels
dans certaines franges de
l’opinion catholique ou dans les milieux ouvriers, nous n’avions pas
d’alliés. On peut dire que l’Etablissement
– universitaire, religieux,
syndical, financier, politique – nous
a témoigné une hostilité constante
et violente. Une persécution qui ne
se limitait pas aux chefs du Front
national, mais qui descendait dans
toutes les couches de la société civile.
Combien de militants ont-ils été
brimés, humiliés, contraints de vivre leur engagement dans une semi-clandestinité ? Des candidats
FN ont été agressés, leurs maisons
dégradées, leurs enfants refusés
dans les écoles – soi-disant pour
des raisons de sécurité!
[…]

J’ai connu des succès, des échecs,
mais j’ai maintenu. Quand on dirige
un mouvement dont les militants
n’ont à attendre que des
coups, c’est plus difficile que dans
un parti qui distribue des prébendes à tour de bras

Si j’ai un peu droit à la reconnaissance,
c’est pour avoir assuré la
pérennité du Front national et rassemblé
une droite nationale éparse
et désorganisée. J’ai eu la volonté têtue, bretonne, de maintenir ce courant populaire dans un cadre politique puissant et institutionnel. […]"

La restauration et l’entretien du patrimoine c’est moins important que la presse

Lu sur La tribune de l'art, à propos du budget consacré à la culture dans la prochaine loi de finance :

"Pour la restauration et l’entretien des monuments historiques, on sait
que le chiffre minimum devrait être d’environ 400 millions d’euros. Il
sera de 303 millions d’euros
. Si l’on compare au projet de loi de
finances 2012 (376 millions), cela fait une diminution de 19,5%.

19,5% ! Lorsque l’on sait que les projets de lois de finance sont
toujours optimistes (si l’on peut dire) et que les budgets réels sont
inférieurs, il faut s’attendre l’année prochaine à moins de 300 millions
d’euros pour les monuments historiques. Il faut savoir que l’aide à la
presse sera de 516 millions d’euros
. Il n’y a pas d’argent, paraît-il,
mais en France on considère qu’il faut donner 516 millions d’euros à la
presse, et seulement 303 millions au patrimoine."

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