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82 bébés sauvés de l’avortement !

La campagne des 40 Days for Life se poursuit.

Euthanasie : comment orienter le sondé

Lu dans Ouest France :

"Quand on demande aux Français s'ils préfèrent mourir dans des
souffrances insupportables ou être euthanasiés, l'écrasante majorité des
sondés choisit la deuxième option. Comment répondre autrement ?
On en
déduit benoîtement qu'il faudrait légaliser l'aide active à mourir.
C'est là un raisonnement un peu court.

Je voudrais témoigner d'une expérience personnelle, régulièrement
répétée, auprès de publics très divers : lycéens, étudiants, adultes.
Chaque fois que j'ai pris le temps – il faut plusieurs heures –
d'expliquer clairement la loi actuelle
, d'examiner objectivement les
affaires médiatiques de la fin de vie (Malèvre, Humbert, Sébire, etc.),
de recueillir le récit des personnes présentes ayant vécu des
accompagnements difficiles, mes auditoires sont parvenus d'eux-mêmes à
la conclusion suivante et cela à une écrasante majorité : « bien Â»
mourir n'exige en aucune façon que le législateur donne aux soignants le
droit de faire mourir délibérément les patients.

Comment expliquer cet étrange retournement ? Par un constat évident :
le temps de la réflexion rationnelle, celui qui fait cruellement défaut
à notre époque soumise au rythme imposé par la télévision et
l'Internet, n'est pas celui de l'immédiateté du réflexe émotionnel.

Que dit la loi française ? Toute souffrance pour un malade incurable
et en phase terminale doit être soulagée, même si sa vie devait s'en
trouver abrégée. Or, aujourd'hui, toutes les souffrances peuvent être
apaisées, ne serait-ce que par le recours à l'endormissement, le plus
souvent réversible
. L'acharnement thérapeutique, appelé obstination
déraisonnable, qui prolonge une existence et ne respecte pas la
personne, est interdit par le législateur et donc condamnable par les
tribunaux. Enfin, chacun est libre de refuser un traitement,
investigations comprises, au nom du principe de la protection contre
toute intrusion non consentie dans son propre corps. […]

L'euthanasie ne « complète Â» pas les soins palliatifs, elle les
interrompt. Elle ne couronne pas l'accompagnement, elle le stoppe. Elle
ne soulage pas le patient, elle l'élimine."

Mgr Pontier : Beaucoup de Français souhaitent que leurs enfants puissent avoir un homme et une femme et les appeler père ou mère et non parent 1 ou parent 2

Interrogé sur le sujet du mariage, Mgr Pontier, archevêque de Marseille, espère que ce débat n'est pas clos :

P"Il ne s'agit pas d'un débat surd'abord  l'homosexualité, mais d'un débat sur le mariage, sur cette institution qui a constitué, qui a fabriqué nos sociétés depuis qu'elles existent […] Cette cellule de la société qu'est la famille est essentielle. […] Cette diversité de l'homme et de la femme est une complémentarité qui porte vie […] Cette procréation n'est pas quelque chose de second et que c'est constitutif de l'être humain et il y a quelque chose qu'on ne peut pas gâcher comme cela, que ce soient pour les adultes, pour les enfants et pour les enfants à venir […]

Ceux qui sondent les opinions ne les sondent pas de façon égalitaire […] Beaucoup de Français souhaitent que leurs enfants puissent avoir un homme et une femme et les appeler père ou mère et non parent 1 ou parent 2 […] Nous sommes nombreux à penser cela dans ce pays et nous n'avons pas conscience que c'est cela que nous sommes en train de toucher […] Il y a une orientation de l'information […]"

Un “artiste” se plie aux désirs des musulmans

Contrairement à l'affaire Golgota picnic, aucun politique n'est venu soutenir Mounir Fatmi à Toulouse. Bien au contraire, le maire de la ville s'est aplati devant les demandes des musulmans :

S"Dans le cadre du festival d’art
contemporain le Printemps de septembre, à Toulouse, une « installation Â»
vidéo de l’artiste Mounir Fatmi s’est mise en marche inopinément mardi
soir. Or il s’agit d’une projection, sur un pont, de cercles tournoyants
contenant des calligraphies du Coran et des hadiths
. Des musulmans ont
aussitôt pris position pour empêcher que des chiens d’infidèles
piétinent les versets sacrés. Une jeune femme qui ne voyait pas le
problème a été giflée
. Les « jeunes Â» des banlieues ont été aussitôt
rameutés et se sont retrouvés par dizaines pour défendre le texte sacré
.
Un imam est également arrivé et a réussi à calmer les « jeunes Â» et «
éviter le pire Â» (sic)…
Puis les « représentants de la communauté musulmane Â» ont été reçus à
la mairie, alors que circulaient sur les « réseaux sociaux Â» des appels à
manifester contre l’infâme. A l’issue de la réunion il a été annoncé
que l’installation de Mounir Fatmi était retirée.
« Dans le contexte actuel hypersensible, c’est mieux ainsi », a réagi le directeur artistique du Printemps de septembre, Paul Ardenne. Ajoutant : « Il est toujours bon de constater que la liberté d’expression se jauge à l’échelle des réalités. »"

C'est une affaire à mettre en rapport avec celle de l'hiver dernier : à Toulouse, les autorités catholiques avaient appelé à la prière contre la pièce Golgota picnic, que le maire n'a pas fait interdire.

Dénaturation du mariage : François Fillon contre ou pour un débat ?


F"Je me suis toujours opposé à l'ouverture du mariage aux couples homosexuels
". "Le mariage, qui existe depuis des
millénaires, est avant tout une institution qui donne un cadre stable à
la famille, notamment dans l'intérêt de l'enfant […] Précipiter un
changement brutal et rapide sans prendre le temps de réfléchir à
l'intérêt de l'enfant est dangereux et risque de provoquer une scission
profonde de notre pays."

Comme "Tous pour le mariage" (déjà 51 000 signatures), François Fillon recommande au gouvernement d'organiser un débat démocratique :

"au lieu de légiférer dans l’urgence, le Gouvernement ferait preuve de sagesse en
organisant un grand débat citoyen sur ce sujet, sur le modèle de ce
qu'il avait organisé dans le cadre de la révision des Lois bioéthiques
en 2010/2011
. Ce débat devrait être préalable à toute initiative législative sur le sujet."

Interrogé sur France Inter mercredi matin, François Fillon se dit opposé à un débat, car

« on va
faire remonter l'homophobie (…) ce n'est pas le moment de diviser les
Français Â». 

Bioéthique : Catherine Lemorton souhaite aggraver le retard pris par la France

LCatherine Lemorton, présidente PS de la
commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale, a estimé hier que
le gouvernement était prêt à revenir sur l'interdiction de la recherche sur
les embryons
. Lors d'un colloque sur l'industrie pharmaceutique, principale bénéficiaire en monnaie sonnante de cette recherche, elle a déclaré :

"Notre pays est très en retard sur les lois de bioéthique". "Je fais partie de
celles qui disent qu'il faut des recherches sur les embryons". "Majoritairement, dans mon groupe parlementaire, on
est pour les recherches sur les embryons parce qu'on estime que c'est tout un
pan de matière qui échappe à nos chercheurs".

La Fondation Jérôme Lejeune rappelle que cette transformation constituera un bouleversement du droit français organisé autour de cet interdit fondateur
: « la loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à
la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain dès le
commencement de sa vie 
» (art 16 code civil). Il s’agira d’un changement de paradigme inédit aux termes duquel la protection de l'être humain deviendra une exception à la règle nouvelle de sa non-protection.

M.
Hollande ayant placé au cœur de ses promesses de campagne non seulement
la volonté de respecter les fondamentaux du pacte républicain mais
aussi l’importance du débat démocratique, il faut s’interroger sur son
soutien à cette initiative parlementaire. Et ce, d’autant plus que l’organisation d’états généraux est une obligation légale avant toute nouvelle modification de la loi bioéthique.

Le
renversement sera radical : loin d’assortir le régime d’autorisation de
conditions strictes réelles visant à contrôler la libéralisation de la
recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires, la proposition de loi instaure des conditions volontairement inopérantes.

Paradoxalement,
en 2011, ce sont les dérives de l’Agence de la biomédecine – agence de
contr̫le sous la tutelle du minist̬re de la Sant̩ Рen mati̬re de
dérogations de recherche, qui étaient pointées du doigt et qui ont
encouragé les parlementaires à renforcer l’encadrement. Pour preuve, la
Fondation Jérôme Lejeune a remporté au printemps dernier une victoire
juridique contre l’Agence de la biomédecine qui avait attribué
illégalement une dérogation. Les
conditions actuelles, malgré l’interdiction, ne sont donc déjà pas
respectées ! Comment imaginer qu’elles puissent l’être dans un contexte
d’autorisation ? Sauf à penser que l’embryon humain ne doit plus
bénéficier d’aucune protection.

Pire, en
raison des choix politiques faits au début des années 2000 qui ont
favorisé la recherche sur les cellules souches embryonnaires, la France
accuse un retard sérieux en matière de thérapie cellulaire. Aujourd’hui, le Président de la République et sa majorité veulent-ils creuser ce retard de la France?
Le
questionnement est d’autant plus aigu en période de restrictions
budgétaires : les responsables politiques n’ont-ils pas intérêt à
prioriser les recherches dont l’efficacité thérapeutique est prouvée ?

En
2011, aucun chercheur n’a dit avoir été gêné par le régime
d’interdiction assorti de dérogations. Ce sont certains laboratoires de
l’industrie pharmaceutique, ambitionnant de pouvoir utiliser sans
contraintes les cellules souches embryonnaires, qui voulaient faire
tomber ces restrictions. Le Président de la République et sa majorité
vont-ils sacrifier l’embryon humain au profit d’intérêts commerciaux de
laboratoires ?

Blasphème : l’Egypte copie le Pakistan

Triste remake de l'affaire Rimsha :

"Deux enfants coptes de 10 et 9 ans
ont été arrêtés dans le gouvernorat de Beni Suef pour blasphème : ils
sont accusés par l’imam salafiste de leur village d’avoir déchiré des
pages du Coran et uriné sur elles
. L’imam a d’abord emmené les enfants
voir le curé, et comme celui-ci refusait de les punir, il les a fait
incarcérer. Le père d’un des deux enfants explique que ceux-ci ne savent
pas lire
et qu’ils ne pouvaient pas savoir ce qu’étaient les papiers
qu’ils avaient trouvés dans un petit sac alors qu’ils jouaient près des
ordures.

C’est la première fois que des enfants sont arrêtés sous une accusation de blasphème en Egypte.

L’ONG qui a alerté la presse sur
cette affaire souligne que les accusations de blasphème sont en forte
hausse en Egypte
, et qu’il y a eu une vingtaine de cas ces derniers
mois. Dans la plupart des cas les accusés sont condamnés à des peines de
prison.

UMP : Bruno Le Maire a échoué dans sa quête des parrainages en raison de son militantisme pro-gay

Ainsi que le rapporte L'Express (via NDF) :

"pendant sa quête – inaboutie - de parrainages pour la présidence, Bruno Le Maire s’est
retrouvé face à des adhérents qui, dans un mail sur trois, mettaient
clairement dans la balance son vote sur le mariage homosexuel !
"

Commentaire de Nouvelles de France :

"Plutôt que d’assister à l’inintéressante lutte de pouvoir et d’ambitions entre Fillon et Copé par lieutenants aux dents longues interposés,
[l'électeur] aimerait voir (et soutenir) une opposition UMP en ordre de bataille
contre la gauche et sa volonté délirante de redéfinir le mariage pour
mieux redéfinir l’être humain, c’est-à-dire de se prendre pour Dieu et
de nous considérer comme ses créatures."

Il faut réfléchir à la manière dont la société aborde la question de la mort

Vincent Morel, président de la Société française de soins palliatifs, est interrogé dans le Monde, alors que, selon un sondage, les Français seraient favorables à l'euthanasie. Sondage à relativiser : sur les 2010 personnes interrogées, 61% n'ont jamais accompagné un proche en fin de vie jusqu'à son décès, sur les 39%, 44% estiment que ce décès s'est fait paisiblement (40% pensent que les souffrances n'ont pas été suffisamment soulagées et 16% qu'il a subi des traitements inutiles). Sur la question de l'euthanasie, cette dernière est définie ainsi :

"pratique visant à provoquer, sous le contrôle d’un médecin, le décès d’un individu atteint d’une maladie incurable".

Parmi les 86% de personnes favorables, 40% le sont en raison des souffrances inutiles : ces personnes ne connaissent visiblement pas les soins palliatifs ; 36% pour la liberté ; 18% quand la vie est trop dégradée ; 6% pour abréger la douleur des proches…

Vincent Morel déclare donc :

"D'abord,
il faut rappeler que ces situations sont exceptionnelles. La plupart
des patients souhaitent vivre leur vie jusqu'au bout et les soins
palliatifs sont là pour les y aider
. Par ailleurs, il faut bien prendre
en compte l'ambivalence des patients : un jour, ils veulent en finir, le
lendemain ils pensent que leur vie vaut d'être vécue jusqu'au bout.
Ce
qui est important quand on est face à une demande d'euthanasie, c'est de
montrer qu'on ne la nie pas, qu'on accepte d'en parler. A titre
personnel, je n'ai pas de souvenir de patients qui chaque jour m'aient
demandé l'euthanasie, au point d'être confronté à une impasse.
De façon
majoritaire, ces demandes disparaissent quand les personnes sont
soignées et bien accompagnées.
[…]

[D]onner la mort ne relève pas de la médecine, ce n'est pas la vocation
des soignants qui sont soumis au serment d'Hippocrate.
On est clairement
dans l'opposition entre ce que propose la médecine et ce que certaines
personnes voudraient, c'est-à-dire pouvoir s'autodéterminer. Les soins
palliatifs ne hâtent ni ne retiennent la mort : ils ont une limite qui
est de ne pas provoquer le décès d'une personne, quand bien même elle le
souhaite.

[…] Il nous faut
réfléchir à la manière dont la société aborde aujourd'hui la question de
la mort, du vieillissement, de la dépendance et la perte d'autonomie.
Nous considérons qu'il ne faut pas aller au-delà de la loi Leonetti,
mais l'améliorer et la faire mieux appliquer : informer les
professionnels et le grand public, faire en sorte que la prise en charge
palliative soit plus précoce, améliorer les directives anticipées et
les procédures collégiales de décision des médecins.
"

La grâce de Dieu n’élimine pas la liberté

Extraits de l'homélie du Saint-Père en la fête de Saint François d'Assise,
patron d'Italie, 4 octobre, lors de la Messe célébrée au sanctuaire
de Lorette, en Italie, où se trouve la maison de Marie. Le 4 octobre
1962, le Pape Jean XXIII fit le même pélerinage, avant d'ouvrir le
Concile Vatican II :

"[…] A
cinquante ans de distance, après avoir été appelé par la divine
Providence à succéder au siège de Pierre à ce Pape inoubliable, je suis
venu ici moi aussi en pèlerin pour confier à la Mère de Dieu deux
importantes initiatives ecclésiales : l’Année de la Foi
, qui s’ouvrira
dans une semaine, le 11 octobre, à l’occasion du cinquantième
anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, et l’Assemblée
Générale ordinaire du Synode des Evêques que j’ai convoquée au mois
d’octobre sur le thème « La nouvelle évangélisation pour la transmission
de la foi chrétienne ».
[…]

La foi nous fait habiter, demeurer, mais nous fait aussi marcher sur le
chemin de la vie. À ce propos aussi, la Sainte Maison de Lorette nous
donne un enseignement important. Comme nous le savons, elle était située
sur une route. La chose pourrait apparaître plutôt étrange : de notre
point de vue en effet, la maison et la route semblent s’exclure. En
réalité, justement sur cet aspect particulier, un message singulier est
gardé dans cette maison. Elle n’est pas une maison privée, elle
n’appartient pas à une personne ou à une famille, mais elle est au
contraire une habitation ouverte à tous, qui est, pourrait-on dire, sur
notre chemin à tous. Ainsi, nous trouvons ici à Lorette, une maison qui
nous fait demeurer, habiter et qui en même temps nous fait cheminer,
nous rappelle que nous sommes tous pèlerins, que nous devons toujours
être en chemin vers une autre maison, vers la maison définitive, celle
de la Cité éternelle, la demeure de Dieu avec l’humanité rachetée. (cf.
Ap 21, 3).

Il y a encore un point important du récit évangélique
de l’Annonciation que je voudrais souligner, un aspect qui ne finit pas
de nous étonner : Dieu demande le « oui » de l’homme, il a crée un
interlocuteur libre, il demande que sa créature Lui réponde en toute
liberté
. Saint Bernard de Clairvaux, dans un de ses sermons les plus
célèbres, « représente » l’attente de la part de Dieu et de l’humanité
du « oui » de Marie, en se tournant vers elle avec une supplique : «
L’ange attend ta réponse, parce qu’il est déjà temps pour lui de
retourner vers Dieu qui l'a envoyé. Donne ta réponse, ô Vierge,
hâte-toi, ô Souveraine, donne cette réponse que la terre, que les
enfers, que les cieux aussi attendent. Autant il a convoité ta beauté,
autant il désire à cette heure le « oui » de ta réponse, ce oui par
lequel il a résolu de sauver le monde. Lève-toi, cours, ouvre ! Lève-toi
par la foi, cours par la ferveur, ouvre-lui par ton consentement (In
laudibus Virginis Matris, Hom. IV, 8). Dieu demande la libre adhésion de
Marie pour devenir homme.
Certes, le « oui » de Marie est le fruit de
la grâce divine. Mais la grâce n’élimine pas la liberté, au contraire
elle la crée et la soutient. La foi n’enlève rien à la créature humaine,
mais ne permet pas la pleine et définitive réalisation.
[…]"

L’idéologie de la transgression est un dogme absolu chez les socialistes

Communiqué de Laissez-les-Vivre :

"Hier,
3 octobre, la Commission des affaires sociales du Sénat a voté à la
quasi-unanimité la proposition de loi prévoyant l'inversion du système en
vigueur (interdisant, sauf dérogation, la recherche sur l'embryon) : en effet,
d'interdite celle-ci deviendrait autorisée,« strictement encadrée Â» bien
entendu et, ce, sous le fallacieux prétexte d'un prétendu retard de la France !
Car dès qu'il s'agit de légiférer contre l'ordre naturel, il faut exhumer un
nationalisme au nom duquel la France ne pourrait pas se permettre de se laisser
distancer.

La
loi du 7 juillet 2011 prévoyait l'interdiction de recherches sur les lignées de
cellules embryonnaires ; des dérogations pouvaient cependant être accordées si
la preuve était apportée par le chercheur qu'un résultat similaire ne pouvait
être obtenu sans destruction d'embryons. Cette nouvelle rédaction des lois de
bioéthique plus clairement explicite qu'en 2004 est d'autant plus justifiable
que l'inutilité des recherches sur les cellules embryonnaires commence à être
reconnue par la plupart des scientifiques.

Ainsi,
en mai 2012, le CCNE (Conseil Consultatif National d'Ethique) a clairement
reconnu l'efficacité des cellules issues du cordon ombilical et du placenta

"susceptibles de fournir des résultats équivalents voire meilleurs que les
cellules embryonnaires" ; n'en déplaise aux socialistes pour lesquels
l'idéologie de la transgression est un dogme absolu. Y-a- t'il aussi  une
volonté de donner des gages à l'industrie pharmaceutique notamment à M.
Peschanski, Président du Laboratoire STEM ?

Toujours
est-il que l'autorisation de recherches sur l'embryon figurait dans le
programme du candidat Hollande et dès que ce dernier a été élu, Mme Touraine,
nouvelle ministre de la Santé, a annoncé comme imminente la levée de
l'interdiction. Une proposition de loi en ce sens du député Jacques Mézard a
été votée en première lecture à l'Assemblée Nationale. Le 19 août 2012,
pourtant l'Agence de Biomédecine mettait fin à l'autorisation exceptionnelle de
recherche  sur l'embryon qu'elle avait décerné le 12 mars 2010 à
l'Institut National de Santé et de Recherche Médicale (INSERM) prouvant à
nouveau l'inutilité de pseudo-recherches
. En décidant de voter ce 3 octobre la
levée de l'interdiction de la recherche sur les cellules embryonnaires, la
Commission des affaires sociales du Sénat a choisi d'inscrire la transgression
dans dans l'arsenal législatif.

Dans ce domaine, comme dans celui de
l'avortement remboursé à 100% de l'euthanasie du mariage et de l'adoption
homosexuelle,les démons de la culture de mort semblent lâchés. Contre eux,
Laissez les Vivre – SOS Futures Mères appelle à la Marche
de réparation et de prière pour la VIE et pour la FAMILLE co-organisée le
samedi 20 octobre 2012 de Notre-Dame des Victoires à la Basilique du
Sacré-Coeur de Montmartre,
avec
l'ACIM, Notre-Dame de Chrétienté, SOS Tout-Petits et Renaissance Catholique"

La France fait le choix de la dépense publique donc de l’économie administrée

Dans Présent, Jean Rouvière revient sur le projet de budget 2013. Extraits :

"Le taux des prélèvements obligatoires ne cesse d’augmenter : il a représenté près de 44 % du PIB
en 2011, il représentera près de 45 % en 2012 et plus de 46 % en 2013.
L’activité économique ne peut qu’en souffrir : trop d’impôts, de taxes
et de prélèvements divers réduisent à la fois les marges bénéficiaires
et la compétitivité et donc pèsent sur l’emploi
. […] D’après des études statistiques menées sur différents plans de
rigueur engagés depuis un demi-siècle, dans différents pays, la hausse
des impôts provoque plus de chômage et réduit davantage la croissance
que ne le fait une baisse de la dépense publique
. C’est logique :
l’impôt donné à l’Etat ne crée pas de richesses, il finance des dépenses
publiques. Or, les dépenses publiques ne créent pas toujours des
emplois (publics). Loin de là. Actuellement, le premier poste de dépense
public est le remboursement de la dette publique.

Même avec un déficit réduit à 3 % du PIB, la France devra continuer à emprunter des sommes considérables. Gilles Carrez, président UMP de la Commission des finances de l’Assemblée nationale, prévient (Le Monde, 29 septembre 2012) : « Ne nous y trompons pas : 3 % de PIB
de déficit public, c’est encore 60 milliards d’euros d’emprunts, donc
de dette supplémentaire
. Si la France ne réduit pas progressivement et
durablement l’écart entre les recettes et les dépenses publiques, elle
s’expose à de très graves problèmes de financement. Au-delà du déficit
nominal de 2013, il nous faudra rembourser l’an prochain une fraction
des 1 700 milliards de dette publique, entre 80 et 90 milliards. Le
besoin de financement de la France dépassera les 150 milliards en
2013
. Â»

Les dépenses publiques, ce sont 1 100 milliards d’euros. La
réduction annoncée – 10 milliards en 2013 – ne représente même pas 1 %
du volume
. La RGPP (Révision générale des
politiques publiques) engagée par le gouvernement précédent a été
abandonnée. La baisse des effectifs de fonctionnaires, environ 30 000
chaque année, représentait 1 milliard d’euros d’économies par an. Le gouvernement Ayrault y renonce. […]
Au total, ce sont 6 188 postes supplémentaires à la charge de l’Etat qui
auront été créés entre mai 2012 et fin 2013. […]"

Mgr Castet épingle Ouest-France

Dans Les nouvelles de l'Ordre du Saint Sépulcre, Mgr Castet déclare :

"L’Église fait actuellement l’objet d’un certain ostracisme
dans le domaine politique et social,
beaucoup prétendant la réduire à la sphère privée.
Comment peut-elle réagir face à la désinformation,
la dérision, le dénigrement dans les médias,
ou à travers certaines expressions « artistiques »,
dont l’actualité récente a donné plusieurs exemples
? Comment expliquer cette « christianophobie
» ?

Il ne faut pas non plus devenir paranoïaque ; mais
prenons l’exemple d’un très grand quotidien régional,
héritier des démocrates-chrétiens, et en
même temps l’exemple absolu de la sécularisation

: lors les dernières JMJ, il y a eu deux millions
de jeunes à Madrid ; au même moment, le Dalaï-
Lama est venu à Nantes ; eh bien, deux pages ont
été consacrées au Dalaï-Lama et… un petit article
pour les jeunes !
J’aime bien le Dalaï-Lama, mais
le témoignage de ces deux millions de jeunes, c’est
tout de même autre chose, surtout en corrélation
avec notre propre culture.
Parfois aussi il y va de notre faute
: le recul de
l’Église du champ social, le fait qu’elle soit moins
présente, qu’elle soit « lue » par des caricatures ; il
y a moins de ténors capables de prendre la parole,
et puis aussi un enfoncement dans une culture, je
crois, de la crainte. Le « N’ayez pas peur » de Jean-
Paul II demeure pertinent. D’ailleurs, il y a des
éléments qui ne trompent pas : même si l’Église
n’est plus majoritaire, on s’aperçoit que son expertise
« en humanité » est souvent sollicitée ; il ne
faut donc pas non plus dramatiser. Mais il y a une
lame de fond qui dit : « les religions sont sources
de divisions, de contraintes, d’empêchement à la liberté des moeurs ; elles sont rétrogrades, sources
de la violence, des guerres et des morts ; donc, cadrons-les dans le privé cultuel – on en revient
ainsi à la gestion marxiste de la fin des religions
– et travaillons avec les plus raisonnables sur un
plan humaniste
».
Dans le blasphème que l’on peut rencontrer parfois
– je pense aux plus récents spectacles (auxquels
je n’ai d’ailleurs pas assisté) – je crois qu’il
y a plusieurs choses : d’abord, dans la détresse et
dans le blasphème apparaissent des désespérances
et des déstructurations de l’homme ;
même si l’on en est profondément blessé, on ne
peut pas ne pas avoir une certaine compassion au
sens noble pour ceux qui sont les victimes du
blasphème – parce que ce sont des victimes ! On
sait aussi que dans la Passion, il est dit que les
gens « ricanent » de Jésus ; donc on ricanera de
nous, si nous sommes fidèles à Jésus (…). Je crois
qu’il est légitime, sans prendre les armes des violents,
de défendre la liberté religieuse, le respect
de la conscience de chacun, sachant que la liberté
religieuse est mère de toutes les libertés, car elle
fait partie du fin fond de la conscience, de l’intime
de l’homme ; atteindre à l’intime de l’homme,
c’est le détruire radicalement
."

Le parlementaire catholique a le devoir moral de voter contre le projet de loi sur le “mariage” homosexuel

Si votre député, ou votre sénateur, se dit catholique (de droite ou de gauche, peu importe), rappelez-lui ce qui s'impose à lui :

"Si tous les fidèles sont tenus à s'opposer à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles, cette responsabilité incombe en particulier aux hommes politiques catholiques en raison de leur charge propre. Face à des projets de loi favorables aux unions homosexuelles, les indications éthiques suivantes sont à prendre en considération:

Dans le cas où serait proposé, pour la première fois à l'Assemblée législative, un projet de loi favorable à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles, le parlementaire catholique a le devoir moral d'exprimer clairement et publiquement son désaccord et de voter contre ce projet de loi. Accorder le suffrage de son vote à un texte législatif aussi nuisible pour le bien commun de la société serait un acte gravement immoral."

Pour écrire à votre député, vous pouvez trouver son adresse sur le site de l'Assemblée nationale ou sur le site de Catholiques en campagne.

La couverture de Causeur

PA lire

Le “droit à la différence” a fragmenté la société française

Maire de Montfermeil (Seine-Saint-
Denis), Xavier Lemoine répond à Monde & Vie. Extraits :

"Si l’on observe, recensement
après recensement, les chiffres de l’Insee,
ou les chiffres de l’Observatoire national des
zones urbaines sensibles (l’ONZUS), l’on voit
que les territoires dans les régions urbaines
comme l’Ile-de-France ou PACA – le cas de Lyon
étant un peu différent – se spécialisent par homogénéités
non pas socio-économiques, mais socioculturelles
.
Aujourd’hui, le critère discriminant
de cette spécialisation des territoire n’est donc
plus socio-économique comme cela pouvait être
le cas naguère, mais socioculturel.
Comment a-t-on pu en arriver là ? Je pense
qu’au-delà de tous les débats sur l’intégration ou
l’assimilation, etc., ce qui a été mortifère pour
la société française, c’est son relativisme total –
en matière de moeurs, mais aussi d’accueil de la
personne étrangère. Ce relativisme a inspiré le
« droit à la différence » qui a été prôné, exacerbé,
et qui empêche l’Etat ou la société française d’exprimer
la moindre exigence vis-à-vis des populations
accueillies
, puisque tout se vaut et s’équivaut. C’est par ce « droit à la différence » que la
société française a répondu à l’arrivée de ces
populations, et non par du racisme ou de l’antiracisme.
[…]

De la sorte, on a segmenté et compartimenté
la société française entre une multitude de comportements,
qui tous étaient reconnus de facto ;
et au bout du compte, notre pays ne se conçoit
plus aujourd’hui comme une communauté de
vie, de destin, d’ambition, d’histoire, mais comme une juxtaposition de communautés labellisées
par le droit à la différence
. On s’aperçoit
ain si que des personnes qui vivent en France
depuis 10, 15 ou 20 ans, ne parlent toujours pas
le français. J’en conclus qu’il existe, de notre
part, un manque d’exigence, qui s’explique par
cette notion de droit à la différence; et un manque
de curiosité évident de la part de ces personnes,
qui finiront leur vie ici et dont les enfants et petits
enfants, Français, passeront en France toute leur
existence.
[…]

Or les différentes nationalités,
communautés et cultures sont démographiquement
assez bien établies en France pour commencer
à vivre dans une relative autarcie
. Il existe
des médecins, des chefs d’entreprise, des artisans
dans toutes les communautés, qui constituent
des micro-sociétés, des diasporas
. […]"

Transmettre la foi

Dans Les Nouvelles de l'Ordre du Saint-Sépulcre, le général Bernard Fleuriot évoque l'année de la foi :

"Si l’on traduit habituellement Évangile par Bonne Nouvelle, il faut se rappeler
qu’à l’origine de ce mot il y a angelos, qui veut dire «envoyé», et
evangelismos qui désigne en grec l’Annonciation. Nous sommes donc,
après soixante générations de chrétiens, envoyés pour annoncer. Et c’est
ce que nous rappellent sans cesse, depuis l’an 2000, nos papes Jean-Paul
II et Benoît XVI.
En tant que chevaliers et dames du Saint Sépulcre, nous avons trois occasions
de participer activement à la nouvelle évangélisation : la formation,
la participation et le témoignage
.
[…]

La participation : dans une société qui se déchristianise chaque jour, notre présence visible et même ostensible
aux offices de la Semaine sainte, aux vénérations, aux processions et à toutes les démonstrations
publiques de la foi est une manifestation active de fidélité et d’espérance
. […]

Le témoignage : regardons autour de nous. Dans nos familles d’abord, sommes-nous bien certains de témoigner
de tout notre coeur, par nos paroles et par nos actes ?
Savons-nous trouver les mots pour nos
proches, nos enfants et petits enfants, la foi est la chose la plus précieuse que nous puissions leur transmettre,
y mettons nous tout notre coeur et toute notre force, discrète, de conviction ? Dans nos milieux
de travail ou de loisir, avec nos relations, savons nous, osons nous dire notre foi, témoigner de notre espérance,
manifester notre charité ?
Sans ostentation ni agressivité, mais avec joie et tranquillité. […]"

Mariage : pour le pasteur Baty, “l’égalité, ce n’est pas l’indifférenciation”

Claude Baty, président de la Fédération protestante de France, a déclaré :

B"Certes,
c'était dans le programme présidentiel de François
Hollande, mais il y a un certain nombre de Français qui ont voté pour
lui "malgré" et "pas forcément pour" le mariage et l'adoption par des
personnes de même sexe
".

"Le
mariage qu'on connaît aujourd'hui a perdu beaucoup de sa clarté. Jusque
dans les années 70, c'était un engagement, avec tout ce qui relève de
la responsabilité à l'égard de l'autre, des enfants, avec une structure
sociale".

"Tout
cela été gommé au nom de la grande fête libertaire soixante-huitarde.
On a voulu faire du mariage une sorte de célébration du sentiment, avec
l'idée qu'à partir du moment où on ne s'aime plus, on n'est plus marié
".

Pour
le pasteur Baty, la spontanéité l'a emporté contre la fidélité au point
que beaucoup considérent aujourd'hui le mariage comme une institution
dépassée. Un constat qui ne plaide pas forcément pour le mariage des homosexuels, "dont la fidélité a parfois été considérée comme
plus aléatoire que chez les hétérosexuels
".

"En
outre, et contrairement au discours ambiant, l'égalité,
ce n'est pas l'indifférenciation.
Quand on lit la Genèse, la création
est un travail de différenciation entre l'homme et la femme, et qui
s'oppose à une mentalité païenne où la confusion générale règne sur tous
les plans".

"Sans
différenciation, il n'y a pas de vis-à-vis, de dialogue, de
construction. On ne peut pas, quand on est chrétien ou juif, imaginer
que l'homme et la femme, c'est la même chose. Cette question
anthropologique est largement partagée chez les protestants
".

"il y a une certaine naïveté à nous faire croire que le mariage
entre personnes de même sexe ne posera pas de problème chez des enfants,
qui devront en référer au parent 1 ou au parent 2
".

"il est absurde de remettre en cause ce qui est depuis toujours le fonctionnement normal
de l'humanité, à savoir qu'il faut un homme et une femme pour faire un
enfant".

"Reste
que ne pas approuver le discours ambiant, ne pas applaudir à l'idée
qu'on va être moderne, en bousculant tout ce qui est le fondement d'une
société dans toutes les cultures, va nous valoir d'être taxés de
rétrogrades, d'homophobes ou d'obscurantistes".

Mgr Aillet : la dénaturation du mariage participe à la déconstruction de la société

AInterrogé dans le Libre Journal de La Réplique, animé par Bernard Antony, Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne a appelé à participer à la veillée de prière pour les chrétiens persécutés le 13 octobre, place Saint-Augustin à Paris.

Sur la dénaturation du mariage, Mgr Aillet a précisé que ce projet de loi va avoir des conséquences graves pour toutes les familles. Ce projet participe à la déconstruction de la société, il est discriminatoire pour les enfants. C'est un projet individualiste qui sera cause de déconstruction sociale.

Mgr Aillet exige un débat public, pour entendre une voix que l'on n'entend pas, en raison d'un terrorisme médiatique. Concernant l'idée d'un référendum, Mgr Aillet comprend cette initiative mais, en tant qu'homme d'Eglise, il ne peut pas mettre aux voix un tel projet.

Avec la contraception, on a dissocié la relation conjugale et la filiation, ce qui permet maintenant d'inventer d'autres manières d'assurer la filiation. La mentalité contraceptive est donc à la base des revendications actuelles.

Rappelant que l'avortement est "un crime abominable" (citation du Concile Vatican II), Mgr Aillet organise un colloque pour la vie les 30 novembre et 1er décembre, afin de faire avancer la culture de la vie.

Cette émission sera prochainement en ligne sur le site de Radio courtoisie.

“Quelque fois, je me dis que ce serait bien aussi d’avoir une… mère”


DNouvelles de France a retranscrit les dialogues d'un épisode de la série Desperate Housewives, dans lequel une jeune fille élevée par deux hommes se rend compte, à l'adolescence, qu'il lui manque une mère. Réaction de l'un d'eux :

"Je vois mon pire cauchemar se concrétiser.
J’appréhendais ce moment depuis qu’elle est entrée dans notre vie. Et
si, Bob et moi, on lui suffisait pas ? Et si elle avait besoin d’une
mère…"

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