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Considérations à propos de la dénaturation du mariage

La lecture de ce document de 2003 signé par le cardinal Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, est d'actualité. En voici des extraits :

C"Lorsqu'on est confronté à la reconnaissance
juridique des unions homosexuelles, ou au fait d'assimiler juridiquement les
unions homosexuelles au mariage, leur donnant accès aux droits qui sont propres
à ce dernier, on doit s'y opposer de manière claire et incisive. Il faut
s'abstenir de toute forme de coopération formelle à la promulgation ou à
l'application de lois si gravement injustes, et autant que possible ne pas
coopérer matériellement à leur application
. En la matière, chacun peut
revendiquer le droit à l'objection de conscience
."

"La légalisation des unions homosexuelles aurait donc
comme résultat l'obscurcissement de la perception de certaines valeurs morales
fondamentales et la dévaluation de l'institution matrimoniale
."

"Dans les unions homosexuelles, est absente
aussi la dimension conjugale
, par laquelle les relations sexuelles prennent une
forme humaine et ordonnée. En effet, ces relations sont humaines lorsque et en
tant qu'elles expriment et promeuvent l'aide mutuelle des sexes dans le mariage
et restent ouvertes à la transmission de la vie."

"Comme le montre l'expérience, l'absence de
la bipolarité sexuelle crée des obstacles à la croissance normale des enfants
,
éventuellement insérés au sein de ces unions, auxquels manque l'expérience de la
maternité ou de la paternité. Insérer des enfants dans les unions homosexuelles
au moyen de l'adoption signifie en fait leur faire violence
, en ce sens qu'on
profite de leur état de faiblesse pour les placer dans des milieux qui ne
favorisent pas leur plein développement humain. Certes, une telle pratique
serait gravement immorale et serait en contradiction ouverte avec le principe,
reconnu également par la Convention internationale de l'ONU sur les droits de
l'enfant, selon lequel l'intérêt supérieur, à défendre dans tous les cas, est
celui de l'enfant, la partie la plus faible et sans défense."

"Le droit civil confère aux couples
mariés une reconnaissance institutionnelle parce qu'ils remplissent le rôle de
garantir la suite des générations et sont donc d'un intérêt public majeur. Par
contre, les unions homosexuelles n'exigent pas une attention spéciale de la part
du système juridique car elles ne jouent pas ce rôle en faveur du bien commun
."

"L'argumentation selon laquelle la
reconnaissance juridique des unions homosexuelles serait nécessaire pour éviter
que des homosexuels vivant sous le même toit ne perdent, par le simple fait de
leur vie ensemble, la reconnaissance effective des droits communs qu'ils ont en
tant que personnes et en tant que citoyens, n'est pas vraie. En réalité, ils
peuvent toujours recourir – comme tous les citoyens et sur la base de leur
autonomie privée – au droit commun pour régler les questions juridiques
d'intérêt réciproque
. Ce serait par contre une injustice grave que de sacrifier
le bien commun et le droit de la famille, pour obtenir des biens qui pourraient
et devraient être protégés par des moyens non nocifs pour l'ensemble du corps
social."

"Si tous les fidèles sont tenus à
s'opposer à la reconnaissance juridique des unions homosexuelles, cette
responsabilité incombe en particulier aux hommes politiques catholiques en
raison de leur charge propre
. Face à des projets de loi favorables aux unions
homosexuelles, les indications éthiques suivantes sont à prendre en
considération:

Dans le cas où serait proposé, pour la
première fois à l'Assemblée législative, un projet de loi favorable à la
reconnaissance juridique des unions homosexuelles, le parlementaire catholique a
le devoir moral d'exprimer clairement et publiquement son désaccord et de voter
contre ce projet de loi
. Accorder le suffrage de son vote à un texte législatif
aussi nuisible pour le bien commun de la société serait un acte gravement
immoral."

Il faut s’opposer à l’extension de la laïcité de l’État à l’ensemble de la société

Le cardinal Jean-Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux, a prononcé
une conférence
intitulée « Laïcité de l’Etat, laïcité de la société ? »,
au Centre Saint-Louis de Rome, jeudi 27 septembre. Extraits :

[…] Ce qui me
frappe […] c’est le glissement qui s’opère depuis
une dizaine d’années
, au moins dans certains secteurs de l’opinion,
d’une laïcité de l’Etat à une laïcité de la société. Je dis tout de
suite ma propre position et ce sera le contenu de mon intervention : ce
glissement me paraît indu. C’est l’Etat qui est laïc, ce n’est pas la
société
. Celle-ci est plurielle."

Le cardinal commence par évoquer la conception de la laïcité selon l'Etat :

Ricard"Vous savez que nous ne trouvons pas de terme de
laïcité dans la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat de 1905
. Mais
nous trouvons l’adjectif laïc comme un qualificatif donné à la
République française dans la Constitution de 1958. A l’article 2, il est
dit : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique
et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens
sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes
les croyances.
». La laïcité de la République désigne la neutralité de
l’Etat et son indépendance vis-à-vis des fois religieuses et des
convictions philosophiques
. Laïc, l’Etat n’est inféodé à aucune
religion, ce qui ne veut pas dire qu’il n’a pas de relation avec elles. […] La laïcité de l’État lui interdit d’intervenir dans le fonctionnement
interne des cultes. Pourtant, cela n’empêche pas certaines relations de
courtoisie ou de bonne entente entre l’État et tel ou tel culte. Depuis
la loi de Séparation, par exemple, le choix des candidats à l’épiscopat
ne concerne plus la République. Mais, depuis le rétablissement des
relations diplomatiques en 1921, il est prévu par l’aide-mémoire du
cardinal Gasparri de demander à l’État : « s’il y avait quelque chose à
dire du point de vue politique contre les candidats aux évêchés
».

Concernant l’Islam, les représentants de l’État sont allés plus loin
dans une intervention touchant le fonctionnement d’un culte. Ils ont
souhaité se donner des interlocuteurs qualifiés et ont aidé à la mise en
place d’une structure religieuse nationale : le Conseil français du
Culte Musulman.  Avouez que nous sommes assez loin ici d’une conception
de la laïcité pensée en termes de séparation rigoureuse !"

Puis vient la conception de la laïcité selon l'Eglise :

Déjà, Pie XII avait parlé d’une « saine laïcité ». Il affirmait dans
un discours, le 23 mars 1958 : « Il y a des gens, en Italie, qui
s'agitent parce qu'ils craignent que le christianisme enlève à César ce
qui est à César. Comme si donner à César ce qui lui appartient n'était
pas un commandement de Jésus ; comme si la légitime et saine laïcité de
l'État n'était pas un des principes de la doctrine catholique ; comme si
ce n'était pas une tradition de l'Église, de s'efforcer continuellement
à maintenir distincts, mais aussi toujours unis, selon les justes
principes, les deux Pouvoirs
».

Mais c’est surtout avec le Concile Vatican II que cette  conception
allait être développée. On lit dans la Constitution Pastorale Gaudium et
Spes au n° 76, 3 :

« Sur le terrain qui leur est propre, la communauté politique et
l’Église sont indépendantes l’une de l’autre et autonomes. Mais toutes
deux, quoique à des titres divers, sont au service de la vocation
personnelle et sociale des mêmes hommes
. Elles exerceront d’autant plus
efficacement ce service pour le bien de tous qu’elles rechercheront
davantage entre elles une saine coopération
, en tenant également compte
des circonstances de temps et de lieu »

Le Concile souligne l’indépendance mutuelle de l’Église et de la
communauté politique. Mais cette indépendance n’implique pas ignorance
ou hostilité. Au contraire, elle appelle connaissance mutuelle et
collaboration
. De plus, cette indépendance  ne saurait cependant pas 
soustraire l’État à l’autorité d’un ordre moral qui s’impose à lui et à
celle de principes fondamentaux dont le respect  garantit son autorité.
L’Église a toute légitimité pour intervenir si elle pense que cet ordre
moral ou ces principes sont menacés.

[…] Dans sa dernière exhortation Ecclesia in Medio
Oriente
le pape Benoît XVI précise ce qu’il entend par laïcité, ce
respect de la distinction de la sphère religieuse et de la sphère
politique appelées à se connaître, à collaborer entre elles sans se
mélanger : « La saine laïcité,  … signifie libérer la croyance du poids
de la politique et enrichir la politique par les apports de la croyance,
en maintenant la nécessaire distance, la claire distinction et
l’indispensable collaboration entre les deux
. Aucune société ne peut se
développer sainement sans affirmer le respect réciproque entre politique
et religion en évitant la tentation constante du mélange ou de
l’opposition…. La prise de conscience de ce rapport approprié permet de
comprendre qu’il existe une sorte d’unité-distinction qui doit
caractériser le rapport entre le spirituel (religieux) et le temporel
(politique), puisque tous deux sont appelés, même dans la nécessaire
distinction, à coopérer harmonieusement pour le bien commun
. Une telle
laïcité saine garantit à la politique d’opérer sans instrumentaliser la
religion, et à la religion de vivre librement sans s’alourdir du
politique dicté par l’intérêt, et quelquefois peu conforme, voire même
contraire, à la croyance. C’est pourquoi la saine laïcité
(unité-distinction) est nécessaire, et même indispensable aux deux
» (n°
29). 

Puis vient l'évolution plus récente de la laïcité :

[…] Il y a la vieille laïcité de combat qui voit dans les religions un
obscurantisme dont il faut libérer les esprits
. Ses revendications en
direction du pouvoir portent, entre autres, sur l’abrogation du statut
concordataire de l’Alsace-Moselle, sur l’abrogation de la Loi Debré (« A
Argent public, École publique »), sur le statut de certaines
aumôneries. On trouve une éclairante expression de ces revendications
dans la réponse publique du Grand Orient à la Commission Machelon
. Il ne
faut pas majorer ce courant même s’il peut de temps en temps donner de
la voix. […]

Il y a une forme de laïcité qui n’est pas de l’ordre du combat
idéologique mais qui se traduit dans les faits par une politique
contribuant à accélérer un certain effacement du religieux
. Nous sommes
en présence de certaines évolutions de mentalité liées au phénomène de
sécularisation
de notre société. J’entends par là un processus
d’éloignement de notre société vis-à-vis de sa référence chrétienne et
de son lien, en particulier, à l’Église catholique
. Il n’y a pas
forcément hostilité ou lutte ouverte mais beaucoup plus ignorance et
indifférence
. Cela s’accompagne aussi d’un affaiblissement de la surface
sociale de l’Église et de sa difficulté à assurer aujourd’hui un
quadrillage au plus près du terrain. […]

Il y a aujourd’hui tout un courant militant qui  souhaite étendre la
référence à la laïcité, non plus seulement à l’État mais à la société
toute entière
, réduisant ainsi l’expression publique et sociale des
religions. Il s’agit d’une forme de laïcisme qui veut enfermer le
religieux dans le domaine du privé et de l’intime et lui interdire toute
forme d’expression dans l’espace public
. Notons d’ailleurs que beaucoup
de nos contemporains n’aiment pas les religions qui expriment avec
force et passion militante leurs propres convictions. D’où ce sens
négatif donné au mot « prosélytisme ». Certes, si une expression du
contenu religieux non respectueuse de la liberté doit être refusée, la
possibilité de proposer sa foi à d’autres ne fait-elle pas partie de la
liberté d’expression ?

Nous voyons ce courant laïciste s’exprimer dans un certain nombre de
réactions vis-à-vis de prises de position publiques des responsables de
l’Église
, en particulier dans les domaines qui touchent la vie sociale
et politique, que soit à propos de l’expulsion des Rom ou de la
proposition de loi sur le mariage et l’adoption entre personnes du même
sexe. […] Il en va de même des manifestations publiques organisées par des
catholiques, en particulier des marches pour la défense de la vie
. Si
ces manifestations sont pacifiques et ne troublent pas l’ordre public,
pourquoi certains groupes voudraient-ils les faire interdire ou les
empêcher de se dérouler normalement ? L’expression dans l’espace public
serait-il sélectif : pourquoi applaudir une Gay Pride et combattre un
autre type de manifestation ?
Le religieux ou l’ecclésial ne
pourraient-ils plus avoir une expression publique ? Nous sommes là
devant une conception indue de la laïcité. […] Nous voyons aussi s’exprimer des propositions visant à modifier le
calendrier des fêtes chômées
. Certains le font par hostilité ou
indifférence à l’histoire de la France, qui a été fortement marquée par
le catholicisme. D’autres le font par désir de donner à chaque religion
la possibilité de fêter (avec un jour chômé) leurs propres fêtes
religieuses. […] Mais, c’est l’inscription de l’Islam dans la société
française qui a amené les déplacements d’accent les plus forts,
concernant la laïcité, dans l’opinion publique et chez un certain nombre
de leaders politiques
. Dans les dernières décennies, l’Islam ne s’est
plus présenté comme une religion pour des gens en transit sur notre sol
national mais comme une religion de gens qui étaient français, qui
vivaient en France et n’envisageaient pas de partir ailleurs. Nous avons
vu se construire des mosquées qui se sont inscrites dans notre paysage
urbain et l’Islam est devenu la deuxième confession religieuse de France
après le catholicisme. […]

[I]l faut s’opposer à cette
tendance visant à étendre la laïcité de l’État à l’ensemble de la
société. L’expression publique et sociale de sa foi fait partie du droit
de chaque croyant.
Celle-ci doit être possible dans toute société, car
une société démocratique est une société plurielle, où, dans le respect
de l’ordre établi, toutes ces expressions publiques des religions
doivent pouvoir se manifester. Il en va du respect  du droit à la
liberté religieuse, qui est, comme l’ont rappelé les papes Jean-Paul II
et Benoît XVI au fondement de tous les autres droits de l’homme. L’État
est laïc. Notre société ne l’est pas
. Elle a une autre ambition : être
une société, non pas où on musèle les religions, mais une société qui
permet à celles-ci d’apporter toutes leurs composantes et d’enrichir
ainsi la vie sociale elle-même. […]"

Explosion dans une église au Kenya

Un enfant a été tué et trois autres ont été grièvement blessés dans un attentat à la grenade contre une église ce matin à Nairobi, capitale du Kenya.

34 bébés sauvés de l’avortement !

au 5ème jour de la campagne des 40 Days for Life.

20 octobre : 22e Marche de prière pour la Vie et la famille à Paris

Communiqué de Renaissance catholique :

V"Le gouvernement issu des dernières élections a clairement manifesté son intention de continuer à s’attaquer à la famille dite traditionnelle et au caractère sacré de la vie humaine innocente. Sont ainsi annoncés pêle-mêle : le mariage homosexuel avec droit d’adoption pour les "couples" de ce type, la légalisation de l’euthanasie, l’autorisation de recherche sur l’embryon humain, l’augmentation des moyens consacrés à la promotion de l’avortement, l’accroissement des droits de succession…
Devant l’acuité du danger, les associations suivantes :

  • Association Catholique des Infirmières et Médecins (Dr Dickès),
  • SOS Tout Petits (Dr Dor),
  • Renaissance Catholique (Jean-Pierre Maugendre),
  • Notre-Dame de Chrétienté (Hervé Rolland)
  • Laissez-Les-Vivre-SOS Futures Mères (Dr Perrel) 

ont décidé d’unir leurs efforts dans une Marche, prolongeant celles qu’organisait Renaissance Catholique, qui se déroulera de la basilique de Notre-Dame des Victoires à celle du Sacré-Cœur de Montmartre.
La légitimité de cette marche de prière et de réparation nous semble justifiée par les propos du pape Jean-Paul II dans Evangelium vitæ (§ 100) : "Par son exemple, Jésus nous a montré que la prière et le jeûne sont les armes principales et les plus efficaces contre les forces du mal…Retrouvons donc l’humilité et le courage de prier et de jeûner pour obtenir que la force qui vient du Très-Haut, fasse tomber les murs de tromperie et de mensonges qui cachent aux yeux de nos frères et sœurs, la nature perverse de lois et de comportements hostiles à la vie".
Notre démarche, clairement catholique et manifestement politique, est la concrétisation de notre refus de voir notre religion catholique, et ses conséquences sociales, réduite à une simple option privée
. Les droits de Dieu sont bafoués par ces lois qui dénaturent Son plan d’amour sur la création alors que ne cesse de grossir le flot des souffrances générées par des comportements qui nient la réalité de la nature humaine : enfants avortés, mères victimes du syndrome post-avortement, enfants sans parents, vieillards abandonnés…
Cette Marche aux flambeaux se déroule à un rythme permettant à tous, si possible en famille, d'y participer.

Rendez-vous : 17 h 45 devant la basilique Notre-Dame-des-Victoires, place des Petits-Pères, Paris 2e, pour la cérémonie de départ.
La Marche se termine à 20 h 30 après un Salut du Saint-Sacrement célébré à 20 h dans la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre."

Evangéliser les fidèles des autres religions

L'association
ELEUTHEROS organise un forum le 20 octobre dans les locaux de la paroisse Saint-Christophe de Javel
à Paris. Cette association fondée sous l'égide de Mgr Rey, évêque de
Fréjus-Toulon, œuvre pour la liberté de pratique de la foi catholique, plus
particulièrement pour cette liberté appliquée à ceux qui veulent quitter leur
religion pour embrasser la foi catholique
.

E

Entraide entre les catholiques du pays basque

KLe diocèse de Bayonne a ouvert un espace permettant l'échange de bons procédés entre les fidèles du diocèse. Le site Katobask permet de mutualiser et de fédérer les informations, les demandes de « coups de mains » et les recherches.

Il s'agit, pour lAssociation des P'tits Pères de

  • Créer un véritable esprit de solidarité et de fraternité entre catholiques du Pays Basque, laïcs et prêtres,
  • Provoquer des rendez-vous inédits entre catholiques ici ou là -
    dans la suite du prolongement des actions menées par les uns et les
    autres – prêtres et laïcs – dans le Diocèse de Bayonne, Lescar et
    Oloron.

20 octobre : pèlerinage à Lisieux pour les vocations

L

Un responsable FN agressé à Béziers

Secrétaire départemental du Front National, Guillaume Vouzellaud,
candidat aux dernières élections législatives sur la circonscription de
Béziers, a été agressé par 2 individus qui l’attendaient à la sortie
de sa permanence, hier soir. Frappé à la tête, peut-être à
l'aide d'un objet contondant, il souffre également d’une fracture de
l'humérus et de multiples contusions.

Après son admission aux urgences de Montpellier, il a réintégré son
domicile. Sa compagne témoigne :

"Actuellement, il se
repose. Il est sonné par ce qui lui est arrivé. On m'a conseillée de le
laisser se remettre. Je pense que demain nous irons déposer plainte.
Pour l'instant mon souci, c'est son état de santé, il est vraiment très
mal
."

Mgr Ulrich : Changer la nature du mariage c’est changer le statut des personnes mariées

Mgr Ulrich, archevêque de Lille, vice-président de la Conférence des évêques de France, s'est exprimé sur la dénaturation du mariage. Extraits :


U[C]’est un sujet qui touche la nation entière, et qu’aucun
groupe de la nation, ni aucun membre de cette nation ne peut être
empêché de parler sur un tel sujet de société
. Je parle évidemment du
mariage civil, hors même de toute question d’engagement religieux qui
n’est pas le sujet actuel. […] Ce sujet a des conséquences éthiques qui concernent tout homme, et donc
tout chrétien comme un autre citoyen. Nul ne peut dénier à un chrétien
d’être d’abord un citoyen : ce n’est pas comme chrétien, mais comme
citoyen qu’il s’exprime. Les responsables des Eglises et des différentes
religions (les différents cultes, pour parler comme la loi
républicaine) sont eux aussi des citoyens dotés du droit d’intervenir
dans un débat national. Comme responsables de communautés religieuses,
ils ont également droit à la parole, même s’ils ne sont pas le
législateur : ils peuvent bien mettre en garde sur ce qui leur paraît
lourd de conséquence pour la société tout entière, et pour la vie
humaine. […]

La démocratie représentative se double, en tout cas aujourd’hui, d’une
démocratie d’opinion. Le débat est de plus en plus présent dans de
nombreux cercles ; les réseaux du Net développent cet esprit de
réflexion partagée, de débats. Il est loin le temps où l’on pouvait
confisquer le débat dans des sphères spécialisées
. L’Eglise ne prétend
pas se l’approprier, mais le faire vivre au bénéfice de tous ; en cela,
elle peut bien être une référence. On peut donc prendre le temps d’un
débat national ; nous sommes, en réalité, pressés par bien d’autres
réalités et sujets d’inquiétude qui sont plus urgents, les
préoccupations économiques et sociales demandent davantage de travail
immédiat. La ministre déléguée à la Famille a bien fait de dire qu’il
faudrait prendre le temps de l’écoute et de la discussion. Il existe des
confusions à dénouer, des impasses à déjouer, des lumières à faire pour
que le débat apporte quelque chose à la démocratie. Oui, vraiment on
peut souhaiter un vrai et large débat qui prenne son temps.

On parle de l’extension du droit au mariage à tous : c’est une liberté qui s’ajoute, pourquoi s’y opposer ?

Voici justement une confusion à lever ! L’expression : le mariage pour
tous, est une expression maladroite et inexacte en réalité
. Il demeurera
des situations qui empêcheront le mariage : un oncle et sa nièce, ou un
frère et une sœur continueront de voir le mariage leur être interdit !
Parce que le mariage est une institution sociale déterminante pour la
construction de la société, elle n’est concevable que dans certaines
conditions, et donc à l’exclusion d’autres conditions
. Préserver le
mariage comme l’union d’un homme et d’une femme en vue de la protection
de la filiation, c’est une condition fondamentale pour la société. Ce
n’est pas le maintien d’un privilège en faveur des personnes
hétérosexuelles.

Justement,
n’est-ce pas priver les personnes homosexuelles d’un droit ? Puisqu’ils
s’aiment, pourquoi n’ont-ils pas le droit de se marier ?

Parce que le droit de se marier n’est pas le corrélatif immédiat à
l’amour de deux personnes entre elles
. S’aimer est certes une condition
pour se marier ; mais ce ne fut pas toujours le cas ! C’est évidemment
un progrès de la conscience que de mettre l’amour comme une condition du
mariage. Mais il semble de nos jours que ce soit comme la condition
unique, de sorte que la fin de l’attachement amoureux signe souvent la
fin du mariage ! Le sentiment amoureux à lui seul ne justifie pas le
mariage, c’est le projet familial qui appelle le mariage. […]

La question n’est pas celle de l’homosexualité. Les personnes
homosexuelles ne sont pas réductibles à leur sexualité, elles ne sont
pas définies tout entière par celle-ci
. Et en raison de leur sexualité,
elles n’ont pas à être discriminées, méprisées, déconsidérées, mises à
l’écart. Elles méritent au contraire respect et considération ; sans
oublier notamment qu’elles ont été davantage jugées dans le passé encore
tout proche. L’Eglise, certes, et les religions d’une façon générale,
ont leur part dans ce jugement. Mais aujourd’hui nous disons : le
respect leur est dû comme à toute personne. Et d’ailleurs, même s’ils
peuvent désirer une vie de couple stable, le mariage comme institution
sociale n’est pas forcément ce qu’ils cherchent.

Et
quelles objections formuler contre ce nouveau type de contrat entre
deux personnes que serait le mariage pour les personnes homosexuelles ?

Justement qu’il n’est pas un pur et simple contrat entre deux
personnes. Le mariage est une réelle institution sociale faite pour
rendre solide la filiation
. Certains de ses membres qui répondent aux
conditions de cette institution y adhèrent librement par un contrat, un
engagement qui dépasse les deux personnes concernées. […] Changer la nature de l’institution du mariage en l’ouvrant aux
personnes homosexuelles avec droit à l’adoption, ce serait aussi changer
le statut des personnes mariées sous le régime actuel.
A-t-on vraiment
pris conscience que le statut de père et de mère disparaît dans cette
figure nouvelle ? Il y aurait un parent 1, et un parent 2, et forcément
un parent 3 grâce auquel l’enfant devrait d’être né : quel serait son
statut dans la famille ? Sera-t-il porté sur le livret de famille ? De
quels droits jouira-t-il dans la famille ? […]"

40 Days for Life : 26 bébés sauvés

Au quatrième jour de cette campagne d’automne.

Le Monde aurait pu titrer : un nouveau test pour empêcher cette petite fille de vivre

Le Monde affiche une photo d'une petite fille atteinte de trisomie pour présenter un nouveau test prénatal :

T

Succès de la mobilisation des catholiques en Inde

J'avais évoqué cette affaire hier. Et bien les scènes offensantes concernant des personnes et des symboles de
la foi chrétienne, contenues dans le film de Bollywood ’Kamaal Dhamaal
Malamaal',  seront éliminées avant la sortie du film dans les salles.
C’est ce qu’a affirmé le ’Censor Board’, organisme de contrôle des films
en Inde
.

Les Juifs contre la dénaturation du mariage

Le Grand Rabbin de France a été reçu jeudi 27 septembre par le ministre de la Justice, Christiane Taubira. Cette entretien avait pour objet d’exposer les réserves argumentées du Grand Rabbin de France et de ses conseillers, face à cette évolution jugée dangereuse pour la société. Un document plus exhaustif sur ce sujet sera adressé dans les tous prochains jours à l’ensemble des parlementaires, pour les mettre en garde contre le projet de loi visant à étendre le mariage aux homosexuels. Sur ce site juif, on peut lire :

“On peut se demander quelle urgence a fait que le
gouvernement ait, au cœur d’une profonde crise économique, lancé le
projet d’une loi qui inscrit le mariage homosexuel dans la normalité de
l’état civil. Serait-ce que le besoin de « réformer » se rabatte sur les
mœurs et la condition humaine à défaut de maîtriser la vie économique ?

Car il ne s’agit rien de moins
que cela. C’est un grave tournant qui risque d’être pris qui ne peut
qu’ajouter à l’égarement du monde contemporain.
L’enjeu n’a rien à voir avec « l’égalité des droits » comme il est
avancé. Le PACS suffisait déjà comme disposition juridique destinée à
apporter une solution pratique aux couples homosexuels. Avec cette loi,
on passe un cran au dessus.

L’inscription dans la Loi, dans l’univers des symboles, de la
normalité d’une famille reposant sur le couple homosexuel représente, au
contraire, un enjeu qui engage la façon de comprendre l’humain. C’est
une manipulation anthropologique.

La doctrine des genres, qui est son fondement idéologique, n’est en
rien une science mais une utopie fumeuse de la toute-puissance
. Notre
compréhension héritée du Livre de la Genèse fonde l’être humain sur un
principe d’altérité qui fait que Haadam est un homme et une femme.
Contrairement à ce que certains prétendent cela n’a aucune référence
naturaliste et biologique – censée être de très bas niveau – mais une
référence symbolique. C’est ce principe qui est au fondement de la
diversité, de la différence et de la multiplicité humaine.

La famille est fondée sur un couple composé des deux sexes, de sorte
que l’un est père, l’autre, mère. Tout le psychisme humain et pas
seulement la société est fondé sur cette double dimension.

Avec cette loi, tous les dérapages deviennent possibles. Il existe
déjà aux États Unis ce que l’on appelle la multi-parentalité, des
couples composés de plusieurs adultes, hommes et femmes, vivant dans la
promiscuité sexuelle et élevant ensemble leurs enfants qui ont ainsi
plusieurs pères et mères. Et combien d’autres dévoiements sont
possibles…

Une telle éventualité ne peut pas, ne doit pas être inscrite dans la
Loi. C’est le principe même de la liberté humaine en société qui est en
jeu.
Je m’attendrais à ce que le rabbinat français se prononce clairement sur
cette question qui, de toutes façons, ne devrait pas échapper à un
référendum.”

Avec cette loi, tous les dérapages deviennent possibles” : nos médias traiteront-ils les juifs comme ils ont traité le cardinal Barbarin ?

2 octobre : Conférence sur la drogue à St Maur

D

L’Année de la Foi pour les enfants


AAu large !
est un jeu de société qui s'adresse aux familles, aux jeunes, aux catéchistes,
aux animateurs… Au large ! a reçu l'imprimatur
de Mgr Dominique
Rey
, évêque de Toulon-Fréjus :

"L'essentiel de la foi
est fidèlement exposé. A l'école des saints, chaque jeune
peut suivre le Christ, d'étape en étape." "Je recommande volontiers Au large ! aux
familles… Ce jeu veut participer à la
Nouvelle Evangélisation, en utilisant tous les ressorts pédagogiques
que sont la curiosité, l'imagination, la stimulation mutuelle, afin
d'éveiller
chez l'enfant le goût de connaître."

La Secrétairerie d'Etat a également salué cette initiative.

Le but du jeu est de parvenir le premier à Rome avec son carnet de route
complet. Il se compose des cartes auxquelles le joueur a bien répondu.

Pour l'année de la foi promulgué par le Saint Père, le jeu
catéchétique Au Large! est réédité enrichi de références au Catéchisme
de l'Eglise catholique
. Une façon ludique d'enrichir sa foi.

Pourquoi le mariage homosexuel est une erreur

On me fait suivre cet article écrit par un juriste :

"L’actualité législative est
aujourd’hui focalisée vers le projet de loi qui vise à instituer le « mariage
homosexuel ». Au-delà de la promesse de campagne du Président de la
République, tout le monde pourra s’étonner de la manière dont ce projet est
relayé dans la presse.

Nombreux sont les articles
mettant en exergue le fait que oser s’opposer au mariage homosexuel serait
faire preuve de « non dialogue », de « sectarisme », voire « d’intégrisme
religieux ». Les radios relaient de manière insidieuse le fait que
« la population française est majoritairement favorable au mariage
homosexuel » alors qu’au-delà des mots, les sondages montrant la forte
hostilité de la population française à ce projet se multiplient.

Or, chaque projet de loi doit
être l’occasion de s’interroger sur ce qu’il apporte sur le plan sociétal,
fiscal, juridique et sur ce qu’il véhicule sur le plan de l’amélioration des
droits de nos concitoyens et de la cohésion sociale.

Sur ce terrain, il faut admettre
que le mariage homosexuel n’apporte rien :

L’égalité
fiscale et sociale
. Depuis longtemps déjà, le droit pour deux personnes
homosexuelles de vivre ensemble est reconnu.

C’était déjà l’objet de la loi de
1999 créant le PACS qui permettait de donner un cadre contractuel à une union
sans y attacher les valeurs attachées au mariage. Depuis 2001, un couple
homosexuel vivant dans une relation conjugale depuis plus de 12 mois bénéficie en
outre des mêmes avantages fiscaux qu’un couple « marié ».

Le respect de la
personne.
La loi n° 85-772 du 25 juillet 1985 portant
diverses dispositions d'ordre social a complété le code pénal en introduisant
des dispositions protégeant les personnes contre les discriminations liées à
leurs mœurs et a déjà profondément institutionnalisé l’égalité entre hétéro et
homosexuels et plusieurs décisions de justice ont conduit les tribunaux à
montre l’efficacité de cette loi.

C’est la raison pour laquelle accepter le mariage homosexuel semble
moins nécessaire pour accorder plus de droits aux homosexuels que pour remettre
en cause les droits des populations qui cherchent à donner à sens au
mot « mariage ».

Ce projet de loi est donc une
erreur à plusieurs titres :

[Lire plus]

Croix de cimetière sciée à Brou : réactions

Avoir signalé cette affaire a semble-t-il provoqué des remous à la mairie de Brou. Le maire déclare :

"Les blogs chrétiens se sont également emparés de cette soi-disant affaire".

Suur Itinerarium, Vivien Hoch écrit :

"Comment Philippe Masson, maire de Brou, aurait-il pu
imaginer de telles retombées en enlevant une croix métallique placée sur
le portail du cimetière local ?
"

"Dépassé par les justes et nombreuses réactions à cette affaire, le maire
accable une “minorité de catholiques” qui, relayés par des blogs,
feraient pression sur la mairie pour obtenir des explications à cet acte
complètement dénué de sens, reposant sur une conception de laïcité
extrémiste et mal comprise. Il en vient même à dénoncer une
“islamophobie” (sic.) et une “xénophobie” (re-sic.). Comme quoi
ces termes sont réellement des caches-misères. M. le maire, ayez au
moins le courage de vos actes, et l’audace de les justifier."

Limogeage du Recteur de l’Académie de Lyon : procès politique ?

Dans un message aux personnels de l'Académie de Lyon Roland Debbasch écrit :

"Lors du conseil des ministres de ce vendredi 28 septembre 2012, le gouvernement a décidé de mettre fin à mes fonctions de Recteur de l’Académie de Lyon.


DAussi étrange que cela puisse paraître, c’est la première fois depuis l’épuration consécutive à la Libération de la France, en 1944, qu’un recteur de l’académie de Lyon est relevé de ses fonctions à la suite d’un changement de gouvernement
. Si je ne m’estime, en aucune manière, propriétaire d’un emploi qui reste à la disposition du gouvernement, je déplore l’extrême brutalité de cette décision. Et cela d’autant plus qu’elle intervient après une rentrée scolaire 2012 réussie, dans un contexte où, en serviteur de l’Etat loyal et disponible, j’ai mené de front, depuis plusieurs semaines, les concertations souhaitées par les plus hautes autorités de l’Etat pour l’avenir de l’enseignement scolaire et pour la préparation des Assises de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Directeur Général de l’Enseignement Scolaire durant près de deux ans, Recteur de trois grandes Académies depuis 10 ans, j’ai exercé ces fonctions avec passion, volontarisme et
impartialité.

Le contexte de mon limogeage est baroque : le Directeur de cabinet du ministre est devenu le champion hors norme des recrutements de fonctionnaires, alors qu’en sa précédente qualité de Secrétaire Général de notre ministère, il n’a eu de cesse, entre 2007 et 2011, d’exiger des Recteurs qu’ils soient plus inventifs sur ce qu’il appelait « les leviers de suppressions d’emplois ». En récompense, il a, d’ailleurs, été nommé au tour extérieur Conseiller Maître à la Cour des Comptes par le Président Nicolas Sarkozy. J’ajoute qu’il a longtemps fait partie de ces grands administrateurs généralement issus de l’E.N.A qui ambitionnaient d’être nommés Recteurs, mais ne remplissaient pas les conditions jusqu’à la récente modification du décret statutaire dont il est le promoteur. De mon côté, j’étais, depuis 2002, le seul et le premier dans l’histoire des Recteurs à être issu de l’E.N.A, ayant été nommé Recteur d’Académie au titre de ma qualité de Professeur des universités.

Je ne sais ce qu’en pensent la conseillère du Président de la République et le conseiller du Premier ministre qui occupaient, eux aussi, au Ministère de l’Education nationale, des emplois à la discrétion du gouvernement jusqu’en 2012 (Directrice d’administration centrale et Recteur d’académie). Ils ont, semble-t-il, estimé inapproprié de me faire la moindre proposition pour une autre fonction. Je pensais, pour ma part, que dans la crise sans précédent que traverse la France, toutes les femmes et les hommes de bonne volonté devaient se rassembler autour de causes communes, la première d’entre elles étant le défi de la formation et de l’insertion professionnelle pour tous.

On change les Recteurs sur un procès d’intention politique, mais ce sont les mêmes stratèges qui régentent tout d’en haut, après comme avant. Prenons-y garde, il ne serait pas sain qu’une oligarchie administrative accapare et instrumentalise le pouvoir. Si les arrangements entre amis devaient prévaloir sur l’intérêt général, je les dénoncerais au nom d’une autre conception du service de l’Etat et de la République, d’une autre vision de l’Education nationale de demain.

J’ai, certes, conscience de payer aujourd’hui le fait d’avoir été le témoin direct, à Paris et à Lyon, de trop de contorsions liées à des préoccupations de carrières individuelles. Faut-il
rappeler, en outre, que j’étais assisté à Lyon jusqu’au mois de mai dernier par un Secrétaire Général d’Académie qui est devenu l’un des plus proches collaborateurs du Ministre de l’Education nationale ? Après son départ soudain, j’ai dirigé l’académie sans Secrétaire Général durant trois mois, mais avec l’appui constant des Directeurs académiques des trois départements de l’Ain, de la Loire et du Rhône.

Quoi qu’il en soit la décision qui me frappe ne fera que développer encore davantage mon
engagement au service de l’Ecole et de la Jeunesse, même si cet engagement se manifestera dorénavant sous d’autres formes. […]"

Campagne pro-vie en Lettonie

L
Cette photo vient de cet article en russe, concernant la campagne pour la vie qui se déroule au mois
de septembre en Lettonie. Sur les photos, des sculptures des enfants avortés (27 au
total). A côté l'auteur a mis des plaques sur lesquelles sont inscrites
les causes des avortements. 27 c'est le nombre d'enfants avortés chaque
jour en Lettonie
.

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