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Espagne : campagne pour l’avortement zéro

Lu sur le blog de Jeanne Smits :

"Alors que le gouvernement de Mariano Rajoy s’apprête à réviser la loi
d’avortement
mise en place par son prédécesseur José-Luis Zapatero, la «
plate-forme civique » HazteOir (fais-toi entendre) a mis en place une pétition en vue d’obtenir une loi qui bannisse totalement l’« IVG », sans exceptions, sans compromissions. 

De fait le projet d’Alberto Ruiz-Gallardon vise à restreindre l’accès
à l’avortement, à imposer des conditions, à détricoter le « droit » mis
en place par les socialistes. Mais HazteOir et Derecho a Vivir, qui ont
été les maîtres d’œuvres des gigantesques manifestations contre la mise
à mort des innocentes en Espagne, n’entendent pas se contenter de cela.

« Combien d’avortement crois-tu qu’il est raisonnable d’avoir en
Espagne : 113.000, 80.000, 20.000. ? L’avortement est la mise à mort
cruelle et violente d’un être humain ! »

[…] Le 7 octobre prochain, une Marche internationale pour la vie est organisée à Madrid avec le même mot d’ordre : Aborto Cero."

Des millions de conversions en Indonésie

Lu ici :

"Selon l’organisation musulmane « The Mercy » œuvrant dans la da3wa, chaque année 2 millions d’Indonésiens quitteraient l’islam pour
devenir chrétiens
. Un nombre qui préoccupe l’organisation qui a décidé
de lancer une campagne de communication et de récolte de fonds afin de
répondre à un certain nombre de besoins de la communauté musulmane
d’Indonésie. Avec un tel taux de conversion, en 2035 les musulmans y
seraient minoritaires."

Le mariage homosexuel est l’entrée sans retour dans une civilisation païenne et post-chrétienne

Défendant le cardinal Barbarin sur le mariage, Robert Redeker écrit :

"Le mariage homosexuel — qui serait une parodie bien en phase avec
« l’ère du vide » dans laquelle nous nous mouvons, de ce que le mariage
fut, qui le viderait de sa substance —, achèverait la déchristianisation
de notre pays. Plus rien, en France, hormis son manteau d’églises et de
cathédrales figé dans l’ordre patrimonial à vocation touristique, ne
subsisterait de ce qui fut son âme pendant plus de quinze siècles, le
christianisme.

Cet effondrement dessine un avenir. Le mariage homosexuel,
institution dont Barbarin suggère l’élasticité, est tout simplement
l’entrée dans le paganisme, qui vouera un culte aussi ardent qu’exclusif
à la Nature
. Mille secteurs de la société française pratiquent déjà ce
culte, la Nature s’étant substituée à l’Histoire dans le rôle de grande
justificatrice des actions humaines. Or, le mariage était érigé comme rempart contre la nature, le déchaînement de ses instincts.

Le mariage homosexuel est l’entrée sans retour dans une civilisation
païenne et post-chrétienne. C’est dans ce cadre d’une réflexion sur
l’Histoire et le devenir de la civilisation que se placent les paroles
de Mgr Barbarin. Quoiqu’en disent les prophètes pressés du paganisme, elles ne sont
pas risibles, elles ne sont pas choquantes, elles méritent la réflexion."

La protection de l’être humain deviendra une exception à la règle

A l’occasion de la Conférence Institutionnelle de rentrée de l’Agence
de la biomédecine
, la Fondation Jérôme Lejeune interroge les
responsables politiques français sur des « enjeux préoccupants »
concernant la recherche sur l’embryon et le nouveau test de diagnostic
prénatal de la trisomie 21.
En
matière de recherche sur l’embryon, la Fondation estime que « le
principe de protection va devenir une exception 
». En effet, la
commission des affaires sociales du Sénat examinera le mercredi 3
octobre une proposition de loi
du groupe RDSE qui entend instaurer «
un régime d’autorisation encadrée de la recherche sur l’embryon et les
cellules souches embryonnaires
». Ce texte vise à remplacer l’actuel système basé sur un principe
d’interdiction de la recherche sur l’embryon, assorti de dérogations. Pour la Fondation, ce serait un « changement de paradigme inédit »
aux termes duquel « la protection de l'être humain deviendra une
exception à la règle nouvelle de sa non-protection
 ».

La Fondation demande le respect d’une obligation faite à l’Agence de
biomédecine par la loi bioéthique de 2011 de présenter au Parlement un
bilan comparatif des avancées des recherches sur les cellules souches
(embryonnaires et non embryonnaires).

Les tenants de la dénaturation du mariage n’ont vraiment aucun argument

Sur un site dédié, ils se contentent d’épingler brutalement les citations jugées homophobes (du pape, d’évêques, etc.), sans apporter un début de commencement d’explication.

Leur but : faire taire les défenseurs du mariage, de la famille et des enfants.

De son côté, la mairie de Paris lance un prix pour récompenser une thèse sur l’idéologie du gender. En somme, les homosexualistes de l’Hôtel de Ville sont prêts à payer pour qu’un intellectuel leur délivre un argumentaire.

Les élèves manquent de manuels d’économie

Vincent Badré, professeur d'histoire, vient de publier un ouvrage sur les déficiences des manuels d'histoire. Nous aurons l'occasion d'y revenir. Mais on constate qu'il n'y a pas seulement en histoire que les manuels ont besoin d'être corrigés. Nouvelles de France nous informe en effet :

A"[Les] manuels d’économie destinés aux classes de 1ère et de Terminale […] sont très partiaux et occultent le rôle de
l’entrepreneur et de l’entreprise dans la création de richesses.
Ainsi, sur plus de 400 pages, l’entreprise n’occupe généralement
qu’une petite dizaine de pages… Quant à l’entrepreneur, on n’en trouve
aucune trace dans les manuels et aucune success story, aucune
histoire d’entrepreneur n’est racontée aux étudiants, histoire de ne pas
leur donner envie de se lancer. Le marché et la mondialisation ? Ils
sont abordés d’un point de vue critique car « défaillants ».

Évidemment, l’État est toujours présenté comme « régulateur indispensable » donc comme acteur économique principal. Sans surprise, le mot « social » est le mot le plus utilisé dans les manuels. On l’aurait parié. Le mot « inégalités » ne
doit pas être mal placé non plus ! Les auteurs des manuels sont
évidemment tous enseignants et aucun représentant de l’entreprise n’a
participé à la réalisation des manuels passés au crible
. Enfin, la revue
Alternatives Economiques détient le monopole des citations dans les manuels."

“Réseaux sociaux, portes de vérité et de foi, nouveaux espaces pour l’évangélisation”

C'est le thème choisi par Benoît XVI, dans le cadre de
l'Année de la foi, de la 47 Journée mondiale des
communications sociales :

"Le
domaine numérique constitue un des plus importants défis de
l'évangélisation."

"Les éléments de réflexion sont nombreux et importants,
vu que la technologie tend à devenir le tissu connectif des expériences
humaines comme la connaissance
… ll est donc nécessaire de s’interroger
sur la capacité de la toile à aider les hommes et les femmes à
rencontrer le Christ dans la foi. Une adaptation superficielle du
langage ne suffit pas pour présenter l'Evangile comme réponse à une
quête humaine du sens de la vie et de la foi. Il convient d’humaniser et
de vivifier le monde numérique
… Il ne s’agit plus d'utiliser Internet
comme un outil d'évangélisation mais d’évangéliser ce dernier puisqu'il
est devenu un mode d'expression classique pour la société. Il faut
tenir compte du développement et de la grande popularité des réseaux
sociaux,
qui portent l'accent sur le dialogue et l'interaction dans la
communication et les relations. Cette Journée des communications
sociales, unique célébration mondiale instaurée par le concile Vatican
II, est célébrée le dimanche avant la Pentecôte, le 12 mai en 2013. Le
message du Saint-Père pour l'occasion est traditionnellement publié pour
la fête de saint François de Sales, le patron des journalistes (24
janvier)".

PMA pour les homosexuels : plus tard

Voulant expédier le plus rapidement possible le projet de loi dénaturant le mariage, sans débat ni référendum, le Garde des Sceaux Christiane Taubira ne compte pas s'embarrasser pour le moment de l'ouverture de la procréation médicalement assistée aux homosexuels, qui lui ferait perdre du temps :

"La question de la parentalité est plus large, elle intéresse les
familles quel que soit leur statut et elle emporte des conséquences
juridiques bien plus nombreuses
que celles nées de l'ouverture du
mariage et de l'adoption aux personnes du même sexe". "Je pense que ces questions peuvent être séparées pour se donner davantage de temps pour y travailler".

Le député Gilles Bourdouleix porte plainte contre le ministre de l’Intérieur

Gilles Bourdouleix, député-maire (CNIP) de Cholet (Maine-et-Loire) a porté plainte contre X pour tentative de meurtre et contre le ministre de l'Intérieur Manuel Valls après avoir été menacé et pris à partie par des gens du voyage hier. Des heurts ont eu lieu sur un terrain de la commune envahi par un groupe de gens du voyage de façon totalement illégale.
Le député-maire "a tenté de faire imposer la loi malgré la faiblesse des effectifs de police" et "plusieurs personnes, des agents municipaux, le maire et un de ses adjoints ont été bousculés et menacés". Il a expliqué avoir eu affaire à "une arrivée massive de 140 caravanes".
Des renforts de police d'Angers ont été envoyés mais ont finalement été rappelés à 19h "sur ordre du préfet du Maine-et-Loire". Gilles Bourdouleix affirme avoir été ensuite pris pour cible par des gens du voyage "hurlant qu'ils allaient me massacrer, me tuer" et avoir pris "quelques coups de poing à l'épaule". 5 autres élus ou employés de la mairie ont déposé plainte au commissariat de police. Bourdouleix a déposé plainte

"contre X pour tentative de meurtre avec les photos des individus incriminés, contre monsieur Valls, ministre de l'Intérieur, pour mise en danger de la vie d'autrui en raison du peu d'effectif de police, contre monsieur Burdeyron, préfet de Maine-et-Loire, pour mise en danger de la vie d'autrui pour avoir fait partir les renforts de police".

L’observatoire du jour

De son nom Pharos, il a pour mission de

"pointer les atteintes de plus en plus fréquentes et de plus en
plus graves à la liberté de conscience, à la liberté d'expression et à
la liberté religieuse à travers le monde et de favoriser l'émergence de
sociétés pluralistes fondées sur la citoyenneté".

Ecrire à son maire pour défendre le mariage

C'est ce que propose ce site qui donne tous les éléments pour mobiliser nos maires sur ce sujet.

La protection sociale c’est la destruction de l’enfant

C'est ce que déclare le ministre de la famille, Marisol Touraine :

"Nous avons donc préparé un PLFSS [projet de loi de finance de la sécurité sociale] de protection, de redressement et de
modernisation. De protection parce que, après 5 années où tous les
efforts ont été demandés aux assurés, où ils ont été accusés de se
laisser aller à l'assistanat, où ils ont subi des déremboursements,
aucune mesure d'économie ne pèsera cette année sur eux. Au contraire,
nous allons les protéger plus largement, avec des mesures comme le
remboursement à 100% des IVG
[…]."

Mariage : s’il faut descendre dans la rue, nous y serons en nombre

Editorial d'Eric Letty dans Monde et Vie :

M"Les opposants au « mariage » des homosexuels et à l’adoption par les
unions ainsi légalisées viennent de recevoir le soutien du pape Benoît
XVI. Recevant un groupe d’évêque français, le 21 septembre à Castel
Gandolfo, le Saint-Père a dénoncé « une conception de la nature humaine
qui s’avère défectueuse
» et qui menace la famille, « fondement de la
vie sociale
». Jean-Marie Guénois écrit dans le Figaro que Benoît XVI
s’oppose par ces propos à la théorie du genre, selon laquelle l’identité
sexuelle n’est pas une donnée naturelle, mais culturelle et déterminée
par les schémas que véhicule la société.

Cette idéologie du genre est en effet liée de très près au « mariage »
homosexuel : en réalité, elle le précède en abolissant la notion
d’altérité et en réduisant l’homme et la femme à deux individus à
l’origine quasiment asexués
. Comment peut-on continuer à prétendre, dès
lors, qu’« homme et femme Il les créa » ? Si l’altérité n’existe plus,
que la différence est effacée, s’il ne reste que deux individus
semblables, presque deux clones, la relation conjugale ne diffère plus
fondamentalement de la relation homosexuelle, qui s’apparente au
narcissisme : d’une certaine manière, c’est ma propre image que je
contemple dans l’autre.

Le mariage catholique, qui est bâti sur le don de soi et l’ouverture à
la vie, n’est pas conciliable avec cette conception ; mais le mariage
civil ? De quoi se mêlent, après tout, le pape et les évêques ? Les
militants de la laïcité, mais aussi, plus finement, le premier ministre
Jean-Marc Ayrault, ne le leur ont pas envoyé dire : « La France est une
République qui respecte les convictions religieuses et philosophiques de
chacun mais aucune ne peut s’imposer à tous. Le mode de vie des
Français ne peut être soumis à aucune spiritualité.
» Le message est
clair : occupez-vous de marier vos ouailles comme vous l’entendez, nous
légiférons pour l’ensemble.

Ce message, l’Eglise ne peut pas l’entendre, d’abord parce que le
mariage civil, même s’il ne s’agit que d’un contrat passé devant le
maire et pas d’un acte sacramentel, n’est pas vide de sens à ses yeux
.
Le dénaturer, c’est ouvrir une brèche au flanc de la société, c’est la
pousser sur une mauvaise pente. C’est ce qu’a voulu dire Mgr Barbarin en
tenant les propos qui ont suscité une polémique hypocrite : « Après,
ils vont vouloir faire des couples à trois ou à quatre. Après, un jour
peut-être, l’interdiction de l’inceste tombera.
»

Polémique hypocrite, en effet, car l’idée est déjà dans l’air : en mars
2003, le magazine Elle avait ainsi consacré une enquête au « trouple », «
néologisme formé à partir des mots “couple” et “trio” », un type de
ménage à trois qui « s’observe depuis peu chez certains homosexuels, de
sexe féminin parfois, de sexe masculin le plus souvent, et tient lieu de
véritable mode de vie
». Et l’auteur de l’article suggérait : « un
modèle à suivre pour les hétéros ?
»

L’autre « non possumus », pour l’Eglise, est lié à l’un des piliers du
mariage chrétien : la fécondité, l’accueil des époux l’un par l’autre
pour accueillir l’enfant. Ici aussi l’altérité est nécessaire, car c’est
d’elle que procède la complémentarité de l’homme et de la femme, du
père et de la mère, qui assure l’équilibre de l’enfant.
« Défendre la vie et la famille dans la société n’est en rien
rétrograde, mais plutôt prophétique, car cela revient à promouvoir des
valeurs qui permettent le plein épanouissement de la personne humaine,
créée à l’image et à la ressemblance de Dieu
», a encore dit Benoît XVI. S’il faut, pour les défendre, descendre dans la rue, le gouvernement Ayrault peut compter que nous y serons en nombre."

“Boulevard Voltaire, le cercle des empêcheurs de penser en rond”

C'est ainsi que s'intitule le nouveau site animé par Robert Ménard. On y trouve un certain nombre d'esprits libres, comme Jean Sévillia, Bernard Lugan, le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine, et bien d'autres. Le père Zanotti-Sorkine écrit ainsi :

"Ecrire ce que l’on croit en détruisant les silences homicides que la
société impose avec son air de sainte Nitouche, éprise de liberté,
paraît-il, mais c’est balancer de la lumière dans le tunnel présent et
donner à l’homme ébloui par la réverbération d’une information
aveuglante, la chance d’y voir clair, et Dieu sait s’il en a besoin !
Et quelle grâce que de dire tout bonnement ce que l’on pense, et plus
encore de l’écrire à tous, oui, à tous, même si Delacroix s’est écrié
un jour : « On n’est jamais compris, on est admis. »

Vieille histoire, il faut s’y faire, c’est la rançon de ceux qui parlent vrai. Longue vie, je souhaite donc : longue vie, aussi éternelle que
possible, à cette initiative qui, je l’espère, ira chercher loin, très
loin, jusqu’aux tréfonds de la sagesse la plus élémentaire, le trousseau
de clefs chargé de valeurs dites éternelles pour aider chacun à ouvrir
la porte qui donne sur l’avenir heureux."

Dominique Jamet présente ce nouveau site :

"[…] Boulevard Voltaire 
est créé et animé par un groupe de journalistes
attachés à leur indépendance, réunis par une commune passion de
l’information, de l’analyse, de l’investigation, de la réflexion et du
débat. Ils n’auront pour juges que leur conscience et ne devront de comptes qu’à leur public.

Boulevard Voltaire a pour objectif d’intervenir en toute liberté dans
le champ de l’actualité, de la politique, de la société, de la culture,
avec l’ambition, qui n’est pas mince, de réunir et de fédérer autour de
son site, dans ce qui fut le pays des Lumières et des révolutions, le
cercle en voie de disparition des empêcheurs de penser en rond. 

Ce site ne sera pas à mettre sous tous les yeux. Boulevard Voltaire
ne s’adresse pas à ceux qui n’ont pas besoin d’être informés pour porter
un jugement. Boulevard Voltaire ne plaira pas à ceux qui admettent
toutes les opinions sauf celles des autres. Boulevard Voltaire n’est pas
fait pour ceux qui ont d’autant plus facilement réponse à tout qu’ils
se posent moins de questions. Boulevard Voltaire ne sera ni un
fournisseur ni un vendeur de prêt-à-penser. Tant pis pour ceux qui sont
politiquement sectaires, intellectuellement préformatés, moralement
indifférents.

Il pourra nous arriver de nous tromper, mais ce sera de bonne foi. Il
pourra aussi nous arriver d’avoir raison avant les autres et même
contre la majorité. D’avance, nous ne nous en excusons pas. Que l’on ne
compte pas sur nous pour voler à la rescousse des idées reçues, des
préjugés enracinés et des impostures dans le vent. […]"

Mgr Brincard : la dénaturation du mariage va contre la justice

Mgr Brincard, évêque du Puy-en-Velay, communique :

B"Le projet de loi proposant d’ouvrir le mariage civil et la filiation
aux personnes de même sexe soulève de graves enjeux dont tout citoyen
doit prendre conscience. En effet, le mariage est une des sources du
lien social en tant qu’il est l’articulation de la conjugalité et de la
parenté. Cette articulation ne relève pas de la seule sphère privée mais
intéresse la société toute entière et donc l’Etat qui est le garant de
la paix civile. Or la paix véritable ne peut être fondée que sur la
justice
. La question principale a posé face à ce projet est ainsi la
suivante : l’ouverture du mariage et de la filiation aux personnes de
même sexe est-elle juste ?

Ce projet de loi fait sienne la revendication exprimée par une partie
des personnes homosexuelles demandant une égalité de traitement. Les
expressions « égalité de tous devant le mariage » ou « mariage pour
tous » laissent entendre que selon le code civil en vigueur une
catégorie de citoyens n’ayant pas le droit de se marier subit une
discrimination injuste. Notons qu’à l’heure actuelle l’orientation
sexuelle n’intervient en rien dans la constitution du mariage. Ce qui
est pertinent au regard du mariage n’est pas l’orientation sexuelle des
partenaires mais leur sexe, homme ou femme. En effet, le maire vérifie
certaines conditions requises pour se marier : le consentement et le
nombre des futurs époux, leur sexe ainsi que leur absence de lien de
parenté. La différence des sexes est ainsi une condition au même titre
que la monogamie et que la non-consanguinité. Pour quelle raison ces
conditions sont-elles exigées pour avoir accès au mariage ? Parce que le
mariage n’est pas la simple reconnaissance d’un sentiment amoureux mais
le cadre juridique dans lequel la vie commune des époux est susceptible
d’être source de nouveaux êtres humains. Ce qui se joue dans le mariage
civil est donc la dimension sociale de la conjugalité en raison de la
possibilité d’engendrer des enfants.

L’apparition de technologies médicales d’aide à la procréation a fait
naître dans l’opinion publique la croyance que la sexualité des époux
n’était plus la source de la filiation. De même, la pratique déjà très
ancienne de l’adoption semble valider l’idée que la volonté est le
fondement premier de la filiation. Dans la continuité de ces deux
pratiques, techniques et juridique, certains réclament que désormais
deux personnes de même sexe partageant un projet parental puissent
devenir parents, c’est-à-dire soient reconnus par l’Etat comme
dépositaires de la plénitude des droits et des devoirs liés à l’exercice
de la filiation. Or à cette revendication, nous opposons le droit de
l’enfant à être reçu et élevé par son père et sa mère
. Se savoir issu du
désir de son père pour sa mère et réciproquement est le roc sur lequel
un enfant peut déployer ses capacités dans les meilleures conditions. Le
fait qu’il existe de nombreuses situations dans lesquelles des enfants
ne bénéficient pas de cette continuité et de cette unité ne peut en
aucun cas légitimer la création d’une catégorie a priori d’enfants
délibérément privés de ces biens et de ces droits essentiels.
L’ouverture du mariage aux personnes de même sexe dénaturerait cette
institution en supprimant les notions de mari et de femme, de père et de
mère au bénéfice de mots neutres signifiant une indifférenciation des
fonctions et des identités. Un enfant a besoin de ce jeu de différences
complémentaires grâce auxquelles il peut progressivement développer son
identité personnelle
. Si le législateur décide que demain certains
enfants auront deux pères mais pas de mère ou deux mères mais pas de
père, il instaurerait un mensonge d’Etat.

Un Etat qui renie les droits les plus fondamentaux des êtres humains
les plus vulnérables viole la conscience des citoyens. Seule la
recherche de la justice peut assurer le bien commun et nourrir
l’espérance d’un réel progrès humain."

Ils ont choisi le jour de l’inauguration de l’Année de la foi

pour lancer le début d'une série qui s'en prend au sacerdoce. Pour benoît-et-moi, la campagne du Malin est très claire :

"En France, le tapage médiatique (au moins escompté) autour de la série à
scandale est probablement destiné à recouvrir l'évènement ecclésial
très important
de l'Année de la foi voulue par le Pape. C'est-à-dire, une fois de plus, étouffer la voix du Saint-Père.

Ils nous font le coup chaque année.

Menacé de mort pour avoir dénoncé l’adoption par des homosexuels

Lu sur Nouvelles de France :

"Il ne fait pas bon déclarer qu’un enfant a besoin d’un papa et d’une maman, l’acteur gay Rupert Everett vient de l’apprendre à ses dépens. Après sa sortie très médiatisée de septembre (« Je pense qu’il n’existe rien de pire que d’être élevé par deux papas homosexuels »),
il a reçu des lettres haineuses dont certaines contenant des menaces de
mort
. [Lire la suite]"

Ce terrorisme intellectuel est très fréquent dans le milieu homosexuel et c'est pourquoi il donne l'impression d'être uni derrière ses revendications, ce qui n'est absolument pas le cas, comme en témoigne Philippe Arino, homosexuel vivant en conformité avec ce que demande le catéchisme de l'Eglise catholique.

Des politiques au dîner de la Grande Loge de France

La Grande Loge de France (GLDF) organisait un dîner le 22 septembre au siège de l’obédience. Elle y a accueilli 3 intervenants : Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel, Régis Debray, et George Pau-Langevin, ministre de la Réussite éducative. Etait présent à la table du Grand Maître, le socialiste Jean-Pierre Sueur, président de la Commission des lois du Sénat.

Le messianisme, version Valérie Pécresse

Sur BFM TV, Valérie Pécresse a évoqué Nicolas Sarkozy. 

"Il y aura une réhabilitation posthume de Nicolas Sarkozy.

Il est mort et enterré, Nicolas Sarkozy ?

C'est le gouvernement auquel j'appartiens qui est mort et enterré, et j'en porte le deuil tous les jours. Et j'aimerais que les Français en portent le deuil aussi et qu'ils nous regrettent. Monsieur
Mazerolle, il y a un livre qui est le plus vendu au monde, qui
s'appelle la Bible, et dans la Bible, il y a la possibilité de la
Résurrection
. En 2017, nous nous rangerons derrière celui qui sera le plus à même de nous faire gagner, et si c'est un Phénix qui renaît de ses cendres, pourquoi pas".

L'UMP attend Sarkozy comme le messie. Cela ne fait pas un corpus idéologique pour autant.

“Nous, enfants nés sous X, on ressent plus fort d’avoir failli être privé de père et de mère”

Lu sur Nystagmus cette lettre à un député. Extrait :

"[…] Née sous X, j'ai en effet l'honneur d'avoir été pupille de l'Etat
avant mon adoption, à l'âge de 6 mois. Et c'est véritablement un honneur
pour moi: je puis peut-être davantage encore que
d'autres dire que la République est ma mère, car elle a donné à ma
mère biologique la possibilité de me faire naître dans le secret que
nécessitait sa situation si difficile; la République m'a
reconnue comme sa fille, me donnant un prénom et un nom, et cette
nationalité française qui fait ma fierté; elle m'a recueillie, m'a
nourrie, m'a soignée. La République m'a ensuite cherché et trouvé des parents.

Ses fonctionnaires ont choisi parmi de nombreux candidats ceux qui
sont devenus mes parents. Nous nous sommes adoptés mutuellement,
reconnaissant dans nos blessures respectives – moi l'abandon,
eux l'infertilité – la possibilité, non de réparer, mais de faire se
rencontrer des accidents de la vie. Je suis devenue leur fille, ils
sont devenus mes parents. Et la République, dans sa
sagesse, a tout mis en œuvre pour que ni eux ni moi ne soyons
considérés comme demi-parents ou semi-enfant : les deux états civils
antérieurs à mon adoption ont été détruits, je porte
désormais le nom de mes parents adoptifs, munie d'un nouveau prénom
que leur amour m'a choisi. Si aucun de nous ne disait que j'avais été
adoptée, personne ne le savait. J'ai eu, grâce à la
République, un père et une mère comme tous les enfants.

Aujourd'hui, Monsieur le député, cette même République est sur le
point de voter une loi inique. Une loi qui concernera au premier chef
tous ceux qui, trente-sept ans après moi, lui sont confiés.
Une loi qui ouvre l'adoption aux couples de même sexe. Une loi qui
se propose de faire disparaître le droit de chaque enfant à être né d'un
père et une mère, et à être élevé par eux.

Dans l'esprit de beaucoup, il semble que le sexe de ceux qui vous
élèvent importe peu, que l'amour prime. Permettez-moi de vous dire que
c'est un leurre, en particulier lorsqu'il s'agit d'enfants
adoptés. L'amour est essentiel mais parfaitement insuffisant. Les
qualités pédagogiques individuelles de chaque parent aussi. Ce dont un
enfant a besoin avant tout, c'est de pouvoir dire
« papa » et « maman ». Nous, enfants nés sous X, le savons mieux que
quiconque, car on ressent toujours plus fort ce dont on a failli être
privé
. Parce que tous les enfants du
monde naissent d'un père et d'une mère, et que lorsque la vie vous
en prive, il n'en reste pas moins que c'est d'un père et d'une mère que
nous sommes nés. Je n'ai pas été élevée par l'homme et
la femme qui m'ont mise au monde. J'ai eu en revanche la chance
d'être élevée, et d'une certaine façon de naître, d'un père et d'une
mère comme tous les enfants. […]"

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