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Pilule : plainte en Suisse contre un groupe pharmaceutique

Une caisse-maladie suisse qui a déboursé des milliers de francs suisses pour traiter des victimes de la pilule contraceptive Yasmin, une pilule de 4e génération qui contient de la drospirénone, réclame le remboursement de ses frais au groupe pharmaceutique allemand Bayer.

La caisse a dépensé plus de 600 000 francs suisses pour soigner une personne, lourdement handicapée après une thrombose survenue à l'âge de 16 ans. Un autre cas, concernant également une jeune fille de 16 ans, a coûté plus de 900 000 francs suisses.

Pour la caisse, "il est inacceptable que la collectivité paie d'un côté" tandis que le groupe pharmaceutique "encaisse les gains".

13 janvier : Valeurs Actuelles bat le rappel

V

Le maire PS de Cherbourg manifestera dimanche

Le maire PS de Cherbourg Jean-Michel Houllegatte participera à « La Manif Pour Tous« , aux côtés des défenseurs de la famille, contre le projet de loi du Gouvernement socialiste. Jean-Michel Houllegatte se rendra à la
manifestation, accompagné de son épouse et de ses enfants. Il déclare dans La Manche Libre :

"J'ai décidé de participer à la manifestatjon pour tous qui va se
dérouler à Paris le 13 janvier prochain. […] sur le fond, je ne suis
pas pour le mariage pour tous. On ne doit pas changer le sens du mot
mariage qui repose sur l'union d'un homme et d'une femme
. […] Je suis
membre du Parti socialiste depuis plus de trente ans
, cela ne m'empêche
pas d'être indépendant des formations politiques.[…] Cette question
mérite un débat de fond. Il faut donner du temps au temps. Y avait-il
urgence à régler cette question ? Est-ce aujourd'hui un sujet majeur
pour notre société ? Est-ce une priorité ?"

Le temps joue contre le gouvernement

Thierry Mariani,
député UMP, fondateur de la Droite populaire, a déclaré aux
Nouvelles de France :

"Je me souviens qu’a l’époque des manifestations pour l’école libre, même Mitterrand
a reculé. Le gouvernement sait que le temps joue contre lui, c’est
pourquoi il essaie de se dépêcher de faire voter la loi
. Il faut, à ce
propos, se méfier des pièges qui consistent à minorer l’impact de cette
loi. Je me souviens qu’à l’époque du Pacs, contre lequel je m’étais
prononcé, la gauche disait que le Pacs était une manière « d’éviter de
créer un mariage homosexuel
 Â». Regardez où nous en sommes 13 ans après.
Il en va de même pour la procréation médicalement assistée qui sera la
prochaine étape, ainsi que la légalisation du procédé des mères
porteuses."

Christine Boutin appelle ses adhérents et sympathisants à manifester

Christine Boutin, Présidente du Parti Chrétien-Démocrate, appelle les adhérents et sympathisants du PCD à rejoindre massivement la manifestation du 13 janvier à Paris :

"Le PCD appelle ses 10 000 adhérents et 60 000 sympathisants à rejoindre le collectif LAMANIFPOURTOUS afin de démontrer que le peuple français est attaché à la famille".
"Au PCD, depuis plusieurs années, nous œuvrons pour la promotion de la famille un PAPA, une MAMAN, des ENFANTS. Nous avons été les premiers à demander l'organisation d'un référendum sur ce projet de loi qui emporte des choix profonds pour la société française. Aujourd'hui, plusieurs milliers d’élus locaux ou de parlementaires de tous bords et plus de 100 000 personnes réclament ce référendum.
Dimanche, ils seront des centaines de milliers à clamer leur opposition au mariage et à l'adoption pourr les personnes de même sexe, ils défendront la famille. J'appelle les hommes et les femmes de bonne volonté, quelles que soient leur appartenance politique, leur croyance, à manifester dimanche à l'appel du collectif LAMANIFPOURTOUS.
Je formule le vœu que cette manifestation se passe dans les meilleurs conditions, nous vivrons dimanche un moment historique et le PCD sera au rendez-vous !"

Notre foi ne saurait se limiter à un sentiment ou à des émotions

Le Saint-Père a consacré la catéchèse de l'audience générale au
sens du mot incarnation, qui caractérise la célébration de Noël. Saint
Ignace d'Antioche et saint Irénée de Lyon, a rappelé Benoît
XVI, ont

"utilisé ce terme pour commenter le prologue de l'Evangile de
Jean, où figure l'expression: Le Verbe s'est fait chair. Ici, le mot
chair indique l'homme dans son intégralité, sous l'aspect de la caducité
temporelle, de sa pauvreté et de sa contingence. Cela indique que le
salut apporté par Dieu incarné en Jésus touche l'homme dans toute sa
réalité et dans la variété des conditions
où il se trouve
. Dieu a assumé la condition humaine pour la guérir de
tout ce qui la sépare de lui, pour permettre à l'homme de l'appeler Père
à travers son Fils Unique".

"Ce mode d'action de Dieu constitue un fort encouragement
à nous interroger sur notre foi, qui ne saurait se limiter à un
sentiment ou à des émotions et doit se concrétiser dans notre existence
quotidienne pour l'orienter de manière pratique
… La foi revêt un
aspect fondamental qui intéresse l'esprit, le coeur et notre vie
entière".

Manifester pour défendre la famille, le jour de la fête de la Sainte Famille

Dans une homélie publiée en avant-première (sic), l’Abbé Iborra, vicaire de la paroisse Saint-Eugène dans le IXe arrondissement de Paris, explique pourquoi manifester :

I"La manifestation contre le projet de loi de « mariage pour tous Â» qui
tombe, non sans ironie du calendrier, en la fête de la S. Famille
[selon la forme extraordinaire, NDMJ], me
donne l’occasion – en cette année de la foi dont il ne faudrait tout de
même pas oublier l’importance – d’illustrer une distinction théologique
capitale : la distinction entre revelata et revelabilia, qui remonte à S. Thomas d’Aquin et qui a été accueillie par le Magistère au concile de Vatican I. Les revelata
sont les choses inaccessibles à la raison humaine et que Dieu est
strictement obligé de révéler pour nous les faire connaître. Par exemple
le mystère de la Trinité ou la divinité du Christ. Les revelabilia,
nous dit le catéchisme, citant Pie XII, ce sont « les vérités
religieuses et morales qui, de soi, ne sont pas inaccessibles à la
raison mais qui sont quand même révélées pour qu’elles puissent être,
dans l’état actuel du genre humain, connues de tous sans difficulté,
avec une ferme certitude et sans mélange d’erreur 
» (CEC 38).

C’est dans cette catégorie qu’entre le mariage, institution destinée à
pérenniser la société humaine par la génération d’enfants confiés à la
garde de ceux qui, dans leur foyer, leur ont donné la vie pour les
éduquer et en faire des adultes responsables.
La manifestation du 13 janvier ne défend donc pas un article de foi, quelque chose qui relèverait des seuls revelata. Elle n’est donc pas confessionnelle et ne concerne donc pas que les seuls chrétiens. D’où la réserve de certains évêques dont les encouragements se sont faits discrets… C’est
une manifestation qui défend une vérité d’ordre naturel, mais
suffisamment fragile aujourd’hui dans les consciences de beaucoup pour
que les chrétiens, mieux formés, volent à son secours, une vérité qui
relève donc des revelabilia.
Les chrétiens vont donc agir aujourd’hui au service de tous. D’où les encouragements très vifs d’autres évêques que nous reconnaîtrons tout à l’heure dans la rue… Nous
allons donc manifester en tant que citoyens défendant une vérité de
droit naturel, accessible à la raison de tous, mais dont nous sommes
d’autant plus sûrs, nous, qu’elle a été confirmée surnaturellement par
la révélation divine transmise par les saintes Ecritures et la Tradition
sacrée.
Les Ecritures
n’envisagent en effet de mariage qu’entre un seul homme et une seule
femme, pour toute la vie, et elles stigmatisent l’adultère et les autres
types de relation sexuelle hors mariage.
Quant à la Tradition,
elle a élevé surnaturellement l’institution naturelle du mariage au
rang de sacrement de l’union du Christ et de l’Église (cf. Eph 5).

Il est pénible de devoir rappeler ces évidences par une manifestation –
surtout en hiver – à ceux qui sont censés nous gouverner. Ce sont
pourtant des gens qui sont allés dans les écoles, figurez-vous, des gens
qui doivent être bien meilleurs que nous puisqu’ils prétendent être nos
chefs. Notre candeur démocratique s’interroge. Et elle réagit. Saisissant – horresco referens – l’arme du Nombre. Le Nombre, divinité aussi répugnante, certes, qu’un orc du Mordor. Car
nous savons bien, nous à Saint Eugène, que ce n’est pas le nombre qui
fait la vérité. Ceux d’en face le savent aussi, figurez-vous. Car c’est
une infime minorité d’activistes qui par tous les moyens – mensonge,
intimidation, violence – cherche à manipuler les masses pour pouvoir
abriter ses lubies derrière l’idole démocratiquement révéré du Nombre
dont ils se sont faits les apparents et hypocrites serviteurs.

Encore une fois, même si nous savons que ce n’est pas une majorité qui fait la vérité,
même si nous savons – pire encore – que nos adversaires peuvent ne pas
tenir compte d’un nombre qui leur devient soudain défavorable et ainsi
révéler leur véritable nature totalitaire, ne leur laissons pas le loisir de se servir de l’idole du Nombre à leur seul avantage.
Soyons nombreux, ne serait-ce que pour faire réfléchir ceux,
innombrables, dont la conscience a été chloroformée depuis des décennies
par les promoteurs de toutes ces prétendues avancées sociétales qui
pourrissent notre civilisation occidentale et détruisent l’humanité de
l’homme."

Des hors-la-loi occupent une église

Plusieurs dizaines d'immigrés clandestins occupent l'église de l'Estrée à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), exigeant leur régularisation.

Le vicaire de la paroisse espère "que ça ne va pas se transformer en une occupation de longue durée" car "d'un point de vue sanitaire on n'est pas armés pour les accueillir". Et surtout, ils n'ont rien à faire là.

Les manifestants ont accroché une banderole "Non aux expulsions des sans-papiers", sur le parvis de l'édifice.

Des électeurs de François Hollande dans la rue dimanche

Jérôme Vignon,
Président des Semaines sociales
de France, qui se définit comme "chrétien et progressiste" explique dans Le Monde pourquoi il ira manifester dimanche :

V"Lors de la présidentielle, les options principales du choix
s'incarnaient dans la globalité de chaque programme. J'ai choisi de
privilégier des critères qui me semblaient essentiels pour l'avenir : la
justice sociale, l'accueil de la diversité et la cohésion, la priorité à
la jeunesse. Il fallait trancher dans une situation complexe, avec le
risque de devoir affronter des débats face auxquels les Français
devaient tôt ou tard, par-delà leurs appartenances politiques, éprouver
la solidité du socle de leurs valeurs communes. La question du mariage
pour tous en faisait partie. Tronqué, caricatural lors de son
traitement par les médias audiovisuels, le débat aura au moins permis de
révéler sur quelles méprises est établi le projet de loi examiné par le
gouvernement en novembre 2012.

[…] [le projetd e loi] modifie les conditions de la parenté pour tous les
couples. Il affaiblit pour tous les droits des pères, des mères. Il met
en cause le droit des enfants à une filiation unique
, en substituant,
dans 16 articles sur 23, la notion floue de parents à celle précise de
père et de mère. Le "progrès" que constituerait pour les couples de
même sexe un droit à l'adoption se paie d'un appauvrissement juridique
et symbolique considérable.

Mais est-ce vraiment un progrès ?
C'est encore une méprise, à tout le moins un malentendu, qui fait croire
aux couples composés de personnes de même sexe qu'en obtenant le droit à
l'enfant ils deviendront "comme les autres". Car les autres dont il
s'agit ne disposent pas d'enfants. Ils donnent la vie. La vie humaine se
donne ou se reçoit. Elle ne fait pas l'objet d'un droit
. L'ampleur du
malentendu apparaît dans toute sa simplicité lorsqu'on analyse les
droits ouverts par la loi du point de vue des enfants.

La question
n'est pas en effet de savoir si des parents de même sexe seraient ou
non de bons parents, mais si les enfants dont on aurait a priori décidé
d'altérer la filiation
biologique vivraient heureux. Interrogés à partir
du point de vue des enfants et non plus de celui des parents, deux
tiers des Français sont opposés à l'adoption par des couples de même
sexe, selon le dossier de l'Union nationale des associations familiales
(UNAF) pour son audition à l'Assemblée nationale.

Méprise enfin
sur l'origine sociale des droits et libertés fondamentales. C'est parce
qu'une société existe, fondée sur des biens communs qui rattachent entre
eux ses membres, que peuvent s'étendre les libertés qui donnent accès à
ces biens. L'esprit du projet de loi va dans le sens inverse : pour
celui-ci, pas de bien commun mais seulement le consensus supposé du
moment ; pas de référence stable même dans l'altérité homme-femme qui
structure une société
. Les droits naîtraient des exigences que chaque
groupe s'estimerait en droit d'obtenir de la société quoi qu'il en
coûte. Il n'en coûterait rien d'ailleurs puisque la notion de bien
commun serait perdue et l'espace public deviendrait celui des niches
particulières. Les libertés s'y développeraient dans l'incohérence : le
progrès technique, l'influence des groupes de pression et le marché
feraient les lois. […]

Le gouvernement a laissé au Parlement le soin
d'organiser le débat. Les responsables de la commission des lois chargés
de l'animer ont choisi une voie autoritaire excluant à l'avance un
débat sur l'opportunité d'une telle loi
. Selon le président du groupe
socialiste, l'engagement 31 et les amendements inquiétants auxquels il
donnera lieu ne relèvent que du rapport de force politique et de rien
d'autre. Le président de la République qui a semblé un temps admettre
une dimension de conscience se rétracta aussitôt. Il n'y a donc pas
d'autre choix pour les opposants au projet de loi, tel qu'il est, que de
se manifester, en conscience.
[…]"

Report de l’amendement sur la PMA. Avant de retirer le projet de loi ?

HLes députés PS ne déposeront pas d'amendement pour inclure la procréation médicalement assistée (PMA) dans le projet de loi sur le mariage.

Cette reculade, car c'en est une à l'approche de la manifestation du 13 (qui exige le retrait de tout le projet de loi), rend furieux le lobby groupusculaire LGBT. La Lesbian and Gay Pride de Lyon
craint que ce ne soit

"une façon déguisée de
renoncer à certains des engagements du Président de la République, dont celui
de l’ouverture de l’accès à la PMA pour les couples de femmes."

"Le Gouvernement n’apporte aucune précision sur le
calendrier et le périmètre du projet de loi."

J-4 : Face aux dictatures du relativisme ! Soyons courageux !

Pbd_1_200Le père Bernard Domini, modérateur de la Famille Missionnaire de Notre-Dame, lance un dernier appel à la mobilisation pour le 13 janvier. La communauté organise une messe à 8h45 dans la Basilique Notre Dame du Perpétuel Secours (55 boulevard de Menilmontant, 75011 Paris Métro Père Lachaise Bus) suivie de témoignages où interviendront Pierre-Olivier Arduin et Cécile Edel (voir ici) :

"A quelques jours du grand rassemblement de Paris pour défendre la famille selon la Loi naturelle, il nous semble bon de reprendre ce petit article que nous avions écrit, en ces dernières années, et qui est encore plus d’actualité.

« Nous vivons un véritable combat contre la "dictature du relativisme" », écrivions-nous. Ceux qui, aujourd’hui, osent parler de la Loi naturelle au sujet de la bioéthique sont « disqualifiés Â» parce que l’on n’accepte pas une soi-disant éthique de conviction. Mais pourquoi refuser cette éthique de conviction ?

Il s’agit d’un combat de fond avec les nouvelles lois de bioéthique en France, en Europe et dans le monde. Le Président des USA, Monsieur Obama, en parlant de l’avortement, a distingué la morale de l’éthique. Pour lui, l’avortement est une question personnelle de la femme. C’est à elle seule de décider.

Mais pour l’Eglise et la Loi naturelle, l’avortement est toujours un mal. On ne peut pas justifier ce mal en distinguant loi morale et éthique. L’éthique du « relativisme Â» ou du « consensus Â» que l’on oppose à l’éthique de conviction, fondée sur la Loi naturelle, est tout simplement la reconnaissance du comportement majoritaire. Ce n’est pas parce que 51% de personnes seraient d’accord avec le mariage homosexuel, la contraception, l’avortement, l’euthanasie, que ces actes humains deviendraient « bons ». Comprenons l’enjeu du combat actuel : si la Loi naturelle n’a plus de « droit de cité Â» dans nos Etats de Droit, cela signifierait que la vérité n’a plus de droit dans la dictature du relativisme ! »

 

[Lire plus]

Mgr Daucourt soutient la tenue de débats dans les écoles catholiques

Mgr Gérard Daucourt, évêque de Nanterre, a écrit aux parents d'élèves de l'enseignement catholique de son diocèse pour défendre Eric de Labarre, s'étonner des propos de Vincent Peillon, inviter les parents qui ne partagent pas la conception anthropologique de la famille "à prendre leurs responsabilités" :

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L’archevêque orthodoxe russe bénit les manifestants du 13

L’archevêque de l'Eglise orthodoxe russe à l'étranger a donné sa bénédiction pour une participation des fidèles de son diocèse à la manifestation du 13 janvier à Paris.

Manifester contre un pouvoir qui sert les intérêts d’un lobby ultra-minoritaire

Communiqué de Christian Vanneste, président du Rassemblement Pour la France :

"Le Rassemblement Pour la France appelle tous ses militants et
sympathisants à participer à la manifestation du 13 Janvier à PARIS pour protester contre le Projet de Loi visant à instaurer le
"mariage" entre personnes de même sexe et l'adoption par des "couples" homosexuels. La présence massive des Français et des Françaises dans les défilés est un acte de résistance :

  • contre un gouvernement de plus en plus sectaire qui affaiblit, divise notre Pays et met en péril la Liberté d'expression.
  • contre un pouvoir qui, par tactique ou par aveuglement
    idéologique, sert les intérêts d'un lobby ultra-minoritaire, et pourtant très puissant au détriment du Bien Commun.
  • pour défendre le droit des enfants qui vont naître ou seront
    adoptés de bénéficier de l'accueil équilibré et équilibrant d'un Père et d'une Mère.
  • pour mettre en valeur l'écologie humaine du mariage qui unit,
    dans l'égalité et le respect mutuel, les deux sexes qui composent l'Humanité et la perpétuent.
  • pour rappeler que la France, notre Nation, a, pour son avenir,
    d'abord celui de ses enfants, un besoin vital d'une institution
    familiale solide et que l'Etat n'est lié à la Famille que dans ce but et non pour reconnaître des sentiments d'ordre privé."

13 janvier : Copé sera à la manifestation, Fillon n’y sera pas

Preuve qu'il n'y a pas de récupération politique organisée par ce parti, l'UMP est divisée sur l'opportunité ou non de manifester dimanche comme le souligne Le Parisien :

"Le sujet divise au sein de son parti entre ceux qui sont sont pour le mariage homo comme le député de Seine-et-Marne Franck Riester  ou ceux qui estiment que la place du président du parti n'est pas dans la rue, comme François Fillon ou Nathalie Kosciusko-Morizet"

Jean-François Copé a confirmé ce matin sur RTL qu'il sera présent le 13 janvier pour manifester :

"Je respecte le point de vue de chacun, qu'on respecte le mien (…) Le véritable sujet, c'est l'organisation de la famille du point de vue de notre droit. Je regrette qu'il n'y ait pas eu de débat  (…) la question est de savoir s'il faut défendre le droit des enfants ou le droit à l'enfant"

Quant à François Fillon, il sera absent

Souffrances des enfants élevés par deux femmes

Témoignage d'un professeur au collège qui a eu l’occasion de s’occuper de deux garçons de cinquième, élevés tous deux par deux femmes :

"ces enfants étaient en souffrance dans leurs relations sociales.
Le premier dont je me suis occupée, était un élève très agité et qui perturbait la plupart des cours. Le conseil pédagogique avait mis en place un tutorat, dont il m’avait chargée, afin de recevoir chaque semaine cet élève et de l’aider à respecter un « contrat » mis en place. Malheureusement, il ne se rendit que très rarement à ces rendez-vous et il garda son attitude fermée toute l’année. Même la présence d’une inspectrice et de la principale au fond de la classe ne changea rien à son attitude agitée en classe. Nous fîmes rapidement le tour de la question avec les collègues et l’inspectrice : l’adolescent perturbait tous les cours des femmes et il se tenait bien avec les collègues hommes.
Cet enfant, élevé par deux femmes rejetait toute autorité féminine. Le soir, la compagne de sa mère, venait le chercher au collège, mais cela faisait mal de voir cet adolescent, blotti contre la portière de la voiture, pour approcher le moins possible cette femme qui tentait de prendre la place d’un père.

Le deuxième cas que je voudrais évoquer, concerne un élève dont je suis professeur principale. Dès son arrivée dans la classe, je me suis aperçue de la souffrance de cet enfant, même si je ne parvenais pas à l’expliquer.
Le premier jour de cours, dès son entrée en classe, il a commencé par insulter une fille qu’il ne connaissait pas. Puis au fur et à mesure, les plaintes d’autres filles de la classe, qui se faisaient insulter sans raison me parvinrent. Plongé dans la lecture de livres toute la journée, cet adolescent discret ne semblait lever la tête que pour répondre avec insolence aux professeurs et insulter les filles.
Au bout de quelques semaines, il était clairement rejeté par toute la classe et il s’était fait beaucoup d’ennemies.
C’est alors que je décidai d’aller voir la situation familiale de ce garçon, et je m’aperçus qu’il avait été élevé par deux femmes et qu’il était arrivé ici car il avait été retiré en urgence à sa famille. La femme qui s’occupait de lui après son retrait de sa famille, me précisa que cet adolescent avait eu beaucoup de mal à lui faire confiance, qu’il l’avait mis à l’épreuve pendant plusieurs mois et que maintenant qu’il avait vu qu’il pouvait avoir confiance en elle, leur rapport s’était amélioré."

La CEDH condamne la prestation de serment sur l’Evangile

Lu ici :

"La Cour de Strasbourg a condamné (l'arrêt de la Cour) la Grèce
pour violation du droit à la liberté religieuse parce que, durant la
période 2009-2010, les témoins devaient prêter serment sur l’Évangile au
cours des procédures devant les tribunaux helléniques."

Frédéric Nihous manifestera pour demander le retrait du projet de loi Taubira

Communiqué de Frédéric Nihous :

N"Frédéric Nihous, président de CPNT–Le Mouvement de la ruralité et conseiller régional (CPNT) d’Aquitaine, sera présent à la Manif pour tous qui aura lieu ce dimanche à Paris contre le projet de loi « ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe » et leur octroyant un « droit » à l’adoption.
Puisque ce qui allait de soi depuis la nuit des temps, en tous lieux et quelle que soit la religion, est remis en cause, Frédéric Nihous rappelle au chef de l’Etat et au gouvernement ce principe élémentaire : le mariage est l'union d'un homme et d'une femme
. Car il est, comme l’écrit très justement le grand rabbin de France Gilles Bernheim, « l’institution qui articule l’alliance de l’homme et de la femme avec la succession des générations ».
Il est stupéfiant de voir ce gouvernement vouloir imposer partout la parité homme/femme, hormis dans le couple, et de réveiller de vieilles querelles idéologiques et partisanes sur ce sujet qui ne peuvent que fracturer la société française !
Frédéric Nihous, président de CPNT–Le Mouvement de la ruralité et conseiller régional (CPNT) d’Aquitaine, rappelle aussi que la famille est la première des « valeurs refuges » en temps de crise morale, économique et politique et qu'il est du devoir impérieux de l'Etat de la préserver sans jouer aux alchimistes. Il n’est pas du rôle du chef de l’Etat et de son gouvernement de créer des problèmes nouveaux mais de régler ceux qui existent.
En conséquence, il n’y a qu’une seule solution : le retrait pur et simple du projet de loi Taubira !"

De nombreux chefs de partis manifesteront dimanche

Lu dans Minute :

"Ne manquera à l’appel que Marine Le Pen, qui campe sur sa ligne personnelle et dont Louis Aliot a pris la défense en ces termes : « Ce n’est pas la place d’un dirigeant d’un parti d’opposition » que de défiler dans la rue. Jean-François Copé, Christine Boutin, Philippe de Villiers, Frédéric Nihous ou encore Carl Lang ne seront donc pas à leur place dimanche."

Le Forum Catholique est de retour

Après une douzaine de jours de fermeture forcée.

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