Mariage : intervention de Jacques Bompard en commission des lois
Le député dénonce les fausses auditions, qui ne laissent aucune place au débat, et conteste l'idée de "progrès sociétal" :
Sud Ouest invente une contestation à Mgr Aillet
Le journal du sud-ouest écrit :
"C'est désormais officiel, le vent de fronde souffle également au sein
de la communauté catholique du département. « Beaucoup de chrétiens ne
cautionnent pas les interventions de l'évêque. Quand nous disons
beaucoup, nous sommes intimement convaincus que c'est la majorité. Une
majorité silencieuse », présentent calmement les membres du groupe
Baptisés 64."
Quelle est cette majorité ?
"une centaine de croyants…"
Ce qui ne fait pas beaucoup… Mais en fait c'est encore moins :
"… rattachés ou non à des paroisses des Pyrénées-Atlantiques"
En gros, la plupart viennent d'ailleurs… Et l'évêché en est bien conscient, qualifiant ainsi ce
« groupuscule qui ne représente que lui ».
Les intouchables d’aujourd’hui
Brève analyse du film Intouchables par Yves Daoudal :
"J’ai vu hier soir à la télévision le fameux film Intouchables.
Un film bien fait, bien rythmé, sympathique, de l’humour, de l’émotion…
et dans l’air du temps, ce qui lui a valu des millions de spectateurs.
Et tellement dans l’air du temps qu’il respecte deux insupportables
obligations.Car ce film raconte, même si c’est de
façon romancée, une histoire vraie (au point d’ailleurs que l’homme
paralysé s’appelle Philippe comme dans la vie). Or il y a ce qui manque,
et ce qui a été ajouté.Ce qui a été absolument gommé, c’est le fait que Philippe, par son épreuve, a retrouvé la foi.
Ce qui a été ajouté, c’est un couple d’homosexuelles.
Telles sont les nécessités actuelles."
Le Pape gracie son ex-majordome
Le pape Benoît XVI a gracié aujourd'hui son ancien majordome Paolo Gabriele, condamné en octobre pour avoir subtilisé des documents secrets du Vatican. Le père Federico Lombardi a annoncé :
"Le Saint-père, dans un acte très paternel, s'est rendu en personne auprès de Paolo Gabriele pour lui communiquer qu'il lui avait accordé sa grâce".
Une tombe profanée à Perpignan
"La tombe ne portant aucun signe distinctif, il ne semble pas que cet
acte ait été commis pour des raisons religieuses ou racistes. Aucun os
n'a été volé, ce qui éliminerait également la piste satanique."
Exil fiscal en hausse
Fiscalistes et déménageurs confirment le départ de Français à l'étranger fuyant l'enfer fisca. Leur profil a changé : il ne s'agit plus de riches héritiers
ou de quinquagénaires ayant vendu leur société, mais de jeunes
entrepreneurs, sans enfants et très mobiles. Ce sont parfois des pans entiers de compétences qui partent. Des groupes internationaux réfléchissent à délocaliser de manière
progressive une partie de leurs équipes à l'étranger.
Irlande : les groupes de pression vont imposer l’avortement à une population qui n’en veut pas
Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), écrit :
"L’Irlande
est un symbole en Europe de résistance à l’avortement ; mais il est
sur le point de tomber sous la pression conjuguée du Conseil de l’Europe
et de groupes de pression. Le peuple irlandais s’est toujours opposé
fermement à l’avortement : à trois reprises, par référendum, il a refusé
sa légalisation et a accordé une protection constitutionnelle à la vie
de l’enfant à naître égale à celle de sa mère. L’avortement est ainsi
toujours interdit, sauf lorsque jugé strictement nécessaire par les
médecins pour sauver la vie de la mère.Or, le Conseil de l’Europe est au
cœur d’une campagne visant à imposer « par le haut » l’avortement à un
peuple qui l’a refusé « par le bas » à trois reprises lors des
referendums de 1983, 1992 et 2002. […]Une question se pose : pourquoi une
telle pression sur l’Irlande et la Pologne alors que ces deux pays sont
parmi les meilleurs au monde dans les soins de santé maternelle, loin
devant la France et les Etats-Unis. Pourquoi transférer au juge la
responsabilité du médecin, alors que l’appréciation de la nécessité
médicale d’un avortement relève de la compétence scientifique du
médecin ? Où est l’urgence à légaliser l’avortement ? Pourquoi le Comité
des Ministres a-t-il classé le suivi de ces affaires comme
« prioritaire » alors que tant d’affaires graves de torture, de
disparitions et d’assassinats sont traitées au ralenti ? Probablement
parce que l’avortement détermine profondément la culture: sa
légalisation a valeur de rituel de passage dans la postmodernité, car
elle implique la domination de la volonté individuelle sur la vie, de la
subjectivité sur l’objectivité.Ce processus n’est pas inéluctable,
il dépend de la force de la volonté politique des gouvernements
irlandais et polonais qui peuvent fort bien rappeler au Conseil de
l’Europe que jamais leur pays ne s’est engagé à légaliser l’avortement
en ratifiant la Convention européenne des droits de l’homme."
LGBT et pornographie : un lien intrinsèque
Voici l'avertissement affiché quand on télécharge
l'application iPhone "Gay live" (obtenue en tapant "Yagg" dans la barre
de recherche). Qu'est ce
qui dans le "live" des LGBT nécessite la mise à l'écart des mineurs?
Sexualité exhibée? Réduisant leur identité à leur pratique sexuelle, cet
avertissement n'est finalement pas très surprenant de la part de ce
"courant". Ça devrait faire réfléchir un peu sur leur désir de
normalisation parentale de leur différence revendiquée.
La Chine maintient sa politique de l’enfant unique
Et tant pis pour ceux qui oseront braver cette planification gouvernementale.
Notre Dame de Chrétienté propose de batailler en manifestant le 13 janvier
Jean de Tauriers, Président de Notre Dame de Chrétienté, écrit dans l'Appel de Chartres :
"Notre société française, anciennement chrétienne, semble submergée par la perte du sens de la Vérité et de la morale naturelle. Ces erreurs sont profondes comme le libéralisme et le relativisme qui empoisonnent l’intelligence, désormais « en péril de mort ». La simple observation de l’actualité – avortements, euthanasie, manipulation des embryons, destruction de la famille, faux mariage homosexuel, effondrement de l’éducation… – démontre la désintégration de notre civilisation. Des propos bien sombres ? Repensons à ce que disait un cardinal français « Quand le Christ ne règne pas par les bienfaits qui s’attachent à Sa présence, Il règne par toutes les calamités qui découlent de Son absence. » C’est donc bien la Chrétienté qui a reculé, et la barbarie qui est arrivée, en fait, qui est revenue.
Que faire ? Comme nous l’a appris Sainte Jeanne d’Arc, nous allons batailler et Dieu donnera la victoire ! Notre Dame de Chrétienté vous propose donc de batailler, par exemple en manifestant le 13 janvier prochain. Notre site internet vous indique toutes les autres bonnes manifestations possibles en France. Notre Dame de Chrétienté vous propose ensuite de travailler, de vous former toutes les semaines en cette année de la Foi en recevant par courrier électronique un enseignement sur le Catéchisme. Enfin, nous vous demandons de prier car le combat est spirituel et exige de nous prières et sacrifices. Notre pèlerinage de Chartres peut être d’ailleurs l’oeuvre que vous pouvez offrir pour le salut de la France et des âmes. Nos équipes ont déjà commencé à se constituer et à travailler pour la Pentecôte 2013. Venez nous rejoindre. Je suis certain que dans tous nos « corps de métiers (du pèlerin au logisticien)», vous trouverez la mission qui vous conviendra au service du Bon Dieu."
Une quarantaine de députés PS en appellent à la liberté de conscience
Certes, ils sont favorables au mariage homosexuel mais ils s'opposent à la PMA. Plusieurs d'entre eux, bientôt une quarantaine, ont écrit une lettre au président du groupe socialiste à l'assemblée nationale, Bruno Le Roux, pour se plaindre de la manière directive dont on veut leur imposer ce texte législatif :
"Cher Président,
Nous tenons tout d'abord à te dire que nous n'avons pas du tout apprécié la manière directive qui nous a privé de parole et de débat sur un sujet aussi sensible que la PMA.
– Nous te rappelons que cela ne figure pas dans l'engagement 31 de François HOLLANDE.
– Le Président de la République a lui-même déclaré récemment et publiquement sur les antennes que s'il avait voulu la PMA il l'aurait faite inscrire dans le projet de loi. Il ne pouvait pas être plus explicite (…)
Nous te demandons ne pas nous inscrire comme signataire de l'amendement sur ce sujet dans le cadre du projet de loi mariage pour tous.
Merci de respecter notre liberté de conscience."
Et si la liberté de conscience s'appliquait aussi au vote de la loi et pas seulement aux amendements ? Chaque député devrait avoir la liberté de s'opposer, ne serait-ce que par bon sens, à la dénaturation du mariage sans être contraint par la discipline sectaire d'un groupe parlementaire.
La Famille Missionnaire de Notre-Dame sera présente à Paris le 13 janvier
Le père Bernard Domini, modérateur de la communauté, en explique les raisons sur son site :
La Famille Missionnaire de Notre-Dame et ses Foyers amis invitent les amis de Notre-Dame des Neiges et ceux qui ont participé aux marches pour la vie à Paris à la Messe dominicale du baptême du Seigneur, le dimanche 13 janvier à 8h45 en la Basilique Notre-Dame du Perpétuel Secours à Paris [55 boulevard Ménilmontant 11ème, métro Père Lachaise].
La Messe sera suivie de trois interventions :
Cécile Edel : marche pour la famille et marche pour la vie, même combat !
Pierre-Olivier Arduin : la souveraineté de la famille dans la Loi naturelle.
Loïc Bertrand : Les raisons de notre démarche d’aujourd’hui : la doctrine sociale de l’Eglise.
La grande manifestation en faveur de la famille aura lieu le dimanche où dans l’Eglise catholique on célèbre la fête liturgique du baptême du Seigneur. Le baptême du Seigneur nous renvoie à notre propre baptême et au baptême de la France. Nous prierons tout particulièrement pour la Fille aînée de l’Eglise afin qu’elle soit fidèle à sa mission d’éducatrice des peuples du fait de son alliance avec la Sagesse éternelle.
En 1983, le Saint-Siège avait promulgué la Charte des Droits de la Famille. Le fondement de ces Droits se trouve dans la loi inscrite par le Créateur au cœur de tout être humain. Ces Droits sont imprimés dans la conscience de l’être humain et dans les valeurs communes de toute l’humanité. La famille, société naturelle, existe antérieurement à l’Etat ou à toute autre collectivité et possède des droits propres qui sont inaliénables. La famille et la société, unies entre elles par des liens organiques et vitaux, assument des rôles complémentaires pour défendre et promouvoir le bien de toute l’humanité et de chaque personne. Aucune famille ne peut vivre en autarcie dans un îlot séparé du reste du monde. Chaque famille fait partie de la grande famille qu’est l’humanité. L’Eglise sait que le bien de la personne, de la société et son bien propre passent par la famille. Elle a toujours considéré qu’il appartient à sa mission de proclamer à tous les hommes le dessein de Dieu, inscrit dans la nature humaine, sur le mariage et sur la famille, de promouvoir ces deux institutions et de les défendre contre tous ceux qui leur portent atteinte. C’est pour cette raison qu’après cette Messe, nous rejoindrons tous ceux qui veulent promouvoir le mariage et la famille en s’opposant avec détermination au mariage homosexuel, qui n’a aucun fondement dans le Droit naturel. Seule la famille, qui naît du mariage entre un homme et une femme, permet l’union intime des époux et la procréation. Toutes les personnes humaines de bonne volonté peuvent le comprendre.
L’esprit dans lequel nous participerons à la grande manifestation du 13 janvier est celui des dernières marches pour la vie de janvier à Paris. Cécile Edel nous donnera son propre témoignage à la fin de la Messe et nous fera mieux comprendre que les marches pour la vie et les marches pour la famille font partie d’un même combat.
Il y aura un avant et un après 13 janvier 2013
Tugdual Derville est interrogé par Famille chrétienne sur la manifestation du 13 janvier :
"Nous sommes tous sur le pont, pour gérer à la fois la mobilisation,
la communication et la préparation du jour J. Localement, les trente et
une associations organisatrices ne nous ont pas attendus pour prendre de
multiples initiatives. Et l’organisation nationale est là pour soutenir
et faciliter ce bouillonnement. […]Quels sont les indices qui
permettent aujourd’hui de pronostiquer – comme le font les RG – que le
13 janvier sera une « manifestation monstre » ?Attention !
En fantasmant sur certains chiffres, on risque de se faire piéger. Les
manifestations régionales du 17 novembre ont constitué la plus
importante mobilisation depuis de longues années dans les grandes villes
telles que Paris ou Lyon. C’est un acquis dont nous partons, avec
l’ambition, bien sûr, de faire nettement mieux. Tout le reste ne serait
qu’élucubration. Je dois simplement vous dire que les atermoiements du
président de la République autour de l’objection de conscience des
maires, puis de la procréation artificielle ont encore dopé la
mobilisation, nous sommes donc confiants. Aucune personne ayant
conscience de l’enjeu ne doit manquer ce rendez-vous. […]La manifestation se
veut aconfessionnelle et apolitique. Cela veut-il dire que les
catholiques devront mettre leur croix ou leur col romain dans leur
poche ?
Bien sûr que non ! Attention à ne pas
entretenir de malentendu sur ce point : le mariage civil, le statut de
la famille et la filiation sont des questions qui concernent tous les
Français, croyants ou incroyants, de gauche ou de droite, et d’ailleurs
indépendamment de leur orientation sexuelle. Nous avons bien vu qu’il y
avait un piège à laisser croire que c’est un sujet « catholique ». Il
suffit de voir la liste des associations : les catholiques y ont leur
place, mais cette liste témoigne de la diversité des sensibilités et
croyances ; les sept porte-parole actuels de La Manif pour tous, parmi
lesquels le musulman Camel Bechikh, le juif laïc Lionel Lumbroso et la
militante de gauche Laurence Tcheng, en sont le signe. Parmi les
croyants, il y aura des catholiques, des protestants, des orthodoxes,
des juifs, des musulmans. Et bien sûr des personnes qui ne se
revendiquent d’aucune religion. « Pour tous », c’est bien notre réponse
citoyenne au slogan du « mariage pour tous » par lequel ce projet
voulait s’imposer. Cependant, il ne s’agit aucunement d’effacer les
signes personnels de croyance ou de statut. Frigide Barjot a même
invité, avec son humour habituel, toutes les professions (dans
lesquelles elle inclut les vocations religieuses !) à venir « en
tenue », ce qui n’interdit pas d’y ajouter un zeste de couleur pour
enjoliver le tout, la Manif étant bleu, blanc, rose ! Sérieusement, il
ne s’agit pas de faire de cette manifestation une procession religieuse.
Cela ne serait pas cohérent ni avec son objectif, ni avec toutes les
sensibilités présentes.Craignez-vous une récupération politique de la part de l’UMP ?
Sur le positionnement de fond de la manifestation la présence d’un char
gay ou l’évocation d’une « homo-éducation » ne brouillent-ils pas le
message ?Comme de nombreux élus et membres de ce parti hostiles à ce projet
gouvernemental, je pense que ce serait catastrophique. L’élan de La
Manif pour tous a surgi de la base, pas même des associations, pourtant
mobilisées de longue date. Quelques citoyens ont pensé qu’il fallait
très vite manifester en régions, dès novembre. Il serait injuste de
voler cette mobilisation à ceux qui l’ont initiée, avec un indéniable
courage et une magnifique efficacité en termes de nombre et de
communication.Nous avons donc demandé à tous les partis
politiques (pas seulement à l’UMP), ainsi qu’à toutes les associations
organisatrices, de défiler sous un seul label : celui de La Manif pour
tous qui demande la suspension – c’est-à -dire le retrait en l’état – du
projet de loi, et l’ouverture d’un vrai débat sur la famille et la
filiation. Cela nous oblige tous à effacer nos logos derrière celui qui
nous réunit, et à mettre au second plan des revendications secondaires
qui ne font pas l’unanimité. C’est la grande force de cette Manif pour
tous : elle simplifie et unifie complètement toute l’organisation. Nos
« tribus gauloises », riches et diverses, et qui ne sont aucunement
obligées d’être d’accord sur tout, ne feront qu’une seule ce jour-là ,
pour la cause qui nous unit. Reste que les élus sont bienvenus : de
gauche comme de droite, ils sont attendus, avec l’écharpe correspondant Ã
leur mandat : parlementaires, qui font la loi, conseillers régionaux
ou généraux, maires. Comme officiers d’état civil concernés au premier
chef par la sauvegarde du mariage républicain, les maires seront
particulièrement à l’honneur, avec les Maires pour l’enfance, mouvement transpartisan de 18 000 élus.Au
sein de l’organisation, comment se répartissent les rôles ? Vous-même,
quelle place occupez-vous aux côtés de Frigide Barjot ?[…] Je
pense que Frigide
et moi nous complétons bien. […] Je découvre son énergie,
ses talents et sa créativité. Elle connaît les personnes concernées par
la revendication que nous contestons ; elle les aime avec sincérité.
C’est à la fois une personnalité imprévisible et intuitive, et un
« moteur à explosion ». Alors, bien sûr, une personnalité aussi peu
lisse peut « déraper » dans le feu d’une interview. Certains de ses
propos à l’emporte-pièce peuvent nous choquer. Elle le reconnait
volontiers, et sait rectifier le tir. Les autres porte-parole la
complètent. J’apporte de mon côté la sagesse due… aux cheveux
blancs ! J’agis peut-être comme un régulateur, notamment des tensions,
inévitables quand il faut rassembler tant de monde. […]Sur le positionnement de fond de la
manifestation la présence d’un char gay ou l’évocation d’une
« homo-éducation » ne brouillent-ils pas le message ?Tout
est parti d’une phrase dans le style de Frigide, mais il ne s’est
jamais agi de singer la Gay pride. Soyons clairs, nous en avons parlé
ensemble : il n’y aura pas de char gay, pas plus que de chars
« hétéro », car nous sommes au-delà de ce genre d’étiquette. En
revanche, le témoignage des personnalités homosexuelles qui sont à nos
côtés comme Xavier Bongibault, de Plus gay sans mariage, ou Philippe Ariño, auteur de L’Homosexualité en vérité – Briser le tabou,
doit être entendu par le plus grand nombre. Ces amis nous aident Ã
ouvrir notre cÅ“ur à la réalité de ce qu’ils vivent. Ils sont le plus Ã
même de montrer que c’est le projet gouvernemental qui est
« homophobe », dans le sens qu’il laisse croire que les personnes
homosexuelles devraient cautionner l’effacement de la parité homme femme
dans le mariage et dans la filiation. Quant au mot « homo-éducation »
prononcé par Frigide Barjot dans une émission de radio, il a été mal
compris : il ne s’agit pas de promouvoir l’homosexualité à l’école ou
l’homoparentalité bien sûr, mais juste de souligner que, la notion
d’« homofiliation » étant un mensonge, ce qui existe, ce sont des
situations ou deux personnes de même sexe élèvent ensemble des enfants.
Même si le lobby LGBT amplifie à dessein cette réalité, nous ne pouvons
l’ignorer, pas plus que les problèmes que cela peut poser. […]Nous
sommes pour le moment traités de haut, tant au niveau gouvernemental
qu’au niveau du parlement. Les promoteurs de ce projet ne plient pas. Ça
ne m’impressionne pas trop : en politique, on laisse toujours croire
que les décisions prises sont inéluctables. Vous connaissez la fable du
chêne et du roseau : notre mobilisation de masse doit aboutir Ã
déraciner un projet qu’ils veulent faire passer pour acquis. Vous avez
vu comme cela se lézarde déjà à gauche, autour de la procréation
artificielle voire de la gestation pour autrui… En période de crise,
l’exécutif peut-il se payer le luxe de gaspiller son temps à affronter
un très grand mouvement dont il n’a pas encore mesuré l’ampleur ? Notre
motivation désintéressée au service du bien commun l’a surpris, elle
peut le désarçonner.Au-delà du 13 janvier, quels seront les fruits d’une telle mobilisation ?
Le
13 janvier 2013 est pour nous une première manifestation nationale, et
nous continuerons d’occuper le terrain – et la rue – dans les semaines
qui suivront. Vous avez vu que ce projet de loi divise profondément
les Français, alors qu’ils ne sont que très peu nombreux (7 %) à le
considérer comme prioritaire (1). L’immense majorité des Français reste
attachée au repère qu’est le mariage civil. En ce sens, la réussite du
13 janvier, c’est le début d’un grand mouvement. Il y aura un avant et
un après. Et cette date facile à retenir est un rendez-vous avec
l’histoire."
A Alger, François Hollande “nique la France”
Communiqué de Bernard Antony suite à la visite de François Hollande en Algérie :
"Au moment où, faisant fi de la vérité autant que de l’honneur et de l’intelligence politique, Mr Hollande parlait
du « devoir de mémoire » devant l’assemblée d’un régime algérien miné par
l’incapacité le népotisme et la corruption, la police de cet État interdisait une fois encore à Tizi-Ouzou avec la
complicité de l’occultation médiatique, une manifestation de l’identité kabyle. Car ce qui subsiste de l’ancien peuple d’Algérie est tout aussi interdit d’expression politique et culturelle par la
domination arabe qu’est sans cesse réduit et persécuté dans la dhimmitude celui des Égyptiens
(« coptes ») dans leur pays jadis majoritairement chrétien.Mr Hollande a fustigé sans restriction aucune, en une culpabilisation unilatérale de notre pays, 132 ans de présence
française en Algérie. Sa conception de la « mémoire » est à l’évidence
façonnée par la conjonction d’une idéologie de préférence systématique pour tout ce qui est
antinational, d’une ignorance sans doute mais qui n’excuse rien et aussi de cette affligeante bêtise des politiciens contents
d’eux qu’il ne faut jamais sous-estimer.Mais face à ces propos, ceux qui aiment tout simplement la vérité, avant même l’amour de leur patrie, ont en effet
un devoir de mémoire, un devoir de mémoire d’abord pour les victimes innombrables horriblement massacrées torturées,
déportées, englouties par la barbarie des « libérateurs » de l’Algérie à la mode
Bouteflika. Ce devoir de mémoire doit reposer sur la connaissance des enchaînements de l’histoire avant et durant ces 132 ans qui ne furent
certes pas, bien sûr, exempts d’erreurs tragiques et de mauvaises actions du fait de la politique française beaucoup plus que de
celui des méfaits de certains individus comme il y en a plus ou moins toujours et partout.Plus ou moins, car si les Européens s’étaient comportés en Algérie comme les Yankees en Amérique du
nord, la population de l’Algérie en 1830 n’aurait pas été multipliée par quatre en 130 ans mais divisée
par dix. Génocidée !
Journal de la campagne “Vous trouvez ça normal ?” avec Guillaume Tabard
La mobilisation contre la recherche sur l’embryon prend de l’ampleur via www.vous-trouvez-ca-normal.com : 40 000 actions ont été engagées partout en France (signatures de la pétition, envois de cartes de protestation aux députés, commandes d’affiches).
Pour répondre aux attentes d’information et de décryptage, la Fondation Jérôme Lejeune lance une newsletter de la campagne pour les opposants à la proposition de loi visant l’autorisation de recherche sur l’embryon. Chaque semaine reprise de l’actualité, examen des arguments des politiques, analyses d’experts, zoom sur les initiatives de sensibilisation et de mobilisation.
Cette semaine, Guillaume Tabard donne son point-de-vue après « l’affaire » du Nouvel Observateur :
"La campagne entend réagir à la brèche ouverte par le Sénat sur la
recherche sur l'embryon. Le visuel ne mentionnait pas explicitement ce
contexte d'actualité. Du coup, elle a été interprétée comme une reprise
du combat pour le respect global de l'embryon. Or, dans la sphère
politique et médiatique, l'avortement est considéré comme une question
définitivement réglée, comme un "droit" que nul n'a le droit de remettre
en cause. Toute prétention à briser ce consensus de la pensée commune
est donc jugée avec la dernière sévérité, sinon avec intolérance.Il est clair que cette publicité a provoqué un émoi fort dans la
sphère médiatique, en particulier au Nouvel Obs où la culture de la vie
telle que la défend la Fondation Lejeune n'est partagée ni par les
journalistes ni par les lecteurs. Les "excuses" de la direction du
journal étaient dès lors prévisibles. La remise en cause de l'interdit
de la recherche sur l'embryon frappe, y compris parmi des élus qui ne se
posent plus la question de l'avortement.Une telle campagne contribue pourtant en principe à alerter sur ce
tournant législatif aussi majeur que passé inaperçu. Une mobilisation
conjointe des élus, associations, scientifiques ou parents hostiles Ã
une telle remise en cause en catimini de la loi sur la bioéthique reste
utile."
FN et Manif pour tous : soutien actif ou pas ?
Lu dans le Monde :
"Il est hors de question d'apparaître comme les supplétifs de M. Copé." Cette
phrase de Marine Le Pen résume à elle seule la difficulté que connaît
le Front national pour définir l'attitude à adopter avant la
manifestation unitaire prévue le 13 janvier 2013 contre " le mariage
pour tous ". Car si, au FN, il y a une unanimité sur l'opposition
au mariage, à l'adoption et a fortiori à la procréation médicalement
assistée pour les couples de même sexe, les avis divergent sur la forme
que devrait prendre cette opposition : soutien actif ou pas ?L'appel
de Jean-François Copé à ce que l'UMP défile le 13 janvier, a placé le
FN dans un "corner". Qu'il appelle lui aussi à manifester, il
apparaîtra à la remorque de l'UMP. Qu'il s'en abstienne, et le voilà qui
laissera le champ libre au parti de M. Copé pour prendre la tête de
l'opposition aux réformes sociétales engagées par le gouvernement de
gauche. Un problème donc pour une formation, le FN qui se veut le fer de
lance de l'opposition… […]Le
problème pour la présidente du parti d'extrême droite est que certains
poids lourds du FN ne cachent pas leur envie d'un appel clair Ã
manifester. A commencer par son père, Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du FN, qui a dit dans son blog vidéo publié lundi que "le Front national (devait) participer activement à la manifestation
pour montrer que la rue appartient à celui qui y descend". […] Bruno Gollnisch, figure de l'aile catholique du FN, est évidemment favorable, lui aussi, à un tel appel. "Ce serait profondément regrettable qu'il n'y en ait pas. Un des
éléments du combat du FN est la défense des valeurs traditionnelles.
C'est un des thèmes qui recueille le plus d'adhésion dans la population", juge l'ancien rival de Mme Le Pen pour la présidence du parti. Il insiste : "
Le fait que M. Copé, qui veut reprendre la stratégie de droitisation de
l'UMP, y aille devrait être un motif supplémentaire pour nous de
participer à la manifestation. " En clair : surtout ne pas laisser le champ libre à l'UMP sur ce sujet qui brasse plus large que la base frontiste.Louis Aliot, vice-président en charge de la formation, estime, quant à lui, qu'il ne "voit pas" comment "le FN pourrait être absent" de ce rendez-vous. […] De la même façon, Marie-Christine Arnautu, vice-présidente en charge des affaires sociales, pense "qu'au moins un encouragement à y aller, ce serait bien".[…] Cette question sera
tranchée lors du bureau politique du 7 janvier."
Campagne du lobby LGBT contre le député PS Gagnaire
Le lobby LGBT tient à ce que le caporalisme règne à gauche. Or, le député Jean-Louis Gagnaire est vent debout contre l'amendement socialiste pour étendre la Procréation Médicalement Assistée (PMA) aux femmes. Pire, Jean-Louis Gagnaire mène la fronde contre Bruno Le Roux, Président du groupe Socialiste, Républicain et Citoyen à l'assemblée nationale. Alors le lobby LGBT de Nicolas Gougain tente de l'intimider. Voilà comment cela se passe à gauche. Voici des extraits de ce courrier plein de mensonges :
"[N]ous avons été désagréablement surpris par votre courrier adressé au Président de
la République, François HOLLANDE. Vous avez ainsi affirmé que vous ne voteriez pas ce
projet de loi s’il devait évoluer pour permettre, notamment, aux couples lesbiens
d'accéder à la procréation médicalement assistée (PMA).
Comme vous le savez, aujourd’hui, les lesbiennes doivent se rendre à l’étranger pour avoir
accès à la PMA. Comme au temps peu glorieux où l’IVG n’était pas réglementée en France,
elles sont soumises au risque sanitaire lié au défaut de suivi médical que cela comporte et
engendre une inégalité financière de fait entre les femmes.
Comment peut-on envisager de continuer à obliger des milliers de femmes [et pourquoi pas des millions ? NDMJ] à franchir les
frontières de notre pays de liberté et d’égalité pour recourir à une Procréation Assistée Ã
laquelle elles n’ont pas accès en France – du simple fait de leur orientation sexuelle et de
leur situation de couple ?
Nous nous permettons de vous poser cette question, tant la philosophie d’un tel discours,
nous semble éloignée de ce que sont les fondements de votre courant de pensée. Aucun
argument valable, ni éthique ni politique, ne se dresse contre la reconnaissance de la PMA
pour les couples de lesbiennes. […]"