Benoît XVI et la famille
Une Lettre du Saint-Père au Cardinal López Trujillo, Président du Conseil pontifical pour la Famille, a été publiée aujourd’hui :
"Afin de donner un visage vraiment humain à la société, aucun peuple ne peut ignorer le bien précieux qu’est la famille fondée sur le mariage. L’alliance matrimoniale par laquelle l’homme et la femme constituent une association durant toute leur vie, ordonnée par son caractère naturel au bien des conjoints, à la procréation et l’éducation des enfants, est le fondement de la famille, patrimoine et bien commun de l’humanité. Ainsi, l’Eglise ne peut cesser d’annoncer qu’en accord avec le plan de Dieu, le mariage et la famille sont irremplaçables et n’admettent aucune autre alternative".
"La famille chrétienne a, aujourd’hui plus que jamais, la mission très noble et inéluctable, de transmettre la Foi… Les parents sont les premiers évangélisateurs des enfants, dons précieux du Créateur, en commençant par l’enseignement des premières prières. Ils construisent ainsi un univers moral enraciné dans la volonté de Dieu, dans lequel les enfants grandissent avec les valeurs humaines et chrétiennes qui donnent à la vie tout son sens". (source : VIS)
Nicolas Sarkozy scientologue ?
Suite à notre message sur le danger que représente Sarkozy pour l’Eglise en France, voici quelques faits troublants (surtout quand on sait que Sarkozy médiatise toute sa vie…), qui supposeraient son appartenance à une secte.
90 Minutes, émission d’investigation, a suivi quelques pistes susceptibles de déstabiliser Sarkozy. Au final, une seule mérite d’être creusée : celle qui raconte comment, sous son règne, le ministère de l’Intérieur a curieusement relâché sa surveillance autour de l’Eglise de scientologie, écartant même un policier spécialement chargé de ce dossier. Interrogé sur ce point, Nicolas Sarkozy, l’ami de Tom Cruise (scientologue affiché), est visiblement très mal à l’aise. Avec franchise, Nicolas Sarkozy a reconnu ne pas avoir d’opinion arrêtée sur une secte pourtant maintes fois dénoncée. Et la porte-parole de la scientologie en France a expliqué comment la situation de la secte s’est améliorée lors de son passage à l’Intérieur, notamment avec le départ d’un policier gênant.
Dans son livre sur la République et les religions, il considère qu’il faut refuser les "amalgames" entre les sectes et les "nouveaux mouvements spirituels". Or, la Scientologie use de tout son pouvoir de lobbying (et elle en a) pour être universellement reconnue comme un "nouveau mouvement spirituel" !
Si cette hypothèse se confirmait, voilà qui changerait la donne pour 2007…
Dominique de Villepin et l’Islam
Alors que les Français ont voté non à la constitution et que la grande majorité d’entre eux est opposée à l’entrée de la Turquie dans l’Union Européenne, Dominique de Villepin était-il l’homme idoine pour une nouvelle impulsion et surtout pour faire respecter le vote des Français ?
Voici ce qu’il a déclaré au Sénat le 14 juin 2003 : " Les mondes de l’Islam et de l’Occident s’entremêlent. Les cinq millions de musulmans de France nous le montrent : la dimension islamique fait partie intégrante de l’Europe (…) Les musulmans européens, authentiques passeurs de culture, représentent une chance que nos sociétés doivent saisir pour se projeter dans l’avenir "
Un justice française plus musulmane que laïque
La cour d’appel de Paris a ordonné l’inhumation d’Amar Bergham, donnant ainsi raison à sa veuve et avalisant la fatwa de la Ligue islamique du Nord, dont elle reprend les arguments sans la moindre réserve. Amar Bergham, mort le 13 mai, avait demandé à être incinéré et ses enfants s’apprêtaient à le faire. Mais sa veuve (qui n’est pas la mère des enfants et qui était en instance de divorce avec le défunt) refusait l’incinération, au motif que son mari était musulman. Ce à quoi les enfants répondent que leur père se proclamait athée. L’affaire a été portée devant la justice. En première instance, le tribunal a donné raison aux enfants. L’affaire a été renvoyée devant la cour d’appel de Paris, qui a donné raison à la veuve.
L’arrêt est un modèle de justice islamique, comme on peut le constater en comparant ses attendus avec la fatwa de la Ligue islamique du Nord, produite par la veuve devant la justice, et appuyée par le témoignage de son président Amar Lasfar. La fatwa disait ceci: "Seule une autorité judiciaire musulmane dans un pays musulman doit définir et vérifier les causes de l’apostasie d’une personne." En effet, un musulman est réputé rester musulman, quels que soient ses propos et son attitude vis à vis de la religion. Seul un tribunal islamique officiel, dans un pays musulman, peut constater l’apostasie. Procédure impossible puisqu’il était Français.
La cour d’appel de Paris avalise la fatwa, et tout le droit islamique en la matière. En effet, tout en considérant qu’il "résulte des attestations produites qu’Amar Bergham n’était pas un pratiquant régulier", elle estime que "rien ne permet d’affirmer qu’il avait entendu rompre tous liens avec ses traditions, l’absence de respect des obligations de l’Islam n’étant pas déterminante". C’est exactement ce que dirait un tribunal islamique. De ce fait, M. Bergham n’ayant "pas fait le choix expressément et de manière certaine d’un mode de funérailles ayant un caractère irréversible, violent et contraire à sa tradition", il convient d’ordonner l’inhumation de son corps.
Constitution : le coup de grâce annoncé
Les Britanniques ne devraient pas se prononcer sur la Constitution européenne, le ministre des Affaires étrangères Jack Straw devant annoncer le gel du référendum cet après-midi à la Chambre des communes. Sur le plan intérieur, cela évite une défaite cuisante au Premier ministre Tony Blair : un sondage publié vendredi par The Sun montre que le camp du non rassemble 72% en Grande-Bretagne, contre 57% avant les référendums français et néerlandais.
A dix jours du Conseil européen de Bruxelles et à trois semaines du début de la présidence britannique de l’UE le 1er juillet, la décision de Londres agace ses partenaires européens. La plupart se sont prononcés pour la poursuite de la ratification, comme le président de la Commission européenne Barroso, hostile à toute "décision unilatérale" d’un Etat membre. Samedi soir, le chancelier allemand Schröder et le président français Chirac, soucieux d’affirmer l’"unité de vue" du couple franco-allemand affaibli par la crise, ont à nouveau demandé la poursuite de cette ratification.
Richard Whitman, responsable du programme européen au Royal Institute of International Affairs à Londres pense qu’"il est probable que la décision britannique de suspendre sa ratification provoquera une petite avalanche de pays qui feront de même". Déjà , le Danemark, le Portugal et l’Irlande l’ont laissé entendre.
Elections truquées au Liban
Le Liban vote pour les premières élections sans présence syrienne depuis trente ans. Ces élections législatives ont débuté à Beyrouth le 29 mai, pour s’étaler durant trois semaines dans les autres circonscriptions du pays. Mais les modalités du scrutin ont été fixées par une loi électorale adoptée en 2000, pensée par l’ancien chef des renseignements syriens au Liban, le général Ghazi Kanaan, et cette loi a été rejetée par le patriarche maronite Nasrallah Sfeir. Elle découpe le Liban en 14 circonscriptions élargies, dont 9 dominées par une majorité d’électeurs musulmans.
À Beyrouth, les sunnites ont le pouvoir d’élire des députés chrétiens de leur choix. Dans le Sud et dans la Bekaa, ce pouvoir appartient aux chiites. Dans le Chouf et à Baabda Aley, c’est aux druzes (Walid Joumblat) et aux chiites. Comme les chrétiens sont répartis dans toutes les régions car ils habitent avec les autres confessions, ils sont minoritaires dans tout le Liban, sauf la montagne chrétienne.
À Beyrouth, les électeurs chrétiens qui se sont déplacés n’ont représenté que 10 % du total des votants. L’étonnant est que la France a qualifié ces élections de très démocratiques. L’étape suivante des élections s’est déroulée ce week-end dans le Sud et la Bekaa où les chiites d’Amal et du Hezbollah se sont alliés avec les forces de Saad Hariri (sunnite, homme des Saoudiens, des Américains et protégé du Président français) et ont gagné. De même, le Hezbollah a fait une alliance électorale avec Walid Joumblat (chef des druzes) dans la montagne du Chouf et dans la région de Baabda-Aley pour battre la liste du général Michel Aoun.
Les musulmans supposés anti-syriens se sont donc alliés avec le Hezbollah et Amal, tous deux toujours soutenus par ces mêmes Syriens. La bataille est dirigée contre les communautés chrétiennes. La seule bataille électorale aura lieu dans la montagne chrétienne, entre chrétiens. La dictature syrienne étrangère est remplacée par une autre dictature, musulmane, proche de l’Arabie saoudite et de l’Iran. Les chrétiens risquent d’être réduits au statut de dhimmis, face aux forces intégristes qui ne tarderont pas à faire surface dans une pareille situation.
La Slovaquie sous le feu des “pro choice”
Alors que la Slovaquie s’apprêtait à signer un traité avec le Saint Siège garantissant entre autres à tous l’objection de conscience face à l’avortement, des députés de tous pays ont signés une pétition afin de s’y opposer.
Cette contestation envoyée à l’initiative de "pro choice catholic" à monsieur Mikula Dziurinda, premier ministre, affirme que la doctrine morale catholique est en opposition aux droits fondamentaux des femmes (avortement et contraception).
Le lobby proavortement ne désarme pas et est de tous les combats, il risque à nouveau de faire échouer un traité internationnal . Et ce avec la signature de députés français.
Le Président tchèque contre la poursuite de la ratification
Depuis toujours opposé au traité constitutionnel, Vaclav Klaus estime que les deux "non" français et hollandais suffisent à interrompre le processus de ratification : "Il suffit d’un seul ‘non’ pour faire sombrer ce navire inutilement grandiose".
Son gouvernement a déjà déclaré qu’il procèderait à un référendum, dont la date n’a pas encore été fixée.
Si l’Allemagne votait par référendum
… sur le Traité constitutionnel, quel serait le résultat ?
Une "experte (allemande) de l’Union européenne", citée dans le Herald Tribune, dit qu’elle n’aurait pas été surprise, si la voie référendaire avait été choisie, que le "non" l’emporte.
Le tabloid Bild a posé la question à ses lecteurs : le non emporte les suffrages de 96,6 % d’entre eux (source). Certes, le journal est réputé droitiste et l’échantillon de ses lecteurs n’est pas représentatif de la population allemande. Mais le quotidien vend tout de même 4 millions (oui, millions !) d’exemplaires par jour, ce qui donne un certain poids à son enquête.
L’autre votation suisse
Simultanément à leur entrée dans l’espace Schengen, les électeurs suisses ont donné leur aval à un projet similaire au PACS français. Parmi les principales voix opposées à ce projet : les évêques de Suisse et l’UDC.
Un fait intéressant est que 42 % des électeurs ont voté contre cette loi, alors que les sondages ne prévoyaient que 24 % de "non" – une différence qui a peut-être fait croire à certains opposants que les jeux étaient faits, alors qu’ils ne l’étaient pas. La leçon est à retenir !
Biométrie : un projet liberticide pour gérer le cheptel humain?
Une lectrice appelle notre attention sur deux faits de l’actualité : les bracelets pour les malades d’Alzeihmer et les essais biométriques à Roissy.
Sous couvert d’assistance aux malades, le débat devrait s’ouvrir sur l’utilisation de ces nouvelles technologies qui peuvent en un tour de main, devenir totalement liberticides.
Dans ce domaine scientifique, nous avions déjà évoqué le projet Inès en France après avoir écrit sur la fameuse puce "espionne".
Mais voilà , curieusement, le silence règne sur ce sujet. Il faudrait sans doute creuser davantage, car le danger semble réel. Un forum propose des informations régulières, s’appuyant sur des faits ou des dépêches de presse. L’occasion de creuser l’affaire pour ne pas se laisser surprendre trop tard…
Sacrilège à Notre-Dame de Paris
Des militants d’Act-Up ont pénétré dans Notre-Dame de Paris où ils ont plagié un mariage, avec un des membres du groupe déguisé en prêtre.
Cette parodie est scandaleuse et sacrilège, d’autant qu’aux insultes proférées contre Benoît XVI se sont joints des coups qui ont blessé l’archiprêtre, monseigneur Patrick Jacquin.
L’Etat est co-responsable de ce type d’actions. La Direction Générale de la Santé subventionne cette association au nom de la recherche et de la prévention du sida. Une fois de plus, les problèmes du sida, du préservatif et d l’homosexualité sont mélangés, confondus, ce qui participe grandement à la désinformation et à la haine de l’Eglise.
PS : pour appeler courtoisement l’attention du nouveau ministre de la Santé sur l’usage qui est fait de ses subventions, on peut, faute d’adresse électronique sur son site, s’adresser au standard du ministère : 01 40 56 60 00. Et pour appeler courtoisement l’attention de M. Sarkozy sur le trouble à l’ordre public créé par Act-Up, le ministère de l’Intérieur nous offre un formulaire.
A propos de Benoît XVI
Un livre de plus sur Benoît XVI, serions-nous tentés de dire. Celui-ci a la particularité d’être écrit par quelqu’un qui a connu le Cardinal Razinger. il s’appelle Eric Lebec.
"Benoît XVI : les défis d’un pape" propose une lecture des problèmes actuels de l’Eglise et son auteur a ouvert un blog pour donner suite régulièrement, en quelque sorte, à son livre.
Une initiative très intéressante sur laquelle Eric Lebec s’étendra sur Radio Notre Dame demain à partir de 19h00.
Les AFC s’inquiètent:
Les Associations Familliales Catholiques nous alertent dans un communiqué de presse intitulé : Alerte Rouge, Banalisation
du mariage, faux déficit de la branche famille : un mauvais
calcul.
Elles appellent le gouvernement "à retrouver son sang-froid et sa maîtrise du
droit ; Ã soutenir le mariage, moyen efficace pour restaurer le lien social
et contrer le chacun pour soi, au lieu de poursuivre sa
banalisation."
En effet la CNAFC estime que "le gouvernement fait peser des
menaces sur les derniers avantages économiques qui sont accordés aux couples
mariés en contrepartie de leurs apports à la société."
La totalité du communiqué est à lire et à étudier. Il serait en effet grand temps que nous investissions sur une vraie politique familiale, seule apte à reconstruire ce fameux "lien social".
Si certains articles de presse nous affirment un trou d’un milliard d’euros pour la Branche famille en 2005, ils oublient tous de nous rappeler que le fond de solidarité vieillesse qui a été transféré à la branche famille représente à lui seul 1,9 milliard. Ils oublient aussi de nous rappeler que depuis des années c’est l’Etat qui limite la politique familiale sur les ressources excédentaires préférant utiliser ces dernières pour financer des politiques sociales.
Mais l’aveuglement et la surdité des ouiouistes semblent tellement profonds qu’il nous faudra encore beaucoup de travail pour que les réelles priorités soient prises en compte.
Ca y est, Chirac imite De Gaulle!
Alors que la colère gronde en France, que la division règne, c’est en Allemagne que le chef de l’Etat va chercher du réconfort! Ca n’est pas sans rappeler De Gaulle à une certaine époque où il allait chercher de l’aide auprès d’un général français…
Aujourd’hui, c’est dans les bras du chancelier allemand que s’est jeté le "benêt oui-oui". Tous deux sont d’accord pour poursuivre la ratification du traité rejeté par les peuples.
Chirac sourit, il vient de se trouver un ami, le dernier… Il est pitoyable.
Presse libre : répondre Présent!
Une presse quotidienne, une presse catholique, une presse libre qui ne soit pas aux ordres du politiquement correct, une presse qui lutte pour la foi, la culture et l’identité française. Ca existe!
Cependant, elle existe seule. Elle survit difficilement sans aucune subvention d’un état qui paye avec nos impôts la formation des imams, qui porte financièrement des associations perverses et qui rembourse le crime des enfants à naître.
Cette presse est en sursis jusqu’en septembre. Elle a un nom et un seul : Présent.
Elle recentre son action sur une devise "Dieu, famille, Patrie" qui prend tout son sens après la volonté de la France de continuer d’exister.
Jean-Paul II redéfinit cette notion de Patrie dans "Mémoire et Identité" (chapitre 12) : "La patrie est le bien commun de tous les citoyens et, comme telle, elle est aussi un grand devoir".
Benoît XVI relance l’Evangile de la famille et prône une Europe où l’héritage des pères ne soit pas oublié.
Alors, oui, Présent a été affublé d’une étiquette politique, voire accusé d’appartenir à un parti. Il est évident que la désinformation a fait son oeuvre selon l’adage "qui veut tuer son chien, l’accuse de la rage".
Et quand bien même, Présent prend aujourd’hui un nouveau départ : "C’est à nous de contribuer à mieux faire connaître la doctrine sociale de l’Eglise" (Jeanne Smits)… jusqu’en septembre?
Nous pouvons aider et faire en sorte qu’il poursuive sa route au delà .
Dans un monde où la désinformation est la loi et où le mensonge est roi, Il semble impensable d’assister à la disparition du seul quotidien catholique libre. Ce n’est pas tout de dénoncer, il faut savoir agir.
Les Pays-Bas donnent une leçon à la France
Les députés hollandais ont entendu la voix du peuple et ont entériné le référendum consultatif sans vote particulier en ne ratifiant pas le traité européen.
Le gouvernement a même décidé de le retirer sans attendre la réunion du conseil européen de la mi-juin.
"La hollande n’a jamais digéré la disparition du florin" dit même l’article.
Décidemment, la technocratie europénne est allée trop loin, trop vite. Les hommes sensés et désintéressés qui se sont exprimés par référendum en France comme aux Pays-Bas souhaitent une Europe où les pays ne se renient pas, gardent leur culture, leur histoire. Mais en France, les politiques semblent sourds…
11 000 élus français contre l’union homosexuelle
Ils sont plus de 11 000 maires de France à avoir signé une pétition contre le "mariage homosexuel".
"le mariage est bien pour nous l’engagement d’un homme et d’une femme Ã
fonder un foyer… nous ne désirons pas voir modifié ce qui participe
fondamentalement à la construction sociale de notre pays".
Un évènement très important dans une France qui semble vouloir renouer avec des valeurs plus naturelles, plus saines. Le chemin est encore long, mais le bon sens réapparaît.