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Le subliminal dans la cérémonie des JO

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Pour la grand-messe de la nouvelle religion, à l’occasion des JO, le projet de société de nos dirigeants a été présenté à l’ensemble de la planète. Pour organiser cela, le système est allé chercher une minorité dans la minorité qui prétend parler au nom de tous les autres, un classique, et ils ont choisi ceux qui font de leur sexualité le centre du monde et aiment exposer leurs turpitudes, annonçant la couleur ainsi : « Nous ne voulons surtout pas d’une reconstitution à la manière du Puy du Fou. Nous voulons faire l’inverse. Surtout pas une histoire virile, héroïsée, providentielle. On veut le désordre et que tout s’entremêle ». Avec leur propagande woke, Ils ont réussi à tout salir par ce spectacle décadent et imprégné d’un mépris abyssal pour la France et la civilisation occidentale.
Ça a commencé par Djamel donnant le ton à l’ensemble : « Oh, Zizou Christ ! Ça va »
Et puis on a donc eu l’interminable séquence, porteuse du message idéologique, des drag queens sur le pont de la hideur, mauvais goût et provocation dans ce qui ressemble d’abord à une évocation de la Cène (avec la DJ lesbienne auréolée comme le Christ, et reconnue comme telle par les acteurs, le metteur en scène se réfugiant dans la takia et nous prenant pour des jambons) puis ca se cumule (ce n’est pas 2 tableaux successifs) avec l’apparition de Bacchus (dyonisos), le dieu de l’ivresse, du dépassement des limites, nu et peint en bleu, et qui incite à oublier tout ça pour revenir à l’état de nature, sans retenue. La retenue, c’est le père qui sépare l’enfant de sa mère, lui dit non, lui apporte les règles, l’amène à l’extérieur de ce couple fusionnel satisfaisant tous les besoins de l’enfant, et lui apporte la morale nécessaire à la vie sociale. Et c’est pour ca qu’on a tué le père, et c’est pour ça qu’on détruit les religions (le christianisme en particulier) car elles apportent les normes, la loi. On les a détruit pour parvenir au retrait du surmoi (la conscience morale) et au triomphe du ça (l’instinct bestial, le principe de plaisir). Logiquement, la bacchanale emporte alors tout et ça se transforme en un défilé de mode, avec comme modèles des déjantés sataniques, grimaçant et se vautrant dans la fange. Avec, pour clore la séquence en toile de fond, le chevalier de l’apocalypse !
Et puis, disséminé tout au long, quelques exemples subliminaux de cette transgression des limites :
La destruction de la famille, symbolisée par le trouple de la Bibliothèque de France qui se bécote et finit par s’enfermer pour un plan à trois.
L’enfant parmi les drags queen
Le renversement de l’autorité par le peuple, faisant la fête révolutionnaire en rose LGBT, et conduisant tout droit au sang sur la conciergerie et Marie-Antoinette décapitée tenant sa tête tout en chantant le « ça ira », fallait oser, et devant un parterre de têtes couronnées (mais pourquoi pas louis XVI plutôt qu’elle dont le seul crime est d’être la femme du roi ?).
L’abolition des nations par l’humiliation de la Garde républicaine obligée de se trémousser sur du Aya Nakamura qui recrache des paroles vulgaires qu’heureusement personne n’a compris, devant le temple de la langue française, qui s’ouvre donc à la multiculturalité. La France chrétienne, la France blanche, c’est fini, place à la diversité.
Détail ? le drapeau olympien symbolisant l’universalité a été hissé à l’envers, et face au veau d’or, c’est le symbole de l’inversion des valeurs du monde nouveau qui s’élève, et dont le flambeau est transmis par un vieux blanc impotent.
Sans parler du refrain pro migrant des réfugiés des pays en guerre, avec en double prime un état inexistant, la Palestine, le tout en se gargarisant de l’union olympique de tous les peuples, mais sans la Russie ni la Biélorussie, drôle d’union, cela rappelle les manifestations unitaires anti attentats islamiques, dont le RN était exclu.
J’oubliais le chapitre « sororité » pour mettre en valeur nos sœurs, avec en premier Olympe de Gouges (en oubliant qu’elle fut guillotinée au nom des lumières) en oubliant Jeanne d’arc, sainte Geneviève, et bien d’autres, et pourquoi discriminer ainsi les sexes ?
Cerise sur le gateau, la délégation algérienne participe de son mépris pour la France en lançant des fleurs pour rappeler la manif du FLN de 1961.
On cherche désespérément la célébration des valeurs du sport et de la beauté de la France au milieu d’une propagande woke aussi grossière. Envie de tout péter dans ce pays de déconstructeurs et détraqués en tous genres.
Ne pas partager l’idéologie dominante, c’est , me dira-t-on, un discours de haine, et cela justifie la haine contre vous.

Les 7 Routes Notre-Dame, jusqu’au 15 septembre

Les 7 Routes Notre-Dame invitent tous ceux qui veulent marcher à rejoindre l’une des 7 routes du 28 juillet au 15 septembre 2024 pour célébrer la prochaine réouverture de Notre-Dame , merci à ceux qui ont contribué à sa reconstruction et prier le Seigneur par Marie pour l’Eglise, la France et la paix dans le Monde.

Soutenu par de nombreux évêques, ce pèlerinage est ouvert à tous, chrétiens ou non. (chaque pèlerin rejoint la route de son choix  là où il veut  pour la  durée qu’il souhaite). 

En résumé :

✓ 7 itinéraires qui convergent simultanément vers la cathédrale Notre-Dame ;

✓ 7 saints portés en procession ;
✓ Une couronne mariale autour de Paris
✓ Une procession à Paris le 14 septembre ;
✓ le 15 septembre :
• Une remise des statues pour remercier les pompiers, charpentiers, tailleurs de pierre… ;
• Un chapelet ;
• Une messe de clôture à 15 h à Saint Sulpice célébrée par Mgr Ulrich, archevêque de Paris.

• Plus de 35 pays à l’étranger célébreront le 15 septembre une messe tous ensemble en union de prière avec les pèlerins des 7 routes Notre-Dame pour la France et la paix dans le monde.

Tout le monde est invité à rejoindre la marche du pèlerinage puis la procession et la messe du 14 et 15 septembre 2024.

                                            https://les7routes.fr/choisir-sa-route/

Qu’est ce que l’esprit olympique ?

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“L ‘important est de participer.” Cette maxime du Baron Pierre de Coubertin est-elle toujours d’actualité ? Rien n’est moins sûr. D’ailleurs, rien n’est moins sûr qu’elle ait correspondu un jour à une réalité.

Car même au moment du retour des Jeux Olympiques en 1900, cette participation désintéressée souhaitée par son promoteur était déjà écornée, les femmes n’étant pas autorisées à concourir, ces mêmes jeux ne s’adressaient alors qu’à une catégorie de la population.

Autres temps, autres moeurs me direz vous. Il en était néanmoins de même dans les Jeux antiques, formellement interdits aux esclaves et aux femmes. Tant est si bien qu’en dépit de l’universalisme véhiculé par les chantres de la morale olympique, il apparait assez clairement que ceux-ci s’inscrivent nécessairement dans un contexte sociétal changeant et reposent depuis plusieurs décennies sur la volonté politique de l’hôte. L’exemple des Jeux Olympiques de 1936 en est un exemple les plus célèbres, dérangeant, déroutant pour ces promoteurs comme pour ces contempteurs eu égard au succès de l’organisation nazie.

Alors qu’est ce que l’esprit olympique ? Dans le monde antique, il devait célébrer une trêve pacifique entre les différentes Cités-Etats du Péloponnèse et les historiens de l’époque nous rapportent qu’elle était effectivement respectée sous peine d’exclusion des Jeux.

Or, aujourd’hui, nous savons bien qu’il n’en est rien. Nous dénombrons une trentaine de conflits nés depuis 2000, toujours en cours, sans que cela ne remette en question la participation aux Jeux des Etats concernés par ces guerres. Sauf pour la Russie qui fait exception à cette règle édictée par les instances du CIO dont nous savons qu’elle est contrôlée de main de maître par les Etats-Unis. Mais, que je sache, lors de la parade des différentes délégations à la cérémonie d’ouverture, Israël, la Palestine, l’Ukraine, l’Ethiopie, l’Erythrée, le Soudan, le Mali, le Soudan du Sud, la Syrie, le Yemen ,l’Arabie Saoudite, le Nigéria, le Niger, le Tchad, le Cameroun, l’Irak, la République Démocratique du Congo, l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Tunisie, la Mauritanie pour ne citer que les plus importants conflits ont joyeusement participé à cet événement sans qu’il ne soit question un seul instant de remettre en cause leur venue.

Il est alors assez cocasse de célébrer le Haut Commissaire des Nations Unis aux réfugiés (émanation de l’ONU, donc des Etats-Unis), Monsieur Filippo Grandi dont le travail certainement remarquable sur le terrain a probablement du faire sourire certains des participants hier soir.

Pierre de Coubertin visait particulièrement l’aspect mercantile de son époque et c’est bien dans ce sens que nous devons interpréter sa citation célèbre. Or, nous savons, là aussi, que depuis la présidence du CIO d’Antonio Samaranche dès 1980, l’idéal désintéressé des Jeux Olympiques a laissé place à une formidable machine à cash, à la constitution d’un véritable Etat parmi les Etats, à la gestion opaque pour ne pas dire secrète au sein de laquelle transitent des millions de dollars de transactions hors de tout contrôle. Financé à 90 % par des fonds privés (milliardaires et multinationales attendant nécessairement un retour sur investissement), le CIO d’aujourd’hui a quelque peu dénaturé le message du Baron.

Alors si l’esprit de l’olympisme ne réside pas dans la paix, dans le désintéressement financier, qu’en est-il du sport, des valeurs morales transmises dans la sueur, la solidarité d’une équipe, dans la perfection du geste, dans l’intelligence tactique ? Las… En entendant le serment ecclésiaste énoncé par les deux porte-drapeaux français Mélina Robert-Michon et Florent Manaudou, serment aux allures de profession de foi électorale (c’est dire…), je n’ai pu m’empêcher de sourire au passage de cet engagement de ne pas tricher (comprenez là, ne pas se doper) sans quoi les fourches caudines du CIO s’abattraient impitoyablement. La lutte contre le dopage est à géométrie variable et fortement imprégnée des enjeux politiques du moment, ça n’est pas un scoop.

Alors esprit, es tu encore là ? J’en doute.

Amitiés patriotes

P.MAGNERON
Président IDNF

La cérémonie d’ouverture des JO, un spectacle dénaturé !

Communiqué de Louis de Bourbon, duc d’Anjou :

Le dépassement de soi, le respect des autres. Voilà un bel enseignement que nous pouvons tirer des Jeux Olympiques pour le monde entier en général mais évidemment pour la France en particulier.
Dans la grande tradition antique, les Jeux célèbrent ce qu’il y a de beau et de bon dans l’homme.

Les athlètes que nous verrons s’affronter susciteront autant notre admiration que notre enthousiasme et ceci, dans un climat festif bienvenu après un début d’année ponctuée par des crises internationales et nationales.

Je souhaite donc que ces Jeux Olympiques de Paris soient un moment de saine communion pour tous les Français, une parenthèse qui permette de sortir quelques instants de nos soucis quotidiens.

Cependant, malgré cet engouement auquel je prends part, en tant qu’aîné de la Maison de Bourbon, en tant que descendant des quarante Rois qui ont fait la France, je ne peux rester muet face au désolant spectacle d’une partie de la cérémonie d’ouverture. Alors que durant celle-ci des performances artistiques et techniques étaient à la hauteur de ce qu’est la France, certains se sont plu à distiller un contenu idéologique mortifère et abject. S’éloignant du projet initial des Jeux Olympiques de rassembler et d’unir les peuples dans un climat respectueux et à portée de tous, des petits comme des grands, des scènes ont été volontairement offensantes et provocantes.

Une fois de plus, le régime actuel a montré son vrai visage, profondément anti-chrétien, oublieux du long passé de la France dont la monarchie chrétienne fait partie, et désireux de mettre au pinacle des époques troubles où ne régnaient que la terreur et la division. Alors que la cérémonie se voulait inclusive et respectueuse de tous, la religion catholique, comme les morts – que venait donc faire là le massacre de la pauvre reine Marie-Antoinette ?- ont été marqués du sceau de l’infamie et de la dérision.

Je refuse que la France soit conforme au modèle qui en a été présenté. Notre pays vaut mieux que le sang et le burlesque grinçant. Avant d’être la mère des révolutions et du progressisme dévergondé, la France fût la Fille aînée de l’Église ainsi que la patrie des Lettres, des Arts et du raffinement.

Tant que ma Maison demeurera, et avec l’appui de nombreux Français de bonne volonté, nous ne cesserons de montrer qu’un autre chemin est possible, que la grandeur vaut mieux que le sarcasme, que le Beau vaut mieux que la laideur, que la Vérité vaut mieux que le mensonge. À tous les Français qui se sont sentis humiliés et bafoués, à tous les sportifs ayant le sens du sacré et du religieux, à tous les autres peuples de la Terre qui ont été outragés, je vous le dis, la France n’est pas le spectacle auquel vous avez assisté. Cela n’était que l’émanation d’idéologues qui ont piétiné un héritage millénaire dont ils sont pourtant redevables.

Une cérémonie d’une telle ampleur ne peut être que pensée et réfléchie à l’avance. Rien n’est dû au hasard ou à la maladresse. Notre pays subit les assauts toujours plus violents de cette idéologie profondément contre nature et destructrice. Ainsi, chaque jour de manière plus pressante, à nous
Français, de choisir le modèle que nous voulons pour la France. Il nous faut rebâtir notre patrie chérie, et construire un avenir solide, crédible, ancré dans les traditions, le respect et l’union.

Que saint Louis protège la France, et qu’il donne de la force à nos athlètes pour que brille une authentique fierté française, modèle pour les autres nations.

Offense contre les chrétiens aux JO: Signez la pétition au CIO!

Pétition lancée par l’ECLJ :

À l’attention de la Commission exécutive du Comité international olympique (CIO) 

Nous, soussignés, dénonçons fermement le caractère outrageant et blasphématoire de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques (JO) de Paris 2024.

La cérémonie d’ouverture des JO a comporté une parodie scandaleuse de la Sainte Cène, un moment sacré pour les chrétiens du monde entier. Cette représentation moqueuse et obscène, vue par des centaines de millions de personnes, est profondément offensante, en particulier pour les chrétiens.

Un tel message volontairement sacrilège n’a rien à voir avec le sport, ni avec la France et encore moins avec les JO.

C’est un détournement de la cérémonie d’ouverture à des fins de propagande anti-chrétienne et woke.

En mettant en scène cette parodie grotesque, les organisateurs ont gravement offensé les chrétiens du monde entier et contrevenu à la Charte olympique qui interdit toute propagande religieuse et politique dans le cadre des JO.  Les organisateurs n’auraient jamais osé parodier des symboles et des événements d’autres religions. Cet acharnement contre les chrétiens est inacceptable et va à l’encontre des principes de respect des croyances religieuses, promus par le CIO.

Le Comité International Olympique ne peut pas en même temps prôner le respect de toutes les croyances religieuses et tolérer une telle cérémonie offensant gravement les chrétiens.

Nous exigeons des excuses publiques et solennelles de la part des organisateurs des JO de Paris 2024 pour cette offense grave, et pas seulement de vagues justifications.

Nous demandons que des mesures réglementaires soient prises pour que de tels scandales ne se produisent plus. Le CIO doit contrôler préalablement le contenu des cérémonies pour vérifier, avant leur tenue, leur conformité à son règlement et à ses valeurs.

Le christianisme est la religion la plus persécutée au monde ; ne participez pas à la banalisation du harcèlement des chrétiens.

Signez cette pétition pour obtenir ce changement et faire comprendre au CIO votre indignation!

L’ECLJ a déjà été mobilisé sur de nombreuses affaires relatives à des sacrilèges, pour lesquelles vous pourrez retrouver sur notre site nos travaux et actions : l’ « affaire des hosties » en Espagne, la Femen ayant profané une église parisienne, des publicités blasphématoires en Lituanie…

Le cardinal Müller dénonce la “parodie de la Cène comme un acte de terrorisme spirituel”

Du cardinal Müller :

« Les poses totalement déshumanisantes avec lesquelles les idéologues LGBT se sont moqués non seulement de la Cène de Jésus, mais aussi de leur propre dignité humaine lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, s’inscrivent manifestement dans la continuité de la campagne des Jacobins visant à déchristianiser la France. Au plus fort de cette frénésie anti-chrétienne, le 10 novembre 1793, les révolutionnaires français ont fait entrer une femme nue déguisée en déesse Raison dans la cathédrale Notre-Dame de Paris et ont fait une démonstration de ses perversions sexuelles sur l’autel.

Les obscénités blasphématoires contre la religion sont inextricablement liées à la violence physique et psychologique contre les croyants en Christ. En effet, le “culte de la raison et de la liberté” est inextricablement lié à la Grande Terreur, dont des centaines de milliers et des millions d’innocents ont été victimes dans le système totalitaire athée – depuis les Jacobins, maîtres de la guillotine, en passant par les fascistes et les communistes, jusqu’à aujourd’hui, où les chrétiens sont la communauté religieuse la plus persécutée au monde.

L’idéologie woke en Occident a des racines explicitement athées, elle est caractérisée de part en part par la haine de Jésus-Christ et les pires incitations à l’encontre de l’Église catholique. Elle se manifeste par une discrimination à l’égard des chrétiens par des paroles et des actes violents, y compris des crimes judiciaires contre l’humanité, par exemple lorsque des parents sont privés de leurs propres enfants par décision de justice s’ils refusent que les organes génitaux de leurs enfants soient mutilés, le tout sous l’euphémisme de “l’autodétermination de son propre sexe”.

Les autorités françaises justifient l’autorisation de ces mises en scène antichrétiennes et inhumaines par l’idéologie de la laïcité, qui ne signifie en aucun cas la neutralité religieuse de l’État, mais n’est qu’une couverture pour la violation brutale du droit de l’homme à la liberté de religion et de conscience. Les gens s’extasient sur l’inclusion de personnes ” woke ” dans un pays où les catholiques ont été systématiquement marginalisés de la vie publique et ont fait l’objet de discriminations vicieuses pendant 200 ans. Ils ne se rendent pas compte qu’ils ont laissé traîner dans la boue l’honneur de la France qui, en tant que pays et culture, doit tout au christianisme, et qu’ils y ont même contribué dans un accès de dérèglement mental. Le mépris de la religion et de la conscience conduit nécessairement à la terreur psychologique et à la violence.

Ces autorités olympiques devraient s’en rendre compte en regardant le tableau de Francisco Goya de 1797. Il s’intitule : “Le rêve de la raison engendre des monstres”. Dans la mythologie, Saturne ou Kronos est la progéniture du dieu de la terre Uranos et de Gaïa, l’icône de la nouvelle religion climatique, et affirme sans ambages que tout est dépassé et décomposé par le temps, y compris les idéologies néo-païennes. L’apôtre Paul a déjà décrit les conséquences suicidaires qui résultent du mépris de la raison ouverte à Dieu lorsque la puissance éternelle et la divinité de Dieu sont niées. “C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté par les convoitises de leur cœur, de sorte qu’ils ont déshonoré leur corps par leurs propres actions”. (Rm 1,24).

Le simulacre de la Cène par des acteurs spirituellement dérangés et mentalement perturbés, ses instigateurs et ses commanditaires, était un acte de terrorisme spirituel qui s’est retourné contre ses auteurs. “La révolution est comme Saturne, elle mange ses propres enfants et finit par engendrer le despotisme avec tous ses méfaits”, furent les derniers mots de Pierre Verniaud, le chef des Girondins sur l’échafaud. Et les Jacobins, qui ont poussé à l’extrême la révolte culturelle antichrétienne, n’ont pas tardé à le suivre. Nous sommes moins préoccupés par ces considérations historico-philosophiques que par la Parole éclairante de Dieu, qui surpasse toute sagesse humaine et donne même l’espoir aux égarés qu’ils échapperont à la prison de leur perversion et de leur stupidité : “Dieu dit : ‘Je ne prends pas plaisir à la mort du pécheur, mais à ce qu’il se détourne de sa voie et qu’il vive'” (Ez 33, 11).”

Ce blasphème-là est loin d’être bête, mais profondément méchant

Homélie prononcée le 28 juillet par le fr. Jean-Thomas de Beauregard, dominicain à Bordeaux :

On dit parfois de quelqu’un, pour l’excuser, qu’il est plus bête que méchant. C’est à peu près ce que Jésus, au Calvaire, dit des soldats romains qui le crucifient : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lc 23, 34). Et c’est vrai que les hommes qui ont crucifié Jésus n’avaient, à l’instant où ils l’ont fait, aucune conscience de la gravité de l’acte qu’ils posaient. Quand le centurion l’a compris, c’était trop tard. Ils étaient donc plus bêtes que méchants.

Très souvent, lorsqu’un blasphème se produit, je me fais cette même remarque : c’est plus bête que méchant. Et très souvent, c’est vrai.

La bêtise est suffisamment répandue pour qu’on ne risque pas grand-chose à parier sur elle lorsque quelque chose se produit. La méchanceté, la vraie, malgré le péché originel, malgré toute la somme des péchés personnels, est plus rare. Oui, très souvent, le spectacle affligeant du blasphème ordinaire relève plus de la bêtise que de la méchanceté.

L’Esprit-Saint, qui sait ce qu’il fait, nous donne à méditer aujourd’hui le récit de la multiplication des pains dans l’Évangile de Jean.

C’est-à-dire le surlendemain d’un blasphème perpétré en mondovision, commandité par la République française, financé par les impôts des Français, qui portait précisément sur la Cène du Seigneur, c’est-à-dire très exactement ce que la multiplication des pains préfigure dans l’Évangile de Jean. Et qui culmine à la Croix où Jésus, le pain vivant descendu du Ciel, est brisé pour nos péchés afin que, ressuscité, il puisse être communiqué à tous dans le sacrement de l’Eucharistie que nous célébrons à la Messe.

Ce blasphème-là, me semble-t-il, est loin d’être bête, mais profondément méchant. C’est d’autant plus dommage qu’il y avait quelques belles choses par ailleurs. Et contrairement aux soldats romains qui ont crucifié Jésus, ceux qui ont imaginé et réalisé ce blasphème savaient très bien ce qu’ils faisaient. Ils avaient le temps et les moyens d’y réfléchir.

Quant à savoir si Jésus implore son Père de leur pardonner, je n’en sais rien. La miséricorde de Dieu est infinie. Mais ce blasphème-là, je le répète, était loin d’être bête, et profondément méchant.

Aucun chrétien ne réclame que tous s’agenouillent devant le mystère de l’Eucharistie. Déjà au IIIème siècle, le théologien Lactance écrivait : « Nous n’exigeons pas que quelqu’un soit contraint malgré lui d’adorer notre Dieu, qui est le Dieu de tous les hommes, qu’ils le veuillent ou non, et nous ne nous fâchons pas si on ne l’adore pas. »

Un chrétien peut même, s’il est de bonne composition, sourire devant l’irrévérence d’un sketch ou d’un film à l’égard de la foi chrétienne. Lorsque les Inconnus parodient la Cène, ou que les Monthy Pythons parodient la crucifixion de Jésus, on peut trouver cela d’un goût douteux. Mais cette dérision du sacré ne prétend à rien d’autre qu’à faire rire.

Le blasphème de vendredi soir dernier ne visait pas du tout à faire rire. Au contraire, c’était très sérieux. Il y avait d’ailleurs toutes les apparences d’une liturgie. Ce blasphème ne visait pas à tourner le sacré en dérision, ce qui est déjà pénible pour un chrétien ou pour tout homme qui croit en Dieu. Non.

Ce blasphème visait à remplacer un sacré par un autre sacré. Et pour que ce soit clair, on foule aux pieds l’Eucharistie, c’est-à-dire le sacrement qui est la source et le sommet de la vie chrétienne. Dehors, le sacré ancien. Voici le sacré nouveau.

Et vous, peuples de la terre, rassemblés devant l’autel télévisuel et abreuvés des notifications des réseaux sociaux, adorez cette divinité nouvelle, et communiez avec nous dans cette religion de substitution. Le monde ancien s’en est allé, bienvenue dans le nouveau monde.

Ce blasphème-là n’était pas bête, il était méchant. Il ne tournait pas le sacré en dérision, il signait le remplacement d’un sacré par un autre. Et les rétropédalages qui assurent que ce n’était pas le repas du Seigneur qui était visé, en plus d’être hypocrites, ne changent rien. Car ce n’était pas un élément isolé. Tout visait à imposer un nouveau sacré, devant lequel tous nous sommés de nous prosterner.

Nous voici donc, nous chrétiens, contraints à une sorte d’exil intérieur. Pour beaucoup d’entre nous, nous ne reconnaissons plus ni notre pays ni notre temps. C’est d’autant plus paradoxal que l’Eucharistie, la célébration de la Messe, est précisément ce qui fait qu’en tout pays, un chrétien est un peu chez lui.

Pour avoir vécu de longues années à l’étranger, je témoigne que la Messe est ce qui fait que n’importe où dans le monde, je me sens chez moi, parce que le Christ est là qui s’offre par amour, et que l’Église est là qui répond à l’amour par l’amour. L’Eucharistie est le pain des exilés, qui les rattache à leur vraie patrie.

Et voilà qu’en France même, dans notre propre pays, depuis un moment déjà, nous vivons comme un exil intérieur. C’est la condition chrétienne ordinaire, toute autre configuration ne peut être que provisoire ici-bas. Alors quoi ?

On se révolte, on prend les armes ? Non, évidemment. Ou bien alors, au contraire, on courbe l’échine en attendant que ça passe, on rase les murs en espérant passer sous les radars de la police de la pensée contemporaine ? Non plus. Y en a qu’ont essayé, ils n’ont pas eu de problème. Mais ils y ont perdu la foi. La leur, celle de leurs enfants. Et celle de leurs compatriotes qui ne voient pas pourquoi s’intéresser à une foi catholique que même ses défenseurs acceptent de voir piétinée du matin au soir. On s’exile pour de bon, dans un ailleurs plus favorable ? Non plus.

Que faut-il faire alors ? Être des saints.

Ne pas avoir peur de dire ce que nous sommes, ce que nous croyons, en qui nous croyons. Prêcher l’Évangile, par la parole et par l’exemple. Enseigner la foi chrétienne, à temps et à contretemps. Éduquer les enfants dans la foi de l’Église. Ne pas céder aux autres le terrain de l’art, de la pensée et de la parole publique pour se cantonner à la vie familiale. Ne pas se contenter paresseusement de dénoncer ou de condamner, mais répondre par une excellence incontestable, dans les domaines mêmes que nous avons abandonnés à l’adversaire.

Vivre de la Parole de Dieu reçue selon la Tradition de l’Église et non pas édulcorée pour être mise au goût du jour et des modes intellectuelles mortifères du moment. Vivre des sacrements, que Jésus a laissés à son Église, et en particulier de l’Eucharistie, et de la confession.

Tendre l’autre joue quand on nous attaque, bien sûr, mais en profiter pour ouvrir la bouche et proclamer la vérité qui libère.

Il nous faut enfin méditer ce qu’écrivait un auteur chrétien à la fin du IIème siècle, en pleine époque de persécution, dans un texte célèbre, L’épître à Diognète :

« [les chrétiens] obéissent aux lois établies, mais leur genre de vie l’emporte en perfection sur les lois. […] Ils se conforment aux usages locaux pour les vêtements, la nourriture et la manière de vivre, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur république spirituelle […] En un mot, ce que l’âme est dans le corps, les chrétiens le sont dans le monde.

L’âme est répandue dans tous les membres du corps comme les chrétiens dans les cités du monde. […] les chrétiens sont comme détenus dans la prison du monde : ce sont eux pourtant qui maintiennent le monde. Si noble est le poste que Dieu leur a assigné, qu’il ne leur est pas permis de déserter. » Amen.

fr. Jean-Thomas de Beauregard o.p.

Face à la polémique, la compétition de rames est ouverte…

Un communiqué du CIO circule sur les réseaux pour s’excuser maladroitement de l’offense faite aux chrétiens :

Sauf erreur, ce communiqué n’apparaît pas sur le site internet du CIO.

Mais dire que c’est involontaire alors que cette provocation a été revendiquée par nombre de pseudo-artistes depuis samedi, c’est un tantinet malhonnête.

Aux Etats-Unis, Mgr Barron estime que cette déclaration n’est pas une véritable demande de pardon. Cette déclaration est “d’une duplicité woke”. L’offense est claire et voulue. Le Comité ment en disant le contraire et en disant promouvoir la tolérance. Le Comité d’Organisation de Paris 2024 ne respecte pas les 2,6 milliards de chrétiens en faisant croire qu’ils se sont trompés sur ce qui s’est passé.

L’autre excuse désormais pour tenter d’enterrer le sujet c’est d’affirmer que, en fait, la scène de drag queens ne présentait pas la Cène mais un tableau.

Ce n’est pas ce qui a été affirmé par les acteurs et concepteurs de la chose :

 

Le CIO est bien placé pour emporter la médaille olympique du rameur..

“Ne demandez pas à une prostituée des conseils de mariage”

Ce Burkinabé rappelle les quelques putschs ayant émaillé la vie politique de la République française :

 

Le Président de la Chambre des représentants des Etats-Unis dénonce l’insulte faite aux chrétiens

Réaction du Président de la Chambre des représentants des Etats-Unis Mike Johnson :

La moquerie de la Cène d’hier soir a été choquante et insultante pour les chrétiens du monde entier qui ont assisté à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques.

La guerre contre notre foi et nos valeurs traditionnelles ne connaît aujourd’hui aucune limite. Mais nous savons que la vérité et la vertu prévaudront toujours. « La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas vaincue. » (Jean 1:5)

 

La société de télécommunications C Spire supprime toute publicité des Jeux olympiques

La société de télécommunications C Spire a supprimé toute publicité des Jeux olympiques après s’être moquée du christianisme lors de leur cérémonie d’ouverture. C Spire est le sixième fournisseur de services sans fil aux États-Unis.

“Nous avons été choqués par les moqueries sur la Cène lors des cérémonies d’ouverture des JO de Paris. C Spire va retirer notre publicité des JO”, a annoncé la société sur X.

Le gouverneur du Mississippi, Tate Reeves, est intervenu après l’annonce.

“Je suis fier de voir le secteur privé du Mississippi se mobiliser et mettre le pied down. Dieu ne sera pas ridiculisé. C Spire a tracé une ligne appropriée et pleine de bon sens.”

“Dans des moments comme ceux-ci, nous sommes appelés à défendre notre foi et la raison de notre espérance”

Mgr Conley, évêque de Lincoln dans le Nebraska, communique :

Une semaine après que l’Église catholique des États-Unis se soit réunie en nombre historique pour célébrer notre Seigneur lors du Congrès eucharistique national à Indianapolis, j’ai été profondément consterné de Le voir tourné en dérision dans le cadre des cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques à Paris.

La représentation déplorable de la Dernière Cène n’était en aucun cas artistique, mais constituait plutôt une attaque directe et flagrante contre le christianisme. La Cène représente Jésus donnant son corps et son sang pour nous en prévision de sa crucifixion. C’est l’un des plus grands actes d’amour de l’histoire du monde. Il ne faut jamais se moquer et traiter cela de cette manière.

En tant que chrétiens, en union avec toutes les personnes de bonne volonté, nous devons nous unir et dénoncer une culture qui considère comme acceptables de telles manifestations de mépris de la religion.

Les Jeux Olympiques devraient être synonymes d’unité, de respect et d’intégrité – les cérémonies d’ouverture de cette année ont échoué sur ces trois points. J’appelle tous les croyants à consacrer du temps à la prière et au jeûne en réparation de cette moquerie.

Dans des moments comme ceux-ci, nous sommes appelés à défendre notre foi et la raison de notre espérance. Cette raison d’espérer ne se trouvera pas dans les Jeux olympiques, mais en Jésus-Christ. « Rejetons donc les œuvres des ténèbres et revêtons les armes de la lumière » (Romains 13 : 12).

Réforme liturgique : comment interpréter l’évolution en cours chez les Dominicaines du Saint Esprit ?

Communiqué de l’Union Lex Orandi :

L’institut des Dominicaines du Saint Esprit (Pontcallec) vient de communiquer sur la réforme liturgique qui sera appliquée dans ses différentes maisons à compter du 1er décembre :

  • adoption du calendrier liturgique du missel de Paul VI ;
  • célébration de la messe selon le novus ordo une semaine par mois, à l’exception des dimanches, le vetus ordo restant d’usage pour les trois autres semaines et tous les dimanches ;
  • lectures de la messe, pour chaque jour, selon le lectionnaire romain actuel et utilisation de l’ensemble des préfaces du Missel de Paul VI lors des messes selon le vetus ordo.

Cette réforme est présentée par les Mères comme le fruit d’une « invitation » du Saint Siège depuis 2023 à «  réfléchir à la manière de manifester, dans notre vie conventuelle aussi, et non seulement lors de quelques occasions extérieures, que nous n’excluons pas le missel selon le novus ordo ». Quelques lignes plus loin, toutefois, il est précisé : « D’autres décisions du Siège Apostolique en matière liturgique nous avaient été annoncées et ont été communiquées à l’Institut ce jour. Elles modifient notablement notre pratique actuelle ».

Trois points sèment le trouble dans cette argumentation :

  • comment une « invitation» s’est-elle brusquement transformée au début de l’été en une « décision du Siège Apostolique », annoncée la veille de l’ouverture de la retraite annuelle de la communauté où la messe sera célébrée selon le novus ordo, sans attendre le 1er décembre ?
  • pourquoi faut-il mutiler le lectionnaire et le calendrier liturgique de l’ancien ordo pour manifester que les Mères n’excluent pas le missel selon le novus ordo ? En quoi ce bricolage liturgique venu de Rome peut-il favoriser la « découverte de la liturgie réformée» (selon les termes du communiqué) ?
  • qui, au Saint siège, est l’auteur de ces décisions liturgiques approximatives ? Le Dicastère pour les religieux et la vie consacrée ? Le dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrements ? Ou, plus vraisemblablement, l’autorité auto-proclamée du Cardinal Ouellet, « protecteur » sans mandat des Dominicaines du Saint Esprit ? Il n’est pas inutile de rappeler que l’ex-Préfet en charge des évêques a été incapable de produire le moindre mandat pontifical devant le Tribunal correctionnel de Lorient devant lequel il était cité à comparaître dans l’affaire dite « de Mère Marie Ferréol » et pour laquelle il a été condamné (un appel de ce jugement a été formé).

Bien que ces trois points restent actuellement sans réponse, il est possible de dégager quelques leçons de cette affaire.

Tout d’abord, la réforme liturgique imposée aux Dominicaines du Saint Esprit démontre, par les mutilations qu’elle impose à l’ancien rite, que les réformateurs n’ont aucune notion de la cohérence de la liturgie comme « pédagogie de la foi ». Comment comprendre, par exemple, les oraisons du propre du dernier dimanche d’octobre, fête du Christ Roi selon l’ancien ordo, en lisant les lectures du 30ème dimanche du temps ordinaire de l’année B (évangile de la guérison de l’aveugle de Jéricho) ? Ou encore, comment concilier les lectures du 6ème dimanche du temps ordinaire de l’année C qui tombera le 16 février 2025 (ornements verts) avec les oraisons, les psaumes et les antiennes du dimanche de la septuagésime de l’ancien calendrier pour la même date (ornements violets) ? La liturgie est pour les fidèles le langage de Dieu, si l’on demande à Dieu de bégayer, on le rend incompréhensible aux fidèles. Est-ce cela qui est recherché ? Ce ne sont pas seulement les Mères qui en seront les victimes, toutes les élèves de leurs écoles sont potentiellement concernées, et donc leur famille. Quand on voit les ravages pour l’intelligence que constitue l’enseignement de l’histoire selon le programme de l’éduction nationale, on imagine les conséquences pour l’intelligence de la foi que représente cette réforme.

D’autre part, il faut considérer que le passage des Dominicaines du Saint Esprit à la liturgie réformée, fusse partiellement, est une menace pour tous les instituts de droit pontifical. Leurs constitutions prévoyant l’usage de la liturgie traditionnelle avaient été approuvées par le Pape de manière définitive. Le mouvement de réforme qui s’est traduit tout d’abord par une « invitation » puis par une « décision » annule le bénéfice de constitutions de droit pontifical. Ce qui a été jugé possible par le Saint Siège pour un institut pourrait fort bien être jugé convenable pour tous les autres. Cette perspective est extrêmement préoccupante pour tous les fidèles attachés à la liturgie traditionnelle qui aiment à fréquenter les abbayes où elle est célébrée, là où d’autres religieux pourraient faire l’objet d’une « invitation » semblable.

Enfin, il se pourrait que l’aggiornamento des Dominicaines du Saint Esprit n’en soit qu’à ses débuts. Les constitutions de l’institut font l’objet de travaux, notamment concernant le principal vœu que prononcent les religieuses lors de leur profession. En effet, leur engagement n’est pas celui des vœux solennels de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, mais un vœu unique de virginité consacrée, vécu cependant au sein d’une vie communautaire conforme aux conseils évangéliques. Ce vœu de virginité pourrait-il être remis en question ? Cette hypothèse découle des critiques qui ont été émises sur l’enseignement de l’Abbé Berto, fondateur de l’institut, lorsque les plus folles rumeurs ont circulé sur de prétendus cas de possessions au sein de la communauté il y a une dizaine d’années. De bons connaisseurs du dossier pensent aujourd’hui que l’hypothèse d’une révision des vœux serait la prochaine étape.

Il reste à exprimer ici la tristesse que nous inspire cette évolution, qui prolonge la crise vécue depuis plus de dix ans au sein de l’institut des Dominicaines du Saint Esprit. Très nombreux sont les parents et les élèves qui leur doivent une gratitude légitime, tant elles ont su conduire vers Dieu les intelligences et les âmes depuis des décennies, en s’appuyant fortement sur l’héritage de leurs fondateurs. On songe à la trace lumineuse laissée par Mère Marie-Dominique, ou celle de Mère Marie de Saint Jacques, supérieure générale quasi morte à la tâche, et on se désole de voir cette année le noviciat déserté, l’enseignement du Père Berto remis en cause et le trésor de la liturgie traditionnelle bradé pour on ne sait quoi…

La facture de la cérémonie d’ouverture : un pognon de dingue !

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Sacré Tony ! Sacrée Amélie !

La célèbre devise “impossible n’est pas français” est remise au goût du jour, à la saveur budgétaire qui plus est, par nos deux joyeux lurons insouciants, ingénus, incarnant ce monde de bisounours où le merveilleux pastellisé dégouline de ce bonheur indifférent au malheur des autres.

Nos deux “tic et tac” de la dépense-sans-compter quand il s’agit du portefeuille des autres (puisque rien n’est trop beau pour asseoir le prestige macronien pourtant bien affadi depuis les dernières élections législatives) s’entendent comme larrons en foire pour nous vendre, cher, très cher, cet événement annoncé comme la vitrine du savoir-faire hexagonal. Comprenez là, dépenser autant de budget quand on n’a pas un sou.

Reconnaissons le, dans le cas présent, il s’agirait plutôt de dégout budgétaire tant l’addition de la seule cérémonie d’ouverture atteint des sommets olympiques. Quoi de plus normal pour notre président qualifié au début de sa première mandature de jupitérien, et désormais descendu de son piédestal de parvenu rotschildien. De Magnifique à Ridicule, il n’y a qu’un pas franchi allègrement par notre premier marcheur de France…

L’objet de mon courroux (coucou comme disait Desproges) porte sur les factures à venir qui ne manqueront pas de ternir quelque peu cette organisation, ce COJOP versant continuellement dans une forme d’autosatisfaction puérile (on n’est jamais mieux servi que par soi-même) quand, pourtant, les raisons de craindre le pire commencent à s’amonceler au-dessus de leurs têtes.

La facture (estimée…) de la cérémonie d’ouverture est à la hauteur de la réputation de notre multi-médaillé olympique, intransigeant sur sa propre gloire et son ego : colossale !

Jugez plutôt : elle serait quatre fois plus élevée que celle des JO de Londres en 2012 et atteindrait la somme modique pour nos deux tourtereaux de 120 millions d’euros, fourchette basse. En effet, en rajoutant les dépenses de sécurité forcément gargantuesques compte tenu du schéma retenu (parade des athlètes hors stade, 6 km de long, des milliers de figurants, danseurs etc…), l’estimation la plus plausible serait comprise entre 350 et 500 millions d’euros.

Rien n’est trop beau. Rien n’est trop olympique. Et après tout, le pays est riche, la France est en plein boom économique, à moins qu’il ne s’agisse d’un boum, badaboum prélude à notre effondrement prochain… Notre gouvernement ne gouverne plus, le trou de nos finances s’agrandit un peu plus chaque jour, le marasme ambiant nourrit les inquiétudes de ceux qui connectent encore leur cerveau.

La rentrée sera rude, très rude mais en attendant l’inéluctabilité de la crise à venir, Macron et ses joyeux drilles sont heureux de vous mettre à contribution pour du pain (quelques miettes) et des jeux, beaucoup de jeux…

Amitiés patriotes

P.MAGNERON

L’abjecte provocation wokiste de la « cérémonie » d’ouverture des JO 2024

Bernard ANTONY communique:

On se demande bien pourquoi la gauche tient tant à gouverner la France puisqu’elle gouverne sa culture et ses consciences depuis des décennies jusqu’à l’abjecte apogée de ce 26 juillet 2024.

L’historien Patrick BOUCHERON, soutien du Nouveau Front populaire, qui a participé à l’écriture de cette « cérémonie » avait prévenu : ce sera l’inverse du Puy du fou. L’objectif est atteint.

Les auteurs de ce spectacle planétaire ont tenu à y distiller leur anti-culture wokiste et à l’imposer à 7 milliards de terriens : la propagande LGBT, l’emploi de la novlangue avec la « sororité », la glorification de Gisèle Halimi, Simone de Beauvoir et Simone Veil, l’imposition au monde entier dont potentiellement des millions d’enfants d’une culture partouzarde avec l’évocation d’un plan bisexuel à trois, le crachat fait à la culture et à la langue françaises quand les portes de l’Institut de France et donc de l’Académie française, qui ne sont ouvertes que pour le Président de la République et le Pape, laissent passer Aya Nakamura chantant dans son sabir franglais accompagnée de l’orchestre de la Garde républicaine, l’exaltation de la décapitation de Marie-Antoinette qui constitue dès lors une apologie de violences faites aux femmes.

Et des références satanistes et une haine anti-chrétienne assumée.

Ne parlons pas de la pitoyable prestation de Djamel Debbouze rencontrant Zinedine Zidane : « Zizou ! Zizou Christ ! ». Mais surtout, l’abominable sacrilège de la Cène du Christ, l’institution tout à la fois des sacrements du sacerdoce et de l’Eucharistie par laquelle Dieu fait homme s’offre en nourriture à l’homme pour son salut. Cette Cène outrageante est parodiée abominablement avec des drag-queens – des hommes se travestissant en femmes – représentant les apôtres et la DJ Leslie Barbara Butch, décrite comme une icône lesbienne des nuits parisiennes dont la tête est auréolée représentant Jésus devant des platines de disque. Le scandale a été poussé jusqu’à faire jouer une enfant dans cette scène aux accents lascifs et profanatoires et aux allures de messe noire.

Et misérablement, France 2, la chaîne du service public, la chaîne qui doit représenter tous les Français, qui jouit de ce spectacle de haine vomitive en tweetant : « une Cène LE-GEN-DAIRE » ! Ils savent parfaitement ce qu’ils font.

Evidemment, ces misérables wokistes ne s’attaquent qu’à ceux dont ils ne risquent rien. Ils n’auraient pas fait 10% de cela contre le Prophète MAHOMET de l’aveu même de l’avocat de CHARLIE HEBDO qui revendique le « merveilleux droit d’emmerder Dieu ».– ce qui aurait été tout aussi abject car chacun a droit au respect de ses sentiments religieux au-delà même de la loi naturelle qui interdit moralement de profaner le nom de Dieu.

Mais ici, ce sont près de trois milliards de Chrétiens qui sont injuriés.

Si les Evêques de France ont déploré cette seule scène parodique, ils ne sont pas allés au-delà de ce qu’ils qualifient d’outrance, de dérision et de moquerie alors qu’il s’agit de bien autre chose. Ils n’ont même pas été capables de dénoncer une volonté blasphématoire et profanatrice. Nous n’attendons évidemment rien de leur association « Croyance et Libertés » qu’ils ont créée pour ne pas laisser le monopole de la défense des Chrétiens à l’AGRIF et qui n’a jamais rien fait.

C’est donc une nouvelle fois l’AGRIF, dont c’est la mission et l’honneur, qui ira devant les tribunaux défendre le droit des Chrétiens au respect auquel chacun a droit.

Depuis 30 ans, la Cour européenne des droits de l’homme rappelle que « la liberté de pensée, de conscience et de religion (…) est, dans sa dimension religieuse, l’un des éléments les plus vitaux contribuant à former l’identité des croyants et leur conception de la vie. (…) La manière dont les croyances et doctrines religieuses font l’objet d’une opposition ou d’une dénégation est une question qui peut engager la responsabilité de l’Etat, notamment celle d’assurer à ceux qui professent ces croyances et doctrines la paisible jouissance du droit garanti par l’article 9. (…) On peut légitimement estimer que le respect des sentiments religieux des croyants tel qu’il est garanti à l’article 9 (art. 9) a été violé par des représentations provocatrices d’objets de vénération religieuse; de telles représentations peuvent passer pour une violation malveillante de l’esprit de tolérance, qui doit aussi caractériser une société démocratique.

De même, « dans le contexte des croyances religieuses, figure l’obligation générale d’assurer à ceux qui professent ces croyances la paisible jouissance du droit garanti par l’article 9, y compris l’obligation d’éviter autant que faire se peut des expressions qui, à l’égard des objets de vénération, sont gratuitement offensantes pour autrui et profanatrices.

L’AGRIF va donc réclamer jusque devant la Cour européenne des droits de l’homme des comptes aux auteurs, diffuseurs et promoteurs de cette provocation wokiste, de cette atteinte à l’innocence de l’enfance et de cette abjection antichrétienne et antidémocratique. Il s’agira à nouveau d’une longue bataille.

Elle a chargé son avocat coordinateur Maître Jérôme TRIOMPHE d’engager les différentes actions qui s’imposent.

Mgr Brouwet demande aux prêtres de célébrer une messe de réparation

Message de Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Nîmes suite à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques à Paris :

“Une véritable offense a été faite au Seigneur à Paris lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques par la représentation d’une parodie de la Dernière Cène.

Ces Jeux qui unissent tant de nations dans la recherche du dépassement des capacités physiques et de l’esprit d’équipe – plus vite, plus haut, plus fort, ensemble – ont été manipulés pour outrager la foi chrétienne en l’un de ces plus grands mystères : le don que le Christ fait de lui-même dans son Eucharistie.

Alors qu’à partir de ce dimanche nous lisons le discours sur le Pain de Vie, nous voulons redire solennellement notre attachement au Christ dont nous sommes les disciples libres, joyeux et fiers.

Je demande aux prêtres de célébrer une messe de réparation et de proposer une Heure Sainte devant le Saint-Sacrement aux communautés paroissiales et aux communautés religieuses.

Je demande à tous les fidèles dispersés pendant ces vacances, de s’associer là où ils sont, à cette profession de notre foi.

Je célèbrerai cette messe et je presiderai l’Heure Sainte samedi prochain 3 août à 9 heures à la cathédrale de Nîmes.

Le Christ est Seigneur ! Il est notre Salut et notre Espérance.”

+ Mgr Nicolas BROUWET

Panne d’électricité généralisée à Paris

Une panne a plongé la capitale dans le noir hier soir :

 

Le Sacré-Cœur est resté illuminé :

« J’appartiens à une génération de chrétiens qui n’acceptera pas de se faire cracher à la gueule »

“L’intolérance des « tolérants » n’a pas de limite”

Mgr Chomali, archevêque de Santiago au Chili :

Aux Jeux olympiques de Paris 2024, je suis peiné et déçu par la parodie grotesque de la chose la plus sacrée que nous avons, les catholiques, l’Eucharistie. L’intolérance des « tolérants » n’a pas de limite. Ce n’est pas ainsi que se construit une société fraternelle. Nous avons été témoins du nihilisme à son meilleur.

“Après cette soirée apocalyptique, je suis devenu croyant”

L’académicien Alain Finkielkraut a regardé la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques vendredi soir. Il a vu une mise en scène obscène et conformiste. Il déclare au Figaro :

[…] Il ne me paraissait pas possible, en effet, de faire pire c’est-à-dire, à la fois, plus obscène et plus conformiste, que l’Eurovision. Je me trompais : impossible n’est pas post français. « Une cérémonie grandiose qui a cassé tous les codes » titrait le journal Libération.

Remettons les choses à l’endroit : c’était un spectacle grotesque, qui, des drag queens à Imagine et de la célébration de la sororité à  la décapitation de Marie-Antoinette  (l’une des pages les plus glorieuses de notre histoire) déroulait pieusement tous les stéréotypes de l’époque. Sur un point,  Patrick Boucheron  a raison : le génie français brillait par son absence. Je ne parle pas de la grandeur. Peu m’importe la grandeur ! Non, entre la chorégraphie horrible de  Lady Gaga  et les pénibles exhibitionnismes de Philippe Katerine , où étaient le goût, la grâce, la légèreté, la délicatesse, l’élégance, la beauté même ?

La beauté n’existe plus. L’heure est à la lutte contre toutes les discriminations. On a même eu droit à un plan cul à trois. Homophobe soit qui mal y pense ! et pourquoi le défilé de mode devait-il être aussi agressivement moche ?  Thomas Jolly  et Patrick Boucheron s’applaudissent de leur audace transgressive alors qu’ils sont les serviteurs zélés de la doxa. La nation résolument tournée vers l’avenir confie à des historiens le soin de dilapider son héritage. Le Collège de France a été longtemps un haut lieu de la pensée libre, c’est devenu le bastion de l’idéologie. […]

La diversité du monde est joyeusement engloutie dans le grand métissage planétaire. Et ce n’étaient plus les athlètes de tous les pays qui défilaient sous les yeux d’un public ravi, c’étaient les bateaux mouches avec, sur le pont, des matelots surexcités. Le déluge qui s’est alors abattu sur la Ville Lumière ne peut être qu’une punition divine. À quelque chose, malheur est bon : après cette soirée apocalyptique, je suis devenu croyant. […]

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