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Mgr Aillet célèbre une messe de réparation

Polémique sur la cérémonie des JO : le CIO supprime le replay de sa chaîne YouTube

Le replay de la cérémonie d’ouverture de Paris 2024 a été supprimé de la chaîne Youtube du CIO. Les replay des cérémonies d’ouvertures de Londres 2012, Rio 2016 ou encore de Tokyo 2021 sont encore disponibles.

Aux Etats-Unis, des spots publicitaires et des images des l’équipe des USA ont été diffusées par NBC pendant la chanson de Philippe Katerine. La chaine publique marocaine SNRT a aussi zappé la séquence au profit d’images de la ville de Paris. Des réactions embarrassées voire outrées ont aussi été observées en Australie et en Chine.

France TV propose un best-of de la Cérémonie des JO : les séquences polémiques des drag queens, de la Cène du Christ parodiée et d’autres ne sont pas reprises…

La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques et la mort de la transgression

D’Aurelio Porfiri, éditeur et écrivain catholique italien, pour le Salon beige:

Comme des millions d’autres, j’ai regardé la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris, un événement qui s’est déroulé le long de la Seine et qui a impliqué de nombreux artistes et performeurs.

Tout d’abord, je dois faire une préface nécessaire : j’aime profondément la France et la culture française, notamment pour l’énorme contribution que cette culture a su apporter à la pensée traditionnelle. C’est précisément pour cette raison que je me sens obligé de formuler mes critiques, qui sont celles d’un amoureux blessé.

Qu’avons-nous vu ?

Pour beaucoup, le sport semblait secondaire, pourtant les Jeux Olympiques sont un événement sportif. Cela semblait au moins bizarre, pour être poli. Mais qu’est-ce qui a été présenté au premier plan ?

Tout d’abord, l’ostentation de la transgression avec des drag queens, des travestis et d’autres genres entre les deux. Maintenant, si c’était encore une tentative de promouvoir la culture gay, il me semble que les homosexuels eux-mêmes devraient être en colère à ce sujet. Ce serait comme promouvoir la culture italienne à travers ses excès. J’ai dit plusieurs fois qu’il fallait condamner la discrimination envers les minorités, mais je crois que l’inclusion tant vantée ne passe certainement pas par l’ostentation de la transgression. Le mot “transgression” porte en lui le sens de “dépasser”, c’est une exception à la norme. Mais tenter de normaliser la transgression, comme ils ont essayé de le faire avec le spectacle proposé lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, tue la transgression elle-même. Pour que la transgression soit efficace, elle ne doit pas être promue, mais promise. Elle ne doit pas être une incitation à la transgression, mais une intuition de quelque chose d’interdit. L’ostentation de l’interdit devient ennuyeuse.

Ensuite, ne parlons pas de la représentation blasphématoire de la Cène. Est-ce que la France, pays de grande tradition catholique, doit en arriver là ? En offensant consciemment des millions de catholiques, qui ont-ils voulu satisfaire ?

Malheureusement, ce poison idéologique n’est pas circonscrit à la France ; d’autres pays influents le diffusent de manière systématique. Pensez aux États-Unis, pays des grandes opportunités mais aussi des énormes problèmes. Les idéologies qui dictent aujourd’hui le récit disposent de moyens de propagande colossaux et c’est pourquoi il semble que leurs idées erronées soient partagées par une vaste majorité. En réalité, ce sont des minorités très puissantes qui savent comment manipuler le consentement, le véritable fascisme de notre temps.

Carte des attaques anti-chrétiennes en Nouvelle-Calédonie

L’Observatoire de la christianophobie vient de mettre en ligne une carte des attaques anti-chrétiennes (mise à jour régulièrement) en Nouvelle-Calédonie. Une belle occasion de prier à la fois pour nos frères chrétiens persécutés et pour les Français fidèles à la France qui sont menacés pour cela aux antipodes:

Un grand moment de guignolade : un Disneyland wokiste kitsch

De Michel Onfray dans le JDD :

Les civilisations disparues étaient associées à des formes culturelles : la pyramide égyptienne, le Parthénon grec, le forum romain, la cathédrale chrétienne. Notre Histoire, qui se joue à l’intersection d’une civilisation qui se meurt et d’une autre qui advient, dispose également de sa signature : le spectacle de la parade qui remplace le réel par le virtuel, le tragique par le ludique, l’histoire par la fiction. Le cinéma, la télévision, les arts du spectacle fusionnent dans la Forme qui remplace les cathédrales : Disneyland. Homère, Tacite et Thomas d’Aquin sont remplacés par Mickey.

La cérémonie des Jeux olympiques a en effet permis à la France de se donner en spectacle au monde entier, de faire son cinéma, d’en faire un film, de proposer son cirque – qui fut un grand moment de guignolade. L’écriture de ce spectacle par un homme blanc, quinquagénaire, judéo-chrétien fut un exercice de haine contre… l’homme blanc, quinquagénaire, judéo-chrétien ! Le tout sous l’œil des décolonialistes qui attendent leur heure, préparée par ces idiots utiles subventionnés par le contribuable.

Les récentes élections ayant suivi la dissolution voulue par Macron ont eu pour résultat de faire entrer le spectacle dans l’Assemblée nationale qui est depuis devenue un territoire perdu de la République, une zone de non-droit. Le « 93 » n’a cessé d’être présenté dans ce parc d’attractions sur les berges du fleuve comme un modèle de civilisation.

C’est de cette capitale plus que jamais jacobine – Ah Paris ! –, qu’un chef de l’État sans gouvernement a déclaré ouverts ces JO dont le défilé d’ouverture fut un manifeste wokiste exhibé en mondovision. La France, ce fut, dans l’esprit de Robespierre qui a plané sur cette Seine devenue scène contre la Cène, la prétendue avant-garde prétendument éclairée d’une prétendue nouvelle civilisation. Avec l’aide du Collège de France, Macron a réalisé le rêve mélenchoniste appuyé par la gauche culturelle : célébrer l’Homme nouveau, déconstruit, pour une « France nouvelle » métissée, cosmopolite, LGBTQ +, etc.

Ce spectacle a bien montré qu’il existe deux France : celle de Paris, remplie par ceux qui nous gouvernent, celle des européistes de droite et de gauche, des Insoumis aux macronistes, des sociaux-démocrates aux néostaliniens, des gauchistes aux centristes, des libres-penseurs aux imams, des trotskistes au MEDEFistes, des écologistes décroissants aux néo-communistes productivistes : ce vendredi soir-là, c’était la Grande parade de ces nouveaux conformistes.

Et puis, il y a la France des territoires, comme disent les premiers en utilisant le mot des éthologistes quand ils parlent des animaux qui compissent et conchient leur espace vital. La France du petit peuple qui saute des repas, qui ne mange pas à sa faim, qui souffre la misère sociale dans son coin sans se plaindre, la France des paysans qui se pendent, des mères célibataires sous Prozac, des jeunes perdus, des travailleurs sous-payés, des étudiants crucifiés dans les petits boulots, des chômeurs et des assistés forcés à l’oisiveté qui ont regardé ce spectacle de la France contente d’elle-même, une France qui s’empiffre dans un banquet où sont englouties des sommes considérables et qui, bonne fille, autorise les gueux à les regarder bouffer dans l’un des festins du Pétrone décadent.

De l’art d’en finir avec la religion ?

Retenons deux moments emblématiques de ce Disneyland wokiste kitsch : cette parodie de Cène, somme toute assez veule et convenue, imagine-t-on une parodie du pèlerinage à la Mecque chez ces faux subversifs vraiment payés par l’État ? Et cette célébration de la Terreur de 1793. On ne pourra pas dire qu’on ne savait pas – ce que je dénonce en boucle depuis des années. Pas plus que je ne souhaiterais une parodie du Hadj, l’athée que je suis ne trouve aucune valeur ajoutée au blasphème, j’y verrai même plutôt une valeur retranchée à l’exercice de la raison.

Je ne trouve pas heureux de vouloir substituer au Christ une femme LGBTQ + enveloppée ; c’est en audace et en courage, en subversion et en radicalité, l’équivalent en Iran ou en Corée du Nord d’un char de parade sur lequel on moque le Grand Satan qu’est l’Oncle Sam ! Tirer sur une ambulance est un signe de médiocrité, un geste déshonorant. À cette heure, cette ambulance n’est pas l’arme qui menace le plus les Droits de l’Homme dans notre pays… On aura compris qu’il faut donc en finir avec cette religion-là qui est celle de notre civilisation ! Comment ? En retrouvant la Terreur, la décapitation, le Tribunal révolutionnaire, la guillotine. Ceux-là mêmes qui panthéonisent Badinter pour avoir aboli la peine de mort font en même temps de la guillotine un instrument de gouvernement. Attaquer le christianisme et célébrer la peine de mort contre une femme dont la seule faute fut d’être l’épouse de son royal mari, voilà bien de sinistres augures.

Une dernière chose. Le diable est dans les détails. L’armée française a, hélas, été requise pour hisser le drapeau olympique. L’étendard le fut, mais à l’envers. Si quelqu’un dans la Grande Muette a voulu cet incident, c’est à mes yeux le héros de cette soirée.

Hozana va offrir 10 500 fleurs à Marie le 31 juillet

Souvenez-vous, au mois de mai, l’objectif du défi “1 million de roses pour Marie” lancé par Rosario, a été dépassé !

Chaque dizaine priée représentait une rose offerte à la Vierge. 1,5 millions de dizaines ont été priées sur l’application. Quel incroyable bouquet pour Marie !

Hozana va déposer comme promis, des dizaines de milliers de vraies roses à la Vierge Marie, au sanctuaire marial le plus visité du monde, Notre Dame de Guadalupe, au Mexique, le 31 juillet prochain.

Ce jour est fort de sens, il s’agit de la date anniversaire de la canonisation de San Juan Diego, le berger à qui est apparue la Vierge de Guadalupe.

La messe présidée par le recteur de la Basilique, Monseigneur Efraín Hernández, sur l’autel principal de la Basilique, mettra en avant Rosario et le défi “1 million de roses pour Marie”. La messe sera transmise sur la chaîne officielle de la Basilique et relayée par des médias catholiques comme catholic.net. Puis 10.500 fleurs, arrangées en bouquets, seront déposées aux pieds de la Vierge, pour symboliser l’immense cadeau spirituel du mois de mai. Ne passez pas à côté de ce grand évènement !

Dixième dimanche après la Pentecôte : “quiconque s’exalte sera humilié, et quiconque s’humilie sera exalté”

Nous remercions l’association Una Voce de nous autoriser à publier des extraits des excellents commentaires des cinq pièces grégoriennes du dimanche ou de la fête à venir.
Vous aurez la totalité des textes sur le site et nous ne pouvons que vous encourager à vous abonner à la newsletter hebdomadaire en cochant dans la case adéquate sur la page d’accueil.

► Introït Dum clamarem

Les chants du propre de la messe du dixième dimanche après la Pentecôte sont encore une fois tous extraits des psaumes.

Nous trouvons à l’Introït le psaume 54, qui fait suite à celui de l’Introït du dimanche précédent, et dans lequel David exprime également sa confiance dans la protection divine au milieu des épreuves,

Dum clamarem ad Dominum, exaudivit vocem meam ab his qui appropiquant mihi : et humiliavit eos, qui est ante sæcula, et manet in æternum : jacta cogitatum tuum in Domino, et ipse te enutriet.
Quand j’ai crié vers le Seigneur il a écouté ma voix, et m’a délivré de ceux qui approchaient de moi ; Il les a abaissés, Lui qui est avant les siècles et demeure à jamais. Jette tes soucis dans le Seigneur et lui-même te nourrira.

Chacun de nous peut faire sienne cette belle prière et confier ses soucis au Seigneur pour qui Il nous accorde la nourriture spirituelle, c’est-à-dire les grâces dont nous avons besoin pour affronter les difficultés et les tentations qui s’approchent de nous.
La mélodie de cet Introït, qui est d’une longueur inhabituelle, est elle-même ample et très développée avec de beaux élans plein de ferveur. Il est accompagné bien entendu par le premier verset du psaume 54 :

Exaudi Deus orationem meam, et ne despexeris deprecationem meam : intende mihi, et exaudi me.
O Dieu, écoutez ma prière et ne repoussez pas ma supplication ; soyez attentif et exaucez-moi.

► Graduel : Custodi me

Le texte du Graduel du dixième dimanche après la Pentecôte est tiré du psaume 16 que nous avons déjà rencontré à l’Offertoire du sixième dimanche, prière du juste qui se confie dans le Seigneur pour qu’il le garde dans la voie qu’il ne veut pas quitter malgré les embauches et les tentations :

Custodi me, Domine, ut pupillam oculi : sub umbra alarum tuarum protege me. De vultu tuo judicium meum prodeat : oculi tui videant æquitatem.
Gardez-moi Seigneur comme la pupille de votre œil, protégez-moi à l’ombre de vos ailes. De votre visage que provienne ma justification, que vos yeux voient ma droiture.

La première phrase est chantée comme verset à l’office des complies. Les belles images qu’elle emploie pour demander la protection divine conviennent tout à fait pour la prière du soir.
La mélodie de ce Graduel est nettement différente de celle des six dimanches précédents qui appartenaient tous au même mode grégorien ; celle-ci est plus douce et intime, mais avec de beaux élans, surtout dans la deuxième partie.

► Alléluia : Te decet hymnus

Nous retrouvons avec l’Alléluia du dixième dimanche après la Pentecôte la série des grands alléluias de louange et d’action de grâces au Seigneur pour tous ses bienfaits, qui avait été interrompue le dimanche précédent pour une prière suppliante. Une fois encore, le verset est le début d’un psaume. Cette fois c’est le psaume 64, beau cantique de reconnaissance à Dieu notamment pour les biens de la terre, ce qui convient tout à fait à cette saison.

Te decet hymnus, Deus, in Sion : et tibi reddetur votum in Jerusalem.
À vous est due une hymne, O Dieu, dans Sion. À vous est acquitté un vœu dans Jérusalem.

Sion (Jérusalem) c’est le temple, figure comme toujours de l’Église où nous venons remercier le Seigneur et figure du ciel où nous chanterons sa louange éternellement.
La mélodie de cet Alléluia est très enthousiaste, surtout dans le verset, avec de grandes envolées dans les hauteurs et une immense vocalise à la fin sur le mot Jérusalem, comme une contemplation éperdue qui ne veut plus finir.

► Offertoire : Ad te Domine

Comme celui du précédent dimanche, l’Offertoire du dixième dimanche après la Pentecôte est repris à un autre dimanche de l’année, cette fois au premier dimanche de l’Avent.

Nous y retrouvons le début du psaume 24, que nous avons déjà rencontré à plusieurs reprises, prière du pécheur qui se repent et se tourne vers Dieu avec confiance en sa miséricorde.

Ad te Domine levavi animam meam : Deus meus, in te confido, non erubescam : neque irrideant me inimici mei : etenim universi qui te exspectant, non confundentur.
Vers vous Seigneur j’élève mon âme, mon Dieu en vous je mets ma confiance, je n’aurai pas à en rougir. Que mes ennemis ne se moquent pas de moi ; en effet, aucun de ceux qui espèrent en vous ne sera confondu.

L’élévation de l’âme vers Dieu c’est la définition même de la prière, et on a ici une prière instante et fervente, dont la mélodie exprime d’une manière très profonde les sentiments de confiance et d’espérance qui sont ceux du texte.

Communion : Acceptabis

Le texte de l’antienne de Communion du dixième dimanche après la Pentecôte est formé du dernier verset du psaume 50, le célèbre Miserere dans lequel David exprime son repentir après son crime.

Acceptabis sacrificium justitiæ, oblationes et holocausta super altare tuum, Domine.
Vous agréerez le sacrifice offert en toute justice, les oblations et les holocaustes sur votre autel, Seigneur.

Le futur qui est employé ici montre qu’il y a une condition à cet agrément par Dieu de nos offrandes ; elle nous est donnée par un verset précédent du psaume précisant que le sacrifice qui plaît à Dieu c’est un esprit humilié et un cœur contrit. Ce sont les sentiments qui étaient déjà exprimés dans l’Introït et l’Offertoire de cette messe, et avec lesquels nous pouvons nous offrir et approcher de l’autel au moment de la communion. Après un bel élan à l’intonation, la mélodie est calme et douce, sans grands intervalles, avec juste une petite insistance sur le mot altare.

“Nous avons acté devant le monde entier le suicide de la France”

Dans le JDD, Philippe de Villiers évoque la cérémonie d’ouverture des JO :

La cérémonie se voulait inclusive. Elle a seulement exclu les derniers Mohicans français qui restent attachés à une histoire de France visitée, revisitée depuis les origines par le charisme de chrétienté. Avec mon expérience du spectacle vivant, j’ai évidemment guetté le subliminal derrière les plumes roses, les jets de feu et les filets lumineux des skytracers. Par-delà les quelques passages des premières et dernières minutes entre Nadal et Céline Dion, entre valeurs de l’olympisme et évocation de la Piaf éternelle, tout était laid, tout était woke.

C’était décoiffant, déjanté, difforme, disgracieux. Nous avons acté devant le monde entier le suicide de la France, ainsi violentée, blessée, déshonorée. Le filigrane qui courait dans la trame de la pauvre Seine offensée, qui, finalement, fut seule à tirer son épingle du jeu, c’était la déconstruction : prendre le passé et le tourner en parodie pour faire ricaner les quais du Boboland. Tout l’appareillage de la dérision des symboles était là : le Veau d’or devant les deux Macron, le pastiche de la Cène avec les drag-queens qui festoient autour d’une eucharistie christique – un Jésus woke – qui profane le célèbre tableau du Dernier Repas, fondateur d’une civilisation.

À vrai dire, dès la première scène dans le Stade de France, tout est déjà dit par Jamel Debbouze, qui, avec une pointe d’ironie désinvolte, appelle Zidane « Jésus-Christ » ! La moquerie est à l’ordre du jour. Dès cette apostrophe, on comprend que le christianisme va prendre cher. Mahomet, lui, est tranquille pour la soirée. Pas d’offense, pas d’allusion. « Respect », comme disent les jeunes. Il n’y a de blasphème et de sacrilège que sous la forme christianophobe. Et puis, il y eut cette évocation sanglante de la Terreur, quand une diva a entamé le célèbre chant des sans-culottes qui a envoyé à la guillotine les dissidents de l’époque. Devant une Conciergerie embrasée par un retour de flamme vengeur, on nous montre Marie-Antoinette qui porte sa tête décapitée, dégoulinante dans ses mains. Cette vision mélenchoniste fait partager au monde entier qu’en France, aujourd’hui, « l’Arc républicain » légitime la peine de mort quand il s’agit de « faire une Samuel Paty » à quiconque s’oppose à la marche de l’histoire. Il ne manquait que le sous-titre de Carrier :

 « Par principe d’humanité, j’ai voulu purger la terre de la liberté de ces monstres. »

Où était l’âme de la grandeur de la France ?

C’était une soirée où le sang coulait dans la Seine, où le vindicatif se mêlait au festif. Ahhh, le festif ! C’était l’Amour et même la promotion du Polyamour – l’amour à trois –, avec un sommet de l’esthétique supérieur au Discobole : Philippe Katerine, en tenue d’Adam, avec la peau bleue, campé en bouffon décadent, avachi sous un pont, dans une atmosphère de bacchanale.

Il y avait de la terreur jubilatoire, mais aussi de l’orgie généreuse : l’équivoque du plan à trois, des hommes en robe et talons hauts. Des fois que les enfants regardent… Où était l’âme de la grandeur de la France ? On a vu dix statues de femmes surgir. Il ne manquait que la patronne de Paris, sainte Geneviève. Attila s’y est opposé au Conseil de Paris. Victoire posthume. Jeanne d’Arc non plus n’était pas là, retenue à Rouen par le nouvel évêque Cauchon, le professeur Patrick Boucheron, qui préfère les voix de Lady Gaga.

En revanche, il y avait bien Aya Nakamura, qui a fait chanter Djadja à cette pauvre Garde républicaine qui se contorsionnait dans une danse grotesque pour célébrer la pluie qui tombait à grosses gouttes. À la fin de toute cette scénographie sans autre relief que la provocation, on a vu comment des esprits approximatifs peuvent sacrifier au primat de la technique, avec cet automate équinoïde en acier plastique qui avançait sur deux flotteurs trop visibles : sans doute le produit scénique d’un bureau d’études à qui on a passé une commande trop rapide. Dans tout cela, l’émotion, la vraie, était absente. L’esthétique manquait. La Seine brassait les mascarets de la hideur et de l’inélégance, entre les vedettes sans décoration. On s’ennuyait. On n’était pas pris par le spectacle.

Pour ma part, je n’ai pas été surpris. Car l’équipe artistique avait annoncé la couleur dans le journal Le Monde :

« Nous ne voulons surtout pas d’une reconstitution à la manière du Puy du Fou. Nous voulons faire l’inverse. Surtout pas une histoire virile, héroïsée, providentielle. On veut le désordre et que tout s’entremêle. »

Que grâce leur soit rendue, ils ont tenu leur promesse. J’avais les yeux humides. Ce n’était pas la chair de poule, mais la rage. Je regardais les trombes d’eau. Le ciel de Paris déversait des larmes de tristesse sur cette pantomime. Il pleuvait dans mon cœur comme il pleuvait sur la ville : Paris humilié, Paris maculé, Paris martyrisé, mais bientôt, on l’espère secrètement, Paris libéré.

L’archevêque de Malte écrit à l’ambassadeur de France

Mgr Scicluna, archevêque de Malte, écrit sur X :

“Je viens d’adresser ces deux messages à SE l’Ambassadeur de France à Malte pour exprimer ma détresse et la déception de nombreux chrétiens face à l’insulte gratuite à l’Eucharistie lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024. J’encourage les autres à lui envoyer un message.”

Mgr Rey appelle à une démarche de réparation

Commentaire suite à la réaction de la CEF après la cérémonie des jeux olympiques

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

La réaction où plutôt cette remontrance de la CEF vient abonder et démontrer cette réflexion de Saint Augustin :

« A force de tout voir, on finit par tout supporter… A force de tout supporter on finit par tout tolérer… A force de tout tolérer on finit par tout accepter… A force de tout accepter on finit par tout approuver »

Pourtant les évêques peuvent tout-à-fait condamner, mais ils se sont abstenus afin de ne ne pas déplaire au monde ….

L’épiscopat français déplore «des scènes de dérision et de moquerie du christianisme»

Voici le communiqué de l’épiscopat :

Nouvelle-Calédonie : les actes christianophobes se poursuivent

À Touho, la chapelle Sainte-Anne a été vandalisée et partiellement brûlée.

La maison d’un prêtre a été incendiée à Thio.

Le temple bouddhiste de Magenta a également été incendié. Peut être que cela fera davantage réagir les autorités (et les journalistes).

Espagne : départ du IVè Pèlerinage de Nuestra Senore de la Cristiandad

Plus de 1600 jeunes et 50 prêtres participent ce week-end au quatrième pèlerinage traditionnel d’Oviedo à Covadonga qui organise Nuestra Señora de la Cristiandad – España

Ce vendredi 26 juillet, une adoration était proposée dans la cathédrale San Salvadore d’Oviedo d’où est parti le pèlerinage ce matin.

 

 

Les blasphèmes de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques nécessitent réparation

Entre les références sataniques, le défilé des invertis, l’exaltation des massacres révolutionnaires, la laideur et le mauvais goût, la cérémonie d’ouverture des JO a singé la Sainte Cène. Ouvertement revendiqué par bon nombre de gauchiste, y compris France.tv qui a supprimé ce tweet trop explicite :

Certains pays ont censuré quelques passages de cette diffusion (même NBC aux Etats-Unis). Sur les réseaux sociaux, de nombreux prêtres offusqués demandent aux évêques de réagir. Certains prévoient de célébrer des messes de réparation. J’ignore si des évêques français ont réagi, mais à l’étranger, certains n’ont pas manqué de dénoncer ce scandale :

Mgr Cordileone :

Le fondamentalisme laïc s’est désormais infiltré dans les Jeux olympiques, au point même de blasphémer la religion de plus d’un milliard de personnes. Feraient-ils cela avec n’importe quelle autre religion ? Je demande à tous nos concitoyens de prier pour le rétablissement de la bonne volonté et du respect.

L’évêque de Madison :

En réparation du blasphème à Paris, jeûnons et prions, renouvelons notre dévotion à l’Eucharistie, au Sacré-Cœur et à la Vierge Marie. Que Jésus soit adoré et aimé dans tous les tabernacles du monde. Merci Seigneur pour l’Eucharistie et la Cène, ton amour pour nous

 

Mgr Strickland :

L’intolérance envers les chrétiens et le blasphème à l’égard de Jésus-Christ, le Divin Fils de Dieu, exposés aux Jeux olympiques, constituent un nouveau creux pour notre communauté humaine. Honte à ceux qui ont produit cette moquerie, honte au Comité olympique et à la nation française de l’avoir permis. Cela ternit ce que devrait être la noble célébration du sport et de la compétition.

J’exhorte les athlètes à ne pas courir pour la couronne fanée de la renommée du monde, mais plutôt pour la couronne qui ne se fane pas, la vie éternelle en Jésus-Christ, le Fils de Dieu ressuscité.

Mgr Barron, évêque de Winona :

“Nous devons résister, nous devons faire entendre notre voix.”

En attendant une réaction épiscolale, l’Agrif, indignée par ce spectacle vomitoire, cette profanation immonde qui porte atteinte à tout ce que nous avons de plus sacré (tout en déshonorant l’esprit des jeux olympiques), portera plainte sur décision de son bureau réuni dès ce matin.

L’avocat Fabrice Di Vizio invite les chrétiens à porter plainte :

 

La presse étrangère n’a pas manqué de se moquer. Le Daily Mail a pris un malin plaisir à critiquer la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. “Les Misérables”, titre, en français, le Daily Mail avant de tacler :

“Quelle catastrophe, la cérémonie d’ouverture vire au chaos: la pluie couvre la musique, les athlètes et les invités du Royaume sont obligés de porter des protections et les spectateurs de se mettre à l’abri.”

Le Daily Mail ne se prive pas non plus de rapporter les commentaires de certains internautes qualifiant cette cérémonie comme “la pire” ou demandant d’arrêter les bateaux.”

The Guardian a comparé certains spectacles à l’Eurovision.

En Allemagne, Bild regrette que “de nombreux spectateurs aient quitté une célébration pompeuse.

Le média brésilien UOL regrettait clairement l’ambiance d’un stade.

“Un spectacle déroutant fait pour la télévision”. “Sans public rassemblé, cela manque de dynamisme. (…) La pluie n’a pas aidé. Même les porte-drapeaux semblaient caché.”

Pour le journaliste Demétrio Vecchioli,

“la cérémonie qui se voulait démocratique a vraiment mal tourné et a frustré des milliers de personnes qui ont rêvé de ce moment et ont parcouru un Paris pluvieux pour tenter de voir quelque chose. Dommage.”

“Nos vacances méritent mieux que de se transformer en période d’attiédissement spirituel”

Du père Danziec dans L’Homme nouveau :

En 1962, dans un livre précurseur, Vers une civilisation du loisir ?, le sociologue Joffre Dumazedier s’interrogeait sur les fondements d’une société enfin affranchie des affres du travail et tournée vers le divertissement. Plus tard, avec son concept d’Homo festivus, Philippe Murray critiquera la « festivisation » de la société dans le sillage de Mai 68. Son analyse de cet immense bouleversement du rapport au loisir, caractéristique de notre société postmoderne, se veut précise : « La fête qui était une rupture dans le continuum de la vie quotidienne est devenue le tout de la vie quotidienne. » Dit autrement : là où autrefois l’on célébrait quelque chose – une fête religieuse, la fin des vendanges, une victoire militaire, l’aboutissement d’un chantier –, l’Homo festivus n’a d’autre ambition que de faire la fête. Toujours.

S’il suffisait de donner une image comparative de l’impasse morale – et anthropologique – de cette course aux plaisirs, il n’y aurait qu’à puiser dans la pédagogie divine du cycle liturgique que certains voudraient édulcorer. Que serait Pâques sans la période pénitentielle du Carême ? Que serait notre rédemption sans la conscience du prix de la Croix ? Et s’il s’en trouvera toujours qui, par faiblesse, font « Pâques avant les Rameaux », plus grande folie encore serait de rêver ici-bas à une octave pascale continuelle.

Bernanos, dans la bouche de Blanche de la Force, concluait la scène II du premier tableau du Dialogue des carmélites par une sentence frappée au coin du bon sens :

« C’est qu’il n’y a jamais eu qu’un seul matin, Monsieur le Chevalier : celui de Pâques. Mais chaque nuit où l’on entre est celle de la Très Sainte Agonie. »

Le vrai repos, les véritables vacances : ce sera le Ciel. Les loisirs d’ici-bas n’ont d’autre objet pour un chrétien que de le préparer à cette tranquillité éternelle, plutôt que de l’en détourner.

À l’heure où vous tiendrez ce magazine entre vos mains, les mois chauds et sympathiques de l’été se seront de nouveau installés. Voici venu le temps de nous délasser des labeurs et des fatigues de l’année académique ! Comment donc ne pas vous souhaiter, chers lecteurs de L’Homme Nouveau, de véritables semaines d’été reposantes ! Au cours de celles-ci, vous pourrez profiter joyeusement de retrouvailles familiales réconfortantes, vous livrer à de saines activités de détente corporelle et intellectuelle, découvrir de nouveaux coins de France ou d’ailleurs, raviver votre mémoire au contact d’endroits familiers et heureux. Nos corps et nos âmes ont résolument besoin de ces parenthèses de repos pour pouvoir repartir de plus belle à la fin de l’été.

Car oui, le repos est sacré ! À cet égard, dès ses premières pages, la Bible nous adresse une leçon fondatrice :

« Dieu se reposa le septième jour, de toute l’œuvre qu’il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour : il le sanctifia puisque, ce jour-là, il se reposa de toute l’œuvre de création qu’il avait faite » (Gn 2, 2-3).

Le repos, vénérable et universel, vaut pour tous les êtres sans exception, de Dieu à la terre, en passant par les hommes et les animaux. Tous, nous sommes comme rythmés par l’alternance entre travail et repos. Forts de ce constat, nous saisissons mieux combien l’étiolement du sens véritable du repos participe de la décadence intellectuelle et morale ambiante.

Au sujet du repos, le vocabulaire antique établissait deux distinctions des plus pertinentes : le quies – un temps mort, inactif, une pause entre deux travaux à réaliser – et l’otium – un temps libre, permettant de se consacrer à d’autres activités, une récréation au sens propre. Les Latins opposaient d’ailleurs l’otium, temps libre de toute activité marchande, au negotium, temps consacré au commerce.

Les activités de l’otium se distinguent ainsi par leur gratuité foncière. Non pas au sens où elles ne coûteraient point, mais au sens où l’homme n’a pas à reconstituer simplement ses forces physiques par le quies, mais doit aussi de préoccuper d’entretenir ses forces spirituelles. Le repos authentique ne saurait donc être seulement une parenthèse entre deux périodes de travail, une simple pause, mais un temps et un espace où l’homme peut s’exprimer dans ce qu’il a de plus élevé : la famille, la société, la culture, le culte. Déjà, dans ses TusculanesCicéron constatait :

« Un champ si fertile qu’il soit ne peut être productif sans culture et c’est la même chose pour l’âme sans enseignement. Or la culture de l’âme, c’est la sagesse. »

Au cœur de l’été, il peut être précieux de nous rappeler que nos vacances méritent mieux que de se transformer en période d’attiédissement spirituel ou de relâchement moral. Assurément, Dieu, qui est lui-même le repos éternel, mérite mieux. Notre âme, notre intelligence et notre cœur aussi !

Tlaleng Mofokeng, une extrémiste à l’Onu : pro-drogue, pro-prostitution, pro-avortement

Dans Valeurs Actuelles, Louis-Marie Bonneau, chercheur associé au Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), met en lumière les prises de position extrêmes et dangereuses de Tlaleng Mofokeng, experte de l’Onu sur la santé :

En juin 2024, Tlaleng Mofokeng, rapporteur spéciale de l’Onu sur le droit à la santé depuis 2020, a appelé à la fin de la « guerre contre la drogue » dans son rapport annuel à l’Assemblée générale des Nations unies. Un rapporteur spécial est nommé, après l’approbation du Conseil des droits de l’homme de l’Onu, pour enquêter et rendre compte de violations des droits de l’homme. En l’occurrence, il s’agit des violations en matière de santé. Ce positionnement en faveur de la drogue est grave, mais pas étonnant. En effet, Tlaleng Mofokeng défend depuis le début de son mandat les positions les plus libertaires. Ainsi, elle affirmait dans un autre rapport que la criminalisation de la prostitution représentait une « violence structurelle ». Elle est également une militante de l’avortement qu’elle présente comme « un acte radical d’amour de soi ».

Pour Tlaleng Mofokeng, l’avortement, la prostitution ou la consommation de drogue constituent des occasions d’oppression de minorités par des pouvoirs qui voudraient restreindre les “libertés” individuelles. Cette vision est guidée par une idéologie libertaire et progressiste extrême et un militantisme assumé. Elle se place dans un cadre “intersectionnel” selon lequel les oppressions subies par un individu se mêlent et se combinent. Sa grille de lecture du monde lui fait ainsi penser qu’un problème de santé n’a véritablement de sens que compris sous le prisme des défauts de la société, par exemple des discriminations et du racisme. Cette vision ne l’incite pas à défendre la santé des personnes, mais plutôt sa conception de la “justice sociale”.

Ainsi, au sujet de la drogue, elle juge inutile une politique de prévention. Au contraire, elle appelle à une politique de non-discrimination et de soutien aux consommateurs pour leur fournir des produits limitant les effets graves d’une prise de drogue. Le problème n’est donc pas la consommation de drogue en tant que telle et ses conséquences individuelles et sociales, mais les “troubles” que cela peut causer et la discrimination qui en résulte (§30). Pour elle, « la criminalisation de la consommation et de la possession de drogues à des fins d’usage personnel est susceptible de menacer la santé et le bien-être » (§55). Elle juge également préjudiciables les traités définissant le cadre juridique du contrôle des drogues, car ils proposent des politiques répressives et « des approches punitives visant à faire obstacle au trafic des drogues illicites » (§22). Elle demande ainsi la dépénalisation de la consommation de drogues (§57). Elle poursuit en regrettant que le cadre juridique international ait favorisé la criminalisation de la consommation de drogues et ait désigné la toxicomanie comme un “fléau” que les États doivent combattre (§5). Face à la volonté de contrôle des États, Mofokeng dénonce les politiques de répression en ce qu’elles n’auraient pas d’effet dissuasif sur les consommateurs, mais porteraient atteinte à leurs droits (§33). Elle demande donc aux États de renoncer « au droit pénal pour réduire les risques liés à la consommation de drogues et aux troubles y afférents » et d’avoir plutôt une approche basée sur « la compassion » (§80).

De même, concernant la prostitution, le problème ne serait pas la réification et l’exploitation d’une femme dans un but commercial, mais seulement sa criminalisation qui serait « une forme de violence subtile et souvent invisible » qui trouve son « origine dans le colonialisme, le racisme, l’apartheid et les inégalités socio-économiques structurelles » (§70). Selon elle, la prostitution est un travail comme un autre qui devrait être protégé : « Sex work is work. » Ainsi, en avril 2021, elle expliquait qu’une de ses priorités était de se « pencher plus en avant sur la notion de moralité en lien avec le travail du sexe ». Morale qu’elle qualifie de conservatrice et issue du colonialisme (§77). De façon cohérente, dans son rapport de juillet 2022, elle recommandait aux États la « suppression de toutes les lois et politiques qui incriminent ou punissent de quelque manière que ce soit […] le travail du sexe » (§92). Ses positions sont intenables quand on sait que la prostitution prend une part importante dans la traite d’êtres humains à des fins d’exploitation sexuelle.

Avec sa vision “intersectionnelle”, les discriminations se croisent. Ainsi, elle juge que le contrôle des drogues aggrave les discriminations contre les groupes sociaux qu’elle estime opprimés et défavorisés : les travailleurs du sexe, les femmes, les enfants, les Noirs, les peuples autochtones, les migrants… (§9). Elle appelle donc à une « approche décoloniale de la consommation de drogues » (§10). Déjà dans son premier rapport devant le Conseil des droits de l’homme de l’Onu en 2021, elle souhaitait mettre en avant les luttes contre les « oppressions intersectionnelles » et contre les « lois patriarcales ». Par exemple, au sujet de l’avortement, elle voulait mettre en évidence les discriminations que provoquent les lois restrictives (§71).

Tlaleng Mofokeng a une approche particulièrement militante sur l’avortement. Sur ce dernier, point, il faut rappeler son militantisme puisqu’elle siège au conseil d’administration d’au moins huit organisations promouvant l’avortement en Afrique et qu’elle se présente comme une prestataire d’avortement (« abortion provider »). Même dans son rapport sur la drogue, elle appelle plusieurs fois à un plus grand accès à l’avortement tout en reconnaissant que c’est hors sujet (§53). Sur cette question, son intervention devant la Cour suprême des États-Unis, dans l’affaire Dobbs, est éclairante. Ainsi, elle explique que « l’accès à un avortement sûr et légal constitue un élément essentiel des droits de l’homme », au même titre que « le droit de ne pas être soumis à la torture ou à des traitements cruels, inhumains ou dégradants ». Dans la même logique “intersectionnelle”, elle considère également que les femmes et les jeunes filles afro-américaines, qui « ont toujours été victimes de racisme », souffrent particulièrement des lois restreignant l’avortement. Pour elle, un « avortement refusé » est une forme de violence (§53). Ainsi, elle revendique l’obligation pour les États de fournir un libre accès à l’avortement (§§40-41).

Par son idéologie, Tlaleng Mofokeng s’affranchit de la science et des faits, pour défendre des pratiques dangereuses pour la santé. Elle cherche ainsi à modifier les lois des pays dans un sens préjudiciable.

Il faut aussi noter que son rapport sur la drogue encourage des comportements graves, comme la pratique du “chemsex” (rapports sexuels sous drogue). Elle regrette en effet que, « malgré certains progrès ces dernières années », cette pratique « demeure fortement stigmatisée et taboue ». Le “chemsex” a été récemment mis en lumière en France, car il a conduit le comédien Pierre Palmade à causer un accident de voiture, ayant entraîné la mort d’un enfant avant sa naissance. Ce n’est pas la seule pratique choquante que Tlaleng Mofokeng défend puisque, depuis qu’elle occupe son poste à l’Onu, elle fait régulièrement l’autopromotion de son livre : Dr T: A Guide to Sexual Health & Pleasure (“un guide de la santé sexuelle et du plaisir”) enseignant notamment des pratiques sadomasochistes.

En quatre ans, Tlaleng Mofokeng est devenue la figure de proue de l’extrémisme progressiste aux Nations unies. Son mandat marqué par des propositions et publications insensées, irréfléchies et excessives a contribué à notablement décrédibiliser le Conseil des droits de l’homme de l’Onu. Deux hypothèses principales peuvent expliquer cette dérive importante. La première est celle d’une tentative par certains États de décrédibiliser l’institution. En effet, à l’occasion de la rédaction de son rapport sur le financement des experts de l’ONU, l’ECLJ avait interrogé plusieurs experts. Ce fut le cas de Gabor Rona, qui était membre de l’organisme coordonnant les experts du Conseil des droits de l’homme de l’Onu jusqu’en 2018. Il regrettait alors la politisation du processus de sélection des experts. Pour lui, certains « États cherchaient activement à saboter les mandats des procédures spéciales par le biais du processus de sélection des titulaires de mandat ». Il n’est donc pas interdit de penser que Tlaleng Mofokeng a été élue à ce poste grâce au soutien des États les plus critiqués et souhaitant affaiblir l’institution. Une autre hypothèse expliquant cette situation pourrait être également la dérive progressiste de certains États membres, ayant trouvé dans le profil de Tlaleng Mofokeng, une Sud-Africaine, la personne idéale pour promouvoir l’avortement et le contrôle des naissances dans les pays pauvres africains.

Qui a osé s’attaquer à l’Eglise de la République ?

La Grande Loge nationale française (GLNF) a été victime d’une attaque informatique.

Aurons-nous les noms des membres de la GLNF ?

Un acte de terrorisme : l’effet de déstabilisation est parfaitement atteint

Matthieu Chabanel, directeur de SNCF Réseau détaille le mode opératoire et les dégâts causés :

 

Selon Conflits :

les personnes qui ont agi connaissent très bien le fonctionnement des réseaux et savaient où opérer. Ce ne peut donc être que des cheminots, actuels ou retraités, ou du personnel de la SNCF.

La piste de l’attaque étrangère est désormais exclue et les autorités évoquent celle de mouvement d’ultra gauche, ce qui est une indication encore très imprécise sur les protagonistes et leurs raisons d’agir.

Et Jean-Baptiste Noé analyse :

La date ne doit rien au hasard. Il s’agit non seulement du jour de la cérémonie d’ouverture des JO, mais aussi du week-end le plus chargé de l’année puisque c’est le départ en vacances des aoûtiens et le retour des juilletistes. Le dernier week-end de juillet est toujours le moment le plus chargé pour le trafic ferroviaire de passager.

La date est donc particulièrement bien choisie : c’est l’assurance de provoquer une pagaille maximale, de toucher le maximum de personnes, le tout sous le regard des caméras du monde entier puisque de nombreux journalistes sont présents à Paris.

«Des incendies volontaires ont été déclenchés pour endommager nos installations» communique la SNCF.

L’incendie est l’un des actes les plus faciles qui soient à organiser. Il nécessite peu de compétence technique, mais peut engendrer des dégâts importants.

Ils ont été allumés à proximité des postes de signalisation. Ce qui signifie que les personnes qui ont allumé ces incendies savent où se trouvent ces postes et ce que cela peut engendrer. Il faut donc un niveau de connaissance minimal du fonctionnement du réseau de la SNCF.

D’autre part, les incendies ont tous été allumés en province, dans des zones rurales. Donc des lieux peu surveillés et faciles d’accès. Des lieux où il est plus simple de frapper que dans un Paris cadenassé et quadrillé.

D’un point de vue opératoire, l’opération est donc particulièrement bien réussie.

Économie des forces : peu de moyens utilisés, facilité d’action, mais dégât maximal.

Qui ?

Une fois les faits et leurs conséquences établies, la question que tout le monde se pose : qui ? Notons que le terme « terrorisme » n’a pas été employé ni par la SNCF ni par le ministre des Transports. Les deux parlent de « malveillance ».

Au regard de ce que nous venons de développer, il s’agit pourtant bien d’un acte terroriste, tel qu’il correspond à la définition classique. Il s’agit bien d’un acte de communication qui vise à faire peur, à terroriser une population, à démontrer qu’il est possible de frapper partout sur le territoire pour déstabiliser le fonctionnement normal des infrastructures. Le terrorisme ne se manifeste pas que par des bombes et des morts.

Si les autorités politiques ne parlent pas de terrorisme c’est parce que ce terme à une connotation très négative dans l’opinion, qu’il fait peur (c’est son but) et qu’il faut donc éviter de l’employer au moment de l’ouverture des JO. D’où l’emploi du terme de « malveillance ».

Qui a pu commettre de tels actes ? L’enquête devra le déterminer.

Une puissance étrangère ?

Des mouvements gauchistes et écoterroristes ? La CGT avait promis de perturber la circulation des voies durant les JO.

Les lieux attaqués montrent que les acteurs connaissaient les endroits à viser. Le groupe qui a commis ces actes bénéficie donc d’informations qui viennent de personnes qui travaillent dans le domaine ferroviaire et qui savent quels lieux viser. Une association entre une puissance étrangère et des mouvements gauchistes n’est pas non plus à exclure.

Ce ne sont là que des hypothèses, que les heures ou jours qui viennent devront affiner.

Que retenir ?

Ces actes, que l’on peut qualifier de terroristes, sont un tournant majeur. C’est la première fois qu’une telle action est menée. Elle est de grande ampleur, car elle a nécessité des moyens humains importants, des connexions humaines au niveau de la SNCF ou de Réseau ferré de France et d’un déploiement coordonné sur plusieurs points du territoire français. C’est du jamais vu. S’il n’y a aucun mort ni aucune victime civile, l’effet de déstabilisation est parfaitement atteint. Pour avoir pensé et réalisé cette opération, il faut disposer de personnes de haut niveau, capables de penser l’opération et de la mener, sans se faire repérer par des services de sécurité pourtant en alerte extrême.

Sabotage à la SNCF : une méthode digne de l’extrême-gauche

À quelques heures de la cérémonie d’ouverture des JO, une série d’incendies et de dégradations ciblées sème le chaos sur le réseau SNCF, qui parle d’une “attaque massive et coordonnée”. Selon JP Farandou, PDG de la SNCF, les actes ont eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi. Ils ont été concertés, ont touché 3 lieux : Courtalain, Arras et Pagny-sur-Moselle. Une 4e tentative a été déjouée dans le Sud-Est.

Qui connaît bien les points de vulnérabilité du réseau? Qui pratique régulièrement des actions de sabotage ? Pour les services, c’est signé :

 

Ils avaient prévenu :

 

Mais, comprenez-vous, il était plus important de faire barrage au RN, situé en dehors de l’arc républicain, et donc nécessaire de faire élire des députés d’extrême-gauche. Quelle association d’ultra-droite Darmanin va-t-il dissoudre cette fois ?

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