Partager cet article

Tribune libre

Bruno Le Maire à Bercy : un homme si secret…

Bruno Le Maire à Bercy : un homme si secret…

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

Dans le cadre de l’instruction menée par la Commission d’enquête sur le déficit public, un ensemble de notes et documents provenant du Ministère de l’économie a été transmis aux Députés et a pu être consulté par les journalistes.

Si l’on pouvait se douter de quelques incohérences entre le discours officiel de Bruno et ses affidés et la réalité du terrain, nous ne pouvons que sourire amèrement aux conséquences pour notre économie, actuelles et futures, que l’absence de courage et de conviction du grand argentier déguingandé a entraîné pour l’ensemble de nos concitoyens.

Pourquoi sourire me direz vous quand ce sont bien les Français, le peuple français qui devra assumer les errements d’une politique menée depuis sept ans par un homme arrogant, menteur et déconnecté du monde réel ? La tragédie est là. Ne manque plus que l’exodos de cette mauvaise pièce de théâtre jouée par des amateurs et composée par un “Mozart” sans talent.

Sourire oui car les déclarations à l’emporte-pièce de notre Bruno national espérant justifier l’injustifiable pourraient friser la naïveté et l’incompétence – et donc l’exonérer d’une quelconque faute professionnelle – si les notes de base de page dont il était coutumier ne venaient remettre en cause ce fameux discours officiel : “Nous ne savions rien. Nous avons subi. Nous n’y sommes pour rien.”

Les notes secrètes exhumées à l’occasion des travaux menés par la Commission d’enquête sur le dérapage des déficits publics par l’Assemblée nationale ne laisse aucun doute : “Ils savaient tout. Ils ont enchaîné les mauvaises décisions. Ils sont responsables.”

Jugez plutôt : en novembre 2022 sur la mauvaise évolution des prix de l’énergie : « Nous sommes en risque sur notre trajectoire budgétaire, nous devons réagir rapidement. » deux mois plus tard à l’attention de Matignon : « Nous ne pouvons pas continuer à subir, semaine après semaine, des annonces ministérielles de dépenses supplémentaires qui ne sont ni prévues, ni documentées, ni validées. » Ou encore « Il est indispensable que le ministère du Travail respecte les arbitrages que tu as rendus »

Alors oui, ils ont ouvert en grand le carnet de chèques depuis sept ans, sans aucune retenue.. Alors oui, Bercy a alerté. Du bout des lèvres.

Oui Bercy sentait le mur de l’explosion des déficits approché à grande vitesse.

Oui, les différents ministères (Travail, Intérieur) concernés par ces dérives ont largement ignoré les coups de semonce. Et enchaîné les déclarations aux media de nouveaux déblocages de fonds pourtant non validés par Bercy. Ils ont usé de cette bonne vieille ficelle consistant à mettre Premier ministre, Bercy et consorts devant le fait accompli sans se soucier le moins du monde des conséquences pour les génération futures. La stratégie de l’évitement dans toute sa splendeur !

Que ne ferait on pas pour garder son maroquin et laisser son nom dans l’histoire ! Avec un petit “h” car celle-là n’est pas belle du tout et nous en mesurons cruellement les conséquences aujourd’hui avec un nombre record de défaillances d’entreprises (plus de 70 000 en 2024 et ce n’est pas fini), un taux de chômage qui devait être contenu et qui part à la hausse bien corrélé en cela avec les dites liquidations judiciaires, un endettement public indécent (grâce à Monsieur mille milliards…) mais un endettement privé non moins abyssal puisqu’il représente aujourd’hui plus de 260 % du PIB !

Nous devions mettre l’économie russe à genoux !

Et ils savaient. Ils savaient que la trajectoire de nos comptes publics était désastreuse. Et comme des Frères, ils se sont serrés les coudes pour mettre la poussière sous le tapis, partir en catimini dans le privé et faire fructifier leur carnet d’adresse bien mal acquis et comme un Clément Beaune, nouvellement écrivain d’un torchon, se déresponsabiliser, se dédouaner, pour mieux échapper à la colère des Francais (qui viendra, soyez en sûr) en essayant de nous convaincre de leur jeunesse et ses défauts, de leurs actions maladroites, de leur honnêteté (!) intellectuelle. Ah elle est belle la fameuse société civile au pouvoir !

L’évocation d’une crise financière, d’un risque juridique même concernant l’insincérité sera balayée d’un revers de main par le saupoudré élyséen et le camp macroniste voyant en Bruno un empêcheur de tourner en rond :« Le discours consistant à dire “je suis le seul à être sérieux et personne ne m’écoute”, alors que c’est son portefeuille depuis sept ans… On ne parle pas d’un lanceur d’alerte réfugié dans une ambassade ! » Comique…

La démission était pourtant possible, non ? Elle n’aurait pas peut-être pas freiné les ardeurs de cette clique gouvernementale, mais elle aurait sans doute permis de mieux alerter les Français sur cet exercice malsain du pouvoir macroniste.

A quand les sanctions ?

Amitiés Patriotes

P.MAGNERON

INSCRIVEZ VOUS AU COLLOQUE ICI https://my.weezevent.com/colloque-idnf-m

Partager cet article

1 commentaire

  1. Bon résumé dont il faudrait tirer des leçons allant au delà de la personne de B Le Maire

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services