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Tribune libre

C’est Nicolas qui paie

C’est Nicolas qui paie

Les images du départ de Nicolas Sarkozy pour la prison de la Santé passe en boucle à la télévision ce mardi 21 octobre. On perçoit une réelle émotion au cœur de la foule qui s’est rassemblée devant le domicile de l’ancien président pour l’assurer de son soutien dans ce moment particulièrement pénible. La scène est irréelle : un condamné se rend tranquillement en prison acclamé par une foule bienveillante.

En assistant à ce spectacle insolite les paroles du sénateur des Bouches de Rhône prononcées peu après le verdict rendu lors du procès des financements libyens semblent résonner à nouveau :

« Qu’un ancien président de la République soit aujourd’hui menacé de prison sans preuve de culpabilité directe, au nom d’un raisonnement d’intention et d’un article flou du code pénal, est une situation indigne de notre démocratie. La honte n’est pas du côté de Nicolas Sarkozy, elle est du côté de ceux qui ont confondu justice et vengeance. »

Par sa présence aux côtés de l’ancien président, la foule semble en effet reprendre à son compte les accusations du sénateur. Dans cette sombre affaire, il n’est aucunement question de prendre parti pour Nicolas Sarkozy : on connaît trop bien le bilan de son mandat avec en apothéose le désaveu du référendum de 2005, ou encore le retour de la France dans l’OTAN. A cela, il faudrait ajouter toutes ces promesses non tenues comme de passer les banlieues au karcher !

Non, le vrai problème dans toute cette affaire, c’est la justice en France ou plutôt l’injustice !

Fin septembre, cette fameuse justice a déclaré l’ancien président coupable d’association de malfaiteurs, pour avoir laissé ses proches collaborateurs démarcher Mouammar Kadhafi en vue d’un financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007. Bien qu’ils aient reconnu un total manque de preuve d’un financement illégal ou quelques autres formes de corruptions, les juges l’ont tout de même condamné sur de simples présomptions de culpabilité !

Ce qui inquiète dans ce verdict, c’est le parti pris des magistrats : pourquoi tant d’acharnement contre François Fillon, Marine Le Pen et maintenant Nicolas Sarkozy, et pourquoi tant de laxisme pour Eric Dupond-Moretti, Marlène Schiappa ou Anne Hidalgo ?

On le voit trop clairement dans ce procès, il n’est plus question de justice, mais plutôt de politique. Il ne faut pas s’étonner si certains parlent de « République des juges » comme on parlerait de république bananière. Les juges font preuve d’un abus de pouvoir trop flagrant dans notre pays. D’ailleurs à ce sujet, Nicolas Sarkozy avait déclaré juste après son procès :

« La haine n’a décidément aucune limite. Ces juges qui me haïssent à ce point pensent m’humilier. Ce qu’ils ont humilié aujourd’hui, c’est la France et son image. Et si quelqu’un a trahi les français, ce n’est pas moi. »

Cet acharnement, cette haine ne sont pas sans nous rappeler un autre procès tout aussi scandaleux !

Il y a deux mille ans à peine, Jésus s’était retrouvé confronté à des juges aussi corrompus, des juges plus préoccupés par le maintien de leurs pouvoirs que par la justice. Condamné avant même d’avoir été interrogé, Jésus n’avait aucune chance de leur échapper. Même le représentant de l’empire romain à Jérusalem n’avait rien pu faire pour lui face à un tel acharnement. Ponce Pilate était parfaitement conscient de l’énorme injustice qui était en train de se réaliser devant lui mais face à la malveillance des représentants du Sanhédrin, il ne pu que se résigner à condamner Jésus à mort !

A l’époque, les proches de ce dernier ont dû crier au scandale, et beaucoup devaient être révoltés par tant d’injustice. Pourtant, ce qui leur paru au départ comme une terrible défaite, c’est révélé très vite comme la plus grande victoire de Dieu pour l’humanité.

Et aujourd’hui, ne pourrait-il pas en être de même ?

D’un mal apparent, Dieu ne pourrait-il pas en tirer un plus grand bien ?

Beaucoup de gens crient au scandale contre des juges totalement politisés. Mais au lieu de baisser les bras de découragement devant le dévoiement de cette institution, nous pouvons espérer en un réveil de la population française. La condamnation abusive de Nicolas Sarkozy, pourrait ainsi faire naître parmi elle une prise de conscience de l’état d’immoralité de notre Justice, et pourquoi pas y remettre un peu d’ordre et d’honnêteté. On pourrait bien en entendre parler sous peu !

Cet article est une tribune libre, non rédigée par la rédaction du Salon beige. Si vous souhaitez, vous aussi, publier une tribune libre, vous pouvez le faire en cliquant sur « Proposer un article » en haut de la page.

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