La Droite Libre, laboratoire d’idées conservateur et libéral, a porté mercredi 9 décembre 2015, à l’unanimité de son bureau politique, Christian Vanneste, Président du RPF (Rassemblement pour la France), ancien député UMP du Nord, à sa présidence. Il succède à Pierre Monzani, démissionnaire. Dasn un communiqué, la Droite Libre se réjouit du cinglant désaveu infligée à la gauche lors du premier tour des élections régionales mais déplore. Mais le
« résultat désastreux pour Les Républicains, qui démontre qu’à seize mois de l’échéance électorale majeure, cette formation et ses alliés ne sont pas perçus comme une force d’alternance crédible bien que les électeurs se soient prononcés à plus de 60 % contre la gauche ».
La Droite Libre souligne qu'il est hors de question de souscrire aux manoeuvres d’appareil :
"Le prétendu front républicain est la négation de la démocratie puisqu’il consiste à dénier à des candidats le droit d’être élus. Dans toutes les régions, La Droite Libre appelle à faire systématiquement battre la gauche tout simplement par respect des électeurs qui l’ont placée en position ultra-minoritaire. C’est le simple jeu démocratique. En vue des échéances de 2017, La Droite Libre appelle à une refondation radicale de la droite française autour de ses multiples composantes, sans aucune exclusive préalable. Cet échec est clairement une sanction pour Les Républicains dont la ligne politique est incompréhensible en dépit de la demande constante de leurs électeurs.
En effet, le score historiquement faible de la gauche est idéologiquement amplifié par le fait que les Républicains ont engrangé leur moins mauvaises performances dans les régions où leurs listes étaient conduites par de véritables hommes de droite fermes sur leurs convictions ».