Le président de la République a convié aujourd’hui les associations de rapatriés d’Algérie à l’Elysée.
Il a qualifié la fusillade de la rue d’Isly d’«impardonnable pour la République». «Ce jour-là les soldats français déployés à contre-emploi, mal commandés ont tiré sur des Français (…) Ce jour-là ce fut un massacre»
Le «massacre du 5 juillet 1962» à Oran, qui toucha «des centaines d’Européens, essentiellement des Français», doit être «reconnu».
Fort bien. Mais le Cercle Algérianiste a refusé de se prêter à cette mascarade.
incongru
cette lettre oublie de citer aussi l’épuration religieuse qui a suivie l’indépendance, puisque des juifs, dont les ancêtres avaient vécu sur ces terres, ont été poussés dehors, comme et avec les européens ; mais cette lettre ne manque pas de courage, à une époque où ceux qui vont “à la soupe”, ou simplement acceptent la moindre flatterie (et c’est ce qu’est une réception à l’Elysée) sont légions
CesarevitchAlexei
Macron entre en campagne et essaie de se concilier les pieds noirs ! La ficelle, a quatre mois des élections présidentielles, est tellement grosse que j’en ai honte pour lui. Par ailleurs, comme c’est facile de dire que la tuerie de la rue d’Isly est la faute de l’armée française, alors que les autorités militaires d’Alger avaient prévenu qu’il fallait, face a la grosse manifestation qui était annoncée, mettre des unités habituées au maintien de l’ordre et pas des tirailleurs algeriens venus directement du djebel pour remplir une mission pour laquelle ils n’étaient pas formés. Qui etait alors, comme aujourd’hui, responsable du maintien de l’ordre si ce n’est le préfet, émanation du pouvoir politique et quels ordres ce dernier a-il donné ? Pas de risque pour Macron: la grande muette d’aujourd’hui ne va pas exhumer ses archives pour dédouaner ses devanciers : elle est aux ordres, quitte a être roulée dans la boue.
Pierre-Jean
Macron bavarde. Il se contente de faire des discours, que d’ailleurs il n’écrit pas : il fait écrire et ensuite il lit ce qu’on a écrit pour lui. Mais on lui demande pas de bavasser : on lui demande d’agir.
Gaudete
Que ne ferait pas ce rigolo pour essayer de gagner trois voix? qui a donné l’ordre de tirer et de tuer si ce n’est les politiques, pourquoi ne le dit-il pas ? Et pourquoi n’a-t-il pas parlé de ça plus töt? Pauvre pantin qui lit ce qu’on lui dit de lire
gribouille
la foule des manifestants venait au contact de la troupe et le risque de voir les soldats désarmés était grand….on connait la suite. J’ai pour ma part , alors en permission j’ai été pris dans une manifestation qui nous était franchement hostile à Mostaganem et j’étais en uniforme. Je vous assure que je n’en menais pas large
Jacques Lanza
Dans le journal officiel, la capitulation d’Évian ne porte que la signature des représentants français…