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Culture de mort : Idéologie du genre

Chronique des cinglés : un atelier “queer” pour les 7-14 ans

Chronique des cinglés : un atelier “queer” pour les 7-14 ans

Dans une bibliothèque municipale parisienne, un atelier de la désormais traditionnelle «Queer Week» et qui aura lieu en mars est réservé aux enfants de 7 à 14 ans. Olivier Vial, président de l’UNI et directeur du CERU, labo d’idées universitaire, dénonce dans Le Figarovox :

Ainsi, il sera proposé, samedi 16 mars dans le cadre de cette semaine, de poser les bases d’une «justice queer»intracommunautaire dans «une optique de construction collective bienveillante» autour d’un «On» queer que les organisateurs définissent comme «transpédébigouine / non-cis-hétéro et anti-autoritaire» afin de rejeter «la justice d’État» et même «les outils féministes (institutionnels ou antiautoritaires) créés pour les hétéra.ro.s». Sic! Dommage pour Marlène Schiappa: malgré son zèle féministe, elle apparaît beaucoup trop prisonnière du système pour les organisateurs.

Leur quête de déconstruction de «la domination» n’a pas de limite. Tout est domination, surtout la nature et les sciences du vivant. Ainsi, la médecine est traditionnellement accusée par ces militants de reproduire des schémas de domination genrée et de tenter d’imposer un déterminisme biologique. C’est pourquoi l’association féministe «les Flux» dont l’objectif est «la réappropriation des savoirs gynécologiques» vous invite lundi 18 mars à un «atelier d’auto-gynécologie transinclusif». Ces militant.s.e.e.s (excusez-moi, je m’y perds un peu avec l’écriture inclusive) ont pensé à tout puisqu’ils.elles.on fournissent «les miroirs, lampes de poche et les spéculums». Est-ce à cela que servent les financements de Sciences Po?

En guise d’action, les organisateurs ont sorti les armes de provocation massive. Ainsi, ils vous proposent un atelier intitulé «L’Antre fessue, ou comment jouer avec ton cul et tes potes quand tu es anti-capitaliste». Quant aux noctambules, ils sont invités à la seconde édition de La Drama, soirée Q en non-mixité «pour MeufsGouinesBi.e.sTrans*Inter* (mecs cisgenres not welcome)». Re-Sic!

[Note aux lecteurs: toute discrimination doit être combattue à l’exception de celles concernant certaines personnalités rustiques comme les hommes nés hommes qui continuent de se définir comme des hommes malgré tous les efforts des organisateurs.]

Avec beaucoup de sens pratique, une charte a été publiée pour s’assurer qu’au cours de cette soirée, «les plans à deux comme à dix» se passent bien, même «si ce que tu as ingéré altère tes sensations» Sic! Il est également précisé que «tu peux ramener tes objets pendant la soirée, cependant ne ramène pas d’objets dangereux, tranchants et/ou perçants (seringues, couteaux, pistolets à clous, etc.).» Quant aux pratiques «salissantes» que l’on ne détaillera pas ici pour éviter de bouleverser inutilement le lecteur, elles sont très encadrées, même si «des lingettes seront à ta disposition.» Des lingettes? Est-ce éco-responsable?

Alors, après tout cela, grâce à ce fameux effet de cadrage, vous comprendrez que l’on trouve moins condamnable l’«approche safe et tendre des questions autour des genres, des corps et de l’altérité» proposée par des drag-queens à un public d’enfants de 7 à 14 ans, dans le cadre d’une après-midi de lecture de contes non genré. Et pourtant, cela n’est pas sans conséquence. Il y a quelques années, des pédopsychiatres avaient déjà tiré la sonnette d’alarme en rappelant que la distinction homme/femme est un véritable repère, fondamental dans la construction de l’enfant: «l’indifférenciation au titre d’une égalité garçon/fille est un leurre, et devient une violence si elle est présentée aux enfants: garçons et filles se respecteront d’autant mieux qu’ils seront respectés et confortés dans leur constitution affective.»

Il est difficile d’évoquer la semaine Queer sans en sourire. Pourtant, il n’y a rien d’amusant à ce que des institutions publiques comme Sciences-Po, la Mairie de Paris et l’université Paris 8 financent ce genre d’initiatives! Ni qu’elles se portent caution pour l’organisation d’évènements pornographiques, comme l’atelier «fabrique ton porn» programmé pour le 19 mars.

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2 commentaires

  1. et après cela on crie haro sur Barbarin!!!

  2. Dénoncer c’est bien mais il est urgent de faire un référé auprès du TA pour faire annuler cette provocation comme une atteinte directe à l’ordre public qui plus est dans un lieu public
    C’est la maire de Paris qui est responsable du respect de l’ordre public : salubrité publique, tranquillité publique et sécurité publique, sans oublier le respect des “bonnes mœurs”.
    On verra si dévoyer des gamins est légal quand on interdit les crèches.
    Il est vrai que Richard Descoings était directeur de sciences po, conseiller d’Etat le jour et LGBTIQZKX la nuit mais cela ne l’empêchait visiblement pas d’être juge suprêêêême de la République et au nom du peuple français.
    Fermez le banc et à vos plumes pour le référé monsieur Vial !

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