C'est le titre d'un article publié par le magazine allemand Der Spiegel, dénonçant la politique industrielle française – de gauche comme de droite -, qui soutient les entreprises en difficulté. Il rappelle par exemple qu’en 2009, Nicolas Sarkozy avait fourni à Peugeot et Renault 3 milliards d’euros de prêts à bas taux, en échange de garanties sur l’implantation des sites de production. Résultat, juge le magazine, alors que Volkswagen profite à plein de la mondialisation et s’est rapidement implanté en Chine et en Amérique du Sud, Peugeot et Renault restent très dépendants du marché européen, en berne.
Der Spiegel fustige également les syndicats français, qui ont d’après lui obtenu de fortes augmentations de salaire, et ainsi affaibli la compétitivité de l’industrie automobile française. Entre 2000 et 2010, le coût du travail dans l’industrie a ainsi crû de 8% en France, contre 1,6% en Allemagne.(article en anglais)
c
Et si l’on expliquait la cause du marché en berne de l’Europe qui est l’absence de natalité. Certes pour l’instant Volkswagen marche bien avec son marché étranger, mais c’est une affaire de capitaux, pas sur même court terme une raison de “pavoiser” pour l’Allemagne plus que vieillissante elle aussi.
Entrepreneur
Spiegel a 100 % raison. s’occuper des sites qui ferment est peine perdue. Ce qu’il faut c’est favoriser l’ouverture des sites des entreprises de demain. On est pas arrivé …
candide
La compétitivité allemande ? mais à quel prix : dénatalité, immigration et baisse du pouvoir d’achat. Vive le mondialisme.
charles
@ candide : dénatalité ? quel rapport avec la compétitivité ? … immigration ? ne l’avons-nous pas également, et combien plus forte ! … baisse du pouvoir d’achat ? si un pays s’appauvrit, c’est la France. le niveau de vie est toujours bien supérieur en Allemagne. le mondialisme ? ne le subissons-nous pas également ? eux s’en servent, nous nous le servons.
Mario
Depuis quand un journal allemand se soucie de l’industrie française????
La cause de tous les maux de l’industrie française c’est l’euro, le “teuro” comme disent eux-mêmes les allemands.
L’euro c’est le Deutche Mark, c’est normal que l’on en pâtisse.
URBVM56
Le choix industriel allemand flirte bon avec le dumping fiscal par de nombreux points, choix pérenne que la république française exècre pourtant car moins rentable. Que voulez vous ? On assoit pas un Etat Providence omnipotent sans surtaxer et essorer les noeuds économiques (classes moyennes, PME (ou TPE), etc…) !
L’Allemagne et la France, au lieu de s’écharper sur les ineptiques politiques économiques, feraient mieux de pousser l’UE à revoir les SPG en place, ceux là même qui pénalisent les indsutries nationales européennes.
On pourra lire un article intéressant sur le sujet ici : http://france-royale.com/?p=1408