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Culture de mort : Avortement / Culture de mort : Eugénisme

Conseil de l’Europe : « Les avortements sélectifs en fonction du sexe doivent être criminalisés »

Communiqué présentant une déclaration du Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe condamnant les avortements sélectifs selon le sexe :

"L’ECLJ se réjouit de la déclaration de Nils Muižnieks, le Commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe*, condamnant les avortements sélectifs selon le sexe.

Alors que le débat sur l’avortement fait rage actuellement en Europe, M. Nils Muižnieks prend l’initiative de déclarer que « les avortements sélectifs en fonction du sexe sont discriminatoires et doivent être interdits ». Il dénonce ces avortements qui se pratiquent aussi en Europe, car il est facile de connaître le sexe du fœtus et il déplore, qu’à ce jour, le cadre international n’apporte qu’une faible protection au fœtus féminins.

Alliant les revendications des défenseurs des femmes et de la vie prénatale, il ajoute : « Que l’on choisisse de considérer l’avortement sélectif comme une violence à l’encontre du fœtus ou de la femme, il constitue à l’évidence une forme de discrimination fortement marquée par le recours à la violence physique et psychologique. »

A la suite d’autres institutions, le Commissaire aux droits de l’homme invite les gouvernements à adopter des « mesures fortement dissuasives (…) pour éliminer cette pratique, qui tend aussi à entretenir et renforcer un climat de violence à l’encontre des femmes. » Il conclut « Les avortements sélectifs en fonction du sexe doivent être criminalisés. »

Quant au cadre juridique national de l’avortement, le Commissaire rappelle que « les Etats membres, qui disposent d’une grande marge d’appréciation en la matière, devraient trouver des moyens de se doter de lois, de politiques et de pratiques permettant de tenir compte des différents intérêts légitimes en jeu. Dans la grande majorité des Etats membres du Conseil de l’Europe, où l’avortement est légal, il s’agit d’établir un cadre qui concilie la possibilité de se faire avorter et la lutte contre la discrimination. »

L’ECLJ souscrit à cette analyse, qui rejoint celle développée dans l’étude Abortion and the European Convention on Human Rights publiée en juillet 2013."

Une enquête menée par le journal The Independant témoigne d'une sélection du sexe de l'enfant qui concernerait des milliers de foetus. L'Angleterre n'est pas le seul pays européen concerné.

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8 commentaires

  1. Ils sont fous et aveugles. Parce que à partir du moment où on accepte l’avortement comme un libre choix de la mère, on est bien obligé d’accepter l’avortement sélectif. Ou alors, il faut dire que seuls les garçons peuvent être avortés, mais c’est aussi un avortement sélectif.
    Et puis, comment prouver qu’il s’agit d’un avortement sélectif ? La femme désire se débarasser de l’enfant qu’elle attend, quelle preuve que ce soit PARCE QUE le bébé est de sexe féminin ?

  2. Notez bien: le crime c’est la discrimination, pas l’élimination des foetus. Ce qui préoccupe ce commissaire en charge des droits de l’homme, c’est la défense d’une vision sociétale, pas celle des personnes et encore moins celle des plus faibles. On change le sens des grands principes pour mieux s’en arranger.

  3. Tout avortement doit être interdit.

  4. Cela va bien sûr dans le bon sens, mais il est illusoire d’imaginer que l’on va pouvoir contrôler le pourquoi de chaque avortement.
    Dès lors que la technique permet de connaître le sexe et que la justice sait faire rentrer tout avortement dans le cadre légal (ce qui est le cas en France), le “choix” des parents va nécessairement s’imposer contre l’enfant.

  5. Le problème de l’avortement “sélectif” c’est en réalité le problème de l’avortement tout entier.
    Après tout s’il est insupportable de penser qu’un enfant est plus digne qu’un autre de venir au monde en raison de son sexe… Ne peut-on appliquer ce questionnement sur la question de la “dignité de l’enfant à naître” de manière générale?
    Pourquoi un enfant serait-il plus digne qu’un autre de venir au monde en fonction de l’âge, de la situation matérielle, de la situation du couple, ou des particularités génétiques de l’enfant etc… ?
    Une violence faite aux femmes l’avortement selectif? Mais les inciter à avorter parce que l’enfant est trisomique et qu’on lui explique clairement qu’il ne faudra pas compter sur les services publics pour l’aider à l’élever… C’est pas une violence faite aux femmes?
    De faire comprendre aux femmes qu’elles doivent choisir entre leur carrière ou l’enfant qu’elles portent à certains moments de leur vie… C’est pas une violence faite aux femmes?
    Je trouve que dans notre Occident triomphant l’on juge bien vite les couples qui font appel à l’avortement selectif en Inde ou en Chine par exemple.. Quand on sait ce que signifie avoir une fille de trop à doter dans un pays où on sombre vite (avec toute sa famille) dans la misère la plus noire… Ou qu’avoir une fille unique signifie la voir partir quand elle se mariera et n’avoir personne pour vous aider dans vos vieux jours…
    Cet avortement selectif là, nos pro-avortement européen le jugent en ne se rendant pas compte qu’eux-mêmes défendent un système d’avortement tout aussi sélectif même s’il se base sur d’autres critères que le sexe de l’enfant.
    L’avortement c’est une “méthode” invasive de “contrôle des naissances” passant par la mort du foetus. Le contrôle des naissances c’est en soi une pratique opérant de fait une sélection dans les enfants qui seront autorisés à naître ou pas.
    Ce ne sont jamais que les critères qui décident à avorter qui changent. Et on voit ici toute la relativité de ces critères qui en fonction du système culturel dans lequel on se positionne peuvent être changeants.
    On voit bien la faiblesse éthique de cette idéologie qui promeut certains critères de sélections sans le reconnaître, et en rejette d’autres… En reprochant aux critères qu’il rejette, les défauts qu’il refuse de voir dans ceux qu’il admet.

  6. J’ai du mal à saisir: l’avortement, c’est moderne, et donc bien, mais l’avortement sélectif selon le sexe, c’est mal? Vive le monde contemporain, logique et rationnel.

  7. Est ce que l’on va devoir élire des gouvernements de psychiatres pour mettre un terme à tout cela ?

  8. Donc il faudra interdire les tests qui permettent de connaître le sexe de l’enfant, ou alors faire jurer sur la Bible, enfin non, plutôt sur la Déclaration des Droits de l’Homme, que ce n’est pas à cause du sexe de l’enfant qu’on veut l’éliminer. Ou alors donner le droit d’éliminer une fille à condition qu’on s’engage à éliminer le prochain garçon. Ou alors n’autoriser que l’avortement des garçons. C’est le plus sûr.

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