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France : Société / Valeurs chrétiennes : Famille

Crise : il ne fait pas bon être une maman, seule

Lu sur Le Figaro, cette constatation que le délitement de la famille entraîne la pauvreté :

"Le premier coup de projecteur sur le sujet est venu du colloque de la
Fondation Kd'urgences, tenu le 15 octobre, sous le titre évocateur de
«Familles monoparentales: premières victimes de la crise». La fondation
présidée par l'ancienne journaliste Christine Kelly, qui se confie à Madame Figaro, a réuni pour l'occasion plusieurs données parlantes.

Ces
familles monoparentales, dont le seul parent est une mère dans 85% des
cas, connaissent un taux de pauvreté de 35 %,
selon l'Observatoire
national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Onpes), soit 2,5 fois
plus que l'ensemble des familles.
Et pour elles, c'est une spirale infernale où résonnent les mots précarité, chômage, surendettement, aide sociale."

Alors qu'à la base, il y a une rupture du couple, l'Etat tente d'y pallier par des aides de toutes sortes. Prendre le problème à la racine serait de durcir les conditions de divorce.

"Et l'accès
au logement est plus compliqué: un quart de ces familles sont en
«situation de surpeuplement»
(vivant dans des logements trop petits)
selon l'Insee. […] Pour
la première fois en 5 ans, leur taux de chômage est plus élevé que
celui des hommes
, et ce, alors même que leurs scolarités sont moins
chaotiques. Un paradoxe que l'observatoire attribue au «poids des
structures familiales»: elles sont en effet plus souvent à la tête de
familles monoparentales
qu'en dehors des ZUS et ont davantage d'enfants.
À 25 ans, près de 25 % des femmes de ZUS vivant hors de chez leurs
parents ont au moins un enfant, contre 10 % dans les villes alentours. […]

Pourtant, une famille sur cinq est
aujourd'hui composée d'enfants et d'un seul parent, soit plus de deux
millions de foyers. En quarante ans, elles ont plus que doublé."

Il faut y voir là une conséquence de la dépréciation des avantages du mariage, en regard du concubinage et du Pacs (lequel légitime la répudiation) et la facilitation croissante des procédures de divorces. Les AFC avaient tiré sans succès la sonnette d'alarme en 2006. Nous en payons aujourd'hui les conséqunces.

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3 commentaires

  1. Titre incorrect, vous vouliez sans doute dire:
    Il ne fait pas bon d’être parent x, quelque soit x appartenant à l’ensemble {1,…,n} où pour l’instant n=2.

  2. C’est mathématique.
    La société ( actuelle ) de consommation fonctionne sur l’obligation de 2 salaires.
    Tout est calculé en conséquence : loyer pour un F3 de 650 à 900 euros soit un revenu total entre 2100 et 2700 euros .
    OK pour 2 smics , pas pour un seul.Et ainsi de suite. Frais de scolaités , cantines etc…
    Si on ajoute aux mères divorcées les pensions alimentaires non payées cela débouche sur le secours catholique.
    3 mariages sur 5 finissent paraît-il en divorce avant cinq ans. Quant au comcubinage ou pacs et unions libres, le taux de défaillance de vie commune est le corollaire du contrat de liberté, où les enfants sont les laissés pour compte financièrement.
    Où sont les ministres de la famille ?

  3. “Où sont les ministres de la famille ?”
    Dans le vide inter-sidéral. Comment voulez-vous que ces personnes comprennent ces situations au vu de leurs revenus et de leur patrimoine, acquis par ces mêmes revenus depuis des décennies ?

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