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Saviez-vous qu’un article du Compendium de la Doctrine Sociale de l’Église publié en 2004 contient un paragraphe sur la conduite à tenir en cas de risques sanitaires ? Et personne n’en a parlé…
Synthétisant la sagesse de l’Église, sous l’autorité du Saint-Père, il donne donc le cadre des prises de paroles ecclésiales à ce sujet. Il est étonnant qu’il n’ait pas été présent dans les propos des catholiques en tout genre.
Ce paragraphe ne donne pas les solutions concrètes à adopter, car cela est de la responsabilité des laïcs. Les autorités ecclésiastiques n’ont pas l’autorité pour se prononcer en politique ou en médecine sur la composition des principes avec les situations contingentes (sauf violation directe de principes non-négociables). Mais ce paragraphe exprime les principes à respecter pour éviter des problèmes majeurs, et dénonce certains travers actuels (en particulier le scientisme qui nous conduit trop rapidement à de fausses certitudes, et la surenchère de mesures contraignantes).
N’hésitez pas à l’envoyer à ceux qui auraient besoin de relire cette période troublée…
“469 Les autorités appelées à prendre des décisions pour faire face aux risques sanitaires et environnementaux se trouvent parfois face à des situations où les données scientifiques disponibles sont contradictoires ou quantitativement rares; il peut alors être opportun de faire une évaluation inspirée du « principe de précaution », qui ne comporte pas une règle à appliquer mais plutôt une orientation visant à gérer des situations d’incertitude. Ce principe manifeste l’exigence d’une décision provisoire et modifiable en fonction de nouvelles connaissances éventuellement acquises. La décision doit être proportionnelle aux mesures déjà appliquées pour d’autres risques. Les politiques conservatoires, basées sur le principe de précaution, exigent que les décisions soient fondées sur une confrontation entre les risques et les bénéfices envisageables pour tout choix alternatif possible, y compris la décision de ne pas intervenir. À l’approche de précaution est liée l’exigence d’encourager tous les efforts visant à acquérir des connaissances plus approfondies, tout en étant conscient que la science ne peut pas parvenir rapidement à des conclusions sur l’absence de risques. L’incertitude des circonstances et leur caractère provisoire rendent particulièrement importante la transparence dans le processus décisionnel.”
(Compendium de la Doctrine Sociale de l’Église, 2004)
Commentaires :
Nous étions bien dans un cas où les données scientifiques étaient rares, car tout allait trop vite ; et elles étaient contradictoires, comme en témoignent les nombreux débats et évolutions des mesures.
Le « principe de précaution » ici invoqué est le contraire de celui que nous avons mis en place. Nous nous sommes enfermés chez nous avec des mesures autoritaires. Alors que cet article nous encourage à éviter de modifier précipitamment nos habitudes, et à laisser beaucoup de marges de manœuvre aux personnes et acteurs locaux.
Les décisions doivent être « proportionnelles » à ce qui s’est déjà fait : donc, inutile d’imaginer des solutions de confinements généralisés jamais pratiqués, ou des injections à ARN qui n’ont jamais été utilisé ainsi, ni n’ont montrés leurs effets réels pour des vaccinations sur des populations. Et encore moins à l’échelle du monde entier !
D’après ce paragraphe, il convient d’encourager tous les débats contradictoires et les recherches des scientifiques en tout genre, et non pas d’imposer une solution unique par un groupe restreint de personnes ! Et accepter parfois de ne pas adopter de mesure, pour ne pas faire pire.
Par ailleurs, comme « la science ne peut pas parvenir rapidement à des conclusions sur l’absence de risques », il est impossible de savoir en quelques mois les effets réels des injections à ARN que l’on ne saura qu’au bout de quelques années.
Enfin, la dernière phrase parlant de l’importance de « la transparence dans le processus décisionnel » ne peut que faire frémir quand on se souvient des discussions à huis clos, des contrats opaques, des rapports qui ne doivent être rendus publics que dans plusieurs décennies…
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les dernières années auraient été moins troublées si nous avions suivi ces conseils. Il ne reste plus qu’à nous souvenir d’aller jeter un œil sur le Compendium la prochaine fois !
Cela me fait penser à la loi juive, inapplicable sans l’Esprit-Saint. On a beau avoir ce genre de choses écrites, on ne s’en souvient même pas au moment opportun. Si Jésus ne règne pas dans nos pays, c’est fichu.
Montalte
Ce n’est pas convaincant. Je suis contre le confinement et la vaccination obligatoire mais il est toujours possible d’argumenter que ce sont des principes de précaution.
A.MOR
Nous ne connaissons rien ou presque en immunité et biologie génétique.
Pour ces épisodes vous avez pu voir des médecins d’autres spécialités qui ont fait quelque séance de génétique et d’immunologie dans leur cursus s’ affirmer comme des spécialistes de l’ immunologie ou comme des généticiens SANS RIEN Y CONNAÎTRE, défendant l’utilisation de vaccins qui n’avait fait aucune preuve avant, en particulier sur le cancer.
Même ceux qui ont quelques études à ce sujet devrait avoir l’humilité d’affirmer leur ignorance, ils sont rares hélas.
Le Vatican avait aussi émis un texte concernant l’utilisation de cellules souches venant d’enfant avortées pour la recherche médicale et l’élaboration de médicaments.
Des clercs aveuglées n’ayant pas compris le sens de ces avertissements au profit de connaissances incertaines ont préférer les ignorer, dirigeant leurs fidèles vers un triste sort.
Les informations du Pr Montagnier se confirment.
La science et les scientifiques montrent aujourd’hui l’impasse dans laquelle ont les dirigent.
Beaucoup se prétendent scientifiques et n’ont rien découvert et ne découvriront jamais rien.
Je me souviens de ce scientifique affirmant d’après moi avec une once d’ironie :
Il ont de plus en plus de connaissances sur des sujets de plus en plus pointus.