Lu dans Le Figaro :
"Au sein des groupes – surtout les multinationales -, l'enjeu est désormais de réfléchir à cette hypothèse qui n'est plus tout à fait d'école, de bâtir des plans d'urgence pour «le cas où». Un sujet sur lequel, sans surprise, les langues se délient davantage hors de la zone euro qu'en son sein. Outre-Manche, le gendarme britannique des banques leur a très officiellement demandé d'élaborer des plans de crise ad hoc. À New York et à Londres, tour à tour, plusieurs grandes plates-formes financières (CLS Bank, ICMA, Thomson Reuters ou encore FXall), qui exécutent des transactions de banque à banque, notamment sur le marché des changes, ont fait savoir à leurs clients qu'elles se préparaient. Pour ces opérateurs qui brassent des quantités énormes d'opérations, il s'agit d'en assurer la bonne fin et le traitement rapide, même en cas de changement de dénomination monétaire. Sur les marchés obligataires, les grands investisseurs suivent le conseil récemment donné par les équipes recherche de Nomura, qui ont publié une étude sur les «aspects légaux» d'une explosion de l'euro: ils recensent leurs contrats, sachant que ceux qui dépendent d'une juridiction différente du pays qui sortirait de la monnaie unique auront plus de chances d'être exécutés en euros que dans la nouvelle devise, forcément dévaluée…
En France aussi, même si on en parle moins, on se prépare dans les entreprises. […]"
senex
Pour être francs, le plus tôt sera le mieux…!
Thadée
Perso, je suis déjà sorti de l’euro depuis longtemps : je paye mes deux salariés non pas en euros, non pas en chèque … mais en pièces d’or ! C’est légal, et c’est plus fun !
SD-Vintage
Pour ce que cela changerait… Dévaluation inflation, appauvrissement, compétition monétaire entre pays européens, politique et bidouillage monétaristes, et le pouvoir toujours confisqué au peuple par la caste au nom du souverainisme.
Le problème, ce n’est ni l’Europe ni l’Euro, mais la France