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Culture de mort : Avortement / Culture de mort : Euthanasie

De l’euthanasie à l’infanticide

De l’euthanasie à l’infanticide

Après l’avortement des enfants non-nés puis l’euthanasie des personnes âgées, nous avons maintenant l’euthanasie des bébés qui viennent de naître, ce que l’on nomme infanticide.

Au Québec, un député conservateur présente une pétition pour protéger de l’euthanasie les bébés malades. En effet, une recommandation d’un membre du Collège des médecins du Québec autoriserait le meurtre de bébés, l’infanticide, jusqu’à l’âge de douze mois s’ils sont nés avec des « malformations graves et des syndromes très sérieux ».

Le 6 novembre, le député Damien C. Kurek a remis à la Chambre des communes une pétition lui demandant de protéger les bébés nés avec de graves malformations ou des syndromes très sérieux contre une recommandation du Québec visant à légaliser leur mise à mort.

« Nous, soussignés, citoyens et résidents du Canada, demandons au gouvernement du Canada de bloquer toute tentative visant à autoriser le meurtre d’enfants »

La recommandation infanticide, présentée par Louis Roy du Collège des médecins du Québec, autoriserait le meurtre des bébés jusqu’à l’âge de douze mois s’ils sont nés avec des « malformations graves et des syndromes très sérieux ».

« Les pétitionnaires sont très préoccupés par la proposition de légaliser le meurtre des nourrissons. Cette proposition dérange profondément les Canadiens et va à l’encontre des valeurs qui leur sont chères ». « Les pétitionnaires insistent sur le fait que l’infanticide est toujours répréhensible.

« Nous, soussignés, citoyens et résidents du Canada, demandons au gouvernement du Canada de bloquer toute tentative visant à autoriser le meurtre d’enfants ».

Les lois canadiennes sur l’euthanasie, administrées sous le titre euphémique d’Assistance médicale à mourir (AMM), permettent actuellement de tuer par injection létale les personnes qui ne sont pas en phase terminale mais qui souffrent d’une maladie chronique.

Le gouvernement du Premier ministre Justin Trudeau a également tenté d’étendre cette pratique aux personnes souffrant uniquement de maladies mentales, mais il a reporté cette mesure à 2027 après avoir essuyé le refus des groupes pro-vie, médicaux et de santé mentale, ainsi que de la plupart des provinces canadiennes.

Aussi choquants que soient les appels à l’infanticide, ils s’inscrivent dans la culture de mort promue par le gouvernement Trudeau. En fait, des données ont révélé que des centaines de bébés qui survivent à des avortements au Canada sont laissés à l’abandon. Selon une étude québécoise, un bébé sur dix ayant subi un avortement au cours du deuxième trimestre naît vivant, mais seulement 10 % d’entre eux vivent plus de trois heures. En outre, seuls 24 % des bébés nés vivants ont été admis à l’unité néonatale de soins intensifs (UNSI) et 5 % seulement ont reçu des soins palliatifs.

Le Canada n’ayant pas de loi sur l’âge de l’avortement, nombreux sont ceux qui ont brouillé la frontière entre l’avortement et l’infanticide, arguant que ce dernier n’est qu’un avortement tardif.

En juillet, le député libéral Hedy Fry a bizarrement laissé entendre que les « nouveau-nés » étaient exposés à des risques sanitaires accrus lorsque les gouvernements « d’extrême droite » restreignaient l’avortement, une pratique dont le seul but est de tuer des bébés.

Le gouvernement conservateur de Stephen Harper, alors Premier ministre, a refusé en 2013 d’enquêter sur les données de Statistique Canada qui indiquaient que 491 bébés avaient été laissés à la mort après être nés vivants à la suite d’avortements.   « L’avortement est légal au Canada », avait alors déclaré M. Harper.

De même, en 2011, un juge de l’Alberta a suggéré que l’infanticide n’était rien d’autre qu’un avortement tardif, alors qu’il statuait sur une affaire dans laquelle une jeune mère avait étranglé son nouveau-né et jeté le cadavre par-dessus la clôture dans la cour de l’un de ses voisins.

L’infanticide est souvent l’étape suivante pour les militants de l’avortement qui nient la dignité de la vie humaine, certains avorteurs tuant activement les enfants qui ont survécu à l’avortement.

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5 commentaires

  1. C’est la logique morbide des partisans de l’eugénisme, et/ou de la « liberté » individuelle (comprendre « soumission au péché »).

  2. «Mon corps, mon choix»? Bien sûr, si ce choix porte sur des moyens contraceptifs AVANT la conception, avec toutefois une réserve : c’est l’avènement de la pilule contraceptive qui a induit cette frivolité des mœurs et l’idée que la conception serait un accident plutôt qu’un avènement. D’accident en accidents, c’est un véritable carambolage sociétal qui restaure subrepticement les mœurs du III Reich. Relisez cet article (si vous en avez le courage), vous y trouverez tous les ingrédients les plus révoltants. Comme prévenait Jean-Paul II que l’avortement entrainerait l’euthanasie, la suite de l’euthanasie sera l’eugénisme. Est-ce NOTRE CHOIX de société ou notre inclinaison au mal qui domine?

  3. “un juge de l’Alberta a suggéré que l’infanticide n’était rien d’autre qu’un avortement tardif” : réciproquement, un avortement est un infanticide précoce, donc juridiquement un crime.

  4. La seule liberté, c’est de faire le choix du Bien. Choisir le Mal, c’est renoncer à la liberté car alors le Mal, donc le Malin, nous asservit.
    Ce monde qui roule vers sa chute ( avortement, eugénisme, euthanasie, infanticide, drogues, destruction de la famille etc.) s’enchaîne à mesure qu’il prétend se libérer.

  5. Tous ces avorteurs, infanticides et les promoteurs de l’euthanazie devraient tout simplement être passés par les armes, leur nombre diminuerait étrangement et leur faire comprendre une fois de plus qu’ils sont pire qu’Hitler

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