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Culture de mort : Euthanasie

Débat sur la fin de vie : ni une convention, ni citoyenne et aucun débat

Débat sur la fin de vie : ni une convention, ni citoyenne et aucun débat

Communiqué de La Fondation Jérôme Lejeune :

Le scénario politique imaginé par les partisans du suicide assisté ou de l’euthanasie a-t-il commencé par la fin ? C’est la crainte de la Fondation Jérôme Lejeune concernant un processus présenté comme démocratique.

En effet, Emmanuel Macron disait en septembre dernier à Line Renaud, égérie des partisans de l’euthanasie : «C’est le moment de faire, alors nous ferons».

En confiant au CESE le soin de mener une Convention dite citoyenne composée de 184 personnes choisies au hasard, pour répondre à la la question suivante “Le cadre d’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ?”, le gouvernement a balayé la notion même de démocratie.

Cette convention dont l’issue était connue dès le 9 décembre marque une absence de représentativité et de légitimité.

  • Une absence de représentativité, car ni les personnes concernées (vulnérables, en fin de vie, malades), ni les soignants, n’ont participé à cette convention. Cette convention est une convention de « bien-portants » qui n’ont pu s’exprimer qu’au travers de leur projection personnelle de la fin de vie, pas d’une réalité vécue.
  • Une absence de légitimité, car le CESE est partisan de l’euthanasie et du suicide assisté. 40 conventionnels se sont rapidement aperçus de l’orientation donnée et ont exprimé dans les médias le fait qu’ils se sentaient manipulés et instrumentalisés.

Pour ces raisons, aucune crédibilité ne peut être accordée aux conclusions de cette convention citoyenne qui relève d’un affichage de démocratie participative, utile au gouvernement pour justifier sa volonté de légiférer.

En parallèle de cette convention citoyenne, la Fondation a fait le choix de se confronter à des milliers de Français au travers d’un tour de France de ciné-débats autour du documentaire “Mourir n’est pas tuer – enquête au cœur de la fin de vie” produit par Bernard de la Villardière. Ce documentaire d’investigation interpelle sur les enjeux de la légalisation de l’euthanasie et souligne la richesse des soins palliatifs.

Près de 3000 citoyens ont pu échanger au cours de ces soirées projections débat qui ont eu lieu dans plus de 20 villes, et se poursuivront dans près de 50 villes jusqu’à l’été. Les Français rencontrés ont bien souvent changé d’avis sur ce sujet tabou, face à ces images qui leur ont fait réaliser que la fin de la vie, c’est encore la vie.

Si le scandale de la souffrance existe bel et bien en France, c’est au travers de soins palliatifs défaillants, faute de volonté et de moyens. L’euthanasie ne combattra pas le « mal mourir », elle le consacrera.

La Fondation Lejeune demande qu’à l’heure où la médecine n’a jamais eu autant de solutions pour soulager les souffrances, l’interdit de tuer, fondateur de nos sociétés et du vivre ensemble en sécurité ne soit pas levé. Elle demande que sur un sujet aussi fondateur de notre société, les citoyens concernés, malades, souffrants en fin de vie, soient considérés et pas abandonnés.

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